Rejet depuis mon enfance.

Note : 9

le 17.03.2021 par Shadow2

13 réponses / Dernière par Shadow2 le 19.03.2021, 13h25

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Bonsoir tout le monde !

Voilà, je viens vous parler d'un truc qui me travaille pas mal. Je n'en souffre plus et je commence à m'en foutre, en fait c'est plus de la lassitude que j'ai par rapport à ça :

Je me fais rejeter depuis mon enfance.

C'est simple : je n'ai jamais eu de vrais amis avec lesquels rigoler, voir régulièrement, jouer aux cartes, etc. J'ai l'impression que tout le monde a ça et que je dois faire des efforts surhumains pour être un minimum appréciée, et encore, c'est pas une réelle appréciation (et encore, je planque une partie de ma personnalité). Globalement, je suis appréciée et respectée, mais c'est pas des amis en soi, plutôt des connaissances.

Je vous rassure, je suis plutôt une fille normale, y a rien de malsain ou dérangeant style stalkage, faire souffrir des chatons ou être une briseuse de coeurs. Non, je suis juste assez franche, étudiante, pas manipulable, gentille, bienveillante, parfois un peu froide, plutôt organisée dans la vie et qui veut toujours s'améliorer... Qui sait faire pas mal de trucs aussi, qui écoute pas mal de styles musicaux différents et j'ai eu la chance de voyager quand j'étais un peu plus jeune. Je fais aussi du sport. Rien d'anormal, rien qui fait fuir les personnes.

Et pourtant, j'ai pas réellement d'amis. Les seules personnes qui voulaient être mes "amis" voulaient simplement coucher ou sortir avec moi (mais ils me plaisaient pas) et m'ont causé des problèmes. Et la plupart ont essayé de me manipuler pour avoir ce qu'ils voulaient, mais aucun n'a réussi. Ou alors ils ne me correspondent pas, par exemple, on a aucun point commun, on aime absolument pas les mêmes choses. Ou alors ils sont loin (géographiquement), ou en couple... Bref, il y a toujours un truc qui fait tout foirer, et ça, depuis mon enfance.

J'ai beaucoup travaillé sur moi-même. J'ai étudié la théorie de l'attachement et aie compris comment je m'attache (insécure évitante ou désorganisée ? Je sais pas, mais je suis une des deux). J'ai aussi étudié les blessures émotionnelles de Lise Bourbeau, qui m'ont permis de comprendre des choses sur mon comportement et sur pourquoi je réagissais de telle ou telle manière et sur les réactions des autres également, qui ont leurs blessures. Je suis plus bienveillante envers les autres, plus compréhensive. Envers moi, aussi.

J'ai vu qu'il y avait des constantes dans la formation d'une relation, style ça se fait pas tout de suite, la gentillesse gratuite c'est louche, il faut pas montrer qu'on a "besoin" de l'autre (ne pas être needy), se concentrer sur soi-même, ne pas aider les autres à part s'ils nous demandent notre avis... J'ai aussi appris que gars qui m'invite à vouloir boire un verre = gars qui veut me séduire, et donc pas d'amitié possible.
J'ai compris qu'il y avait énormément de personnes toxiques et j'ai appris à les identifier (j'ai une liste de redflags sur mon portable), et à pas m'attacher aux autres aussi. Forcément, quand tout le monde te rejette, au bout d'un moment, tu commences à plus t'attacher.
En plus, c'est en partie grâce à ce forum que j'ai compris ces choses sur les relations sociales.

Les autres m'ont toujours dit que du négatif (ou au mieux, des mots neutres) pour me qualifier : connasse bipolaire, versatile, mystérieuse, énigmatique, perverse narcissique, froide, distante, détachée, arrogante aussi. "Qui veut toujours avoir raison", aussi (même si je cherche même plus à avoir raison). On m'a aussi énormément qualifiée de "bizarre" parce que je parlais de choses différentes que le small talk d'une manière générale, et que je préférais bosser sur moi et sur ce que je veux faire plutôt que sortir.
En général, j'aime débattre, je défends mon opinion pas spécialement méchamment, mais avec des arguments, et je me suis faite mes propres opinions seule, en ayant des connaissances scientifiques, juridiques, etc (je suis d'ailleurs assez nuancée dans la plupart de mes opinions, même si je tends souvent vers un côté, mais j'arrive à comprendre - et à reconnaître que sur certains, ils ont pas forcément tort - des arguments adverses).

Je pensais m'être sortie de tout ça, mais on dirait bien que je suis dans une nouvelle période de ma vie. Je dois avoir plus qu'un ami ("l'ami" avec qui j'avais essayé de coucher et moi, on se parle plus trop - et c'est pas plus mal), et j'ai plus aucune envie de me lier aux autres. Même si on me montrait quelqu'un d'ultra intéressant, je m'en foutrais. Mon envie de me lier aux autres est inexistante et je n'arrive absolument plus à m'attacher. Bon, c'est pas forcément mauvais, les gens ne me font plus souffrir.
Je suis en train de reprendre le travail pour réussir à avoir ce que je veux comme boulot (je vais en faire le maximum, comme ça dans tous les cas, pas de regrets), pour réapprendre des langues, reprise de l'alimentation saine et du sport, et encore pas mal d'autres trucs.

Faut aussi dire que je me suis fait ban d'un serveur Discord + de la section jeux d'un autre pour 2 semaines. Pour le premier serveur, c'est un gars qui m'appréciait pas qui m'a ban, et j'ai plus l'impression qu'il l'a fait parce que c'était une excuse pour plus me "voir" et qu'il me supporte pas (devinez pourquoi ? Il voulait coucher avec moi, je lui plaisais, il voulait me voir, on s'est pas vus parce que j'avais des examens scolaires à préparer et j'ai priorisé ça, d'autant plus que je connaissais à peine ce gars :roll: ).
Et pourtant, je m'entendais très bien avec les autres personnes de ce groupe, à tel point que 3 personnes de ce groupe voulaient partir en we avec moi... Mais ça a été annulé à cause d'une fille qui avait des problèmes financiers (quand je vous dis que ça foire tout le temps)... Je suis donc déçue, mais dans ma grande empathie, je me suis pas énervée contre elle (j'avais très envie de l'insulter, mais je me suis retenue), puisque si elle a des problèmes, c'est pas de sa faute... Mais bon, ça aurait été mon premier we entre "potes".

J'ai aussi l'impression que même si j'ai travaillé sur ma blessure d'abandon (selon Lise Bourbeau) et qu'elle a pas mal cicatrisé (une de celles qui a le plus cicatrisé), elle est toujours encore un peu là. J'ai toujours un peu ce manque affectif, ce besoin d'amitié et d'amour, même si en général j'apprends à connaître la personne (et en général, c'est décevant). Je planque ça sous de la froideur et du détachement, et je montre assez rarement mes émotions (et encore, je suis pas si froide, mais j'aurais aimé l'être beaucoup plus).
Je suis encore trop sociable, trop émotive, trop gentille envers les autres, trop altruiste. Je leur fais des compliments quand ils se sont bien débrouillés, je parle aux autres et je rigole avec eux, je les encourage, je suis toujours contente de discuter longtemps avec quelqu'un, encore plus quand c'est une discussion intéressante...

Mais je devrais m'en foutre. M'en foutre totalement. Je devrais pas apprécier ça, je devrais pas envoyer des messages en premier trop souvent, je devrais pas les encourager, ni leur dire qu'ils se sont bien débrouillés. Je devrais m'en foutre de tout ça et penser uniquement à MES intérêts dans une relation, et rien d'autre. Et tant pis si j'écrase les autres et les fais souffrir.
Je suis tout l'inverse, malheureusement : j'écrase pas les autres, s'ils peuvent réussir, c'est cool pour eux, si je peux aider quelqu'un, je le fais, même si c'est pas grand-chose, et je mens très peu (oui, même si ça va énerver la personne ou l'attrister). Je suis trop honnête. Pourtant, on m'a déjà qualifié de menteuse. Et pourtant, je suis bien trop honnête...

Dans mon groupe de cours, pas de problèmes particuliers avec les autres, je m'entendais même bien avec une autre fille. Mais là, on se parle plus et elle est parfois froide, sûrement parce qu'elle est fatiguée...
Je m'entends avec tout le monde, même les personnes très différentes de moi. Donc plutôt intégrée au groupe et appréciée/respectée, ce qui change beaucoup du passé.

Maintenant, j'ai pas mal de questions (et tout le monde peut répondre) :

1) Comment arrêter d'attirer les personnes toxiques ?

