[FR] Le mur invisible

Note : 0

le 15.05.2006 par Deadoralive

9 réponses / Dernière par oh_damned le 17.05.2006, 01h21

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Week-End du 6 Mai 2006 : premiers symptômes

(ce post fait un peu echo à "L'ombre au tableau" posté par DeepVertigo dans la rubrique Questions/Problèmes : ombre-au-tableau-vt7379.html)

Le samedi
En vérité une bonne partie du problème qui m'a miné lors de la semaine suivante a pris forme ce samedi alors que je sirotais un coca light en compagnie de Spike dans un endroit assez classe, activité relaxante et somme toute bien méritée en ce début de week-end. Tout se passait bien jusqu'à ce qu'une HB9 ou 10 se pointe à une table éloignée (avec des amies à elle) et me lance des AI inhumains. Et je ne parle pas là d'une poupée barbie siliconée ou d'une HB sur-maquillée, non. Une vraie beauté apparemment tout ce qu'il y a de plus naturel. Et je ne parle pas de sa façon de bouger…
Je n'ai pas levé le petit doigt, chose profondément anormale étant donné mon entraînement sur le terrain. Certes, je n'étais à priori pas là pour gamer mais une petite voix intérieure me dit encore aujourd'hui que JAMAIS je n'aurais du la laisser passer. Des comme ça j'en vois 1 fois tous les 5 ans, en même temps que les comètes.
Cette rencontre ratée m'a fait l'effet d'un électrochoc.
J'ai encore la scène en tête au moment où j'écris ces lignes.

Je te remercie encore, Spike pour ce pot qui a sans doute accéléré ma progression (et ça n'était pas une cession de sarge, je le précise pour les plus imaginatifs d'entre vous).

Le soir même, je retrouvais le restant du PSM dont Lieutenant qui luttait alors lui aussi avec ses propres problèmes. La soirée fut courte et je ne dirais pas morose, parce qu'au PSM on se marre tout le temps, mais sans doute fut elle décevante comparé à nos performances d'antan. Sans parler que Phenix s'autorise désormais le droit de dormir et que Jibril est toujours prêt, vers 22h, à sauter dans ses charentaises pour regarder la télé. Mais j'extrapole.

Le dimanche
Je suis alors de sortie avec un copain AFC au cinéma. Ça se fait et même si ça n'est pas un player il me file un bon mojo. On ne raconte que des conneries ce qui ne me change pas du PSM…ah si ce sont d'autres conneries. Le temps est au beau fixe et étant en avance nous décidons de nous poser à une terrasse. Je choisis de nous installer près d'une HB7 qui est avec sa copine.
Mon pote discute, discute mais je n'entends plus ce qu'il me dit, je réfléchis à mon opener (beaucoup trop longtemps), à savoir si j'ai des AI, à savoir si elle me plaît vraiment ou pas etc…En fait, la HB remet ses lunettes de soleil pour pouvoir m'examiner sans que je le sache. Sur le coup j'ai un doute (et maintenant je sais que lorsque j'ai un doute je devrais déjà être dans le set). De plus, j'hésite à faire de grandes démonstrations devant mon copain qui risque de me questionner après. Et ça, j'aimerais éviter. Déjà au terme de cette journée, lui qui me connaissait pourtant comme un wbafc commençait à noter certaines des répliques que je sors aux serveuses.
Les HB finissent par partir et comme de juste, ma cible me lance un coup d'œil parfaitement explicite en s'éloignant…Rageant.
Un peu plus tard dans la salle je me vengerai sur une HB5 à côté de moi. Je l'open avec facilité sur son pop-corn puis j'enchaîne à elle et sa copine (ou sœur HB6) :
DOA : "Dites-moi, vous, vous seriez bien du genre à regarder Sex and The City en mangeant du Nutella non?"
HB6 à HB5 : "Qu'est ce qu'il dit ?"
HB5 répète à sa copine puis se tourne vers moi.
HB5 : "Non, non…en revanche toi tu es mince."
DOA : "Merci. Mais en fait ne le répète à personne mais c'est parce que je fais attention."
Le tout sur un ton très playful car je suis malgré tout d'excellente humeur.
Sur le coup je n'ai pas tilté mais elle a pris ma blague de plein fouet comme un neg. J'avais pourtant soigné le BL et l'inflexion. Elle devait complexer sur son poids comme une majorité de HB j'imagine. Quelques échanges bien gérés plus tard, le film commence et j'aurai droit à du pied pendant toute la séance, comme quoi mademoiselle n'était pas totalement LSE sinon elle m'en aurait voulu. Je choisis de ne pas ré-opener après vu qu'elle ne m'intéresse pas. Toujours ce niveau d'exigence…

Bref, HB9 ou 10 et HB7…ça commence à faire beaucoup de ratés. Des SHB, et avec des AI parfaitement clairs par-dessus le marché. C'est une phrase super tendance en ce moment mais…j'ai un problème d'Inner Game.

