God knows I got to break free

Note : 94

le 03.05.2019 par Fred12

69 réponses / Dernière par Safrania95 le 05.07.2020, 23h09

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Onmyoji a écrit : Concernant ton ex tu es plein de bonne volonté mais laisse tomber. Là où tu vois le fait qu'elle réagisse parce qu'elle est blessée je vois surtout le fait que ce n'est pas une très bonne personne bien différente de ce que tu imaginais. Atomes crochus ou pas par ailleurs.

C'est la conclusion à laquelle j'arrive petit à petit.
Mais on a vécu plusieurs années ensemble, j'étais convaincu la connaitre parfaitement de A à Z. Je l'ai toujours connu comme quelqu'un de bien, qui avait bon coeur, qui donnait des tonnes aux clochards dans les rues, qui avait toujours des pensées pour moi, et qui cherchait toujours à résoudre les problèmes des autres en mettant sa personne de côté.

Je n'arrive pas à comprendre comment elle a atteint un tel niveau de méchanceté avec la personne qui la connait le mieux et qui a passé autant de temps avec elle. La personne dont elle était folle amoureuse.

Il y a quelques jours, j'avais besoin qu'elle me rende un service urgent et important, qui ne lui coûtait pas plus de 10 minutes. Elle n'a même pas daigné répondre à mon message.
Et c'est pas la première fois qu'elle fait ça.

Quand on parle, elle s'amuse parfois à attendre 3 jours avant de me répondre. Il y a qq mois, elle a fait semblant (je suppose) d'oublier mon anniversaire.

Quand un jour, on a maladroitement abordé le sujet de nos plans culs respectifs, elle a bien souligné à quel point elle a pris son pied.

Et juste après la séparation, elle se félicitait d'avoir tourné la page aussi rapidement. Pour me dire il y a quelques jours qu'elle ne se sentait pas bien en me parlant...

Je me doute bien de l'hypocrisie de son comportement, mais je ne comprends pas comment une personne qui m'a autant aimé, que je pensais tellement connaitre, et à qui je n'ai jamais fait de mal (c'est en grosse partie à cause d'elle qu'on s'est séparés) puisse se comporter d'une manière aussi cruelle.

Onmyoji a écrit : Quant à Kim, quel âge a-t-elle ? Depuis quand est elle mariée ? Honnêtement ça sent le plan foireux. Déjà parce que si elle n'est pas capable d'aller vers toi au lieu de faire un mariage moisi mais qu'elle vous utilise tous les deux pour se sentir exister c'est pas quelqu'un qui sait comment mener sa vie. Ensuite parce qu'elle n'est probablement pas fiable avec toi comme elle ne l'est pas avec son mari. Et si elle est coréenne, si j'ai bien saisi l'allusion, il est courant pour les femmes là bas de faire un mariage de situation (c'est vrai dans la culture japonaise aussi et sur ces deux points ça se recoupe pas mal). Leur interprétation du féminisme... ça expliquerait que tu sois le bol d'air mais il ne faut pas espérer avoir plus. Parce qu'elle ne s'enfuira pas de sa cage dorée pour toi.
Elle a la trentaine (plus vieille que moi donc) et est mariée depuis un bon bout de temps.
Un futur entre nous est impossible et on le sait tous les deux. De par la distance énorme qui nous sépare, son mariage, son fils, son boulot et plus encore. Ou alors il demandrait énormément de sacrifices.
Et c'est pour ça qu'elle ne quittera pas son mari. Parce qu'elle n'aura rien pour remplacer et fera du mal à son fils.
Mais on peut potentiellement se revoir dans quelques mois et profiter de quelques semaines ensemble. Je me demande juste si c'est sain pour elle et pour moi de vivre dans cette attente perpetuelle avec sentiments.

Elle n'est ni coréenne, ni japonaise au passage. Kim n'avait aucune connotation de ce genre :D


Onmyoji a écrit : Pour Paris, je pense qu'il y a deux choses :
Effectivement c'est un field de merde, j'ai eu grave du mal à me lancer et les rares fois où je l'ai fait même en prenant des précautions pour pas que la nana se sente bloquée etc ça le faisait pas. Alors j'ai peut-être perdu mes skills d'abordage mais pas ma politesse et mon respect, donc être reçu comme si j'étais une racaille ça fait un peu chier. Et même demander un renseignement alors que tu es grave en galère peut être suspicieux...
Je confirme, malheureusement. Et surpasser ce moment de froideur glaciale au moment d'aller qdresser la parole à quelqu'un est un véritable défi qui demande beaucoup de répondant, de répartie, et d'assurance.


Onmyoji a écrit : Ensuite je pense que krs compliments trop directs sur le physique et être trop à l'aise ça joue certainement dans le malaise des nanas. Je pense que si tu avais dit à ta vendeuse qu'elle avait un 'je ne sais quoi de captivant' (le mot Charme ayant pris une connotation négative à cause des wesh), ça aurait pu mieux passer. Pour le fait que tu sois "osé"; peut-être de la calibration? Si les filles sont plus jeunes et que tu arrives en leur parlant avec le même genre de délire qu'en Asie ça passe peut-être moins? L'origine des filles peut aussi jouer, la culture d'origine reste forte dans certains coins d'île de France et évidemment même si pour la culture française ça passe pour d'autre tu es un mec sale, chelou ou tu passes pour un satyre. Choisir des endroits où la fille n'est pas bloquée avec toi et faire du situationnel reste mon meilleur pari. Ça minimise de beaucoup les réactions parce que l'abordage est transparent.
Dans ce cas-là, je ne cherchais pas à la draguer. Juste faire sourire qqun en étant honnête. Et ça m'énerve qur ça ne soit pas bien reçu.
Dans le magasin, elle n'était pas bloquée avec moi...
Et le situationnel désamorce beaucoup de blocages en effet, mais il n'est pas toujours praticable (quand par exemple la personne n'est pas à proximité immédiate), et empêche la conversation de continuer lorsque la personne n'accroche pas dès le début. Parfois l'idée ne vient pas tout de suite non plus...
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  • [+1] Constructif le 07.10.19, 07h58 par Onmyoji

