D'où vient le stress ?

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le 13.11.2006 par bonjyvais

3 réponses / Dernière par kiki51 le 14.11.2006, 09h56

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Vous croisez une belle fille, ou pas si belle que ça mais assez pour vous faire trembler. Vous la verriez bien dans vos bras. Et là, un petit regard que vous interprétez évidemment comme une invitation. Alors tout s'enchaîne très vite, la règle des 3 secondes, je ne vais pas aller chercher des fleurs ni lui balancer "vous êtes charmante mademoiselle", tout est clair dans la tête. Au bout de 2,2 secondes, aucune idée pour faire un joli opener, toujours rien, c'est le vide complet. 2,8 sec, une goutte de sueur a eu le temps de perler. 3,1 sec, vous le savez maintenant, c'est déjà trop tard. 4,3 sec, vous retournez à vos occupations. Que s'est-il passé ? Pourtant je me suis bien imprégné des articles de FTS, ca devait marcher :!: :?: . Peut-être qu'elle était un peu trop belle !?

Ce qui a fait blocage, c'est le stress. Rien de bien nouveau jusque là. Mais alors, comment se fait-il que certains sont stressés et d'autres moins, voire pas du tout ? Pour comprendre, il faut faire appel à nos amis les neuropsychologues ; vous savez, ces gens qui font un métier un peu curieux. Pour être un peu technique, disons que le cerveau a deux types de réaction face à une situation donnée : faire appel à certains automatismes qui sont appris depuis des lustes comme aller se laver les dents ou imaginer des stratégies inédites face à une situation nouvelle. Bien sûr, c'est plus facile de faire appel à ce qu'on sait faire que de se forcer à décoder un contexte compliqué. Et pour trouver le truc pertinent à dire quand on va aller lui parler, à la charmante créature, il faut plutôt être capable d'analyser rapidement sinon c'est le bide. Un PUA a sans doute acquis les automatismes qui font qu'il n'a pas trop à se creuser les méninges... :mrgreen:

Tout le monde n'est pas né avec un cerveau einsteinien ; d'ailleurs, est-ce que Einstein était un PUA ? Une solution existe pourtant, il s'agit de s'exercer. Comme pour parcourir 100 m en moins de 10 secondes (à pied, départ arrêté, et sur terre, je précise), il faut s'entraîner. Pas besoin d'aller accoster une fille pour l'instant, mais ca viendra. Les gens qui ont étudié la question ont établi un programme digne d'un plan d'entraînement pour sportif de haut niveau et décomposent l'activité en plusieurs thèmes, alors faites appel à votre imagination :
- Rationalité : pensez à une situation qui crée chez vous un stress, par exemple organiser des travaux au boulot, où il faut compter sur les autres, etc, l'horreur quoi. Il faut être capable de bien identifier ce qui va foirer à tous les coups, bref être lucide des réalités avant de se lancer.
- Relativiser : je me trouve moche. OK, mais qu'est-ce qui est si laid chez moi ? Là il faut devenir capable de faire évoluer son jugement pour finalement ne pas rester figé sur une conception acquise.
- Curiosité : pas besoin de s'étendre, il s'agit de détecter ce qui est devant vous depuis toujours et que vous n'avez jamais remarqué.
- Souplesse d'esprit : écrire une liste de 10 exemples de ce qui compte vraiment dans la vie, et une autre liste de choses qui vous font peur. Comparez... alors ?
- Nuance : l'exercice consiste à affiner la perception de son environnement. C'est très simple, sortez et écoutez. Isolez un bruit en particulier et suivez-le.
- Développement de l'opinion personnelle : pas la peine d'en dire beaucoup plus. Trouvez un sujet vous concernant et sur lequel il faut prendre une décision, est-ce que la solution communément admise est la meilleure ?

Allez, prenez la position du Dalaï-Lama et au boulot, pas plus de quelques minutes par jour sous peine de devenir cinglé. Vous allez activer des connexions qui seront très précieuses quand il faudra y aller pour de vrai :D .

En gros, ce qui crée le stress, c'est quand on essaie de réagir de façon routinière et automatique à une situation inédite, pour soi en tout cas. Pour l'évacuer, il est nécessaire de développer son adaptabilité et ca se travaille.
Peut être que je vais dire une connerie :D.
Mais bon tu as parlé des automatismes de bases, donc du cerveau reptilien, ensuite il y a une autre partie pour les réponses sont un peu plus élaborées le limbique, mais il s'agit toujours d'un mode automatique, et une autre appeler cortex pour les réponses demandant une analyse. La décision appartenant au cortex préfrontale qui est à priori chargé de comprendre d'analyser et de trouver une réponse adaptée aux situaitons complexes et inconnues.