A suivre…
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Street Pick-Up – Semaine du 8 au 15 Mai 2006

Je suis trop sélectif. Ou trop exigeant. Mon objectif final c'est de gamer des tops modèles. Non même pas. C'est de gamer ces filles qu'on ne verra jamais dans les magazines et qui n'ont pas besoin de se faire retoucher dans photoshop.

L'attente est fébrile dans la caserne du Projet St Michel. Les ronds de cuir du quartier général, Phenix et Jibril ont lâché le mot d'ordre : Street Pick-Up. La mission se déroulera en deux temps : game indirect éventuellement, game direct surtout. Je suis perplexe…En effet je n'ai encore jamais pratiqué le direct game. Je ne tarderai pas à constater que ça me pose un sérieux problème.

Lundi, Mardi, Mercredi…les journées passent et mon inner game fait une chute vertigineuse. Je n'ouvre que très peu hormis Jeudi après-midi où j'ouvre mes 5 sets règlementaires en indirect pour mon "brevet de Street du PSM" (on s'amuse quoi) validé par Jibril, professeur agréé reconnu par l'état.


Jeudi : le brevet street PSM avec Jibril
(Pour les équivalences avec les autres pays de la communauté européenne, renseignez vous auprès de votre université)

Evidemment, il s'est fait une joie de compliquer l'épreuve par tout un tas de subterfuges ingénieux dont lui seul a le secret afin de mettre mon sang-froid à rude épreuve. En effet j'aurai retenu les points suivants sachant que l'examen est minuté :

- Prendre une rue à contre-jour. De fait, je ne savais plus si j'allais aborder un set de HB8 ou un assortiment de grands-mères. Diabolique.

- Jibril, qui est comme chacun sait l'habile inventeur de la Low Cost Séduction © a tenté de me faire croire à un moment donné qu'il voulait faire la queue dans un Mc Donald's pour acheter un truc à boire…j'ai perdu de précieuses minutes dans ce lieu de débauche où reigne une faune interlope maigre en sets intéressants.

- En cours d'examen, il ira ouvrir une Lone Wolf et avec une ruse infinie va l'amener à nous suivre. Difficile dans ces conditions de gamer autour, par peur d'éveiller la suspicion chez sa target.

Bref, un après-midi sympa quand même. Je suis validé mais je suis modérément content de moi. Le malaise est de plus en plus présent. Les sets ont été faits mais ça n'est pas du grand art, loin de là (toujours cette obsession du perfectionnisme). Et ça a été difficile pour moi.


Jeudi soir : confrontation directe avec le problème

Nous retrouvons Phenix pour des aventures sargesques en soirée du côté du Projet. Là c'est un peu le cauchemar. Je ne peux aborder aucune des cibles que me désignent Phenix ou Jibril. Je bloque sur quelque chose d'important et je rumine encore sur les superbes HB que j'ai laissé passer le week-end précédent. Phenix me prodigue quelques conseils judicieux. Mais je suis au plus bas, déprimé et je décide de faire le point de mon côté. Comprendre : je rentre me coucher d'abord et réfléchir ensuite ou l'inverse je ne sais plus. ;)

Je me trouve face à un mur et l'heure du bilan a sonné :

- Je sais gamer dans les endroits où je me sens protégé par le bruit mais je suis angoissé et incapable de gamer dans les endroits publics : street, métro, cafés etc…

- Je suis capable de gamer en indirect mais le direct me terrifie.

J'ai la sensation d'être arrivé à un stade où soit je végète soit je franchis un niveau, un palier. Comme je ne suis pas décidé à renoncer je dois passer ce cap.
La question qui se pose alors est : comment?

A suivre…
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La peur d'approcher en direct

Aux modérateurs : je ne sais pas trop si cette partie du FR mérite un déplacement dans une section plus appropriée. Je l'ai intégrée au centre de mes FR de la semaine qui sans elle perdraient pas mal de leur sens. De plus, mon point de vue sur la question se veut beaucoup moins exhaustif que l'article d'Asles, "Vaincre la peur".

Sur le sujet nous avons apparemment 2 écoles de pensée (lol) :

- celle de Phenix qui affirme que le problème n'en est pas un et n'existe pas. Un point c'est tout. (Et là je t'invite à mettre ton grain de sel, Phenix).

- la mienne (certainement partagée par d'autres), qui affirme la même chose mais avec une subtilité supplémentaire : le problème existe uniquement tant qu'il n'a pas été contourné une fois ou deux.


Question de point de vue me direz-vous.
Passées ces considérations philosophiques finalement assez peu importantes j'ai décidé que le lendemain j'irais aborder en direct, en street, sur AI uniquement pour commencer. Je me suis également fait à l'idée que malgré des consonances assez guerrières le "crash and burn" ça ne faisait pas mal. J'ai également repensé à ma phrase fétiche, empruntée à Dr Paul :

"The act of courage is always rewarded"

En vérité, je me suis préconditionné avec soin avant d'entamer une nouvelle journée. Je ne me suis pas contenté de me répéter des phrases encourageantes, je me suis efforcé d'en comprendre les implications.