Je n'arrive pas à comprendre comment elle a atteint un tel niveau de méchanceté avec la personne qui la connait le mieux et qui a passé autant de temps avec elle. La personne dont elle était folle amoureuse.
On ne connait jamais vraiment quelqu'un qu'on ne connait pas depuis l'enfance, qu'on ne voit qu'en représentation devant nous.
Certaines personnes ne se posent pas la question du jardin secret. Elles restent un mystère sans même se poser la question. C'est de toute façon illusoire de croire connaître les gens, même en passant quelques années avec eux, alors qu'on a raté des dizaines d'années de leur vie. Et même en les connaissant depuis leur jeunesse on s'aperçoit souvent sur le tard qu'on a jamais compris ou su certaines choses. La confiance dans tout ça? C'est sans doute surfait. Il vaut mieux se dire que l'on profite des moments où les gens sont bien disposés à notre égard.
Ça évite les déceptions et ça permet d'être toujours prêt quand le vent tourne.
Mais on peut potentiellement se revoir dans quelques mois et profiter de quelques semaines ensemble. Je me demande juste si c'est sain pour elle et pour moi de vivre dans cette attente perpetuelle avec sentiments.
Ce n'est probablement pas une bonne idée si tu peux perdre le contrôle de tes sentiments. Ou si tu devais assumer qu'elle décide de changer sa vie pour toi. En voudrais-tu vraiment s'il n'y avait pas cette barrière infranchissable entre vous, ou est- ce que cédez embellit les choses?
Je confirme, malheureusement. Et surpasser ce moment de froideur glaciale au moment d'aller adresser la parole à quelqu'un est un véritable défi qui demande beaucoup de répondant, de répartie, et d'assurance.
Après je pense aussi qu'il faut aller vers des nanas qui sont pleines d'énergie positive, qui rigolent et s'amusent entre elles sans se préoccuper du regard des autres. C'est pas difficile à trouver en sort et week-end et en général avec la bonne accroche elles sont bien disposées (se mêler de la conversation devient une formalité puisqu'elles la font partager à tout le monde).

Je sais bien que ce n'est pas toujours possible, comme le situationnel, mais combien de nanas méritent vraiment que tu te bouges et prennes le risque de te faire incendier avec toutes les conséquences négatives sur ton humeur et ton estime (je sais bien qu'on dit qu'il faut être détaché du résultat mais qui restera absolument confiant après 10 râteaux dans la journée? )? Surtout qu'en général à froid ce que tu juges c'est un physique, et un look. L'attitude ce sera 20%... et les culs sont interchangeables hein. Tant qu'il n'y a pas une personnalité qui les animent, aussi beaux soient-ils, ça reste de la viande. Et on vaut mieux que ça. Elles aussi, peut-être...
Le situationnel permet de le jauger, et d'avoir une vision plus claire de leur attitude et leur personnalité. Le truc qui fera que tu passeras un bon moment et fera monter en puissance tout le reste (parce que joli physique mais cruche ça perd de son sex-appeal)

Ta vendeuse elle est "bloquée" par sa fonction. Et le fait que ce soit son lieu de travail, dans lequel tu peux venir la faire chier tous les jours si tu es un abruti.
Parce que les mecs qui commencent par un compliment et finissent par s'énerver et les insulter, parce qu'elles sont pas intéressées,
elles en voient des tonnes ou connaissent de nombreuses histoires qui se déroulent ainsi.
L'emploi c'est pire qu'une rame de metro.
La meuf dans le métro peut patienter jusqu'au prochain arrêt. Sauf si tu représentes un danger.
Et le situationnel désamorce beaucoup de blocages en effet, mais il n'est pas toujours praticable (quand par exemple la personne n'est pas à proximité immédiate), et empêche la conversation de continuer lorsque la personne n'accroche pas dès le début. Parfois l'idée ne vient pas tout de suite non plus...
Encore une fois tu es sans doute plus fort que moi de ce point de vue là parce que tu ne te poses pas de questions de la sorte, alors que j'en suis venu à me prendre la tête, mais si la personne n'accroche pas faut il insister? Si elle était intéressée elle changerait de sujet si le situationnel ne l'intéressait pas (d'ailleurs rien ne t'empêche de le faire aussi pour sonder vraiment s'il y a du désintérêt ou si elle a besoin d'être plus engagée). Sinon c'est insister quand on manifeste son désintérêt. Être persistant c'est ne pas s'arrêter aux premières difficultés mais si l'on se détache de toi c'est comme un non.
Pour ma part, j'en viens à économiser mon énergie. C'est moins frustrant. Si on déploie beaucoup d'énergie pour un truc qui a peu de chances de réussir c'est usant à la longue. Et pas plus gratifiant si tu finis par réussir que si tu passes un bon moment avec une fille qui d'emblée a du répondant. Alors ok, c'est pas la vocation de la séduction "by the book" qui doit permettre de débloquer les situations et permettre de draguer au milieu d'un champ de mines et prendre la meuf dans les bras de son type en dépit du physique, de l'âge, de la tranche sociale etc, mais je suis pas là pour respecter les définitions. Juste pour me faire plaisir et perdre le moins de temps possible à des activités peu engageantes. Alors sans dire qu'il faut pas se challenger de temps en temps, il fait aussi savoir se retenir de charger dans le tas quand la situation s'y prête pas.
Tu devrais pas avoir besoin de ça. Tu es bon, c'est une évidence. Le fait que des fois ça passe pas c'est pas une question de niveau de jeu. C'est que dans l'absolu c'est pas fait pour passer. Ou alors c'est complètement random et ça n'a rien à voir avec ta skill (ce qu'on a tout fait de mal interpréter en se disant qu'en fait notre état d'esprit était différent et après on se perd des mois à essayer de reproduire ça alors qu'en réalité on ferait mieux d'utiliser notre skill et de pas poursuivre des situations à la con qui peuvent passer qu'avec des probabilités très faibles).
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  • [+2] Très intéressant le 07.10.19, 11h11 par Whaleshark
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

La souffrance ressentie fait souvent oublier toute empathie, voir disparaître les autres tout simplement. Cela fait changer n'importe quelle personne que tu penses bien connaître. C'est humain en fait.

