La dernière séquence qu'on a vu en latin parle de l'amour à Rome.Je vais pas vous faire de l'explication de texte, mais je peux vous assurer que les sentiments décrits à coups d'alexandrins et de distiques élégiaques par Catulle & Co ont tout d'un bête
one-
itis.Le pire c'est qu'à l'époque, tous ces poètes étaient en même temps des hauts fonctionnaires, des hommes politiques etc; pas du genre à etre LSE quoi...
Oui bon en fait je vois pas ce que ça vient foutre là, juste peut etre dire que l'amour dégoulinant dont on nous parle sans cesse, dont la culture est imprégnée, que l'on qualifie pompeusement de "Grand Amour",narré par un nombre incalculable de poètes,filmé par un nombre incalculable de réalisateurs,chanté par un nombre incalculable de chanteur,loué par un nombre incalculable de journalistes,et finalement raconté avec passion par un nombre incalculable de tantes Hortense dans un nombre incalculable de salles à manger au cours d'un nombre incalculable de repas de famille,n'est rien qu'un bête
one-
itis de collégien...
Pour moi, c'est même pas une histoire de valeur ou de je-ne-sais-quel-acronyme, c'est beaucoups plus simple en fait je pense:une personne vulnérable mentalement, sous légère influence romantique,n'ayant pas trop les pieds sur terre(la plupart des gens quoi

) qui pense à UNE fille, qui y pense DE PLUS EN PLUS, TROP, et crac.