J'ai pas mal travaillé sur moi, mais je les attire encore, donc il y a peut-être des choses encore toxiques dans mon mental. J'ai eu un environnement pas trop mal en étant enfant, mais loin d'être le meilleur : j'étais souffre-douleur, les profs se rangeaient évidemment du côté des agresseurs, aucun ami, ou alors ils me lâchaient tous et me confiaient ensuite qu'ils faisaient semblant et se moquaient, me frappaient parfois ou m'insultaient. Au collège, ils avaient créé un groupe contre moi, pour savoir s'ils pouvaient me poignarder à la sortie du collège - heureusement qu'ils ont rien fait - et pour se moquer de moi en général. Heureusement, ma mère était venue voir le principal, et ils se sont beaucoup calmés ensuite. Mon père s'en foutait, il voulait juste que je m'en sorte à l'école, et voulait des bonnes notes, sans être ultra exigeant non plus, mais son rêve voulait que je sois la première de la classe (ça, encore, je lui en veux pas).
Ensuite, au lycée, c'était à la fois mieux et pire. J'avais trouvé quelques potes, qui m'ont lâchée et m'avaient fait pas mal de reproches (que je parle trop et que c'était souvent hors-sujet, que je squatte...), et les personnes de ma classe se moquaient de moi (rebelote). Cette fois-ci, c'était plutôt des insultes, des moqueries parce que parfois j'avais un peu d'acné (normal, c'est fréquent à l'adolescence), que je me lavais pas trop (ouais, c'était pas important pour moi - je me douchais 2 fois par semaine), et des "tentatives d'éducation", style "mais tu sais, quand t'arrives en retard, il faut dire bonjour" (en fait, je disais pas forcément bonjour pour pas attirer l'attention sur moi, vu que j'arrivais tout le temps en retard, et j'avais honte) ou "ah t'as mis une robe aujourd'hui, c'est bien". Pas de coups, durant toutes ces années, ou peut-être 2 ou 3. Mais pas plus que ça.
Je me souviens qu'un jour j'avais défendu mon harceleur quand on était dans le bureau du directeur (et je me dégoûte toujours d'avoir fait ça, tellement conne, bordel) et lors d'une dispute assez violente sur les réseaux, on m'avait dit des trucs style tu devrais bouffer des médicaments toute la journée ou elle respire la peine et la tristesse, et d'autres trucs assez méchants.
A la fac, j'ai connu les relations toxiques. J'ai eu des petites relations amicales qui ont toutes foiré, et qui ont dérivé en flirt. J'ai juste embrassé ces gars et touché leur corps, rien de plus. C'était que du toxique, pas de vraie amitié. Ca ne me fait plus mal, maintenant je m'en fous.

2) Comment avoir des amies FILLES ?

J'en ai marre d'être "amie" avec des gars. Plus que marre. Y a bien des filles qui aiment les trucs cools, style voyager, la bonne musique et tout ça, non ? Je les attire pas. J'attire les filles qui ont la blessure d'abandon ou de trahison.
J'attire les gars. Bon, faut dire que j'aime des trucs masculins, et encore, pas tant que ça. J'évolue vers plus de féminité, que ça soit dans le style, dans la tête ou dans mes goûts.
Bref, comment avoir des copines ? J'en ai marre d'être amie avec des gars.

3) Pourquoi je n'attire que des gars ?

Pourquoi ? Je sais pas. Mes goûts ? Je sais pas. J'aime le sport, j'aime le rock et la techno niveau musique, avec du jazz parfois, j'aime l'écriture, la psychologie, les jeux vidéos... Pas mal de trucs assez différents.
Pourtant, je suis pas la seule fille à écouter ces styles de musique, à aimer la psychologie et le sport, si ?

Apparemment, je suis plutôt jolie, et ça devrait me flatter, mais en général, je plais pas aux gars qui moi me plaisent. Et j'en ai marre que le gars apprenne même pas à me connaître. Ou même simplement qu'il soit pas clair et qu'il me dise qu'il veut de l'amitié alors que pas du tout. Du coup, soit les gars m'abordent mais ils m'intéressent pas, soit c'est des gars toxiques (ça se sent rien qu'à les voir, rien qu'à leur regard et à leur manière de s'habiller et de parler), soit c'est eux qui me rejettent (et ça, c'est les gars qui me plaisent vraiment).

4) Pourquoi les gens se permettent de vouloir "m'éduquer" et rectifier mon comportement, alors que certaines autres personnes ont un comportement plus qu'inacceptable ?

Quand je me suis fait ban, j'ai parlé avec un gars du groupe de jeu (AmongUs). Il m'a reproché mon comportement et m'a dit ce qui allait pas (en gros, j'ai simplement dit qu'ils étaient pas logiques et qu'ils comprenaient pas la logique du jeu, en m'énervant un peu, mais toujours de manière contrôlée). Ok. Mais pendant ce temps, le gars qui m'a fait ban dit TOUT LE TEMPS et littéralement toutes les 5 minutes "j'ai envie de baiser" et il parle de ses pets, ce genre de trucs. En général, il explique aux gens ce qu'il faut faire dans le jeu, tout ça. Et ça saoule PERSONNE. Alors que putain, ça devrait saouler TOUT LE MONDE. Sinon, j'ai plutôt un bon comportement.

5) Pourquoi les gens m'avaient parfois dit que j'étais "différente", "atypique" et "bizarre" alors que non, je suis juste normale ? Et pourquoi ils veulent jamais reconnaître que j'ai raison ou que je m'en sors - parfois - mieux qu'eux dans la vie ? Et comment arrêter d'être vue comme bizarre et différente ?

J'ai remarqué que les personnes qui disaient ça avaient souvent un milieu social plus modeste que le mien.

6) Ensuite, comment m'en foutre totalement des relations sociales ?

Il y a toujours un léger attachement aux autres et une envie de leur parler.

7) Question qui va sûrement vous paraître bizarre, mais... comment supprimer toute l'empathie et la gentillesse que j'ai envers les autres, et devenir glaciale sans aucune émotion ? Comment devenir manipulatrice, glaciale, sournoise, même sadique ?

J'ai toujours été ultra gentille avec les autres, douce, tout ce que vous voulez. Sensible, empathique, etc. Même si les autres me voient pas comme ça, et je sais pas comment ils font.
Il faudrait que j'arrive à ne pas aider quelqu'un dans la galère, à m'en foutre totalement s'il lui arrive un truc grave (perte d'un proche, fracture, etc), à penser uniquement à moi et toujours moi (bref, à être égoïste), à devenir limite sadique, insolente et je m'en foutiste. Et à reprendre mon esprit de compétition (je l'avais, avant) et mon arrogance.

Faut me comprendre, j'ai toujours été gentille et j'ai toujours morflé avec les autres et les relations sociales. Gentille à un bon degré quand même, toujours à laisser une chance, écouter l'avis de l'autre, vouloir le consoler... Bref, trop gentille. Je me suis un peu déconditionnée de tout ça, mais clairement pas assez.
J'aimerais bien devenir sadique et manipulatrice.
Les autres qui me donnent des leçons m'ont fait souffrir, et j'ai connu que ça dans la vie. La souffrance à cause des relations sociales. Alors j'ai envie d'un truc radical : voire souffrir les autres, les voir pleurer, crier, les voir perdre des amis ou des proches. Ils ont eu une belle vie, et ont pas tout eu de mauvais. Peut-être qu'ils ont galéré avec leur famille (perte de son père pour mon "ami" quand il était petit et rejet de sa mère), mais ils se sont jamais posé la question de comment avoir des amis, de comment dormir tôt, de comment se faire respecter. Ils se sont jamais posé les questions de comment trouver ses passions et arrêter de se rejeter. Même cet "ami" a des amis et se pose pas des millions de questions comme moi (oui, il y a clairement de la jalousie).

8) Ca rejoint la question 6, mais... comment ne plus du tout m'attacher à des personnes que je viens de rencontrer ?

9) Comment arrêter de me détester ? Même si je me déteste moins qu'avant.

10) Comment arrêter de penser que je mérite rien de ce qui m'arrive ? (syndrome de l'imposteur - et pas celui d'AmongUs -, je crois...).

11) Comment être plus à l'aise socialement et arrêter de trop réfléchir ?

12) Comment arrêter de vouloir tout de suite envoyer un message après une sortie avec des personnes que je trouve intéressantes ?

13) Comment trouver des personnes similaires à moi, dans la même région et... des filles ?

Ca a l'air tellement simple pour les autres... :frown: . J'ai l'impression qu'ils rencontrent une personne et ça y est, ils sont amis avec et sont acceptés tels qu'ils sont même s'ils sont les pires ordures sur terre (mon ex raciste, sexiste et homophobe a quand même des amis... Et c'est un vrai racisme, un vrai sexisme et une vraie homophobie, pas juste le truc des droitards du RN, son racisme/sexisme/homophobie est bien pire).

14) Comment faire en sorte d'être respectée par rapport au fait que je montre pas mes émotions ?