Ton ex a du mal avec votre rupture tout simplement. Et peut être que le meilleur service que tu pourrais vous rendre serait de couper les ponts simplement.
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  • [+1] Pertinent le 07.10.19, 19h44 par Whaleshark
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Me voilà de retour au bercail. Ça fait bizarre…
Travail, appart, papiers, amis que je n’ai pas vu depuis longtemps, je suis très occupé. Et si je suis somme toute très organisé et que je progresse dans mes démarches à vitesse grand V, je me retrouve aussi face à beaucoup de challenges, d’insécurités et de questions philosophiques concernant mon nouveau style de vie, mes motivations dans ma quête de la gente féminine, et mes relations avec elle.

Pas de couple pour l’instant

Ça commence à faire un bon bout de temps que je me suis séparé de mon ex.
Ça faisait aussi un bon bout de temps que ma vie « normale » était substituée par une vie bohème, insouciante et somme toute plutôt passive, bien que très enrichissante.
Dans un contexte ou les filles étaient un élément prédominant et ou je pouvais entreprendre ce que je voulais avec elles sans me soucier des conséquences émotionnelles.

Si une fille acceptait de coucher avec moi, elle savait qu’il n’y aurait rien de sérieux en perspective dès le début. Le fait que je finirais par m’en aller et ne plus revenir était clair.
Ici, ce n’est pas du tout aussi clair. A terme, j’aimerais moi aussi trouver une relation stable et avec des perspectives à long terme.

Mais j’ai besoin de temps pour me reconstruire et pour acquérir plus d’expérience. Me trouver un boulot que j’adore, un cercle d’amis stable et qui me soutient, renforcer les liens avec ma famille, des habitudes qui me font me sentir bien et des passions auxquelles je consacre du temps.
Et le couple dans tout ça ? Du fait du temps et de l’énergie considérables que ça demande, et des compromis que je devrai faire, ça vient en dernier.
Ce n’est donc pas vraiment une priorité pour l’instant.

Mais la séduction l’est.
Pas tellement en tant que moyen d’impressionner les autres, ou de gonfler mon ego.
Plus pour me rassurer. Me sentir prêt lorsque le moment viendra et que LA fille se présentera.
Arriver à un point ou j’en aurai ras-le-bol de courir après les filles, et où je voudrai au plus profond de moi-même m’engager avec une seule et même personne. Ce point ou les plans culs n’auront plus de sens pour moi, ou je pourrai regarder une jolie fille passer et ne plus bruler du désir de tenter quelque chose.
Ce point où j’aurai tellement d’expérience avec les filles que je saurai exactement ce que je cherche, où j’aurai les moyens d’obtenir ce que je cherche et où je m’en satisferai à long terme.
Ce point ou j’aurai assez de vécu pour ne plus regretter les nouvelles expériences manquées.

Et tout ça limite fortement ma capacite à m’engager avec une seule personne pour l’instant. En réalité, j’ai même l’impression qu’en couchant avec une fille sans vouloir me mettre en couple avec elle, il y a de fortes chances que ça la blesse et qu’elle m’en veuille.
Ou pire encore, que j’aurai tellement peur de lui faire du mal que je me forcerai à rester avec elle.

Je me retrouve donc face à la question critique:
Moi a écrit : Etant donne que je vis dans un pays plus conservateur que la France où la plupart des filles recherchent une relation stable relativement jeunes, comment acquérir cette expérience sans blesser les gens autour de moi ?
Moi a écrit :Comment m’assurer que le simple plan cul est une option avant même de coucher avec la personne ?
Approach, open, do it again

Depuis que je suis arrivé, je suis devenu une machine à parler à des inconnues. Dans la rue, les transports en commun, les soirées… Je ne peux pas m’en empêcher.
Quand je m’assois quelque part, je m’arrange toujours pour que ce soit le plus près possible d’une jolie fille. Et je guette le moment pour engager la conversation, même si je me suis promis de faire autre chose.
Direct, situationnel, dès que j’ai un opener en tête, il ne se passe pas plus de quelques secondes avant que j’y aille. La peur a été remplacée par une tentation irrésistible. Je fais toujours plus osé, plus détendu, plus détaché.

Parfois ça passe, parfois ça casse. Mais ça passe de mieux en mieux. Et ça devient carrément une drogue.
Il y a quelques jours, je faisais une heure et demie de trajet dans un train pas très rempli.
Je me suis promis de ne parler a personne. Parce que j’avais des choses plus importantes à faire.
Il a suffi d’une jolie fille qui passe en appuyant son regard vers moi pour que je casse ma promesse. J’y ai été en direct et on a eu une conversation sympa qui s’est terminée en numclose.

Je sais que la plupart des gens ont le problème inverse et sont terrorisés à l’idée d’aller parler a des inconnues. Mais pour moi, c’est terriblement lourd et stressant d’être toujours aux aguets dans les endroits publics et de devoir vivre avec la culpabilité de n’avoir rien tenté lorsqu’une opportunité se présente.

Cette culpabilité est devenue plus pénible que la peur du rejet. Et quand une inconnue me fait la faveur d’être moche, de parler au téléphone ou de s’en aller rapidement avant que je l’approche, je me sens très soulagé.

C’est grave docteur ?

Recapitulatif des deux derniers mois


Ca y est, me voilà enfin rentré chez moi.
Non pas qu’un type qui s’est promené dans le monde pendant un an sans travailler soit à plaindre, mais ça commençait quand même à devenir lourd.

Dormir dans des auberges chaque jour, faire ses valises deux fois par semaines, passer des heures interminables dans les transports, et le plus important, ne pas avoir de vie sociale stable et digne de ce nom, il fallait que ça cesse.

