Progresser et s'accomplir oui. "Avoir plus" ça dépend comment tu l'entends.Mr.Smooth a écrit :Mais ça peut coexister avec le besoin "d'avoir plus", de progresser et de s'accomplir. Les deux ne s'affrontent pas. Ce sont des joies différentes. L'un plutôt dans la quiétude, l'hédonisme (qui est quand même vachement facilité par des moyens pour être honnête -j'ai dit facilité-) et l'autre dans ce que j'appellerais "les accélérations".
Les deux sont super. Mangez en.
Je pense qu'on est tous conscient ici qu'on vit dans une société avec des conventions (vestimentaires, hygiéniques ou financières dans les exemples de Mr. Smooth), qu'il faut de l'argent pour lancer une boîte, etc.
Pour moi c'est différent de la pression sociale qui crée un "moule" de citoyen idéal dans lequel personne ne se reconnait vraiment au final. Les notions de réussite et d'épanouissement personnel, tout ça peut varier énormément d'un individu à l'autre. Pourtant c'est la réussite financière, le pouvoir, la reconnaissance des pairs qui est valorisé socialement.
C'est là que le "avoir plus" devient vicieux. A partir de quand a-t-on plus que ce qui nous est nécessaire ? Est-ce qu'on cherche notre propre bonheur ou celui qu'on nous a vendu ? Est-ce qu'on cherche à s'améliorer ou à mieux s'intégrer socialement ? La réponse n'est vraiment pas évidente mais j'ai l'impression que très souvent on va trop loin, on en veut trop et on ne s'en rendre même pas compte.
Pour en revenir au débat initial : connaître ces dynamiques et pouvoir s'en détacher si nécessaire, ça permet de trouver un certain équilibre, qui est propre à chacun. Ça demande beaucoup de lâcher prise évidemment.