- les chances de se faire dégager violemment sont quasi nulles. Je suis comme Lieutenant, je ne crois que ce que je vois. Je n'ai jamais vu Jibril ou Phenix se faire dégager. J'en témoigne, et je ne parle pas de 2 approches mais d'une cinquantaine.
D'ailleurs Phenix a longtemps insisté sur ce point.

- Au moindre EC, l'approche devient complètement légitime. Elle n'avait qu'à pas me regarder…;) Je me rappelle encore le regard de HB9…elle rêvait de se faire aborder.

- Dans le pire des cas (HB non intéressée) ça lui fera une histoire DHV à raconter à ses copines. En ce sens je lui rends service en lui offrant ce luxe. Et vu que je lui offre quelque chose, elle n'a aucune raison d'être désagréable. C'est d'une logique imparable même pour le geek de base.

- C'est un plaisir, un jeu. Là il est important de se visualiser en train d'aborder en direct et se sentir décontracté. En tirer du plaisir. L'excitation de la chasse en somme…

J'insiste sur un point et là encore ça n'engage que moi : il ne sert à rien d'y aller au forcing, fébrile et les jambes flageolantes. C'est faisable (et on sait tous que la pression baisse une fois dans le set) mais ça n'amène en général pas grand-chose de bon et il est alors impossible de communiquer sa bonne humeur ou son enthousiasme efficacement. Jeudi soir j'étais dans ce genre d'état, je me suis mis la pression comme on dit. J'ai préféré m'abstenir, cogiter une soirée et rattaquer le lendemain après avoir rebranché les fils dans le bon ordre dans mon cerveau. Sacré merdier là dedans avant de connaître Phenix. Je commence à savoir ranger tout seul maintenant. Lol

Mes réflexions ont porté aussi sur les conditions dans lesquelles je sarge jusqu'à présent. Jusque là je n'ai jamais sargé seul. Ça n'est pas que je ne puisse pas mais l'idée de me promener seul avait jusqu'à présent quelque chose de profondément déprimant. En fait, je pense que cette sensation est associée à mes années AFC, années pendant lesquelles (et là je ne vous fais pas un dessin) on croise des tas de SHB dans la rue sans pouvoir les aborder ce qui engendre un malaise souvent croissant. En tant qu'AFC en général, on sort avec des amis ou on ne sort pas du tout. Un ancrage négatif fort donc.
Je décide donc que le lendemain j'irai sarger seul toute l'après-midi.

Je recommande de retrouver ensuite du monde en soirée pour un petit débriefing. Ça motive bien et c'est peu violent comme pression. On se dit qu'on doit avoir des choses à raconter ou un petit #close à exhiber pour le soir. On exhibe ses trophées de chasse quoi. On rigole du mammouth qui nous a opposé une forte résistance au milieu d'un groupe d'antilopes. Vous voyez le trip.

En y allant un petit peu seul, j'ai ajouté un plaisir supplémentaire au jeu. Le plaisir de choisir soi-même ses cibles et ses sets.
Se faire coacher et pousser en avant est bien mais j'ai pu constater dans ce moment de crise que ça ne fonctionnait plus du tout. Je freinais des quatre fers. Plus on m'en demandait (ouvrir telle HB, tel set) et moins j'en faisais. Ce petit break de 2 jours lors duquel j'ai sargé seul en journée m'a fait le plus grand bien. Je prends d'ailleurs à nouveau plaisir à attaquer des cibles désignées par Phenix. Je ne vois pas toujours tout ce qui passe.

PS : j'imagine que ce post fera bien rigoler les sauvages dégénérés du PPC qui sont dressés dès leur plus jeune âge au direct/crash and burn et à éventrer des ours à mains nues dans le plus simple appareil. ;)

A suivre…
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Vendredi : a new hope

Mes efforts commencent à payer.

Il est 14h30 et je décide d'aller chasser dans les rues du PSM. Il fait très beau, et les HB sont de sortie. C'est la première fois que je sors non accompagné de Jibril ou Phenix. J'avoue que j'ai toujours appréhendé ça, par peur de me faire chier, de déprimer, d'avoir un mauvais mojo et finalement perdre mon temps. Mais quand on sait qu'on peut choper des HB, on voit les choses autrement en fin de compte.

Je me suis échauffé un peu avec les filles de AIDS, qui essayent de soutirer du pognon à qui veut bien en donner. Pas moi en l'occurrence vu que je n'en ai pas. Mais j'en profite toujours pour leur demander leur avis sur la populace locale, comment ça va et leur sortir une petite routine ou deux, histoire de me roder. Je recommande aux débutants ce genre d'exercice.