Et ce, en dépit du dépaysement et de l’ouverture culturelle incroyable que ce genre d’expérience procure.

Donc, me voilà de retour. Tadaaa!

Et franchement, passée l’euphorie des premières semaines, c’est pas une claque que je me prends dans la figure, c’est une droite qui te met K.O. sans la voir venir.

Certes, je me suis trouvé un travail qui me plait beaucoup, à première vue, et c’est un pas gigantesque.

Mais j’ai emmenagé dans une nouvelle ville, et du point de vue social, c’est très loin d’être aussi actif que ce dont j’ai l’habitude.

Les longues années que j’ai passées avec mon ex mon fait tomber dans le piège incoutournable du gars qui a sa première copine et qui lâche tous ses amis à son profit.

Et après la rupture, en plus d’être à un kilomètre sous le niveau de la mer, il n’y a plus personne pour remplir le vide.

Donc je me reconstruis, progressivement. Ou, du moins j’essaie.
Je fais des activités, des cours, des sorties qui me permettent de connaître des gens.
Je m’efforce de garder contact avec mes amis du voyage.
Et de rendre visite à ceux d’avant le voyage quand j’en ai la possibilité.

Mais mon besoin irrépressif et ma peur d’être seul, accompagnés de mon habitude à socialiser rapidement en voyageant, me font oublier que l’amitié est une chose qui se construit lentement et avec beaucoup de patience.

Et de la patience, je n’en ai pas.
Tout doit aller vite, s’effectuer tout de suite.
Je suis incapable de prendre du temps pour m’arrêter et profiter. Le temps presse.
Quel train ai-je peur de manquer?
Je ne sais pas, mais ça urge!

Mon impatience a beaucoup contribué à mon vide sentimental et sexuel depuis que je suis rentré.
A première vue, j’apparais comme quelqu’un de très direct et osé, et les filles l’apprécient initialement.
J’ai eu l’occasion d’aborder des filles dans les situations les moins propices et dans des configurations qui peuvent paraitre hilarantes.

Comme cette fille après qui j’ai couru pour lui dire qu’il dire qu’il fallait absolument que je la connaisse.
Ou cette autre que j’ai cherché pendant un petit bout de temps dans le train après l’avoir aperçue sur le quai, sans m’en cacher.
Cette troisième à laquelle j’ai commencé par demander la direction pour lui avouer qu’en fait elle était vraiment jolie, et que j’aimerais avoir son numéro de téléphone.

Et souvent, ce genre d’approche marche du tonerre.

L’époque à laquelle les gars faisaient ça a été révolue par Tinder & co. et les filles apprécient beaucoup les gars qui adoptent cette démarche pour le moins osée et originale.

Ou du moins, quand elles ont assez de maturité pour ne pas trouver ça extrêmement bizarre.

C’est vrai, après tout, pourquoi connaître les gens de façon naturelle quand tu peux décider de leur sort d’un swipe à gauche ou à droite?

.....

Pour revenir à nos moutons, si cette approche surprend beaucoup et à tendance à faire des heureuses, elle est aussi le syndrome d’un mec terriblement impatient.

Impatient d’attendre le moment propice pour aborder.
Impatient de réfléchir à une approche plus subtile et qui correspond plus au contexte.
Impatient de l’embrasser.
Impatient de savoir si ce sera oui ou non.
Impatient de comprendre pourquoi c’est non.

Et si cette approche m’a donné des dates avec des filles dont je n’aurai jamais rêvé il y a à peine quelques mois de cela, elle a aussi torpillé toutes mes tentatives d’aller plus loin.

Des filles qui ne me répondent plus alors que tout avait pourtant l’air de marcher comme sur des roulettes.

Celles qui m’inventent des excuses à dormir debout pour ne pas continuer.

Et ces échecs ne font que contribuer à ma frustration.
Je suis terriblement needy et frustré.
Et les histoires des gens autour de moi qui ont une vie sexuelle plus que remplie ne m’aident pas beaucoup.
J’ai besoin des filles de façon maladive pour être heureux.
La gente féminine est devenue une drogue dure qui m’a rendu accro de façon impitoyable et incontrolable.

Il me faut le top model avec qui je vivrai une idylle magique tout de suite, maintenant, et que ça saute, alors que je suis complètement destabilisé sentimentalement.

Je ne laisse pas de place aux filles moyennes, ni même aux moyennes +.
Elles ne m’attirent même plus, à vrai dire.
Et je ne veux pas simplement coucher avec elles pour les jeter ensuite. Ou leur donner l’espoir qu’il y a un avenir possible, alors que ce n’est pas le cas.

L’honnêteté est une valeur en béton chez moi.

Il va sans dire que ces échecs ainsi que ma dépendance m’anéantissent le moral au quotidien. Je vis une espèce de cauchemar.
J’essaie de trouver les moyens les plus créatifs de m’en sortir (j’ai même installé Tinder), comme si je me débattais dans des sables mouvants sans comprendre que je m’enfonce encore plus.

Et je n’intègre pas le fait que le temps et la patience feront peut-être les choses d’eux mêmes.

J’ai pris l’habitude d’aller vite avec les filles.
L’habitude qu’un date finissait inévitablement au pieu.
L’habitude de ne jamais me tromper sur les signaux qu’une fille envoie.
Oui oui, tout ça quand quand je voyageais.

Et ici, tout est différent.
Ces deux derniers mois m’ont donné rejet sur rejet. Déception sur déception.
Je n’ai pas que me tromper et être surpris par les filles.
Et je le vis terriblement mal.
Je baigne dans l’incompréhension.
Je suis... malade?

Le seul réconfort que j’ai vient de cette fille avec qui le courant passe parfaitement et qui est devenue ma fuck friend.

