Rejet récurrent...(?)

Bonjour, (

on va simplifier en annoncant la couleur: dès qu'une femme sait que je ressens de l'attirance pour elle, c'est le rejet qui m'attend. Que puis-je faire?

Je constate une récurrence dans le comportement des femmes que j'ai approchées: ou la relation s'éteint ou je suis l'objet d'un rejet plus ou moins marqué.
Actuellement, celui-ci vient d'une collègue. Que j'ai dragouillée sans jamais être clair sur mes intentions. Et elles n'ont jamais été concrètes: elle a 3 enfants, un mari qu'elle aime et je n'ai aucune intention ni envie de toucher à ça. Cependant, ça m'interpelle qu'elle ait passé pas mal de temps à être gentille ou plaisante à mon égard, plus qu'à un stade professionnel ou même amical, selon mon point de vue.
Selon mon interprétation (film?), elle n'aurait pas accepté ce jeu de dragouille -très très TRES chaste- s'il n'y avait pas quelque chose de de son côté non plus...
Elle a radicalement changé d'attitude depuis un événément que nous avons coorganisé. Depuis, elle est d'une froideur sans borne, ne m'adresse plus la parole, que ce soit en direct ou via email, Teams, ... et ce, même pour des questions professionnelles. Elle m'évite physiquement, elle sort du bureau par une porte qui n'est pas en face de moi, elle évite de croiser mon regard en permanence.
Je n'ai pas réussi à obtenir d'explication avec elle puisqu'elle évite tout échange avec moi.
Deux raisons me semblent possibles:
- lors de l'organisation de cet événement, j'ai commis une gaffe (que j'ignore) mais pour laquelle elle me tient rigueur
- elle est tombée, dans mes notes de réunion, sur un screenshot d'un Teams où elle figurait, avec le client dans une autre fenêtre. Je ne nie pas ne pas avoir d'explication très rationnelle sur ce plan, mais il y en a tout de même: je me suis senti un moment obligé de garder des traces de ces réunions afin de pouvoir prouver qu'elles ne sont pas fictives. Je lui ai bredouillé que je gardais un trombinoscope des gens que je rencontrais pour me souvenir de leur visage. Et c'est effecivement le cas: 2 jours plus tard, j'ai encore confondu 2 personnes. Oui, elle a un physique attirant, oui elle le sait, oui elle doit se douter qu'une blonde sexy ne me laisse pas indifférent. Mais elle a dû considérer que j'ai fait ce screenshot d'elle dans une intention malsaine (et que j'ai bien entendu pris la peine de le coller dans mes notes de réunion plutôt que de le glisser dans un répertoire "photos planquées").
En tous cas, elle se fait un film et je n'ai pas le moyen, semble-t-il, de lui dire autrement qu'en lui faisant publiquement des excuses.
De son côté, elle a dû en discuter avec mon chef car il a demandé à me voir sans préciser pourquoi.
Parce que c'est une femme, c'est d'office moi qui ai tous les torts?
Ca m'écoeure totalement, je n'ai plus qu'une envie, c'est de changer de boulot. Mais ce genre de choses ne laisse pas indemne: le faire serait lui donner raison, et de toute façon, le monde est petit et ceci me rattraperait. En particulier parce que j'ai une fonction +/- publique.
J'en ai discuté avec une autre collègue femme, qui ne semble pas choquée de ce que je lui ai expliqué, avec qui je converse toujours. Ceci parce que je m'attends à ce que des ragots circulent déjà sur cette situation.

Or, je ne compte pas les fois où elle prenait des photos de moi dans des événements, photos que je n'ai jamais vues, avec son téléphone personnel (dont l'appareil photo est meilleur que celui du boulot). C'est son rôle de communiquer, mais j'imagine mal certaines photos être utiles pour une publication. Je ne compte pas non plus les discussions où elle me jaugeait sur mon attirance pour telle ou telle cliente, en sachant que ça me mettait mal à l'aise. En mettant évidemment mon chef dans la boucle (en particulier avec un contact à l'étranger lors d'une mission pro (qui n'est pas une cliente) que mon chef a également rencontrée. That's life), en m'affirmant qu'elle se demandait quel était mon genre de femmes (photos à l'appui). Oui, elle savait mon mal-être de vivre seul depuis mon divorce. Là, je me retrouve plus ou moins accusé de harcelement ou comportement pervers, sans pouvoir lui retourner le sien à la figure (je crois).
Oui, il y a eu des conversations au boulot bien plus graveleuses que les miennes, venant de mon chef, et elles n'ont pas suscité de réaction barrière pareille. Oui mon chef est marié, oui, moi, je suis divrocé. Est-ce pour autant que je dois être rangé dans une catégorique "méfiance"?

Et je constate que c'est plus ou moins comme ça que se terminent toutes mes tentatives de relations. Dès qu'une femme sait que j'ai de l'attirance envers elle, c'est le rejet qui m'attend. Comme si donc, ca la dégoutait de se projeter avec moi (sans qu'il n'y ait eu de concret: il n'y a jamais eu de mot ou de geste déplacé de ma part).
Je suppose qu'il y a un lien avec la situation de friendzone qui n'était pas claire, mais tout ça ne m'est pas familier ni clair (donc).
J'aimerais comprendre pourquoi, et quoi faire.
Merci

Tu te fais trop de films et tu surréagis. Ton chef veut peut-être te voir pour quelque chose qui n'a rien à voir.
Pour le reste, tu bases beaucoup de choses sur tes suppositions au lieu de te baser sur des faits.
Quand elles sont sympas avec toi, c'est pas de l'intérêt, c'est parce que pas être une connasse avec les gens au quotidien c'est une attitude normale.
Tu prends un comportement normal pour de l'attirance.
Et ça ne peut pas plaire à quelqu'un que tu jettes ton dévolu sur elle si tu sens le mal-être, mais ça on en a déjà discuté, je reviens pas dessus, peu de chances que tu écoutes tant que ce sera pas clairement insupportable. Pour l'instant tu te complais dans ta complainte et tes suppositions (cf ton dernier message). Quelqu'un qui a vraiment mal il prend n'importe quelle solution. Toi tu cherches n'importe quelle excuse pour ne pas bouger parce que ça signifierait avancer et faire ton deuil de ton ex et de tes illusions perdues.
J'espère pour toi que ça va passer vite parce que le temps est précieux