Set 01 : Direct Game
J'ai parcouru pas mal de chemin à pied déjà. J'alterne les moments où je fais des marches très longues dans de grandes avenues et ceux lors desquels je me pose dans des endroits peuplés où les gens attendent (leur copain, leur copine, des amis, le dégel et j'en passe). En général s'il n y a pas de set intéressant je ne reste pas statique très longtemps.

2 HB sont en train d'attendre. HB6 et HB5. Elles ont l'air jeunes. La HB6 me dévisage plusieurs fois, puis de bas en haut. Je prends mon courage à deux mains :
DOA : Salut!
DOA : Voilà, je t'ai vu et je me suis dit qu'il fallait que je fasse ta connaissance.
(L'inflexion est limite, je suis un peu fébrile mais ça le fait à peu près)

HB5 et 6 gloussent. C'est mal parti me dis-je. En fait, d'expérience je sais tout de suite à quoi j'ai affaire. Des HB5/6 LSE très jeunes et visiblement surprises d'être abordées frontalement comme ça. J'ai fait une erreur non pas en les abordant mais en choisissant ce genre de cible pour du direct. Je décide de tenter le tout pour le tout en screenant un peu :
DOA : Vous êtes parisiennes?
HBs : oui
DOA : Vous attendez un mec ou une fille? Parce que si c'est une fille c'est normal qu'elle soit en retard.
HBs gloussent.
DOA : ok, nan en fait je voulais vérifier aussi que vous n'étiez pas des plantes vertes. (Et visiblement vous en êtes deux beaux spécimens).
DOA : vous savez ces filles qui répondent que par oui, par non ou en gloussant à tout…
Bref ça continue 1 minute ou deux comme ça puis je décroche. Ce sont des andouilles et il n'y a rien à en tirer. Next. C'était juste pour le sport sachant que la HB6 ne m'intéressait pas.

Je reprends mes tribulations vers un McDonald's. Lieu intéressant pour se restaurer en coca light.


Set 02 : Indirect Game
Je suis assis face à la baie vitrée à côté de deux charmantes jeunes filles (HB6). Le set à l'air LFG. Ça rigole bien, notamment à cause de gugusses qui courent avec des capotes remplies d'eau dans la rue juste en face.

Je rebondis immédiatement sur cette manne tombée du ciel et j'engage le set sans trop de difficultés.

Je screene pas mal car je ne suis pas encore super à l'aise bien que satisfait d'avoir ouvert le set débile avant en direct. Je ne les qualifie pas beaucoup mais elles sont assez LFG dans le genre. J'apprendrai malgré tout pas mal de choses, notamment leurs prénoms et l'endroit où elles travaillent toutes les deux, dans la même rue. Une agence de voyages.
HBs : Si tu as besoin de partir en voyages, c'est nous qu'il faut venir voir ! :)
DOA : Mmm…pas pour le moment mais ça peut arriver.
Au passage ça ressemble à un SOI ça.

Le mojo remonte en flèche malgré les 2 HB asiatiques laissées passer dans la rue avant. Jouables en direct toutes les deux.


Set 03 : Indirect
Un peu plus tard je retrouve Phenix et son élève dans le même endroit. Afin de ne pas interrompre le cours, j'ouvre le set d'à côté. 2 HB5/6.
DOA : Excusez-moi!
HBs : ?
DOA : Est-ce que vous êtes célèbres?
A ce stade, normalement elles sont intriguées et se demandent si vous êtes fou. Je renchaîne très vite.
DOA : Je ne vous aurais pas vues à la nouvelle star?
HBs : MDR
Ce qui est génial avec cet opener c'est qu'on n'a pas besoin de trop cibler, en général une des target va prendre le truc spécialement pour elle.
DOA : tu ne sais pas chanter?
DOA : Bah alors qu'est ce que tu sais faire?
Etc. là il devient facile de commencer à qualifier la cible et normalement le set se fait tout seul. J'enchaîne quelques routines, c'est un plaisir et on finit par se dire au revoir gentiment. Je ne suis toujours pas intéressé.


Set 04 : Direct
Nous sommes alors plus tard le soir et nous retrouvons Deepvertigo en visite, ainsi que les djeunes Spirits of orus et nostradamus. Les bougres sont efficaces et ne laissent passer que peu de sets. Phenix me désigne une cible. J'hésite c'est un set de 2 dont une HB7 mais elle fume. La veille j'aurais bloqué. Je vérifie rapidement à quoi j'ai affaire (j'ai effectivement des AI) puis je fonce :
DOA : Salut! Je pourrais vous poser une question?
DOA : Est-ce que vous êtes riches?
HB7 : ? MDR
HB7 : C'est quoi cette question?
DOA : Je veux savoir si vous êtes riches…c'est pas compliqué si?
HB7 : oui mais pourquoi?
Bon, on s'enlise là…passons à la suite
DOA : nan en fait je déconne, je m'en fous. Je t'ai vue et je me suis dit qu'il fallait que je fasse ta connaissance.
A mon grand soulagement, cette fois, la "déclaration" ne provoque pas de réaction gênée ou hystérique. Les HB ne sont pas surprises ce qui prouvait déjà que

