La "Friend Zone", un empire psychologique
damn erreur de la part de Smooth le modo qui confond le bouton MP et éditer bordel
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] ??? le 03.02.16, 20h15 par Yragael
- [0] => MP le 03.02.16, 20h35 par Crow
Pour apporter un complément post de Ploum, je vais donner une autre perspective sur les situations gênantes : le don/contre-don chez Marcel Maus, un anthropologue français de la première moitié du siècle dernier qui a bossé sur le don.
Je vais passer les détails scientifiques et ethnologiques pour aller à l'essentiel voilà comment il définit le don (selon le Lexique de sociologie, 3e édition de chez Dalloz, sous la direction de Y. Alpes) :
Là où ce principe de on est totalement acceptable, c'est quand on dépanne un pote, lui paie un verre de temps en temps, ... Lui acheter une voiture parce qu'il a crashé la sienne, dans cette logique serait faire un don que l'autre serait incapable de rendre (par exemple).
Pour reprendre ce que tu as dit Ploum, c'est un peu comme ton pote qui t'offre le cadeau alors que tu ne le connais pas depuis hyper-longtemps.
Un autre exemple : j'ai une pote qui recherche comme le saint-graal Final Fantasy VIII sur Playstation I. Aujourd'hui, on le trouve d'occasion à 40 balles. Si je lui avait offert il y a quelques années, alors qu'on ne se connaissait pas énormément, ça aurait mis un gros, gros froid.
En revanche, maintenant, si je le trouve et que j'ai les thunes pour, c'est de bon cœur que je lui ferai ce cadeau : on se connait bien, depuis pas mal de temps. Ça ne donnera pas l'impression que je veux "acheter" quelque chose.
Les relations amoureuses et/ou sexuelles sont des choses qui ne se doivent pas, mais qui se désirent. Se servir du don (de son amour, lors d'une déclaration à froid; de son argent en payant des verres/fleurs/cadeaux) pour acheter une relation à autrui, c'est le meilleur plan pour se faire recaler (et passer pour une personne pas nette).
Je vais passer les détails scientifiques et ethnologiques pour aller à l'essentiel voilà comment il définit le don (selon le Lexique de sociologie, 3e édition de chez Dalloz, sous la direction de Y. Alpes) :
Faire une déclaration à froid, en plus devant public, avec un cadeau, surtout s'il n'y a pas eu de """rituel""" de séduction, c'est forcer l'autre, en mode "et maintenant t'as pas le choix". Ce qui est très moyen.Le don est une modalité d'échange entre des groupes ou des individus, régie par la triple obligation de :
- donner
- recevoir
- rendre
Là où ce principe de on est totalement acceptable, c'est quand on dépanne un pote, lui paie un verre de temps en temps, ... Lui acheter une voiture parce qu'il a crashé la sienne, dans cette logique serait faire un don que l'autre serait incapable de rendre (par exemple).
Pour reprendre ce que tu as dit Ploum, c'est un peu comme ton pote qui t'offre le cadeau alors que tu ne le connais pas depuis hyper-longtemps.
Un autre exemple : j'ai une pote qui recherche comme le saint-graal Final Fantasy VIII sur Playstation I. Aujourd'hui, on le trouve d'occasion à 40 balles. Si je lui avait offert il y a quelques années, alors qu'on ne se connaissait pas énormément, ça aurait mis un gros, gros froid.
En revanche, maintenant, si je le trouve et que j'ai les thunes pour, c'est de bon cœur que je lui ferai ce cadeau : on se connait bien, depuis pas mal de temps. Ça ne donnera pas l'impression que je veux "acheter" quelque chose.
Les relations amoureuses et/ou sexuelles sont des choses qui ne se doivent pas, mais qui se désirent. Se servir du don (de son amour, lors d'une déclaration à froid; de son argent en payant des verres/fleurs/cadeaux) pour acheter une relation à autrui, c'est le meilleur plan pour se faire recaler (et passer pour une personne pas nette).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Très intéressant le 03.02.16, 23h02 par Rickhunter
- [+2] Merci ! :) le 10.02.16, 19h42 par Poivron