Voilà, désolée pour le gros pavé, mais c'est un truc que je traîne depuis mon enfance (au moins mes 7 ans, je pense, les filles avec qui je restais disaient parfois qu'elles ont fait semblant d'être mes amies).
J'ai absolument jamais connu une vraie amitié avec quelqu'un ayant des points communs et qui me respecterait vraiment. J'ai appris à toujours me méfier des autres, à pas m'attacher, mais je m'attache encore trop. J'ai encore envie d'aller aider les gars qui m'ont fait du mal, et une situation où ils reviendraient, j'aurais hésité à leur reparler (alors qu'un truc comme ça, je dois pas hésiter à les envoyer se faire foutre).

Ca serait cool si vous pouviez me répondre, en tout cas ça pourrait m'aider (et si vous avez pas envie, vous êtes pas obligés, je m'analyse moi-même de toute façon haha).
"Don't complain : just work harder"

Commençons par le commencement, je pense qu'en éclairant certains points ta liste s'éclairera seule.
Au passage: ce forum remplace pas une thérapie.
Travailler sur soi-même non plus, on ne peut être juge et partie et un regard neutre et professionnel est souvent bienvenu.
Tu ne penses pas que si tu as des problèmes avec tout le monde, tout le monde n'a pas forcément tort?
Si tout le monde te dit les mêmes choses, un problème vient peut-être de toi. Ça veut pas dire que tu es exactement ce qu'on te dit. Mais que ce que tu ferais de manière problématique générerait cette perception, même si elle est erronée.
Et ce n'est pas parce que tu en sais plus sur les mécanismes que tu as raison, car ton problème peut toi aussi biaiser tes perceptions.
Tu sais, je suis relativement misanthrope car je n'aime pas la manière d'être des gens en groupe et l'esprit collectif souvent trop partagé pour qu'il reste un brin d'intelligence dedans.
Mais ça ne m'empêche pas d'avoir de bonnes relations individuelles ou même de groupes.
Quand une situation comme celle du gars relou sur ton discord arrive, si tout le groupe est OK avec son attitude, même si j'aime bien les gens je ne vais pas me mêler de ce groupe.
Ça ne t'empêche pas d'apprécier les autres et pourquoi pas de faire des choses à part.
Pour le reste, avoir un problème avec l'un ou l'autre sexe, pour moi au final c'est suspect, symptomatique de quelque chose qui ne va pas.
J'ai eu plein de copines/ connaissances comme ça, et quand elles ne s'entendent pas entre nanas c'est qu'il y a un souci. Pareil pour les mecs entre eux. Et de même quand c'est dirigé vers l'autre sexe.
Après faut peut-être distinguer ton sentiment construit sur la base de tes mauvaises expériences et ce que tu voudrais au fond s'il n'y avait pas de problème.

Je pense que tu as eu de mauvaises expériences de harcèlement et que ça laisse des traces et que tu vois beaucoup le monde sous ce prisme.
Maintenant, il y a un paradoxe à vouloir s'améliorer avec les gens et c'est un point central dans ton travail, et à ne pas vouloir être avec eux quand l'occasion se présente (quand tu dis que tu préfères rester chez toi que sortir parce que tu travailles sur toi).
Aussi, le fait qu'on te balance que tu es changeante ou manipulatrice (parce que c'est l'idée sous les sobriquets qu'on te colle), ça vient peut être du fait que tu donnes l'impression de faire des choses comme souffler le chaud et le froid, ou de ton arrogance etc. Car ton ego n'est pas dans ta poche et ça se sent. C'est pas forcément un mal mais si tu veux, si tu ne souhaites pas changer de ce point de vue ça a des conséquences. Dire ce que tu penses même quand tu apprécies les gens, des fois tu vas te dire que c'est de l'honnêteté et pour ton propre bien mais souvent tu veux juste soulager la tension en toi liée à l'inconfort de ne pas pouvoir leur dire ta vérité. Faut parfois trouver un intermédiaire, une manière plus douce, entre ton honnêteté et ta franchise, et leur sensibilité. Pas parce qu'ils sont fragiles mais parce que la vérité se situe probablement sur ce mi-chemin.

Dans ton exemple sur ton week-end annulé, tu dis "j'ai pas insulté la fille parce que tout le monde a des problèmes mais j'avais la rage contre elle". Si tu reconnais que c'est pas de sa faute normalement tu lui en veux pas, point.
Tu te vois aussi comme trop plein de choses positives envers les autres, mais eux n'ont pas l'air de le voir comme ça, puisque ça ne fonctionne pas si bien.
Ou alors, tu rencontres systématiquement quelques personnes toxiques qui vont pourrir toutes tes relations avec des groupes.
Tu dis beaucoup que tu vas vers les autres, et que même si tu es appréciée tu ne te lies pas. Peut-être que tu fais beaucoup de choses vers les autres mais que tu donnes l'impression que ça se rapporte à toi.
Comme laisser parler les autres, les inciter, pour ensuite vraiment pouvoir placer ton anecdote?
Ou peut-être que tu ne te lies pas à eux intimement parce que tu ne leur donnes pas cette espace d'expression, qu'ils n'osent pas aller sur ce terrain avec toi ou autre.

Tu penses que tu peux répondre à ça, pour commencer, sans le prendre pour toi?
Je te connais pas, je te juge pas, je me base juste sur mon impression, mes expériences internes et externes et mes propres connaissances...
Merci
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Re !