1) ma démarche est complètement légitime
2) la HB7 assume ses AI

Elles sont souriantes quoi qu'il en soit. Je continue en screenant un peu. Je les interromps avant qu'elles répondent en devinant les réponses à leur place.
Au bout de quelques minutes la copine de la cible annonce :
HB5 : Bon, il faut que j'aille m'acheter des clopes.
Que l'on peut traduire du womanese par : "Je te laisse tranquille avec lui, amusez vous bien." Mais à ma surprise, l'autre ajoute après un temps d'hésitation :
HB7 : je vais venir avec toi, il m'en faut aussi.
Et toujours à ma grande surprise j'ajoute comme un con :
DOA : je peux vous accompagner si vous voulez.
HBs : On revient dans 2 minutes au même endroit.
Ah le con, j'ai fait une gaffe d'AFC needy. (Regrettée au moment même où les mots sortaient de ma bouche). Je décide donc de ne pas les attendre là où elles étaient et je retourne voir Deepvertigo, Phenix et Cie un peu plus loin.
Comme par hasard, 10mn plus tard alors que je pivote un peu je remarque que le set est revenu dans ma sphère de proximité. Je ré-engage immédiatement :
DOA : alors? Tout s'est déroulé selon le plan ?
HBs : oui oui blabla
DOA : Vous faites quoi dans la vie alors?
DOA : non laissez moi deviner
J'enchaîne mon matériel habituel puis je me rends compte que même si elles jouent il n'y a pas moyen d'obtenir de véritables noms et de véritables métiers. Ça devient fatiguant, j'en ai marre qu'on me prenne pour un con donc je m'éjecte gentiment en faisant bien comprendre qu'elles m'ont fatigué. Tant pis pour elle !
A un moment il faut savoir s'arrêter.


Set 05 : Lone Wolf indirect #close
Un peu plus tard.
Une HB asiatique super mignonne traînait par là. Je passe à côté, j'ai un EC, je réfléchis 1s et j'aborde :
DOA : T'es toute seule? Rassure-moi on ne t'as pas abandonnée?
HB8 sourit.
J'arrive à engager la conversation. J'apprends assez vite qu'elle attend son copain. Ça n'est pas lui qui est en retard mais elle qui est en avance. Je kinote en plaisantant et en screenant. Je la laisse tranquille au bout d'un moment, dans le doute.

Je retourne dans mon groupe. Je la guette du coin de l'œil. Son copain n'arrive toujours pas, elle me lance parfois un EC et je le sens anormalement agitée. J'y retourne. Je ré-open, l'échange se passe bien quoique pas assez sexué (ce qui me vaudra peut être un flake) je timebridge et #close avant l'arrivée du copain.
Et je passe sur quelques autres sets, ce qui m'en fera peut-être 8 pour la journée.

A suivre
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Samedi : nouvelle sortie en solo

La journée se déroule un peu comme celle de vendredi. Excepté que le temps est nettement moins beau et donc les HB moins nombreuses et moins motivées. Après quelques heures de marche je tombe sur une lone wolf assez symptomatique de la mentalité parisienne :
DOA à HB4 qui attend assise seule : T'es toute seule? On t'a abandonnée?
HB4 : Mais…mais…mais pourquoiiiii vous me parleeeeez ?
Avec une voix traînante. J'avais envie d'éclater de rire.
DOA : Et pourquoi pas hein?
Je me dégage assez vite de cette psychopathe. Je crois que c'est ce que j'ai croisé de plus pathétique de mémoire de PUA. Elle trouverait plus LSE qu'elle je pense qu'elle la tuerait pour prendre sa place.



HbîleMaurice : Indirect #close
Un peu plus tard je me pose à nouveau dans un McDo. Il y a du monde, une place à côté de moi et une jolie petite HB basanée vient s'installer avec son ordinateur portable. Après un instant d'hésitation j'ouvre la lone wolf. Auparavant j'ai guetté du coin de l'œil ce qu'elle écrivait et si c'était du français.
DOA : Excuse-me, where are you from?
HB8 : ?
DOA : Do you speak english? French?
HB8 : A little.
(Tout ça avec des grands sourires, l'affaire est bien engagée)

Je n'ai pas de mal à routiniser le fait que les étrangers sont cordiaux et chaleureux alors que les parisiens sont pénibles. Je la qualifie un petit peu. Elle est compliante, elle me demande conseil pour installer le divX sur son PC. (Début du troll : elle aurait eu un macintosh je pense que je me serais barré en courant, fin du troll, ;))

A un moment je sèche un peu niveau conversation. J'en profite pour placer un léger IOD et vérifier qu'il n'y a pas de cibles à poursuivre dans la rue. Elle rengage la conversation.
Elle est originaire de l'île Maurice, fait ses études à Paris et en a encore pour 3 ou 4 ans.

