Comme dit précédemment, les derniers événements ouvrent finalement des nouvelles perspectives et de nouvelles seront à raconter.
En attendant, comme je me sens pas forcément d'ouvrir un nouveau journal dans la foulée, que je veux attendre quelques temps avant ça, je vous propose de continuer mes pérégrinations ici.
En quelques sortes, un été indien.
A la base, j'avais comme projet d'ouvrir un journal tout nouveau, pour entamer la nouvelle période, en essayant de faire la liste des choses importantes que je souhaitais réaliser (développement perso, abordage, plus de naturel,...). Pour ça il faudra attendre encore un peu.
Allez, c'est parti pour les prolongations.
Chapitre 6 : Quand t'as le mojo qui t'aime bien
De retour de vacances, j'avais la confiance un peu à plat. Pas facile d'avoir "loupé" ses vacances en matière de séduction, quand j'avais envie d'en profiter aussi.
Bref, y'a des choses à changer, ça se fait pas d'un seul coup, mais ça ne coute rien de commencer. Il n'est jamais trop tôt pour faire des efforts et remettre au lendemain, c'est reculer pour pas forcément mieux sauter.
Dooooonc jeudi soir, je suis à mon appart sur Rennes et je reçois un message de J.
J. c'est une fille de ma fac de droit que j'ai eu comme plan cul durant l'été. D'habitude elle se débarrasse de ces PQ une fois qu'ils deviennent chiant mais comme elle dit "Toi t'es pas chiant, t'es cool, je t'aime bien".
Bref, je reçois un message "Hey ça te dit de faire un truc ce soir? Mais attention, pas d'ambiguïté, j'ai eu des news de mon ex...et y'a cet espagnol qui doit venir me voir et bla bla blaaaaaaaa".
Bref, la dame n'est pas disponible physiquement "Peu m'importe, j'ai envie de sortir, ça me va, RDV devant chez toi à XXh"
Je me mets aucune pression, cette soirée se fera sous le signe du fun, j'ai pas forcément envie de chopper, juste de sortir. Je suis plutôt serein et de bonne humeur, ça peut être cool.
Et puis...en admettant que je veuille tenter quelque chose, une Wing féminine ça peut être sympathique.
Nous nous retrouvons, on se dirige vers un bar du centre. C'est soirée d'intégration pour pas mal d'écoles et de fac et donc il y a du monde dans le centre. Ca vit, ça grouille, c'est chouette!
On se pose à une table, J se commande un cocktail, moi un petit coca bien frais. A côté de nous à une table, deux filles s'installent et commandent. Je cause donc avec J. elle me bassine avec son ex, son espagnol, ses complications.
"Moi : Tu trouves pas que tu te compliques juste la vie? Pour un ex qui t'as copieusement fait bavé et un espagnol que tu ne reverra jamais à 1500km d'ici?
J : Ouais mais...euh...je sais pas!"
Je paye ma tournée et je remarque que les verres des demoiselles à côté sont surdosés en alcool
"Moi : Y'a pas comme un problème dans le doseur du serveur?
Demoiselle 1 : Mais si, surtout que j'aime la vodka mais à petite dose, là ça me dégoute limite!
Demoiselle 2 : On aurait du prendre le cocktail là, ça a l'air bon! C'est quoi?
Moi : C'est bon.
Demoiselle 1 : Je peux goûter?
Moi : A la limite, on peut négocier si vous nous conviez à votre table, J. t'en pense quoi?"
(J. est une personne extrêmement timide. Rien que le fait de dire bonjour à des inconnus lui parait une épreuve. Mais je mène la soirée, elle acquiesse en me regardant avec des grands yeux, on bouge nos fesses et nous voilà la table des demoiselles).
La soirée est cool, les deux filles sont jolies, je cause, je déconne, elles aiment bien. Je mets J. à l'aise avec les inconnus et tout le monde se marre. A un moment elles se retirent et je me retrouve seul avec J.
"J : Mais...tu dragues?
Moi : Mais pas du touuuut!
J : Devant moi en plus?
Moi : Il aurait fallu que je me planque derrière le comptoir du bar pour le faire?
J : Mais on a couché ensemble?
Moi : Mais non on a dit soirée sans ambiguïté, je suis sans ambiguïté avec toi."
Et PAF, 1-0. Je la vois me regarder avec des grands yeux.
Les deux demoiselles reviennent, on parle...Bon elles sont en couple tant pis, mais visiblement les monsieurs n'avaient pas l'air très contents qu'elles sortent ce soir. J'en profite pour demander des numéros à l'occasion.
A un moment je vois J. en panique, je lui demande le soucis.
"Y'a la fille avec qui je crois que mon ex a blablabla
Moi : Si tu vas lui parler, t'as moyen d'arrêter de me bassiner avec? (Oui parce que je suis légèrement gonflé sur le sujet)
J : Mais j'oserai pas!"
