[Renommé] Shop & club PU - No mojo

Bonsoir

Préambule : si vous aimez les field reports intéressants et victorieux, passez votre chemin ce coup-ci.

Loss of power

Je profite de ce beau vendredi férié à la douceur automnale pour découvrir la sarge en boutique. Sur le chemin du centre-ville, surprise : je n'arrive plus à dire bonjour aux femmes que je croise (dans le cadre d'un des exercices du bootcamp, utilisé pour « l'échauffement »).

Ça commence mal...

Je loupe un magnifique opener

: un chat à la queue tronquée se tient au milieu d'une grande rue, refusant de se déplacer pour laisser passer les voitures, sous le regard amusé de deux HB, à un mètre de moi.

Je commence à le ressentir : après quelques semaines de progrès, me voici aujourd'hui en panne de confiance, et il va me falloir gérer ça, parce que je suis venu pour sarger et je ne repartirai pas sans, sacrebleu !

Un petit tour de reconnaissance dans les rues piétonnes me montre qu'il n'y a guère d'affluence dans les boutiques en ce début d'après-midi. Allons chercher le monde, essayons la FNAC... Oui, elle est ouverte !

Sauvons l'honneur...

Je tourne une grosse vingtaine de minutes à la recherche d'une cible : plein d'ados, des mémés, des filles en couple... Puis je vois une B d'1m60 brune, assez mimi mais affublée d'un horrible manteau rose. Moi qui était si vif la semaine passée en boîte, je suis réduit à tergiverser.

C'est en parlant avec une vendeuse que cette cliente me lance un EC, là je n'hésite plus. J'attends qu'elle termine sa conversation avec la vendeuse – je me suis rapproché – et j'embraye avec un opinion opener archi-classique :

- A.L. : Vous avez de quoi lire, là ! *Elle tenait entre ses bras 4 ou 5 livres*
- B : Moarf !
- A.L. : Vous avez l'air de lire beaucoup, vous pouvez peut-être me conseiller : j'ai une amie qui se met à la lecture et je veux lui acheter quelque chose de facile.
- B : Ah, c'est pas évident, c'est tellement personnel... Mais essayez Douglas _____ *Me rappelle plus le reste*
- A.L. : Ca va, ça a l'air un peu volumineux – mais c'est écrit gros.
- B: De toute façon, demandez à la vendeuse, je la connais et elle sait son boulot. Et si je vois quelque chose de sympa, je vous le dit.

OK, me dis-je, une approche en deux temps sera idéale. Mais quelques minutes plus tard et une recherche dans la FNAC, la lectrice avisée a disparu !

Cet épisode m'a donné un microgramme de mojo, je tente une autre boutique de décoration d'intérieur du centre commercial. Mais rien d'intéressant : des C, des vieillards ou des ados. J'avais pourtant un opener sous la forme d'une fontaine à vapeur froide, assez impressionnante.

Pour terminer cette session, j'atterris dans un magasin de gadgets. Je vois une B+ aux gros seins et j'attaque immédiatement :

A.L. : Terrible ce clavier, vous croyez que les yeux tournent quand on tape ? *c'est un clavier de PC vert grenouille avec des yeux globuleux au-dessus des touches de fonction, proprement hideux*
B+ : oui, marrant. *d'un air pas amusé.*

Et son fils vient la rejoindre pour demander un jouet.

Conclusion :
- l'objectif d'obtenir un #close était loin d'être atteint...

- Etrange sensation que de se sentir régresser d'un coup après quelques semaines enthousiasmantes, c'est assez différent de la timidité vécue avant FTS, j'ai du mal à l'expliquer, si ce n'est l'impression d'échouer près du but.

- Une grosse nuit de sommeil (au cas où la baisse de régime serait due à la fatigue pré-hivernale

) et je recommence demain si je ne finis pas trop tard au travail.

Vos commentaires sont les bienvenus, messieurs.

De façon universelle et quelque soit la discipline, une courbe de progression passe toujours par une phase de plateau, voire une régression. T'inquiète, c'est dans l'obscurité qu'il est beau de croire à la lumière.

un autre paramètre qu on oublie souvent ...ccela n' est pas forcément parceque tu t' y es pris comme un manche , il y a certaines fois ou la nana est simplement "pas open" (moins vrai en club) , je sais pas , son chien a du etre pique par le veterinaire , son patron lui a annoncé son licenciement pour bientot etc ...

Oui dis toi bien que ça dépend de trop de facteurs externes pour que tu puisses te rendre responsable d'une journée aussi merdique.
Tu n'as failli à aucun moment : motivation, courage, opportunisme, t'as fait ce qu'il fallait, mais la chance ne t'as pas sourit.

