Faut-il tout abandonner pour réussir ?

Note : 9

le 06.05.2023 par Locknar

10 réponses / Dernière par Esope le 23.05.2023, 12h01

Le taf, on y passe 8h par jour minimum, et c'est loin d'être facile tous les jours. Ce forum est là pour échanger autour de tous les sujets en lien avec votre vie professionnelle.
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Bonjour,

Voici une question qui requiert du raisonnement, que je me pose de plus en plus et que je voulais partager, surtout avec ceux qui ont réussi leur carrière professionnelle. Ce post rejoint mon ancien post " Peut-on réussir sa carrière en restant intègre et honnête" mais va plus loin puisqu'il traite aussi d'aller jusqu'à abandonner sa santé personnelle.

Faut-il tout abandonner pour réussir ? Dans tout abandonner je veux dire par ordre d'échelon, ses amis, sa famille, sa santé et sa valeur morale. La réponse qui vient immédiatement est non, cela ne vaut pas le coup. Mais est-ce que ceux qui réussissent le plus ne sont pas ceux qui sont allé le plus loin dans cet abandon ?

Je pense que ça serait intéressant d'avoir des avis de personnes qui ont réussi dans la vie (à travers réussir je parle de la réussite d'une vie professionnelle) et si ils peuvent partager jusqu'où ils sont allé pour atteindre cette réussite...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 07.05.23, 00h05 par Onmyoji

Je te répondrai quand j'aurai fini de bosser...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Bonne idée ! le 07.05.23, 17h43 par Locknar
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

@Locknar ce n’est pas la première fois que tu poses ce genre de question. J’ai trois questions à te poser :

1) Pourquoi veux-tu renoncer à tout pour réussir professionnellement ? Tu penses que ça t’apporterait quoi si tu abandonnais tout ?

C’est plus facile de démolir un immeuble que de le construire. Encore faut-il que la fin justifie les moyens.

2) Autre question, penses-tu pouvoir récupérer ce qui est perdu ?

N’est-ce pas un leurre de penser ça ? Tu veux la gloire ? La reconnaissance sociale et la solitude qui va avec ?

3) Peux-tu préciser ce que tu appelles avoir réussi ?

J’imagine que si on n’a pas réussi selon tes critères on n’a pas le droit d’interagir avec ton post ? Les avis différents du tien ne t’intéressent-ils pas ?

Salut gafano,

1/ je pense qu'à un moment donné pour réussir il faut faire des concessions notamment sur la morale. Mais est ce vraiment une bonne idée. Ne risque t-on pas un retour de boomerang?

2/ on ne recupere jamais ce qui est perdu, on vie avec. Je me moque de la solitude, je cherche le statut social

3/ je parle de la réussite sociale. Les avis différents du mien sont une richesse. Tout le monde peut participer à mon post.

