Note l'usage en substantif : même le dictionnaire fait la distinction entre être gentil et faire le gentil.L'Académie Française a écrit :GENTIL, -ILLE adj. XIe siècle, au sens de « noble, brave ». Emprunté du latin gentilis, « qui appartient à une famille », puis « de bonne famille, généreux, aimable ».
- 1. Anciennt. De bonne lignée, noble, généreux. Gentils seigneurs.
- 3. Aimable, bienveillant, prévenant. C'est une personne très gentille. Il n'est guère gentil pour moi, avec moi. Cela n'est pas gentil. Il lui a écrit une lettre très gentille. Dire un mot gentil à quelqu'un. Un enfant gentil, qui se conduit bien, sage.
- Subst. Faire le gentil, affecter de l'empressement, faire montre d'une amabilité exagérée.
Tout ça pour dire que le mot « gentil » signifie simplement « aimable, bienveillant ». Qu'il s'agit d'une qualité très positive, mais qu'il ne faut pas confondre ni avec de la faiblesse, ni avec une fausse gentillesse intéressée.
Si on abuse de ta gentillesse, le problème n'est pas que tu sois gentil, mais que tu laisses les gens en abuser. Être gentil n'enlève pas le droit au respect.