Ces mots m'ont été dit il y a longtemps, et la plupart par des personnes toxiques.
Est-ce que c'est forcément faux ? Non, pas forcément.
Mais par ex, y a quoi de "froid/mystérieux/énigmatique" à pas vouloir montrer trop ses émotions et à réagir assez normalement en société (je vais pas réagir agressivement ou insulter les autres pour rien si je suis en colère, je vais pas pleurer si un truc va pas - du moins pas en public, c'est un truc que j'ai appris à force de vivre) ?
On m'a souvent appris - également - à ne pas être agressive contre une personne si elle n'y est pour rien.
Mais peut-être que c'est parce que les gens s'attendent à être face à quelqu'un qui exprime ses émotions, qui est très ouverte aux autres, impulsive, et qui parle fort. Je dis ça, parce que dans un oral simulé, la prof qui dispense ce cours a été surprise que ma présentation soit "tout en douceur", puisqu'apparemment elle ressentait que j'avais pas mal d'énergie.
Bref, je suis plutôt discrète, calme, et je vais pas dire tout sur moi dès la première rencontre. Comme tout le monde, en fait.
Pour l'arrogance, je pense que c'est surtout que je défends mes opinions, mais j'ai l'impression que si je ne dis pas que mon interlocuteur a raison et que moi j'ai tort, on me dira juste que je veux toujours avoir raison. Alors que non, c'est normal que je défende mes opinions avec des arguments, et je respecte l'avis de mon interlocuteur (parfois, je débats avec des personnes qui sont absolument pas d'accord avec mes opinions, et pourtant... ça se passe très bien).
Pour la perversion narcissique, c'est simple, j'avais mis un article sur un groupe fb sur le Parti Pirate en disant qu'il était libéral, une fille m'avait pas mal insultée pour ça. En gros, elle m'avait reproché d'être infidèle, attardée, perverse narcissique, etc (parce que je veux toujours de l'attention, apparemment, mais c'est le genre à poster des coups de gueule et à parler à beaucoup de gars, donc déjà...). En gros, son ami était mon copain à un moment, mais je l'ai lâché et apparemment "trompé" (je l'ai lâché parce que j'avais plus de sentiments et que ça me saoulait, et je l'ai pas trompé, et quand bien même... en quoi ça la regarde ?).
Connasse bipolaire, c'était surtout parce que j'avais envoyé des photos émouvantes à un gars, et... c'est tout.
Tu sais, je suis relativement misanthrope car je n'aime pas la manière d'être des gens en groupe et l'esprit collectif souvent trop partagé pour qu'il reste un brin d'intelligence dedans.
Mais ça ne m'empêche pas d'avoir de bonnes relations individuelles ou même de groupes.
Quand une situation comme celle du gars relou sur ton discord arrive, si tout le groupe est OK avec son attitude, même si j'aime bien les gens je ne vais pas me mêler de ce groupe.
Ça ne t'empêche pas d'apprécier les autres et pourquoi pas de faire des choses à part.
J'ai des bonnes relations individuelles avec les autres, et même en groupe. Je ne suis pas rejetée des groupes, et les gens m'apprécient et me respectent. Mais j'arrive pas à avoir des amis. Après, peut-être que j'ai un peu "peur" d'être encore rejetée et vu que je me pense "en retard" par rapport aux autres, je préfère travailler ou pas trop m'attacher (parce que ça foire absolument tout le temps).
Et j'ai plus l'impression qu'il m'a fait ban parce qu'il m'appréciait pas et que ça le saoulait de voir que j'étais appréciée (il avait déjà essayé de me faire croire que les autres m'appréciaient pas).
Pour le reste, avoir un problème avec l'un ou l'autre sexe, pour moi au final c'est suspect, symptomatique de quelque chose qui ne va pas.
J'ai eu plein de copines/ connaissances comme ça, et quand elles ne s'entendent pas entre nanas c'est qu'il y a un souci. Pareil pour les mecs entre eux. Et de même quand c'est dirigé vers l'autre sexe.
Après faut peut-être distinguer ton sentiment construit sur la base de tes mauvaises expériences et ce que tu voudrais au fond s'il n'y avait pas de problème.
En soi, j'ai pas de problèmes particuliers, mais c'est juste les amis qui manquent. Les filles s'en foutent un peu de moi (elles vont me parler et rigoler avec moi, mais pas être amie ni me rejeter/m'insulter vraiment). Et y a beaucoup de gars avec lesquels je peux pas être amie.
Mais je pense que toutes ces personnes étaient des personnes toxiques, puisqu'avec les personnes de mon groupe de cours ou d'autres serveurs Discord, j'ai aucun problème de ce genre. Au contraire, on m'a jamais reproché d'être froide, arrogante, perverse narcissique, et les gars me voient pas comme une fille avec qui on peut coucher, mais une fille avec qui on peut débattre et avec qui ils peuvent être amis.
Après faut peut-être distinguer ton sentiment construit sur la base de tes mauvaises expériences et ce que tu voudrais au fond s'il n'y avait pas de problème.
Ce que je voudrais ? Simple : avoir 2-3 copines qui se connaissent entre elles et qui ont des points communs avec moi, et 1 ou 2 bons potes gars. Bref, ce que tout le monde a.
Mon sentiment, c'est de la lassitude et du dégoût, et l'impression qu'on peut pas faire confiance aux autres et que s'il y a un problème, ça sera toujours de ma faute, même si mon comportement est bon. Et qu'on me reprochera toujours tout et n'importe quoi, selon ce que je montre (si je montre que je suis sensible, on me le reprochera et se moquera de moi, si je montre pas mes émotions, on me dira que je suis froide/distante/mystérieuse). Mais bon, tu sais quoi ? A la limite, je préfère être un peu froide et détachée par rapport aux autres. Déjà parce que j'ai eu beaucoup de problèmes en étant très ouverte aux autres, et aussi parce que les personnes très ouvertes et voulant se lier aux autres sont souvent vues comme bizarres.
Je pense que tu as eu de mauvaises expériences de harcèlement et que ça laisse des traces et que tu vois beaucoup le monde sous ce prisme.
Maintenant, il y a un paradoxe à vouloir s'améliorer avec les gens et c'est un point central dans ton travail, et à ne pas vouloir être avec eux quand l'occasion se présente (quand tu dis que tu préfères rester chez toi que sortir parce que tu travailles sur toi).
A la fois j'ai envie de sortir de tout ça, mais j'ai l'impression que je suis extrêmement en retard dans ma construction, et même si je m'intéresse à pas mal de choses, ça fait depuis pas très longtemps parce que j'avais souvent eu l'impression que les autres m'empêchaient d'avancer.
Et puis avec la douleur du rejet, j'arrivais pas à faire grand-chose. Et j'ai aussi l'impression que je porte encore trop d'attention par rapport aux autres. Je passais mes soirées à rester sur mon portable, et le lendemain, je repensais à ça. Du coup j'étais pas dans un esprit de travail. Qui fait ça ? Personne. J'essaie maintenant d'avancer sur moi-même et ce que je veux faire, tout en apprenant à connaître les autres. Mais je ne veux plus rencontrer des personnes toxiques, du coup je suis devenue assez sélective. Il faut me "mériter" (c'est une sorte de prizing).
Et en même temps, pourquoi se lier si ça va foirer à coup sûr pour une raison quelconque ? Et en même temps, j'y arrive plus...
Aussi, le fait qu'on te balance que tu es changeante ou manipulatrice (parce que c'est l'idée sous les sobriquets qu'on te colle), ça vient peut être du fait que tu donnes l'impression de faire des choses comme souffler le chaud et le froid, ou de ton arrogance etc
Pas impossible. Mais bon, je peux pas être à fond dans une relation si j'ai encore peur de souffrir et si la personne est pas stable mentalement. Le gars m'avait déjà lâchée plusieurs fois pour rien, il parlait rarement de ce qu'il ressentait, mais voulait que je le fasse. Cherches l'erreur. Et encore, au bout d'un moment, je lui avais parlé de tout ça, il s'en foutait. Et j'avais souvent l'impression que je pouvais pas avancer, que j'avais pas le droit de savoir des choses, de tenir tête, d'argumenter.

Mais bon, c'est souvent les personnes toxiques qui m'ont décrit avec ces qualificatifs.
Dire ce que tu penses même quand tu apprécies les gens, des fois tu vas te dire que c'est de l'honnêteté et pour ton propre bien mais souvent tu veux juste soulager la tension en toi liée à l'inconfort de ne pas pouvoir leur dire ta vérité. Faut parfois trouver un intermédiaire, une manière plus douce, entre ton honnêteté et ta franchise, et leur sensibilité. Pas parce qu'ils sont fragiles mais parce que la vérité se situe probablement sur ce mi-chemin.
J'ai plutôt l'impression de devoir mentir, encore et toujours. Et pas arrêter. De devoir dire qu'une personne est magnifique alors qu'elle est juste dégueulasse, de devoir dire que c'est Einstein alors que la personne est clairement pas intelligente, etc. Ou de devoir féliciter les gens juste parce qu'ils ont cuisiné ou fait une lessive (alors que c'est juste totalement normal et basique et tout le monde devrait savoir le faire).

J'ai l'impression que c'est un monde de bisounours, de fragiles où faut toujours faire abstraction du négatif, de jamais dire ce qu'on pense, qu'il faut toujours édulcorer.
Par contre, quand les gens veulent me faire mal, là ils disent franchement les choses et ça dérange personne. Donc, si je suis franche, ça passe pas, mais ça passe totalement pour les autres et ils seront pas mal vus. Et à chaque fois que je suis franche envers une personne, on la console, on lui dit que je suis méchante, par contre, quand c'est elle, tout le monde la suit.
Personne ne fait attention à ma sensibilité, à pas me faire mal, on m'a déjà insultée de tous les noms, on s'est déjà foutus de ma gueule pour rien (stress par rapport à des résultats scolaires, par ex, ou juste parce que j'étais ouverte aux autres et que j'étais sociable - "elle squatte" ou "c'est une salope"). Alors pourquoi je ferais attention à la sensibilité des autres ?