Un extrait :
HB8 : […] mais je fume aussi.
Je ne me rappelle même pas pourquoi elle m'a sorti ça.
DOA : ah bon? C'est mal. (Toujours très playful ce genre de remarque)
HB8 : Oui je sais, ça sent mauvais, et en plus ça me coûte cher.
DOA : !!
Elle me plaît bien elle. Il faut rebondir là-dessus.
DOA : Ok, alors ça te fait déjà un vice. Mais est-ce que tu as des qualités ?
DOA : Tiens, est-ce que tu sais faire la cuisine?
HB8 se qualifie, je fais facilement un peu de rapport, j'annonce que j'attends un ami (j'attends toujours quelqu'un même si ça n'est pas vrai).

J'aperçois Phenix qui arrive devant les carreaux. Je #close sans difficultés et je m'éjecte non sans avoir présenté brièvement Phenix. Social proof.


Voilà, c'était le récit d'un passage difficile dans ma progression de PUA, qui se termine par 2 #close en 2 jours. C'est un rythme qui me satisfait…La moralité que j'en tire c'est qu'il ne faut pas se décourager et ne pas hésiter à s'arrêter l'espace d'une soirée ou deux pour se fixer soi-même de nouveaux objectifs et les moyens de les atteindre.
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Je l' ai eu mauvaise après coup, mais j'ai rapidement évacué: 1/ en sargeant, 2/ en évitant de nourrir des regrets plus longtemps que nécéssaire ( cad, juste le temps de tirer des ensignements de mon échec) ll faut aussi parfois savoir se préserver de soi même. Dans le fond tout ceci - sarge, vie...- doit rester un jeu. Inutile de dramatiser.
J'espère que c'est ce qui ressort au final de mon FR. Merci pour ton intervention ;)
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Je vois que tes progrès sont manifestes mon cher DoA ! C'est toujours bon de se faire un petit programme et surtout de regarder de manière franche où sont ses axes de progression (evidemment yen a toujours, mais je parle d'identifier les principaux)
Deadoralive a écrit : Sur le sujet nous avons apparemment 2 écoles de pensée (lol) :

- celle de Phenix qui affirme que le problème n'en est pas un et n'existe pas. Un point c'est tout. (Et là je t'invite à mettre ton grain de sel, Phenix).

- la mienne (certainement partagée par d'autres), qui affirme la même chose mais avec une subtilité supplémentaire : le problème existe uniquement tant qu'il n'a pas été contourné une fois ou deux.
Alors là je suis pas du tout d'accord, approcher ça reste toujours dur et jamais quelque chose de naturel. Franchement j'ai fait pas mal d'approches récemment, et ce midi-même je l'ai très clairement ressenti. Dans Venusian Artists, je crois que Mystery en parle, en disant que cette peur sera toujours présente, et qu'il faudra la dépasser à chaque fois, et qu'il se puisse même qu'on finisse par aimer ce stress.
Je mets au défi n'importe qui sur FTS de prouver qu'il n'éprouve pas une certaine crainte à approcher. Au mieux on peut l'apprivoiser. Le mec qui fait son 10.000ième saut en parachute il a toujours peur.
(dixit mon comparse coyote du PPC je crois)
Deadoralive a écrit : - les chances de se faire dégager violemment sont quasi nulles. Je suis comme Lieutenant, je ne crois que ce que je vois. Je n'ai jamais vu Jibril ou Phenix se faire dégager. J'en témoigne, et je ne parle pas de 2 approches mais d'une cinquantaine.
D'ailleurs Phenix a longtemps insisté sur ce point.
Je confirme. Au début on imagine qu'on peut se prendre des claques et des insultes ; c'est débile. Au pire la fille la fille est désagréable et vous ignore, au mieux elle est ravie qu'on lui trouve du charme et se laisse closer ;-)
Deadoralive a écrit : - Dans le pire des cas (HB non intéressée) ça lui fera une histoire DHV à raconter à ses copines.