Ma comme vous l’avez déjà compris, ça ne suffit pas.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 22.12.19, 04h33 par Onmyoji
  • [+1] Courage le 22.12.19, 10h44 par Jalapeno

La gente féminine est devenue une drogue dure qui m’a rendu accro de façon impitoyable et incontrolable. [...] J’essaie de trouver les moyens les plus créatifs de m’en sortir (j’ai même installé Tinder), comme si je me débattais dans des sables mouvants sans comprendre que je m’enfonce encore plus.
Salut Whaleshark, je ne suis pas certain que Tinder est un bon moyen pour te sortir de ton addiction.
Creuse plutôt du côté des activités qui n'impliquent pas forcément des meufs et/ou de la drague (sorties avec des - futurs - potes, sport, etc.)...
Quel train ai-je peur de manquer?
C'est le cœur du problème à mon avis... Tu as des pistes ?

Bon courage !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 07.04.20, 21h47 par Whaleshark

Ca fait un bout de temps que je n’ai pas posté ici.

C’est dommage. Le suivi continu et le feedback sont des atouts fondamentaux pour progresser.

Je dois dire que c’est aussi dû à ce rythme de vie marathonien dans lequel je me suis immergé depuis mon retour.
Travail, appart, hobbies, amis, filles, projets d’avenir. Tout y est passé, et ces six derniers mois ont été pour le moins intenses. J’ai beau haïr le confinement, je lui dois un minimum de reconnaissance pour m’avoir donné l’opportunité de ralentir, et de me recentrer sur moi.

Commençons par la vie en général. En rentrant, j’ai rapidement retrouvé un gagne-pain, qui avait l’air initialement très prometteur et intéressant, et qui a fini par me rappeler à nouveau à quel point je déteste rester assis dans un bureau. Badaboum.

J’ai du faire la difficile transition entre le mode de vie détendu et nonchalant du voyage - sur lequel nous pouvons tous faire un grande croix pour les mois à venir – ce mode de vie qui incite toujours à élargir sa zone de confort, à avoir des idées créative, à socialiser, à faire n’importe quoi, afin de ne pas basculer dans l’ennui, et le mode de vie sérieux et stressé des gens… normaux ?
Passer d’un emploi du temps dégagé comme un ciel d’été à quelques heures précieuses de temps libres le soir, exténué, ça m’a fait un bon gros choc. J’ai initialement eu le sentiment d’être litteralement mis en prison.
Mais on s’habitue à tout, pour le meilleur comme pour le pire. Et ce changement de rythme a eu une influence profonde sur mon attitude au quotidien et sur ma vision des choses.

Et puis, je me suis heureusement trouvé un appart (sans quoi je serais à la rue aujourd’hui).
Dans l’hystérie du retour à la réalité, je me suis établit une routine incluant des sorties presques tous les soirs. Danse, sport, évènements, dates… Je ne me suis pas laissé une seconde de répit.

Et ce qui est curieux, c’est qu’après avoir voyagé pendant une année entière à l’autre bout du monde, initialement déchiré de ma rupture, seul et livré à moi-même la plupart du temps, dans une réalité changeant en permanence, je suis pour la première fois dans une situation où je construis quelque chose de concret : ma Vie, avec un grand V.
Et en construisant, j’accumule des choses que je peux potentiellement perdre. Mes amis, mon travail, ma réputation, ma bonne humeur, ma santé. Et ça constitue un énorme changement.

Si en voyageant, il m’arrivait de sortir en boite jusqu’à 5 heures du matin, d’embrasser des filles que je connaissais depuis deux minutes, de prendre des risques parfois insensés, aujourd’hui, le tribut est beaucoup plus lourd que ce qu’il était.

Tout ça pour dire que malgré la connotation positive que toutes ces choses peuvent avoir, j’ai perdu ma légèreté, mon je m’en foutisme.
Je prends tout au sérieux. Je ne laisse plus de place au doute, à la nouveauté, à l’erreur, à la détente. Tout est calculé à l’extrême.

La première chose dans laquelle ça prend forme sont mes interactions avec les autres, et plus particulièrement avec les filles.

Je suis séléctif. Je ne couche plus avec les filles qui me plaisent un minimum physiquement. Uniquement avec celles avec qui je peux potentiellement envisager un avenir commun. Autant dire qu’il n’y en a pas beaucoup. Et avec celles avec qui je couche, je prends mille fois mes précautions en les prevenant d’avance que je ne veux pas me mettre en couple. Histoire de ne pas me retrouver bloqué.
Et ce après avoir été averti par des amis célibataires plus vieux que moi, de ne pas tomber dans la spirale infernale du célibat, qui fait que tu veux toujours plus sans jamais te contenter de ce que tu as déjà. Et qui blesse beaucoup de gens en chemin.

Mes interactions avec les filles sont calculées. Principalement avec celles qui me plaisent. Je m’impose un million de règles que je me suis fixé et qui cassent toute ma spontanéité. Et la fluidité de la conversation. Ca donne un beau tue-l’amour.

J’ai developpé un ego, une fierté. Pas moyen que je coure ne serait-ce qu’un petit peu après une fille. Chaque signe que j’interpète un tant soit peu comme du désinteret met souvent une croix à la suite de la relation.
Je me protège de plus en plus des échecs, de la honte. Je fais gaffe à ne pas raconter n’importe quoi, à ne pas me rendre vulnérable.

Je vis dans une grande ville. Les filles ici sont d’un niveau bien supérieur à ce à quoi j’avais l’habitude jusqu’à présent. Ou pour le moins physiquement. Et ça engendre énormément de tentations et de frustration.

Si je suis arrivé en grande pompe, avec un optimisme impressionant quant à ma vie sentimentale, et une estime de moi imbattable, les échecs successifs, le snobbisme, la peur des inconnus et les préjugés typiques des grandes villes m’ont recadré dans le mauvais sens du terme.

Le mec qui couchait avec une nouvelle fille toutes les deux semaines avec une facilité incroaqble, et qui ne se laissait impressioner par personne est devenu le mec qui ne sent plus à la hauteur. Le mec qui investit un peu trop sur le physique pour combler ses insécurités. Le mec qui redécouvre les complexes oubliés de l’adolescence.
Et pire que tout, le mec qui peut prendre des décisions très importantes uniquement en fonction des filles.