Bon, l'ironie de mon message précédent mise à part, je vais enfin te répondre.
Je ne suis pas si sûr qu'il s'agisse d'une question sur laquelle il faille forcément raisonner.
Pour moi c'est plutôt une question de valeurs.
En effet, c'est ton choix de vie telle ou telle situation comme un aboutissement, et de prendre un chemin plus ou moins facile.
L'intégrité, ça peut paraître un handicap dans le milieu professionnel. Mais c'est aussi une carte de visite. C'est plus gênant dans un milieu où les requins sont nombreux et où ils ont un avantage concurrentiel à être tels qu'ils sont. D'un autre côté, l'intégrité, l'honnêteté peuvent te mener loin si elles sont reconnues ET valorisées au dela de la reconnaissance de principe (aka la posture qui veut que tout le monde préférera ça par défaut). Donc, que ça se monnaie. Non parce que tu fais ça pour l'argent mais parce que c'est la reconnaissance de ton travail en quelques sortes.
Après tu places la valeur morale plus haut que la santé, mais faut quand même relativiser ce que je dis juste avant:
Souvent se parer de valeurs morales c'est s'acheter un habit de vertu. Mais en réalité, être un paladin hardcore, c'est juste de la branlette. Personne n'est parfait, s'imposer la frustration de l'être soi-disant pour pouvoir se regarder dans le miroir, c'est vouloir se placer au dessus des autres. Les autres sont certes pas la crème de la crème, généralement, mais entre être un desperado sans foi ni loi, et une pseudo icône de vertu il y a un juste milieu.
Tant que tu transgresses pas la loi, voire le bien- être d'autres personnes (mais il y a débat, charité bien ordonnée commence par soi-même), si tu es imparfait, si tu rencontres des dilemmes que tu ne résous pas de la meilleure des manières, si tu sors de ton chemin parfois, c'est que c'est là que tu dois être.
Mais quand on est normal, il faut absolument éviter de se prévaloir d'une trop grande vertu. C'est généralement quelque chose qui finit par desservir.
La santé, on peut faire quelques concessions dessus mais sur son lit de mort, pas grand monde se dit qu'il aurait dû plus travailler, je suppose. Et avant ça, si ton travail, ou ton choix dans la manière de le gérer, t'amène à tout perdre de ta santé, à devoir l'arrêter, tu ne seras pas plus avancé. Et tu en pâtiras pendant longtemps, temps long où tu pourras profiter de rien, ni de ton boulot ni de la vie.

Pour ce qui est d'abandonner des amis, chacun à l'âge adulte sait que tous ont des priorités. Je ne vois pas trop ce qui pourrait forcer à prendre définitivement de la distance, à moins qu'ils ne comprennent pas tes priorités. Pareil pour ta famille. Et dans tous les cas ce n'est pas vraiment souhaitable. Sur qui ton statut va briller quand tu seras seul? Aussi si tu as "réussi" mais que tu es seul tu seras un cliché. Être seul socialement, sans noyau dur autour de soi, c'est à mon avis contre-productif, l'un annule l'autre car être solitaire et suspect, en plus de te desservir par moment et d'avoir des implications sur ta santé physique et mentale.
À moins d'atteindre vraiment un sommet, qui tranche vraiment dans le paysage.
Mais il ne faut pas se faire d'illusions:
On ne vit absolument pas dans une méritocratie, et même dans d'autres pays qui présentent ce modèle comme graal d'ascension sociale, tu auras bien du mal en vérité à sortir de ta case, à moins de poésie de très bas et de te différencier très fortement de tes origines.
C'est sûr que si tu sors d'un milieu de non diplômés c'est plus facile aujourd'hui de s'élever raisonnablement que si tu es issu de la classe moyen, auquel cas tu peux même descendre alors que tu aurais de bons diplômes.
Pour tout dire c'est mon cas, parce que la dynamique sociale est telle que hormis quelques diplômes très haut placés (grandes écoles), le reste est toujours un sésame pour l'accès à des fonctions mais sans reconnaissance particulière (autre qu'une estime de forme qui ne se retrouve pas dans les salaires)
Maintenant que la hype était passée, les salaires des data scientists commençaient à baisser fortement. Seuls les épisodes midjourney et chat gpt les relancent, mais aux détriments d'autres catégories remplaçables.
Donc ce n'est pas que ça ne vaut pas le coup pour des raisons éthiques. C'est que ça ne vaut pas le coup pour pleins de raisons pragmatiques.
Tu seras mieux servi au final à trouver un équilibre.
Même un équilibre bancal. Mais l'extrême ne te vaudra rien.
Le fait d'avoir un réseau social est aussi important pour faire émerger des opportunités.
Les histoires de self made man c'est de la réécriture de l'histoire, des relations publiques, mais ça a été largement montré par l'anthropologie que c'était un mythe.
Après c'est aussi relatif à ton objectif. Si tu veux remplacer des amis boulets (qui te tirent vers le bas, ne veulent pas que tu changes, te dénigrent...) par de nouveaux amis à qui tu donnes ton temps, ça peut être une option. Mais tu ne gagneras rien à écarter des gens qui t'aiment vraiment et te soutiennent.
Tu posais la question
"Mais est-ce que ceux qui réussissent le plus ne sont pas ceux qui sont allé le plus loin dans cet abandon ?":
Déjà la notion de plus réussir est sans doute circonstanciée par de la chance. C'est plus un état binaire qui va avoir différentes retombées selon ton milieu et ton contexte. Mais tu pourrais être le notable de ton quartier sans en avoir bougé, c'est juste que tu auras pas la même aura que si tu es le même notable à st trop ou Paris. Mais l'effort à fournir selon la destination n'est sans doute pas linéaire et pas constant non plus. Ça dépendra de tes connexions, de tes "coups de chance".
Je parle souvent de chance dans ce post mais pas mal d'études sur la méritocratie montrent (à mon grand désarroi) que travailler beaucoup n'est pas un facteur de réussite. Alors le hasard joue.
Bien sûr on dit parfois que la chance c'est le talent qui rencontre l'opportunité, et que les opportunités ça se crée. Mais c'est un équilibre difficile à trouver. Jeff Bezos ne serait sans doute pas le même s'il avait commencé par autre chose que des livres.
Et puis, il avait largement de quoi démarrer avec un job de base très utile pour le soutenir et lui donner de quoi se donner à fond dans son projet.
C'est pas un "all-in".
C'est un "je peux retomber sur mes pattes dans tous les cas", ça doit donner plus de levier à certains moments que de se dire qu'on joue sa vie. Mais l'autre situation a certainement aussi des avantages. Ne rien avoir à perdre permet de faire les sacrifices au bon moment.
C'est la chose qui dans ton sujet me paraît pertinente. Et ce que tes sacrifices te donnent une liberté?
Si oui, est-ce que cela te permet d'avancer et est-ce que ce ne sera pas nuisible plus tard?
C'est comme la drague, ça sert à rien d'avoir 100% des numéros si aucune décroche. Ta méthode serait loin d'être efficace. Pareil, ça sert à rien de choper les jobs à coup sûr si tu vas être bloqué dedans ensuite.