Je suis plutôt dans une optique de reprendre ma franchise, que ça plaise ou pas. De me montrer moi-même telle que je suis, et d'essayer d'être beaucoup moins empathique, beaucoup moins gentille et beaucoup plus égoïste. Égoïste dans le sens que je vais d'abord penser à moi, mes intérêts, mon boulot, mes objectifs, etc, et ne plus chercher l'amitié ou l'amour. Dans le sens - aussi - que si une personne a besoin d'aide et qu'elle ne me demande pas d'aide, je ne l'aiderai plus spontanément, peu importe la gravité de son problème (on m'a fait le reproche de trop vouloir aider les autres, donc c'est terminé). En tout cas, ça marche pas trop mal, je suis moins rejetée en étant plus égoïste, plus froide, plus détachée, et en m'en foutant des autres. Et je suis pas spécialement vue comme bizarre ou froide et distante. J'espère juste que ça foirera pas à nouveau avec les gens.
Quand je parlais de ce que je ressentais, on me disait que j'étais une bourge, une privilégiée, ou une gamine prétentieuse. Par contre, quand les autres en parlaient, fallait les écouter, sinon j'étais méchante.
Dans ton exemple sur ton week-end annulé, tu dis "j'ai pas insulté la fille parce que tout le monde a des problèmes mais j'avais la rage contre elle". Si tu reconnais que c'est pas de sa faute normalement tu lui en veux pas, point.
Alors oui. Mais j'allais, à 25 ans, faire mon premier week-end entre amis, dans une autre ville. Et j'ai longtemps rêvé de ça, d'enfin faire des trucs cools comme ça. Mais je peux évidemment pas. Ca foire tout le temps. Même pas à cause de mes parents, mais à cause de cette fille. Moi j'en ai marre de jamais faire des trucs ultra basiques que tout le monde a déjà fait, comme voyager avec ses amis, faire des week-ends... Non, je suis obligée de rester chez moi, de jamais sortir, de jamais faire des trucs cools. C'est quand que je vais les faire ? A 40 ans, je vais à peine commencer à vivre ? Qui, à 25 ans, n'a jamais fait ça, à part moi ? Même mon "ami" (à qui je parle plus) a déjà fait des trucs comme ça, a des amis, etc. Bref, autant se couper totalement des relations sociales si c'est pour vivre ça.
J'ai 25 ans, j'ai même pas découvert la vie. Rien du tout. J'ai jamais eu d'amis, jamais eu de relation amoureuse satisfaisante, jamais fait de week-end avec des personnes autres que ma famille (et encore, c'était moyen), jamais été respectée par quiconque. Donc c'est bon. Y a un moment où j'en ai plus que marre de tout ça et où j'ai pas envie de me retrouver à 30 ans en me connaissant à peine et en ayant rien vécu. Et même, je découvre à peine des trucs qui me plaisent, alors que normalement, à 25 ans, tu veux commencer à te poser. Mais bon, j'ai aucun moyen de faire des trucs sympas, de me faire des amis qui me correspondent et j'ai l'impression que je suis la seule dans ce cas, et que ma vie est plus que foutue.
J'avais enfin espoir de me faire des amis, et en plus de ça, je stressais même pas à l'idée de sortir. Mais bon, vu que ma vie est déjà foutue...
Tu te vois aussi comme trop plein de choses positives envers les autres, mais eux n'ont pas l'air de le voir comme ça, puisque ça ne fonctionne pas si bien.
Qui n'a absolument aucun ami ? Quelle fille a uniquement des amis gars ? Qui, à 25 ans, n'a jamais fait de week-ends entre potes ? Qui travaille encore sur des choses aussi basiques que se coucher à une heure normale et se lever à une heure normale ? Qui a à peine découvert la sexualité ?
Personne. Tout le monde de mon âge a peut-être pas la chance d'avoir des parents qui sont là (et encore, je suis pas trop proche de mon père, c'était assez conflictuel à un moment, mais les choses se sont beaucoup apaisées), mais les gens ont pas absolument tout qui foire dans leur vie.
Mon "ami" a peut-être son père qui est mort quand il est petit et il a été rejetée par sa mère. Ouais, peut-être. Mais en attendant, il a des amis, est parti en week-end avec des amis, a des bonnes connaissances sur son domaine, arrive à se coucher à une heure normale et à se lever pas tard (j'y travaille, mais à 25 ans, ça devrait être acquis). Il est aussi satisfait niveau sexualité. Moi j'ai encore tout à découvrir (j'ai déjà fait, mais c'était très nul). Ils ont aussi peut-être des problèmes financiers, mais eux sont pas seuls au monde avec tout le monde qui les a détestés et du stress pour rien. Putain, si j'avais déjà ce que les autres avaient, je serais contente. Si j'avais ne serait-ce qu'une bonne amie dans ma région et qui a des points communs avec moi, je serais extrêmement heureuse.
Tu dis beaucoup que tu vas vers les autres, et que même si tu es appréciée tu ne te lies pas. Peut-être que tu fais beaucoup de choses vers les autres mais que tu donnes l'impression que ça se rapporte à toi.
Comme laisser parler les autres, les inciter, pour ensuite vraiment pouvoir placer ton anecdote?
Ou peut-être que tu ne te lies pas à eux intimement parce que tu ne leur donnes pas cette espace d'expression, qu'ils n'osent pas aller sur ce terrain avec toi ou autre.
Loupé. Je les écoute énormément parler. J'attends qu'ils me demandent "et toi ?", mais même ça, ils le font pas. Du coup, je dis pas grand-chose sur moi, et j'en sais sur eux, mais ils savent pas grand-chose sur moi. Je parle assez peu de moi, surtout parce que j'ai l'impression de trop rapporter à moi.
Au contraire, ils osent. La fille de mon groupe de cours m'a pas mal confié des trucs, mais elle en sait moins sur moi que ce que je sais sur elle.

Ou peut-être que c'est une histoire de valeur sociale. Je sais pas.

Quoi qu'il en soit, les relations sociales me saoulent sérieusement. J'ai franchement plus envie. Ou alors j'ai envie de faire du mal aux autres, de les blesser, de jouer avec leurs sentiments, de les insulter de tous les noms et de faire en sorte qu'ils se sentent aussi mal que tout ce que j'ai pu ressentir. J'ai l'impression que c'est tous des débiles, des fragiles, des connards qui vont essayer de m'utiliser juste pour assouvir leurs besoins. Que je suis une cible, aussi. Qu'il y a qu'avec moi que les autres vont prendre plaisir à faire du mal, mais pas avec les autres. Qu'ils sont tous des privilégiés, que c'est extrêmement facile pour eux de se faire des amis (qui n'a pas d'ami d'enfance à part moi ?). Que je suis maudite, et que ma vie est déjà foutue. Que je compte pour personne, qu'à la fois j'ai pas le droit d'avoir des émotions mais qu'en même temps, que j'ai pas le droit d'être froide et de pas souffrir des actions de quelqu'un. Qu'il y a un truc qui m'interdit d'avoir des amis. Que je dois faire des énormes efforts pour juste être normale. Que personne m'aimera dans la vie, que je serai jamais respectée. Que je suis constamment obligée d'obéir aux désirs des autres. Etc.
"Don't complain : just work harder"

Tu as dit un certain nombre de trucs intéressants et j'y reviendrai mais pour ton problème d'amitiés, tu as dit un truc qui m'a frappé dans ta réponse à l'autre sujet:
"J'apprends aussi à connaître les gens et je leur fais limite ressentir que je m'en fous d'eux (ce que je veux faire dans la vie compte beaucoup plus)"
Il y a une sorte de fossé irréconciliable entre les deux. S'il y a une source à ce problème là c'est celui là.
Pour le reste, je vais pas te jeter la pierre, j'ai aussi assez peu tendance à demander la permission et à exprimer mes idées même en sachant qu'elles ne plairont pas et ne seront pas populaires. Mais ça, c'est pareil, si tu fais comme ça tu ne peux pas t'attendre à ce que les gens réagissent autrement.
Pour le reste, la toxicité, c'est souvent une question de point de vue, vaut mieux éviter de postuler que untel est toxique, ou de tirer des conclusions hâtives. Être équipé de certains outils c'est bien mais le risque est de ne plus voir tes relations que par ce prisme et c'est oublier que chaque modèle est limité et d'usage restreint. Essayer d'en sortir pour avoir un contact moins analytique, ça te permettrait d'être plus d'en l'instant et connectée, et de moins te faire des idées peut-être qui vont t'empêcher ensuite de réagir normalement dans le contexte.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

"J'apprends aussi à connaître les gens et je leur fais limite ressentir que je m'en fous d'eux (ce que je veux faire dans la vie compte beaucoup plus)"
Il y a une sorte de fossé irréconciliable entre les deux. S'il y a une source à ce problème là c'est celui là.

Pas forcément volontairement, mais on va dire que je suis détachée par rapport aux autres, donc ça peut donner l'impression que je m'en fous. Parfois je m'en fous vraiment, parfois pas.
Même si j'essaye de me concentrer sur des objectifs personnels, plus que sur les relations sociales.
Pour le reste, je vais pas te jeter la pierre, j'ai aussi assez peu tendance à demander la permission et à exprimer mes idées même en sachant qu'elles ne plairont pas et ne seront pas populaires. Mais ça, c'est pareil, si tu fais comme ça tu ne peux pas t'attendre à ce que les gens réagissent autrement.
Encore, que les gens soient pas d'accord avec moi, ils ont le droit. Mais y a une manière d'exprimer ça. Ils peuvent très bien dire "je suis pas d'accord avec toi/ce que tu fais" et expliquer pourquoi derrière. Et on peut très bien ne pas être d'accord avec une personne et être ami(e) avec.
Pour le reste, la toxicité, c'est souvent une question de point de vue, vaut mieux éviter de postuler que untel est toxique, ou de tirer des conclusions hâtives. Être équipé de certains outils c'est bien mais le risque est de ne plus voir tes relations que par ce prisme et c'est oublier que chaque modèle est limité et d'usage restreint. Essayer d'en sortir pour avoir un contact moins analytique, ça te permettrait d'être plus d'en l'instant et connectée, et de moins te faire des idées peut-être qui vont t'empêcher ensuite de réagir normalement dans le contexte.
Ce que tu dis est vrai, mais y a pas mal de personnes toxiques que j'ai croisé où vraiment j'aurais pu le voir si j'avais pas été aveuglée par la volonté de me lier (genre mon ex, un ancien "ami", etc).
Mon ex et moi, ça avait commencé... par des menaces. Il me menaçait et venait s'excuser à chaque fois, en gros (et bien évidemment, je lui pardonnais et ça recommençait). Ca s'est fini parce que sa jalousie maladive me saoulait et que j'avais l'impression qu'il s'en foutait de moi et voulait me contrôler (et c'est la meilleure décision que j'ai prise de ma vie, je pense).
Un gars avec qui j'ai voulu me lier avait plus de 30 ans (à quel moment tu veux sortir avec une fille de 23/24 ans quand t'as plus de 30 ans ? C'est déjà toxique).
Ou le coup classique de "tu comprends, j'ai une maladie grave" (à quel moment quand t'as une maladie grave, tu le dis à quelqu'un que tu connais à peine ?).
Ou sinon, le gars qui t'abandonne plusieurs fois et qui revient à chaque fois (et qui est définitivement parti, et ça fait du bien).
Du coup j'ai une liste de redflags, et j'apprends à connaître la personne avant de vraiment être amie.