...Quand c'est pas pour moi, je me rend compte à quel point ça m'est très facile de parler aux inconnues. Je me lève, me dirige vers la demoiselle. 5-6 gars au bar en train de la draguer. C'est une situation d'un ridicule...
"Excuse moi, j'ai une amie qui dormirait teeeeeeellement mieux si tu pouvais la rassurer, tiens je te confie J."
En attendant je me reprends un verre (toujours au coca, c'était soirée sobre!) au bar, je retrouve les deux demoiselles. Je déconne avec elles, on échange des conneries. Elles s'en vont et je vais chercher J. La soirée se passe bien, j'ai envie d'aller en boite!
"Ca y est vous êtes meilleures copines?
La belle inconnue : Mais tellement, tu veux te joindre à nous?
Moi : Je préfère vous proposer d'aller à ****.
LBI : Ah mais j'avais l'intention d'y aller avec mes potes carrément! On se suit?
J : Oh ouais moi ça me dit bien, j'ai envie de danser du coup!"
[...]
En boite, c'est la grosse affluence, difficile de danser sur la piste, pourtant les musiques me vont bien. Le problème c'est danser entre les groupes de mecs qui ne savent pas danser et qui poussent plus qu'autre chose.
Ca fait bien une heure qu'on est rentré dans la boite, et alors que je vais pour me prendre un autre verre, je vois une fille à côté de moi qui semble avoir du mal à commander
"Impose toi plus que ça, on a l'impression que tu veux alpaguer quelqu'un dans une bibliothèque!
Elle : Je sais mais j'ai une petite voix.
Moi : TAVERNIIIEER! DEUX LAITS DE CHEVRE! (Faut que j'arrête Kaamelott!)"
Le serveur se ramène, on commande nos verres, et on se cause. Et en parlant, je découvre que la demoiselle est la soeur d'une autre amie à moi. Ca alors que le monde est petit, elle est mignonne en plus. Bah tiens, finalement le mojo est revenu ce soir, un peu tout seul.
Je déconne avec elle, on parle études, elle est impressionnée de mon parcours, elle me bouffe du regard avec un grand sourire, je lui demande ce qu'elle prévoit d'ici sa reprise des cours
"Là je pars demain à Angers passer le week end chez mon copain."
Décidément, j'ai le mojo mais c'est pas mon soir. Je suis de plus plutôt tactile, elle se laisse faire, je pose ma main contre sa taille...AÏE! Y'a sa copine derrière qui me tape la main. Je recule, on ne tente pas de conneries.
Elle me file malgré tout son Facebook, peut être histoire d'avoir de ses nouvelles. Pourquoi pas proposer un café à l'occasion, j'ai besoin de rafraichir mes connaissances.
A se moment je remarque J. près de moi, qui a écouté la conversation
"J : Mais t'en a eu combien ce soir? T'es pas croyable!
Moi : On a fait que parler, comme avec toi rien d'ambïgu. *wink*
J : Viens on va danser"
Danser c'est un bien grand mot, disons que J. se colle à moi, je crois que l'ambïgu c'est un peu foutu pour elle ce soir. Mais j'ai pas envie de me donner comme ça, je pars prendre un peu l'air...
J'aurais dû rentrer avec J ce soir là, elle me l'avait proposé, ça aurait pu finir comme vous le devinez. Mais en revenant je l'ai perdu dans la boite et après avoir cherché une heure, je décide de me rentrer.
A la sortie, je croise une brésilienne à peine arrivée en France qui se fait recaler de manière sauvage par le vigile parce que ses papiers ne sont pas tout à fait en règle.
Je tente de faire le chevalier blanc, mais bon le vigile me recale aussi sec, sans débat...Couillon qu'il est.
Bref, la demoiselle pleure à chaude larme, je la mets à l'écart de l'entrée de boite pour la faire un peu respirer. Je la console en anglais, je raconte des conneries pour tenter de faire sécher tout ça.
Elle me raconte son arrivée, elle me dit que tous ses amis sont dedans. Des mecs viennent nous emmerder sans arrêt, dont des types très louches. Je me vois pas de la laisser toute seule, ça pue tout ça.
Je lui donne mon numéro pour lui proposer un verre ou une sortie à l'occasion. Elle me sourit et m'embrasser tendrement! Youpi, la soirée n'aura pas été si mal finalement.
J'hésite à la laisser toute seule, je suis pas rassurée
"Don't worry, I know this kind of man, they are so many in Rio."
Je la laisse donc et me rentre chez moi. Petit message de sa part le lendemain pour me dire qu'elle est bien rentrée. Message de J, pour me dire qu'elle ne se souvient plus de sa soirée et qu'elle est triste de m'avoir paumer.
Ca fait du bien à la confiance ce genre de soirée. C'était sain, naturel, réussit. Propre!