Alors je suis pas quelqu'un qui a réussi, j'ai un bon salaire mais par rapport à mes parents je suis certainement un galérien.
J'ai un job très intéressant qui me passionne (raison pour laquelle je bosse beaucoup, en plus d'être conditionné à la méritocratie parce que pendant les études, là ça marchait comme ça, loin de la réalité professionnelle). Mais les sacrifices que j'ai faits pendant mes études m'ont lésé socialement je pense. Laisser mon réseau de côté a été une erreur. Sacrifier ma santé en bossant à des heures pas possibles a des retentissements qui se paient aujourd'hui et si je ne suis pas à l'article de la mort ça m'empêche certainement de profiter au mieux du fruit de mon travail (qui n'est pas fou non plus).
J'avais besoin de ça parce que c'est mon fonctionnement (si je me disperse je n'avance pas. Si je me disperse pas j'en fais trois fois plus que la majorité des gens concentrés, il n'y a pas de juste milieu, mais j'aurais dû travailler à le trouver).
Et c'est à mon avis le travail le plus important:
Savoir trouver l'équilibre en restant productif pour soi.
Et savoir quand mettre des coups de collier aussi.

Après ce n'est pas mon sujet, on est pas là pour parler de moi, mais en y réfléchissant, l'abandon qu'on doit savoir faire c'est l'affect.
Par exemple j'aime mon taf et mon équipe. J'ai pas toujours trouvé de bons environnements et si on me faisait une proposition ailleurs, sachant que je suis installé, reconnu comme spécialiste dans mon domaine au sein de ma boîte et à l'extérieur, et "en sécurité" (étant l'une des ressources les moins dispensables), j'aurais du mal à faire le saut dans le vide.
Mais ça ce n'est pas un sacrifice en soi, si ce n'est d'illusions. Mon poste a aussi ses défauts, notamment le fait d'être "indispensable" parce qu'on est en ressources limitées. Et une reconnaissance de façade parce que ça ne m'ouvre pas vraiment de portes. Quant à la sécurité, si quelqu'un décide d'abandonner mes projets, je peux très bien finir à la rue ou réaffecté dans un poste avec les mêmes contraintes ou pires et sans avantages.
Je crois que c'est ça qu'il faut savoir faire, pour changer de cheval au bon moment et évoluer. Pas le faire seulement quand c'est intenable mais quand c'est vraiment pas une solution par défaut. C'est ce qui permet peut-être (j'ai pas la recette) d'aller vers de plus grandes hauteurs.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Post responsable le 11.05.23, 21h40 par Locknar
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

@Locknar

C’est bien ce qui me semblais. Ton but c’est de te différencier par ton statut social.