Les échecs et les rejets parfois impitoyables ont crée en moi une espèce d’amertume, de cynisme. Quand bien même mon respect pour les filles et pour les êtres humains en général est inébranlable, une détestation malsaine et pleine de préjugés prend place en moi. Un espèce de cynisme méchant. Une allergie à tout ce qui est féminin.

Cette même gente féminine à laquelle j’étais très proche auparavant, est désormais perçue comme l’incarnation de la connerie superficielle, de l’hypocrisie et de l’égoïsme. Le tout, dans un machisme grandissant. Et il faut que je dise stop.


Pour conclure, cette nouvelle vie, c’est bien beau, mais j’aimerais beaucoup retrouver cette légèreté qui me faisait tant de bien.

Malgré tout ce que j’ai pu dire plus haut, j’aimerais beaucoup me trouver une partenaire. Mais il me faut un lien passionné, avec lequel je suis entier et que je ne remets pas en question tous les quatre matins, comme j’ai pu le faire par le passé.
Une personne pour laquelle j’ai beaucoup d’estime et de choses en commun. Quelqu’un d’ouvert et de léger.

Et une bombe atomique de préférence.



Bon ok, pas besoin que ce soit un mannequin, mais juste qu’elle soit assez mignonne pour me donner envie de me coucher avec passionnément pendant un bon bout de temps, et que je sois fier de la présenter à mes potes et à ma famille. C’est trop demander ?

Ou peut-être devrais-je juste arrêter de fantasmer et me remettre à coucher à droite à gauche, et profiter de la vie sans me poser de questions ?

J’avoue être perdu, comme souvent lorsque je me confie à vous dans ces colonnes.
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  • [0] T'inquiète le 08.04.20, 02h52 par Onmyoji

Une longue période de confinement vient à son terme.
Malgré toutes les craintes et les insécurités que cette période de solitude a réveillé en moi, je suis en mesure d'affirmer qu'elle m'a finalement fait le plus grand bien. La privation de sorties, d'amis, de femmes m'a finalement offert un grand moment d'accalmie qui m'a permis de me recentrer sur moi-même. Et de comprendre que cette course après les extravagances me fatiguait et m'empêchait de prendre du temps pour moi.
J'ai pris du temps pour meubler et décorer mon appartement, passer de longues nuits, prendre contact avec ma famille plus souvent et investir dans les relations qui comptent réellement pour moi.
Si bien qu'après ces longues semaines, la dernière chose que j'eut envie de faire fut de sortir et de rencontrer des filles. Le besoin obsessionnel de parler a tout ce qui a une paire de seins et a l'air un minimum attractif et disposé à la conversation s'est calmé, et heureusement d'ailleurs.
Ayant conscience de la difficulté et du potentiel limité de la drague de rue, ainsi que tous les préjugés qui lui sont associes, je commence a comprendre qu'une meilleure stratégie peut consister à élargir mon cercle social petit a petit afin de faire des rencontres plus viables et plus faciles.

Et malgré tout, par cet après-midi ensoleille, la réalité finit par me rappeler à l'ordre.

La photo

J'ai l'avantage d'habiter à distance respectable de la mer. Ça me pousse à aller tremper les pieds dans l'eau lorsque j'ai quelques moments d'ennui. Et cette fois-ci, c'est mon ambition d'élargir mon cercle social, qui m'a poussé à faire cette balade au bord de l'eau avec une amie.
Après avoir discuté de tout et de rien, on se sépare et je rebrousse chemin, toujours au bord de l'eau. Et sur le chemin du retour, c'est moi qui me fais aborder par ces trois filles:
E: Tu peux nous prendre en photo ?
Avec plaisir…
Elles en veulent une autre, et une de plus, et une encore. Un peu louche tout ça.
E: On n'est pas d'ici, et on ne sait pas ou dormir cette nuit. Tu ne connaitrais pas un endroit par hasard ?
M: … Mmmmmmm ….
M: J'ai une chambre de libre chez moi. Vous pouvez venir… si vous me faites suffisamment confiance.
E: C'est vrai?!! Trop sympa !
M: Hahaha vous ne devriez pas faire confiance a un inconnu aussi rapidement. On ne vous a donc pas appris les règles de base ?
E: On te fait confiance. Et on va pouvoir faire la fête ce soir !!!
Pitie, ne me foutez pas le bordel chez moi.
Bon calme-toi, l'expérience en vaudra surement la chandelle. Et puis parmi les trois, il y en une qui te plait bien. Et c'est celle qui a l'air le plus intéressée. Essayons…

Et zut! Ce soir mon plan cul est cense venir me voir. Bon, tant pis, je l'annulerai.

Les filles me proposent de s'asseoir avec elles et me présentent leurs amis. Celle qui me plait n'arrête pas de me toucher et montre beaucoup de signes d'intérêt.
Mais moi je me fais un peu chier avec ses amis, et je n'ai pas vraiment l'intention d'attendre sur cette plage toute l'après-midi. Je prends donc son numéro et m'en vais, en croisant les doigts pour qu'elle n'annule pas.

Et comme c'était prévisible, elle a annulé au dernier moment. Next, mais de retour dans le game.

I think my wife is a lesbian

Le lendemain, je refais un tour sur la plage. Du coin de l'œil, j'aperçois deux filles en train de… s'embrasser langoureusement. Ca me rappelle cette scène de Friends:
Ross: I think my wife is a lesbian
Joey: Cool!! 😊
La plupart des mecs auraient probablement réagi comme Ross et n'auraient même pas essaye. Mais moi aujourd’hui, je suis en Joey-mode:
M: Vous êtes très mignonnes toutes les deux
La conversation accroche rapidement, elles m'invitent à m'asseoir avec elles. Elles me complimentent, et suggèrent implicitement un threesome. Et me demandent mon numéro.
N'ayant jamais essayé le threesome et ayant passé a cote de pas mal d'opportunités, l'idée m'excite.
M: Vous faites quoi demain soir?
Elles: Euuuuh…
M (je les coupe): Maintenant vous savez ce que vous faites. On peut se donner rendez-vous…
E: Ou?
M (pourquoi les filles posent-elles toujours cette question ?): Mmmmm. Sur la plage ?
Je sens que l'atmosphère se refroidit petit à petit. Et le soleil se couche. Je m'en vais.
Avec de l'espoir.