Au poker, on parle de cycles de chance : certains, lorsqu'elle n'est pas avec eux, baissent la tête et font le dos rond en attendant que ça revienne (ça revient toujours), d'autres bravent le mauvais sort et vont la chercher coute que coute. Chacune de ces méthodes a ses adeptes.
Le tout est de "sentir" la chance tourner et de ne pas se laisser décourager.

Merci de vos réponses, messieurs.

Coincé chez moi par l'alerte orange météo sur le golfe du Lion

, j'en profite pour potasser FTS et répondre aux posts.

Sorti samedi soir en club, je confirme que mon cas n'est rien de moins qu'une baisse de mojo, du taux de testostérone, qui me fait replonger dans la timidité, ou du moins dans une longueur à la détente rédhibitoire.

Pour ne pas multiplier les topics où il ne se passe rien

, je me propose de renommer celui-ci pour narrer mes exercices de ce week-end. L'objectif de cette sarge nocturne était :

1) de m'amuser (j'aime le nightclubbing) ;
2) d'aborder en moins de trois minutes dans le club ;
3) de numcloser.

Après une bonne après-midi de repos, je me présente tôt (fatigue inside ) aux portes de mon club favori. Un peu de fluff avec le physio et je rentre. Il y a 15 personnes, y compris le personnel. Et quatre HB s'en vont au moment où je passe la porte, me laissant seul avec des gars ou des couples.

Il faut que j'aborde dans les trois minutes, alors j'aborde... deux mecs !

Je leur fait remarquer que nous avons l'air bien stupides avec nos vestes et que visiblement la vestiairiste est absente.

Un quart d'heure après, le funk me fait glisser dans le rythme et j'approche de la piste. Une petite C+ danse agilement avec son boyfriend au look total geek. Elle fait la roue puis elle va chercher des consos au bars, juste à mes côtés. EC réciproques, je suis lent à amorcer !

- A.L. : Pas mal ta roue, tout à l'heure.
- C+ : Hihi.
- A.L. : Mais à ne pas faire à une heure du mat, quand il y a du verre brisé partout...
- C+ : Hihi.

Comme elle n'est pas super jolie, je ne la retiens pas, elle part avec ses verres de bière. Je ne me sens toujours pas en HLE, je vais tâcher de m'amuser et de soigner les aspects hors-abordage : BL, sourire.

La boîte se remplit, je vais sur la piste puis sur l'estrade. La comédie est un club où la musique a un ordre de passage et une programmation souvent renouvelés. Et ce soir-là, le DJ envoie une demi-heure de R'n'B actuel, musique qui me gonfle prodigieusement, mais je reste stoïque et souriant, en dansant avec des gestes amples, en pensant à la bonne house qui ne vas sûrement pas tarder à sortir des enceintes.

Deux filles (B et C) arrivent derrière moi. EC et sourires de part et d'autres, tant de la C que de la B. Encore une fois, je suis englué dans la timidité, je ne respecte pas la règle des trois secondes, et continue à sourire. Elles se marrent, je sors :

A.L. : A votre avis, ça va durer encore longtemps ce R'n'B ?
B et C : *mdr*
A.L. : Je veux de la vraie musique de boîte, moi !
B : Ca se voit, t'es pas en rythme.
A.L. : Naan, c'est vous qui dansez trop lentement...

Je prends les mains de la B, puis de la C (pas bien, je sais, j'aurais du commencer par la C mais elle était vraiment moche avec sa dentition de lapin

). Elles refusent en se marrant. Copine sympa, la B donne sa veste à la C, qui porte déjà une veste et un sac à main. Je suis lancé, je trouve du C&F :

A.L. : Franchement, chargée comme tu es avec ces vestes et ces sacs, c'est pas étonnant que tu danses à deux à l'heure !
B et C : *méga-lol*
A.L. : Sacrilège !
B : Quoi ?
A.L. : Regarde la boule à facettes.
B : Oui ?
A.L. : Elle n'est pas nettoyée, elle renvoie pas la lumière. Comment veux-tu qu'on rentre dans le bain avec ce genre de détails ? Et t'avais pas remarqué ?
B et C : *méga-lol*

Nous dansons un moment, puis elle me font au-revoir de la main et descendent de l'estrade. Je ferai une approche en deux temps, ça je maîtrise, c'est tout simple.

Il est deux heures, la boîte est pleine à craquer. Je croise ma fuckfriend Anne, venue avec quelques-unes de ses étudiantes. Je cherche les deux miss B et C, en vain. Elles ont du partir. J'en fais autant à 2h30, fatigué.

Bilan : un objectif et demi sur trois, mouais.

Je me serais au moins entrainé au BL et réussi quelques réparties plus funny que cocky.

A bientôt pour - promis - des aventures plus palpipantes.