Mais c’est oublier que réussir ne se fait pas en se mettant à dos proches et réseau.

1. Déjà si tu crois qu’en étant un salarié tu auras la reconnaissance sociale à laquelle tu aspires c’est, selon moi, un leurre.
2. Ensuite, si tu veux te mettre à ton compte mais ne sais pas retenir les talents et rendre ton équipe autonome et loyale, cela fait de toi un mauvais leader et donc un mauvais patron qui n’a personne sur qui compter.

Être prêt à tout sacrifier c’est bien, ça montre ta motivation mais pas ton intelligence.

Les gens qui réussissent le mieux sont ceux qui arrivent à fédérer les gens autour s’un projet qui leur apporte et apporte aux autres. C’est ça qui donne envie aux gens de rester, qu’ils trouvent leur compte et qu’ils se sentent bien. Du moins, suffisamment pour que le projet ait une forte croissance et soit viable à terme.

Autre chose, si tu veux réussir en te croyant plus malin que les autres, le karma te le rendra bien. Les gens se font berner une fois mais pas deux, c’est la théorie des jeux à plusieurs tours, les gens ont une mémoire et le bouche à oreilles joue plutôt bien son rôle. Si ton but est de ne rien déléguer et de n’avoir personne à qui faire confiance pour t’apporter l’expertise que tu n’as pas, tu rencontrerais vite des obstacles. Savoir bien s’entourer c’est pas que pour les bisounours, c’est aussi utile pour le business, la carrière, le chiffre d’affaires.

Ce genre de discours du prêt-à-toutisme relève d’une mauvaise compréhension des enjeux sociaux dans la réussite d’un projet de grande ampleur. Ce n’est pas en étant prêt à trahir son prochain et à tout sacrifier qu’on devient riche et successful. Si j’etais taquine je te demanderais de chiffrer cette réussite à laquelle tu tiens tant, en termes de revenus salariés ? Patrimoniaux ? Boursiers ? En termes de liquidités en banque, en termes d’acquisition immobilière ? En termes de followers sur tik tok ?

Tu devines facilement mon avis sur la question. Je ne suis pas d’accord sur les moyens que tu mets en avant mais en plus je doute sérieusement de l’efficacité de tels moyens, donc pas super convaincue par ton discours simpliste et facile.

Donc tu peux tour vouloir sacrifier mais tu peux aussi tout perdre et ne rien réussir du tout. Just saying my dear.

Après je serais pas aussi catégorique.
Dans l'histoire de l'informatique et de l'industrie (productive ou du divertissement), il y a beaucoup d'histoires célèbres de trahisons entre collègues et partenaires qui montrent que l'on peut parfois tirer son épingle du jeu en enflant les autres. Mais c'est pas dans la longueur, plus "au bon moment".
Ça parsème notamment l'histoire de Microsoft, IBM, Apple, Facebook (cf. "The social network").
Mais ce qui est vu comme une trahison ne l'est pas toujours. Des fois, ces gens ont juste pris la décision pragmatique pour voir leur projet décoller en dépit des défauts de quelqu'un de l'équipe.
Après évidemment il y a des entreprises sans foi ni loi qui ont réussi par l'application de certaines politiques (cf les industries du tabac, FT, les chaînes de supermarchés et leur manières de gérer les fournisseurs, l'agro-alimentaire...)