Par rapport à ce que tu disais plus tôt, si tu veux j'essaye de rester quand même avec des gens, de discuter et de rigoler (même si ça devient pas des amis plus tard), histoire de me prouver à moi-même que je peux être appréciée et que je suis pas si différente des autres. Mais de l'autre côté, j'essaye d'avancer sur certains trucs parce que je sais ce que je veux devenir. Donc c'est un équilibre.

Et j'ai réfléchi à un truc, qui est que la plupart des personnes toxiques que j'ai rencontré étaient rencontrées sur les réseaux et applis de rencontre (mon ex, un autre ex, mon "ami" avec qui j'avais essayé de coucher et l'"ami qui m'a lâchée 5 fois).
Donc déjà, de base, le "lieu" est pas forcément propice à de l'amitié.
Et, que je les ai rencontrées sur les réseaux ou pas, les personnes toxiques que j'ai rencontré avaient des problèmes, style dépendance affective, jalousie maladive, instabilité émotionnelle. Après si j'ai été attirée par ça, c'est qu'il y avait sûrement ça en moi (maintenant, plus du tout).
Il y avait aussi une preuve sociale inexistante, dans le sens qu'ils n'étaient pas particulièrement appréciés par les autres ou même qu'on reconnaissait qu'ils avaient des problèmes.
Donc bon, c'était clairement pas des bonnes personnes. Je me dégoûte moi-même d'avoir voulue être leur amie et d'être sortie avec eux parfois.

Voilà voilà. Après si tu as toi ou une autre personne avez des conseils pour arrêter de penser aux autres, pour avoir des amies filles (vu que je suis une fille), pour améliorer ma confiance en moi (même si j'ai des astuces pour ça), etc, faites-vous plaisir ! :D
"Don't complain : just work harder"

Si tu veux un axe d'amélioration, essaie de faire la part des choses et de justement éviter de voir des PN et des toxiques partout. Surtout que tu es pleine de certitudes qui pour le coup sont très fausses. Comme le fait que tu sois anormale à 25 ans de ne pas avoir fait un certain nombre de choses. Il y a un tas de gens dans ta situation. Tu n'es pas la seule au monde et même si la plupart des personnes en questions sont pas celles avec la vie sociale la plus saine et épanouie, ça veut pas dire que tu es un cas.
De même sur d'autres sujets. Y a plein de trentenaires et plus qui sortent avec des nanas plus jeunes. Tout le monde y trouve son compte et c'est pas malsain. Y a des mecs qui sont pas en phase avec les trentenaires parce qu'elles ont souvent des plans de famille etc, et qu'ils ont déjà passé ce cap ou qu'ils n'en sont pas encore là. C'est pas toxique. C'est une question de dynamique. D'attentes.

Ça c'est la base: changer ton prisme, avant de vouloir changer ta confiance tu dois changer tes croyances et tes points de vue.
Pour le reste niveau confiance tu as beaucoup d'articles ici.
Pour se faire des amies, sois sympa, propose des activités ensemble, sois impliquée, ne leur fais pas sentir que tu t'en fous et que tu es détachée, et si tu t'intéresses à quelqu'un, essaie aussi d'être en phase avec son rythme.
Vas y mollo. Pas de "tu veux qu'on soit amies" alors que tu as pas échangé un mot avec la personne mais que tu l'as juste lue. L'amitié, c'est quelque chose qui se vit, plus qu'elle se dit. Tu n'as pas besoin de dire "on est amis" à l'autre. Elle le sait parce qu'elle a vécu des choses avec toi.
Donc vis des choses, passe des moments, et surtout change ta manière de faire quand elle te renvoie systématiquement les mêmes résultats au bout.
Aussi, change de vecteurs de rencontres.
Internet et les discord de jeux, c'est un peu l'enfer et ses princes-démons, il y a beaucoup de gens qui aiment bien s'y occuper en se créant un personnage et une petite cour...
Le réel c'est pas exempt de ça, mais tu peux aussi voir les dynamiques plus facilement et concrètement (bon sur discord tu as l'historique, mais quand même).

Et pour arrêter de penser aux autres avance pour toi.
Maintenant il y a quand même un sacré paradoxe puisque tu veux quand même tout faire pour être bien avec, donc tu n'es pas si détachée que ça et tu n'en as pas vraiment l'intention non plus.
D'ailleurs, si tu veux arriver à ce qui te manque, tu ne pourras pas t'en passer.
Donc, essaie de faire en sorte d'être si ce n'est moins entière, au moins plus approchable, plus "gérable".
Il y aura toujours des gens avec qui ça passera pas, mais je pense que les gens auront toujours du mal si tu leur fais ressentir ton entièreté du coup. Que ce soit dans l'ego, le personnage ou les aspects de ta personnalité qui sont trop complexes à cerner.
Apprendre à connaître quelqu'un c'est comme apprendre les maths. Tu vas perdre 99% des gens qui tu commences par les équations différentielles du second degré.
Alors que si tu commences en douceur et en fonction des sensibilités bien sûr pour certains tu seras toujours inabordable mais d'autres y mettront du leur.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Si tu veux un axe d'amélioration, essaie de faire la part des choses et de justement éviter de voir des PN et des toxiques partout. Surtout que tu es pleine de certitudes qui pour le coup sont très fausses. Comme le fait que tu sois anormale à 25 ans de ne pas avoir fait un certain nombre de choses. Il y a un tas de gens dans ta situation. Tu n'es pas la seule au monde et même si la plupart des personnes en questions sont pas celles avec la vie sociale la plus saine et épanouie, ça veut pas dire que tu es un cas.

J'en vois pas de partout, loin de là. Mais j'en ai croisé beaucoup.

Je suis peut-être pas un cas (en plus j'avais compris beaucoup de choses sur les relations sociales), mais bon, 25 ans c'est très tard pour commencer. Surtout quand je vois que la plupart des gens ont des amis et ont fait pas mal de choses intéressantes en ayant le même âge que moi ou même en étant plus jeune. La plupart des gens ont 2-3 amis, se posent pas la question de comment être accepté(e), se sont jamais posés cette question et ne se la poseront jamais.
De même sur d'autres sujets. Y a plein de trentenaires et plus qui sortent avec des nanas plus jeunes. Tout le monde y trouve son compte et c'est pas malsain. Y a des mecs qui sont pas en phase avec les trentenaires parce qu'elles ont souvent des plans de famille etc, et qu'ils ont déjà passé ce cap ou qu'ils n'en sont pas encore là. C'est pas toxique. C'est une question de dynamique. D'attentes.
Je trouve ça un peu spécial de sortir avec des personnes qui ont une grande différence d'âge avec nous. Et justement, une fille de 25 ans aura pas forcément les mêmes attentes qu'un gars de 37 ans. Pas la même vision des choses, pas les mêmes envies.
Et je préfère apprendre à connaître les personnes et les côtoyer (ce que je fais avec les gens, en fait). Vu que les relations sociales (amicales ou amoureuses), c'est aussi une histoire d'intérêts, d'objectifs et de valeurs communs. Le feeling joue aussi, évidemment, mais tu vas plus facilement être ami(e) avec des personnes dont tu te sens proche.

Pour se faire des amies, sois sympa, propose des activités ensemble, sois impliquée, ne leur fais pas sentir que tu t'en fous et que tu es détachée, et si tu t'intéresses à quelqu'un, essaie aussi d'être en phase avec son rythme.
Vas y mollo. Pas de "tu veux qu'on soit amies" alors que tu as pas échangé un mot avec la personne mais que tu l'as juste lue. L'amitié, c'est quelque chose qui se vit, plus qu'elle se dit. Tu n'as pas besoin de dire "on est amis" à l'autre. Elle le sait parce qu'elle a vécu des choses avec toi.
Donc vis des choses, passe des moments, et surtout change ta manière de faire quand elle te renvoie systématiquement les mêmes résultats au bout.
Aussi, change de vecteurs de rencontres.
Internet et les discord de jeux, c'est un peu l'enfer et ses princes-démons, il y a beaucoup de gens qui aiment bien s'y occuper en se créant un personnage et une petite cour...
Le réel c'est pas exempt de ça, mais tu peux aussi voir les dynamiques plus facilement et concrètement (bon sur discord tu as l'historique, mais quand même).
Yep, et je pense que le problème est vraiment dans les "lieux" où je recherche les amis + le fait que je peux m'énerver parfois (mais toujours de manière contrôlée).