Deux jours après, j'envoie un message à l'une d'entre elles:
M: Désolé de reprendre contact aussi tard, j'étais occupe ces derniers jours. Comment ça va?
E: …
M: J'aimerais bien vous revoir ce weekend
Pas de réponse.
Fichtre ! Pourquoi changent-elles d'avis aussi vite, ces drôles de creature ?
Je la retente quelques jours plus tard. J'apprends qu'elles se sont séparées et je sens que celle à qui je parle n'est pas disposée à me revoir. Je lâche donc l'affaire, à mon grand dam.

L'acrobate

Je me suis dernièrement mis à la méditation, et cette pratique m'a apporté énormément de bénéfices. Elle a fait de moi quelqu'un de beaucoup plus calme et posé, a relâché énormément de tensions en moi, et m'a permis d'adopter une perspective différente sur la vie.
Quelques jours plus tard, c'est tout juste après une séance que j'hésite à aller faire ma gym quotidienne au parc pas loin de chez moi. Il est un peu tard, et je me sens fatigué.
Je finis par y aller, hypnotisé par le moment présent comme après chaque séance.
Au parc, parmi les gens qui font leur sport autour de moi, j'aperçois une fille qui fait des drôles d'acrobaties, et qui a l'air franchement attirante.
J'hésite. Je m'étais bien décidé à ne plus aborder tout ce qui bouge. Mais c'est plus fort que moi, j'y vais :
M: Tu peux m'apprendre à faire tes acrobaties?
E (sourit): Oui bien sur


Elle me montre. Le courant passe. Je la sens intéressée. On s'assoit par terre et on échange nos gouts musicaux. L'ambiance est bon enfant.
Je l'invite à aller s'assoir sur un banc. Elle accepte.
On s'allonge dans des directions opposées, mais nos visages l'un a cote de l'autre.
Elle a une forte tendance à imiter ce que je fais. Quand je lui touche les cheveux, elle touche les miens.
Et alors que je laisse le silence s'installer et me délecte du moment présent et regardant le ciel avec elle, sans aucune angoisse ni crainte, je me tourne vers elle pour l'embrasser.
En premier lieu, elle esquive, puis revient rapidement pour m'embrasser à son tour.
A peine une demi-heure est passée depuis que je l'ai abordée, on est dans un parc sombre et désert au milieu de la nuit, et le temps s'arrête.
On passe les heures suivantes à flâner dans les ruelles vides, à s'embrasser et à se chauffer. Pour finalement revenir au même parc et s'endormir l'un a cote de l'autre a la belle étoile.
Le moment est magique. Ni elle ni moi ne voulons rentrer.
Je lui propose de venir dormir chez moi.
Elle refuse poliment. C'est trop tôt. Je comprends.

On finit par tout de même se séparer au milieu de la nuit. On a failli oublier d'échanger nos numéros.

Trente-six heures plus tard, je lui envoie un message :
M: Un peu en retard, mais je voulais te dire que j'ai beaucoup apprécié cette soirée qu'on a passé ensemble
E: Moi aussi j'ai beaucoup apprécié
La conversation reprend. On se tease sans arrêt.
Aussi plaisant soit-il, je suis très mauvais à ce jeu, et j'ai beaucoup de mal à interpréter correctement les messages. Le dialogue ininterrompu et étalé sur plusieurs jours peut me rendre très obsessif et bizarre. Je me suis flingue pas mal d'opportunités comme ça.
C'est pour ça que j'essaie de fixer le date le plus rapidement possible. Mais elle prend son temps et prend du plaisir à me faire attendre avant de fixer le date.

On en est là.

J'apprécie beaucoup cette fille. Et à ce stade, ma plus grande crainte est de me fixer des attentes trop hautes, de devenir obsessif envers elle, d'agir bizarrement et de la faire fuir. Comme j'ai pu le faire maintes fois par le passé.
Elle est ostensiblement intéressée et aimerait qu'il y ait une suite, mais mes déceptions passées me poussent souvent à en faire trop et à aller trop vite. Principalement lorsqu'un certain temps passe depuis le premier échange et que je pense beaucoup trop à la personne.
Donc le challenge avec elle est avant tout de rester normal, de prendre mon temps, de ne pas chercher à impressionner ou à en faire trop. Et j'ai le sentiment que si je reste normal et détaché, ça marchera.

A suivre…
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Like ! le 23.05.20, 17h33 par Jalapeno
  • [+1] Cool le 23.05.20, 18h35 par Onmyoji
  • [+1] Cool le 23.05.20, 21h39 par FK
  • [+1] Like ! le 24.05.20, 11h12 par valll

La suite

On s'est revus.
On s'est donne rdv dans un petit parc, un soir.
Elle s'est promptement rapprochée de moi, on s'est embrasses a nouveau. Fait un petit tour dans la ville. Un autre banc dans un lieu calme, une autre serie de bisous.

Je suis généralement confiant dans mes interactions avec les filles. Mais pour une raison que j'ignore, je m'embrouille toujours quand il s'agit de les inviter chez moi. Comme si mes intentions étaient mauvaises. Du coup, je me perds en justifications et en excuses.
Et cette fois-ci, ça n'a pas manqué.
Tu veux venir chez moi?
Je précise, ça ne veut pas forcement dire qu'il va se passer quelque chose.
C'est juste qu'il fait froid ici.
Donc c'est comme tu veux.
Te sens pas obligée de dire oui…
Cependant, cela n'a pas l'air de vraiment la déranger. Elle accepte.
Une fois chez moi, on se rapproche encore plus. Mais elle me dit que c'est trop tôt pour qu'on couche ensemble. Soit, on passe tout de même la nuit ensemble.
J'apprends que malgré le fait qu'elle a quelques années de plus que moi, elle n'a jamais eu de vraie relation a long terme. Et son manque d'expérience se ressent dans notre flirt.
Ça m'intrigue. Elle a pourtant l'air normale et jolie.
Je lui demande pourquoi. Elle-même ne parvient pas a me l'expliquer.