Mouais je pensais ça au début aussi. Ca doit arriver mais faudrait pas en faire une généralité. Une très bonne amie à moi s'est faite aborder une fois en DG par un type dans la rue (en plus elle était enceinte à ce moment bravo l'observation du type). Elle sait que je drague dans la rue et je lui ai demandé de me raconter. Bon c'était super mal fait apparement, du style 'vous avez de beaux yeux, blabla...'. Elle en reparle comme d'une mauvaise expérience, du style 'mais quel looser !'. Merde mais si elle savait comme c'est dur pour nous ! :cry: Vraiment ça me donne pas envie de me réconcilier avec la gente féminine (mais seulement une partie)

Deadoralive a écrit : PS : j'imagine que ce post fera bien rigoler les sauvages dégénérés du PPC qui sont dressés dès leur plus jeune âge au direct/crash and burn et à éventrer des ours à mains nues dans le plus simple appareil. ;)


:D Ah les ours à eventrer dans Paris
Je ne pense pas. Je suis super respectueux des mecs qui accostent, parce que je suis le 1er à connaitre la difficulté que cela représente, au delà de toute considération dans la technique. Imagine 100 mecs pris au hasard, combien ont déjà accosté une parfaite inconnue dans la rue ? 1 ? 2 sur 100 ?
vandenplas a écrit :
Deadoralive a écrit : Sur le sujet nous avons apparemment 2 écoles de pensée (lol) :

- celle de Phenix qui affirme que le problème n'en est pas un et n'existe pas. Un point c'est tout. (Et là je t'invite à mettre ton grain de sel, Phenix).

- la mienne (certainement partagée par d'autres), qui affirme la même chose mais avec une subtilité supplémentaire : le problème existe uniquement tant qu'il n'a pas été contourné une fois ou deux.
Alors là je suis pas du tout d'accord, approcher ça reste toujours dur et jamais quelque chose de naturel. Franchement j'ai fait pas mal d'approches récemment, et ce midi-même je l'ai très clairement ressenti. Dans Venusian Artists, je crois que Mystery en parle, en disant que cette peur sera toujours présente, et qu'il faudra la dépasser à chaque fois, et qu'il se puisse même qu'on finisse par aimer ce stress.
Je mets au défi n'importe qui sur FTS de prouver qu'il n'éprouve pas une certaine crainte à approcher. Au mieux on peut l'apprivoiser. Le mec qui fait son 10.000ième saut en parachute il a toujours peur.
(dixit mon comparse coyote du PPC je crois)
Naaaaaaaaaaaaaan. Ce que je dis, c'est que tout ce qu'on trouve comme bonne raison de ne pas approcher est une illusion.
Pas que l'angoisse existe pas, y a miss understood. C'était un truc rusé pour se débarrasser de l'anxiété.

L'angoisse existe, elle est biologique et cablée, même chez les PUAs célèbres (26 a effectivement confirmé à The Trooper que ça ne disparait jamais). Au mieux on s'accoutume et/ou on apprend à kiffer le rush d'adrénaline.

Le truc c'est d'inverser la prophécie. Si tu perçois une raison de ne pas aborder, c'est une illusion, tends la main au travers, aborde tout simplement, et pan l'illusion (la raison de ne pas) et la panique disparaissent. Le mieux pour se débarrasser de la panique et du malaise c'est donc d'y aller.

Pour reprendre ta comparaison, la barrière (angoisse) existe, mais il suffit de la traverser pour en être débarrassé... Comment dire... C'est la manière la plus efficace et la plus sure de la faire disparaitre.

Aspirine pour ceux qui ont du mal.
Mode de pensée à ancrer pour les autres.
Deadoralive a écrit : - les chances de se faire dégager violemment sont quasi nulles. Je suis comme Lieutenant, je ne crois que ce que je vois. Je n'ai jamais vu Jibril ou Phenix se faire dégager. J'en témoigne, et je ne parle pas de 2 approches mais d'une cinquantaine.
D'ailleurs Phenix a longtemps insisté sur ce point.
Franchement, en 1 an et des poussières de schtroumpf, je me suis fait ignorer par 1 fille en boîte, et jeter franchement par un BGS sur une approche indirecte, peut être un autre rateau cash une fois, mais ma mémoire sélective s'en rappelle plus là maintenant.
J'ai vu Jibril aborder une bombasse entre deux légionnaires russes sans problème, et pourtant sur la masse, il y a que l'autre BMog l'autre soir qui ait réagi violemment (mais bon, le mec il avait un quotient intellectuel inférieur à sa température anale).
Vandeplas a écrit :Vraiment ça me donne pas envie de me réconcilier avec la gente féminine (mais seulement une partie)
Seulement une partie... de leur anatomie, c'est çà ? :mrgreen:
Deadoralive a écrit : PS : j'imagine que ce post fera bien rigoler les sauvages dégénérés du PPC qui sont dressés dès leur plus jeune âge au direct/crash and burn et à éventrer des ours à mains nues dans le plus simple appareil. ;)
Note qu'ils partaient pas avec le même handicap, les gars :)

Anyway, ce n'est pas parce qu'ils ont tendance à oublier que l'utilisation d'openers Indirects n'est pas forcément un signe d'homosexualité qu'ils ont oublié la difficulté de leurs premières approches directes...
Vandenplas a écrit :Imagine 100 mecs pris au hasard, combien ont déjà accosté une parfaite inconnue dans la rue ? 1 ? 2 sur 100 ?
TROP.

(Et en général, MAL.)