D'où l'intérêt d'apprendre à connaître les gens. Passer du temps avec eux, discuter avec eux, etc. En général, je fais ça, ça marche assez bien. Je pense que je pourrais avoir des amis, mais j'espère que ça foirera pas.
Je discute pas mal avec les gens, après avec la fille du groupe de cours, ça accroche pas trop mal, mais elle a eu pas mal de déceptions aussi.
Pour le détachement, j'en parle dans le sens que si on me dit "non" alors que j'ai proposé un truc, je vais pas forcer la personne, je vais pas harceler de messages une personne si elle répond pas, je vais pas me précipiter pour répondre à un message si je suis occupée, si une personne doit partir, je la laisse partir même si j'aurais aimé passer plus de temps avec elle, si un truc est annulé, je vais pas râler et je suis flexible sur les trucs que je peux faire avec une personne (si un truc est prévu mais qu'on fait un autre truc, c'est pas grave, c'est cool aussi). Après, je vais pas hésiter à dire à une personne que je l'apprécie et que ça me ferait plaisir de la voir/de jouer à un jeu avec elle, mais si elle peut pas, je vais pas la harceler non plus. Ca sera plus du "pas grave, la prochaine fois !".
Maintenant il y a quand même un sacré paradoxe puisque tu veux quand même tout faire pour être bien avec, donc tu n'es pas si détachée que ça et tu n'en as pas vraiment l'intention non plus.
D'ailleurs, si tu veux arriver à ce qui te manque, tu ne pourras pas t'en passer.
Donc, essaie de faire en sorte d'être si ce n'est moins entière, au moins plus approchable, plus "gérable".
Je suis devenue totalement gérable. Mais je m'adapte beaucoup aux autres et je suis pas forcément moi-même dans certains cas.

En premier, je parle souvent de trucs assez basiques (les cours, les profs avec les personnes de mon groupe de cours, après normalement t'as + de feeling avec quelques personnes - par rapport à tes objectifs - et là, tu parles de choses plus personnelles, mais les relations, ça se fait doucement).
J'ai envie de pouvoir avoir des amis parce que j'ai 25 ans et j'ai pas envie de passer à côté de ma vie.

Si tu me voyais IRL, tu te dirais sûrement que je suis une fille normale qui aime plein de trucs et intéressante.

Mais je peux pas être très ouverte, ni très froide, il faut trouver le juste milieu.

Mais merci de m'avoir lue, répondu et donné des conseils, du coup :) !

Après, si d'autres personnes peuvent me répondre, elles peuvent, mais rien d'obligé évidemment. Ca sera toujours cool d'avoir des points de vue extérieurs !
"Don't complain : just work harder"

Salut Shadow2,

tu n'es pas la seule à avoir eu le sentiment d'être rejeté (oui, c'est plus un sentiment qu'autre chose dans la plupart des cas; il y a probablement aussi beaucoup de monde qui, à un moment ou à un autre, t'a tendu la main pour t'aider). Pour ce qui est des amis, c'est toujours plus facile d'avoir des potes que des amis. Les amis sont là en cas de coups durs, les potes sont là juste pour le fun.
Je n'ai pas eu de vrais amis non plus en étant jeune adulte, des potes oui, parfois par défaut. Ca a changé une fois que je suis rentré sans la vie pro: j'ai rencontré des gens plus âgés, plus posés, et je me suis fais de vrais amis qui ont souvent 5-10 ans de plus que moi.
Et pour le premier week end entre potes, j'ai attendu d'avoir 26 ans aussi.

Donc tu n'es pas unique et bizarre. Mais:
- tu ne rencontres probablement pas les bonnes personnes
- tu ne fais probablement pas les choses de la bonne manière

Pour ton sentiment de rejet: va voir un psy si ça te travaille trop. Je suis passé par là, j'en ai vu deux, et le deuxième m'a vraiment aidé.
Et globalement, soit honnête avec les autres ET AVEC TOI-MÊME! Fais ce qui te plais dans la vie, sans te juger et sans avoir dès le départ trop d'exigences/d'attentes projetées sur les gens que tu vas croiser. Quand tu croises des gens biens, sois sympa et propose leur de boire un café à l'occasion!
Shadow2 a écrit :
18.03.21
Les autres m'ont toujours dit que du négatif (ou au mieux, des mots neutres) pour me qualifier : connasse bipolaire, versatile, mystérieuse, énigmatique, perverse narcissique, froide, distante, détachée, arrogante aussi. "Qui veut toujours avoir raison"
Si tout le monde te donne des commentaires négatifs, c'est soit qu'ils ont raison (= il faut que tu changes ta manière d'être), soit que tu ne traînes qu'avec des gros cons(= il faut que tu changes tes fréquentations)

1) Comment arrêter d'attirer les personnes toxiques ?
Il y en aura toujours. Ne leur ouvre pas la porte en grand et ne les laisse pas s'installer. Dans mon expérience, ces personnes profitent juste des faiblesses des autres (ici de ton désespoir d'avoir des amis)

2) Comment avoir des amies FILLES ?
faire des activités où il y a plus de filles? Et tu parles d'attirer les filles(amicalement parlant?): attirer c'est passif (ça marche avec les hommes parce qu'ils n'ont pas le choix, les femmes font rarement le premier pas), mais avec les femmes tu pourrais être active et proposer des activités aux filles que trouvent cool/sympa.

3) Pourquoi je n'attire que des gars ?
Shadow2 a écrit :
18.03.21
je plais pas aux gars qui moi me plaisent
on parle toujours d'amitié ou de séduction là?
tu attires les gars car tu es une femme, et que les gars doivent faire le premier pas, alors ils tentent leur chance.
Ensuite, tu es peut-être dans des cercles plus masculins?

6) Ensuite, comment m'en foutre totalement des relations sociales ?
Arrête de t'en foutre. Sois ouverte sur l'autre, curieuse, mais sans attente.

9) Comment arrêter de me détester ? Même si je me déteste moins qu'avant.
10) Comment arrêter de penser que je mérite rien de ce qui m'arrive ?
11) Comment être plus à l'aise socialement et arrêter de trop réfléchir ?
Un/e psy pourrait t'aider. Au lieu de te focaliser su tes échecs, focalise toi sur tes réussites (sans prendre la grosse tête non plus)

13) Comment trouver des personnes similaires à moi, dans la même région et... des filles ?
faire des activités ou il y a des filles (OVS, MeetUp...)! éventuellement changer de région (c'est con, mais il y a des régions/villes où je me suis fais très peu de contacts et d'autres où cela a été super facile)

14) Comment faire en sorte d'être respectée par rapport au fait que je montre pas mes émotions ?
le problème ici: wikipedia peut me dire des choses super intéressantes et être disponible quand je le veux, ce n'est pas un ami! Un ami a des émotions.Tu as construit une armure pour te protéger, et ça marche pas trop mal, tu es distante, tu t'en fous des autres... Mais c'est exactement l'inverse qu'il faut pour se faire des amis. Pour parler à coeur-ouvert avec quelqu'un, il faut sortir de l'armure.

Tu ne peux pas garder les autres à distance et espérer en même temps qu'ils deviennent proches de toi.
En séduction comme en amitié, il y a une part de risque à accepter: se faire rejeter.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] A lire le 18.03.21, 19h41 par Onmyoji

Un gars avec qui j'ai voulu me lier avait plus de 30 ans (à quel moment tu veux sortir avec une fille de 23/24 ans quand t'as plus de 30 ans ? C'est déjà toxique).
Attention à tes jugements à l'emporte-pièce, c'est pas le meilleur moyen de se faire des amis.

Ça t'a déjà été dit mais effectivement une relation avec une différence d'âge n'est pas nécessairement toxique. C'est pas ton kiff, c'est tout mais c'est pas forcément toxique. Pour info, mon mari a 18-19 ans de plus et notre relation n'est pas toxique.

Sinon, je pense aussi que tu devrais suivre une thérapie. Tu as dit à plusieurs reprises que tu considérais ta vie comme foutue à 25 ans. C'est le signe que tu devrais entamer une thérapie. A 25 ans, rien n'est foutu, tu n'es encore qu'au début de ta vie :).