Après cette nuit, je reprends contact avec elle trois jours plus tard.
Elle me dit ne pas comprendre mes intentions, étant donne le délai avec lequel j'ai repris contact.
Elle veut savoir si je cherche à me mettre en couple, ou juste m'amuser avec elle.

Un signal d'alarme retentit dans ma tête. On ne s'est vus que deux fois p**ain!
J'ignore le signal d'alarme. A vrai dire, je me vois bien en couple avec elle, donc pourquoi pas.

Troisième date.
On passe toute l'après-midi ensemble. On rigole bien et le courant passe parfaitement. Je sors du rdv avec un sentiment très positif. Mais on n'a toujours pas couché ensemble, elle a ses règles.

Je laisse le temps passer afin de réfléchir a ce que je veux. Et plus le temps passe, plus la perspective de m'enfermer aussi rapidement avec une nana qui sait autant ce qu'elle veut et qui en fait une sorte de condition au fait qu'on continue à se voir m'effraie et me refroidit.

Je tâte le terrain par messages, et mon impression se confirme.
Ce n'est pas le genre de fille à vouloir perdre son temps à papillonner. Elle veut du sérieux. Et probablement des gosses, va savoir.
Je lui fais partager mon ressenti et lui explique que je suis quelqu'un qui a besoin de prendre son temps et de garder son espace. Je lui confie les anxiétés que mon ancienne LTR a crée en moi.
Elle l'interprète comme de l'incertitude et comme le fait que je ne désire pas être à 100% avec elle. Peut-être a-t-elle raison. Elle décide d'y mettre un terme, avec le cœur lourd.
Je lui propose qu'on reste amis sans se prendre la tête. Elle refuse.

Quelque part, je suis soulagé. Je me sens trop jeune pour quelque chose d'aussi lourd. Et sa façon de me laisser mener le jeu à 100% sans me donner de résistance quelconque (sauf en ce qui concerne le couple et le sexe), et sans prendre d'initiatives m'a vite lassé.
Je reste également avec la question: si les coups d'un soir sont inintéressants, les plans culs pas satisfaisants, et le couple c'est la prison et l'ennui, qu'est-ce que je recherche autant chez les filles?

La drague en cercle social

Malgré mon aisance a rencontrer des inconnues, je suis relativement réservé lorsqu'il s'agit de mes cercles sociaux.
J'ai du mal a exprimer mon intérêt. Le rejet devient une expérience dont tout le monde est au courant et peut juger. La séparation et l'échec également. Et ce sont des expériences qu'il est beaucoup plus difficile d'oublier et qu'on doit confronter au jour le jour. Surtout quand on est particulièrement sensible au regard des autres.
Quand il s'agit de certains milieux comme le lieu de travail, le spectre menaçant du harcèlement sexuel est très présent, et rend l'aventure encore plus effrayante. Malgré le fait que j'ai beaucoup de respect pour le sexe féminin, les limites ne sont pas toujours très claires et l'interprétation d'une tentative de flirt peut être équivoque.
Etant donne que les dégâts peuvent être lourds, il faut que je mesure mes mots, que je me mette dans le moule. Que je ne prenne pas trop de risques. Et comme vous vous en doutez déjà, rien ne tue plus la spontanéité et l'attraction.

Et c'est bien dommage, car les cercles sociaux sont des endroits de confiance, des endroits ou on connait plus ou moins le caractère de la personne, et les deux partis savent dans quoi ils se lancent. Ce sont aussi des endroits où on peut être valorisé plus facilement, et qui prête potentiellement a de très belles trouvailles.

Mon but pour les mois a venir serait donc de me désinhiber dans mes cercles sociaux.
Assumer ouvertement mon intérêt envers les filles qui me plaisent.
Accepter et arrêter de réfléchir aux conséquences d'un échec.
Arrêter de tout calculer et de tout le temps réfléchir à comment séduire telle ou telle fille, pour finalement ne rien faire.
Laisser place à ma spontanéité et à mes imperfections.

Le but étant d'être assez à l'aise avec elles pour proposer des les voir en tête a tête.

Comme je sais aussi bien le faire avec des inconnues.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Détends toi le 09.06.20, 05h38 par Onmyoji
  • [+1] La suite, vite ! le 20.06.20, 19h17 par FK
  • [+1] Intéressant le 05.07.20, 23h01 par Safrania95

Yo !

En lisant ton dernier post je n'ai pas pu m'empêcher de penser que ce qui te manque est d'assumer ton côté sexuel. J'ai le sentiment que tu n'es pas à l'aise quant à ton envie de coucher avec des femmes. Chose tout à fait légitime : on a tous envie de sexe. Et c'est normal. Et je pense que tu en fais toute une histoire dans ta tête quand vient le moment de l'assumer. Ce qui a, je pense, une conséquence dans la réalité qui est que ça n'arrive pas.

Par exemple quand tu dis balancer plein d'excuse pour proposer à une fille de venir chez toi c'est que quelque part tu ne l'assumes pas. Du coup, tu demandes la permission (ce qui est rédhibitoire la plupart du temps). En réalité c'est quelque chose qui devrait arriver naturellement car c'est finalement ce que tu désires et ce que la meuf aussi désire. Le problème c'est que de ne pas l'assumer ça rend la chose impossible.

Tu as raison de vouloir travailler dessus et c'est la bonne chose à faire.

Je travaille la même chose :lol:
<< S'inquiéter, c'est souffrir deux fois >> Anonyme

<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

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