Phenix
M, montre la grosse valise de la fille dans le métro : Tu arrives à la soulever ?
E: Euh... oui..
M: Vraiment ? Tu peux la porter ? C'est vrai ?
E: Oui, oui, ça va...
M: Tranquille ?
E: Oui, merci vous vouliez me proposer de l'aide, c'est ça :lol:
Rêve ta frame, ma jolie.
M: Ah non hors de question. Mais tu pourrais en porter deux ?
E: Je pense, c'est pas si lourd... Mais pourquoi ?
M: Des fois qu'on parte en voyage de noces ensemble, tu pourrais porter la mienne aussi...
E: :shock: :lol:
Et un jerk, un.


PS: La Mauritienne elle est magnifique.
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Phenix a écrit : Naaaaaaaaaaaaaan. Ce que je dis, c'est que tout ce qu'on trouve comme bonne raison de ne pas approcher est une illusion.
ah ça DoA est victime du syndrome "téléphone arabe" :D
Phenix a écrit : Le truc c'est d'inverser la prophécie. Si tu perçois une raison de ne pas aborder, c'est une illusion, tends la main au travers, aborde tout simplement, et pan l'illusion (la raison de ne pas) et la panique disparaissent. Le mieux pour se débarrasser de la panique et du malaise c'est donc d'y aller.

Pour reprendre ta comparaison, la barrière (angoisse) existe, mais il suffit de la traverser pour en être débarrassé... Comment dire... C'est la manière la plus efficace et la plus sure de la faire disparaitre.

Aspirine pour ceux qui ont du mal.
Mode de pensée à ancrer pour les autres.
Ouais je vais essayer d'employer des termes que tout le monde comprenne. Parce que ton truc ça me fait plus penser à l'épisode de la porte magique dans Kaamelott :D
Non mais je crois que je vois ton idée, c'est comme entrer dans la matrice. Quand tu franchis ce 'voile', tu as l'impression que tu es différent parmi les autres, parce que toi tu sais et parce que tu oses affronter tes peurs. Tu es enfin honnête face à toi-même. Du coup l'espace du possible s'agrandit.
Le mieux c'est de lister ce que l'on pense quand on voit une fille qui nous plait et qu'on y va pas. (je l'avais fait à une époque). Et des excuses à 2 balles on peut en trouver des tonnes. A ce moment là on comprend que cette excuse est juste là pour couvrir le 'j'ai pas les couilles d'y aller'. Evidemment c'est difficile d'affronter la réalité en face. Si on s'intéresse un peu à Freud on va comprendre les mécanismes tortueux qu'est capable de prendre l'esprit pour éviter les situations inhabituelles !
Bon déjà quand on arrive à faire ça, c'est un grand progrès, (on a pris la pilule bleue :-)) mais on découvre que du coup plein de filles nous plaisent ! Là ou je suis pas d'accord Phenix, c'est qu'au lieu de nous réconforter, je trouve que cette nouvelle vision fait monter l'angoisse encore plus justement (il suffit pas d'absorber la pilule). C'est quelque part logique puisqu'il n'y a plus de paravent pour nous protéger.
En effet ensuite lorsque tu abordes, cette angoisse disparait. A ce moment là, c'est un autre type de stress qui apparait, celle de dérouler un bon game, d'avoir une bonne répartie et éventuellement de closer (bon certains n'en sont pas encore là j'imagine)
Phenix a écrit :
Vandeplas a écrit :Vraiment ça me donne pas envie de me réconcilier avec la gente féminine (mais seulement une partie)
Seulement une partie... de leur anatomie, c'est çà ? :mrgreen:
:mrgreen: Non sérieusement à celles qui reconnaissent la difficulté de la démarche, et pas celles perchées dans leur tour d'argent. Par exemple celles qui veulent pas se laisser closer mais qui sont assez sensibles pour se mettre 2 sec à ta place et pour te faire comprendre un truc du style ; "en tout cas chapeau pour avoir autant d'audace"
Deadoralive a écrit : PS : j'imagine que ce post fera bien rigoler les sauvages dégénérés du PPC qui sont dressés dès leur plus jeune âge au direct/crash and burn et à éventrer des ours à mains nues dans le plus simple appareil. ;)
:lol: Je la garde celle-là. :mrgreen:

ça fait 6 mois que je fais du direct, j'ai toujours une certaine anxiété avant d'open, surtout quand je suis froid (la 1ère de la journée, la HB du métro quand je reviens du boulot, etc ...). Je suis sûr et certain qu'elle ne disparaîtra jamais.
Heureusment les hormones, l'habitude, la confiance développée par des 100aines d'heures sur le field et les résultats associés ... prennent souvent le dessus. Et quand même tout ça marche pas, les wings sont là pour pousser au cul.

La frame "sportive" (j'en parle dans un topic sur notre forum) est souvent solitaire quand on coince.
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