Quant aux amis, tu pourrais te faire une amie comme toi, avec le même caractère, les mêmes délires en surfant sur Internet ou bien dans la vie réelle mais en attendant de trouver cette amie, il faut mettre de l'eau dans ton vin et t'adapter aux autres. Être plus lisse. Il faut faire des concessions.

Visiblement, tu sais déjà ce qu'il faut faire donc il faut continuer sur cette voie et travailler avec un.e psy sur ton caractère impétueux, entier, idéaliste.

Car dans certains de tes posts, tu dégages de l'agressivité, du stress. Tu renvoies l'image d'une fille à problèmes. Si tu communiques ce genre d'émotions IRL, ça peut faire fuir. Voilà pourquoi trouver l'apaisement auprès d'un.e psy pourrait t'aider.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 19.03.21, 10h22 par Citadin

Super article de FK qui répond à plusieurs de tes questions, courage !

http://www.frenchtouchseduction.com/com ... -amis.html

Alors, on va synthétiser (ça sera plus facile et ça me permettra de répondre plus facilement et plus rapidement) :

Non, je parlais vraiment d'amitié, mais c'est compliqué d'avoir des amies filles. J'attirais beaucoup de gars toxiques.
J'ai beaucoup changé par rapport à mes relations sociales depuis quelques temps, après j'ai toujours un peu peur de me faire rejeter, mais plus j'avance, moins j'ai peur de ça. Ça va beaucoup mieux, même si j'espère encore que ça foirera pas.
Je suis plus confiante, plus détachée (plus du tout dépendante affective serait la bonne expression), plus raisonnable aussi.
Pour ta remarque, Ésope, j'ai changé les deux : manière d'être et fréquentations. Du coup ça a beaucoup changé.
Bon après, parfois j'ai des regrets et je me dégoûte moi-même, mais bon.
J'apprends à connaître les autres, après je vois si la personne me correspond ou pas (oui, amicalement).

Parler de mes émotions, j'y arrive, après j'ai l'impression que la formation d'une amitié peut être longue.

Pour les émotions et le tempérament, c'est un mélange de froideur et d'ouverture, mais je trouve que je suis plus proche de l'ouverture. Mais ce que tu dis, Focus, est pas bête. Le seuil d'expressivité. J'essaierai d'y penser.

Alex_B : Ah d'accord. Bon bah je me suis trompée sur la toxicité des relations avec un gars de plus de 30 ans. Ça dépend sûrement uniquement de la personne. En tout cas, tant mieux si ça se passe bien :)
J'ai beaucoup appris à faire des concessions et je m'adapte beaucoup. Même trop.

Après, ça s'est beaucoup amélioré. Mais bon, à voir si j'arrive à être plus à l'aise socialement et à vraiment avoir des amis cette fois-ci (je suis sur la bonne voie).
Je pense aussi que c'était dû aux "lieux" de rencontres.

Et merci beaucoup pour vos réponses :D !
"Don't complain : just work harder"

En complément de ce que les autres ont dit, j’ajouterai que ton topic est peut-être caractéristique de ta (mauvaise) façon de communiquer.

Tu commences par d’énormes pavés dans lesquels tu tiens de propos qui peuvent sembler très tranchés, hautains, agressifs et antisociaux. Je t’avoue qu’il m’a fallu du courage pour en venir à bout et, à la fin, j’étais déjà trop fatigué pour avoir envie d’interagir avec toi.

Après, quand d’autres personnes t’ont répondu en s’intéressant sincèrement à toi, tes posts m’ont semblé plus mesurés. On découvre une personne plus à l’écoute et capable de remise en question. Mais la plupart des gens n’ont pas le courage ni la patience d’aller jusque là pour découvrir la bonne personne que tu peux être au fond. Et il ne faut pas leur en vouloir pour ça.

Alors ça va peut-être te sembler bête mais je dirais qu’il faut plus « teaser » ta personnalité dans tes relations sociales, et de façon plus rassurante. Les gens veulent fréquenter des personnes qui leur ressemblent et qui ne les jugent pas trop durement.

Exemple :

Shadow2 a écrit :
18.03.21
J'ai plutôt l'impression de devoir mentir, encore et toujours. Et pas arrêter. De devoir dire qu'une personne est magnifique alors qu'elle est juste dégueulasse, de devoir dire que c'est Einstein alors que la personne est clairement pas intelligente, etc. Ou de devoir féliciter les gens juste parce qu'ils ont cuisiné ou fait une lessive (alors que c'est juste totalement normal et basique et tout le monde devrait savoir le faire).

Quand une personne te dit avoir cuisiné ou fait une lessive, elle te donne justement des gages de mener une « vie normale » (banale si tu veux, mais en tout cas « normale »). Elle ne s’attend pas à être adulée. Elle te dit à quoi elle pense pour te rassurer, car c’est inquiétant de ne pas savoir ce que les gens ont en tête. Elle essaie de te prouver qu’elle n’est pas une toxique/chelou/connasse etc. Si tu réagis par du dédain, ça ne peut évidemment pas le faire.

En fait, tout le monde a l’impression que beaucoup de gens sont toxiques/chelou/fragiles/malsains. C’est une bonne nouvelle pour toi : en fait tu es comme tout le monde. Je crois qu’il faut juste travailler tes « gages de normalité » pour donner envie aux autres d’approfondir leur relation avec toi.

Citadin a écrit :
19.03.21
En complément de ce que les autres ont dit, j’ajouterai que ton topic est peut-être caractéristique de ta (mauvaise) façon de communiquer.

Tu commences par d’énormes pavés dans lesquels tu tiens de propos qui peuvent sembler très tranchés, hautains, agressifs et antisociaux. Je t’avoue qu’il m’a fallu du courage pour en venir à bout et, à la fin, j’étais déjà trop fatigué pour avoir envie d’interagir avec toi.
100 % d'accord. 🙂

Citadin :
Alors ça va peut-être te sembler bête mais je dirais qu’il faut plus « teaser » ta personnalité dans tes relations sociales, et de façon plus rassurante. Les gens veulent fréquenter des personnes qui leur ressemblent et qui ne les jugent pas trop durement.
C'est vrai que j'ai tendance à pas mal juger. C'est donc un point que je peux encore améliorer, même si je juge déjà moins qu'avant. Bon après, c'est humain, je pense qu'on juge tous un peu et qu'on se croit tous légèrement supérieurs (je parle pas d'arrogance ici, mais juste de se dire "ah, lui il est un peu con" quand on entend une personne parler de son problème).
Quand une personne te dit avoir cuisiné ou fait une lessive, elle te donne justement des gages de mener une « vie normale » (banale si tu veux, mais en tout cas « normale »). Elle ne s’attend pas à être adulée. Elle te dit à quoi elle pense pour te rassurer, car c’est inquiétant de ne pas savoir ce que les gens ont en tête. Elle essaie de te prouver qu’elle n’est pas une toxique/chelou/connasse etc. Si tu réagis par du dédain, ça ne peut évidemment pas le faire.
Ca, c'était par rapport à mon ex (toxique, hein) qui avait pas compris pourquoi je l'avais pas félicité quand il avait fait des burgers au poisson. Je trouve ça tellement normal de cuisiner, savoir faire une lessive... Ca me paraîtrait bizarre de pas savoir faire, surtout quand t'as plus de 20 ans (après faut dire que je suis pas mal exigeante envers moi-même, du coup je peux l'être avec les autres, même si je lâche un peu plus prise).

Je me suis quand même beaucoup améliorée dans les relations sociales en général, après évidemment personne n'est parfait et ça sera toujours perfectible (d'où mon message).
Après pour les "gages de normalité", je trouve ça assez vrai puisque j'imagine que les gens voudront être en sécurité et passer un bon moment avec la personne, donc il faut que je leur montre que c'est le cas avec moi.

En général, beaucoup de gens passent des bons moments avec moi (ça se voit à nos discussions parfois, à comment ils réagissent quand ils sont avec moi, etc). Y a eu une grosse amélioration, du fait que j'ai compris beaucoup de choses sur moi et les relations sociales.

Ne vous inquiétez pas, j'ai mis ce post parce que parfois je me sens pas trop bien par rapport aux relations sociales et j'ai des coups de déprime (mais ça arrive à tout le monde), mais si vous me rencontrez IRL vous aurez plutôt l'impression d'une fille normale, mignonne et qui s'intéresse à plein de trucs, pas d'une fille bizarre, malsaine et arrogante. Et vous seriez agréablement surpris de vous dire que c'est cette fille-là qui a mis ce post :lol:

Edit : en plus, je viens de repenser à un truc, mon frère m'a déjà dit un truc du style "tu es pas arrogante, mais tu le parais, parce que tu sais plein de choses" ^^
Donc ça rejoint ce que tu dis, Citadin.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 20.03.21, 12h13 par Citadin
"Don't complain : just work harder"

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