Aussi, beaucoup de projets se sont faits pas par fédération mais parce qu'il y avait un chef pour diriger, les autres étant juste des rouages, indispensables comme sachants mais pas comme décisionnaires, juste comme instruments d'un plus grand dessein.
Comme je disais, être capable de trancher, de prendre les bonnes décisions sans s'encombrer d'affect, ce n'est pas être "prêt à tout". Mais couler un projet de plusieurs années pour gagner de points de vertus, c'est souvent une honte pour soi en fait. On va se saborder parce qu'on ne croit pas réellement au projet, donc on préfère le troquer contre une parure. Mais dans le cas contraire, l'idée s'impose d'elle-même.
Et je pense qu'il y a peu de dilemmes réels de type "sacrifier ton associé et ami de 15 ans ou ton entreprise".
Donc la question se pose pas vraiment dans la réalité.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 11.05.23, 21h44 par Locknar
  • [+1] Pertinent le 12.05.23, 13h59 par Citadin
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Salut,

Merci pour vos réponses. Je trouve le sujet très intéressant.

Je pense à notre dirigeant actuel, à un moment donné il a été obligé de trahir son ancien boss pour prendre sa place. Certes, il ne l'a pas poussé dans l'escalier non plus mais il a quand même prit son poste, il a été élu à la loyale mais il n'est pas resté fidèle parmi les fidèles et il a atteint son objectif : être président.

La vie est cruelle, c'est une tragédie et la loi du plus fort est la meilleure.

J'ai un peu de mal à comprendre comment il a pu le "trahir" et être "élu à la loyale" ?
Le terme "trahir" me semble peu approprié. En entreprise, on est juste lié par un contrat à une société, pas par un serment d'allégeance envers son N+1. Après, s'il a manœuvré en coulisse pour lui nuire et prendre sa place, ce n'est pas pareil. Mais dans ce cas, j'imagine que tu n'aurais pas dit qu'il avait eu le poste à la loyal.

@Ulysse il parle de notre président. Pas de celui de sa boîte.

@Locknar et?
C'est bien une trahison, il a eu ce qu'il voulait, mais il traine aussi l'image qui va avec. Tout le monde s'en souvient, dans son parti comme chez ses opposants.
Certains disent aussi qu'il a exploité sa position de ministre de l'époque pour ça (il y avait même une enquête sur un éventuel abus de biens sociaux pour ça).
Et ça a bien été l'équivalent de le tuer, politiquement parlant. C'était délibéré, il fallait se désolidariser, montrer qu'on adhérait plus à sa ligne, sa manière de diriger, et qu'on avait rien à voir avec son bilan.
Alors que c'est bien sûr faux car ce bilan il en a été comptable pour une bonne partie.

Mais lui est plutôt un cas particulier, il semble avoir eu ce plan et cet objectif tout du long.
Toi, quelles choses te semblent inatteignables sans te "salir les mains"?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 27.05.23, 22h44 par Ulysse57
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Je pense que la réponse dépend de ce qu'on entend par réussir sa carrière professionnelle, et d'où on part.

Est ce que réussi, c'est:
- avoir un bon salaire?
- avoir un style de vie plus outrancier que les voisins?
- devenir riche en partant de rien?
- devenir un cadre supp, une personne très influente, aboir du pouvoir?
- être reconnu et respecté dans son domaine?
- avoir un job qui ne casse pas des briques mais qui permet à côté de vivre ses rêves?

En tout cas, plus ce que tu appelles réussir est envié par les autres et plus ta situation de départ en est éloigné, plus il va falloir faire de gros sacrifices pour y arriver. Et pour arriver aux strates les plus hautes, il faut souvent prendre la place d'un autre, pas forcément de belle manière.

Mais je connais une personne qui n'a jamais fait d'études, qui a toujours choisi l'intégrité professionnelle, qui a monté les échelons lentement en refusant d'écraser les autres, qui a été reconnu par ses pairs et qui se retrouve maintenant en fin de carrière à traiter avec les pontes d'une multinationale. Des sacrifices ont été fait, mais il n'a pas tout sacrifié
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 27.05.23, 19h30 par Locknar

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