Le stress est un phénomène qui est interprété comme un conflit au sein du cerveau, conflit entre le limbique et le cortex, le cortex veut répondre mais le limbique dit non j'ai la réponse, le cortex préfrontale insiste et dit non c'est moi qui ait la réponse mais est inhibé par le limbique => stress et on finit par user d'une réponse inapropriée, celle du limbique. L'information passant par chaque partie, et c'est la partie qui répond le plus vite qui gagne.
Le limbique ainsi que le reptilien étant très limités.

Ici l'urgence de la situation fait que tu as besoin d'une réponse rapidement, évidemment la situation est inconnue, le préfrontale cherche desesperement, le limbique lui va te trouver un truc car il faut bien trouver quelque chose et c'est des rester sans rien faire (j'espère qu'elle n'a pas encore remarqué ma présence :D), ou alors c'est carrément le reptilien qui te dit de fuir. Le cortex prefrontale trouve quelque chose mais il est inhibé surtout que sa réponse est tardive, on peut imaginer la chose comme ca.

Certains préconisent le retour en mode stratégique, alors la c'est facile a dire et difficile a faire, on peut s'y exercer, comment ? ca je ne sais pas, mais ta méthode de préparation mentale peut aider. Le mode stratégique donc celui du cortex prefrontale, permet généralement de resoudre les situations stressantes et pesantes, mais pour cela il ne faut plus etre dans l'urgence, enfin le ressentir comme tel.

Les techniques d'imagerie mentale pour développer les connexions, sont très utilisées chez les sportifs ed haut niveau et surtout chez les pilotes d'acrobatie aériennes avant de monter dans leur zinc ;). Et cela fonctionne pour tout, le cerveau les visualises mais stimule en effet les connexions concernées.
De meme que pour un reve, la difference entre reve et realité est le fait que la stimulation des nerfs moteur est inhibée, pour le cerveau il n'y aucune différence.

Enfin bon, tout ça ce sont des souvenirs, et je ne suis pas spécialiste dans le domaine, alors ne me criez pas dessus s'il y a bcp d'erreur :p, j'accepte les rectifications sans problème ;).
Le stress ... ahhh le stress ! Il n'existerait pas qu'il faudrait l'inventer :)
Mais c'est un faux problème.

Avez-vous remarqué ? On parle de "field", une logique voudrait qu'on parle également de "battle", pourtant, c'est le mot "game" qui a été choisi.
Il y a là, je crois, une réponse à la question du stress.

Dans tout un tas de métier, c'est la capacité à gérer son stress et à l'utiliser en énergie positive qui permets en partie de réussir.

Je vais prendre un exemple que je connais bien : celui des comédiens.
Je n'en connais pas un qui, avant de rentrer en scène, ne soit pas stressé.
Pourtant, c'est justement ce sentiment qui les pousse en avant.
Ils jouent (dans tous les sens du terme) avec leur stress.

Il y a un plaisir intellectuel autant que physique à procéder de la sorte.
En gros, ça consiste à dire : je stress, je suis plus fort que mon stress, je vais m'amuser avec.
Il sera toujours là, quoique tu fasses.
Mais si tu sais le gérer, ça devient vite une drogue. Je ne sais pas exactement ce qui se passe biologiquement parlant, mais je sais qu'en situation de stress je pense, je réfléchis, je décide beaucoup plus vite. Et je suis beaucoup plus efficace. Ce qui me conduit à souvent préférer des situations stressantes.

Bref, pour moi, une mauvaise gestion du stress vient avant tout d'un manque de confiance en soi qui conduit à une impossibilité de jouer avec soi-même.

Après, chaque individu, de part son expérience et son éducation, a un seuil différent au delà duquel le stress le paralyse.

Les techniques que tu donnes ne visent pas d'ailleurs à l'éradiquer, mais bel et bien à augmenter ce seuil.
Je sais que lorsque je suis proche du mien, je me moque de moi-même en me disant 'Regarde-toi, on dirait un adolescent découvrant le décolleté plongeant de sa professeur d'anglais'. Ca me permet de relativiser tout en me faisant marrer, et ça me donne une énergie plutôt positive...

Bon, il est tard, je suis crevé, je ne suis pas certain que mon post soit très constructif ... A vous de juger :)
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Pour reprendre l'exemple du comédien, quand tu montes sur scène avec ton stress, ce stress ne se transforme-t-il pas en une poussée d'adrénaline ?

Oui, on stress avant d'approcher une "proie", on stress lors de l'opener mais ce stress se tranforme vite. Ce stress n'est pas évident à passer mais au final, c'est presque jouissif quand on y arrive, à la fin de l'opener, ce stress chez moi est devenue une poussée d'adrénaline donc, qui "donne des ailes" et permet d'oser aller plus loin, ne pas juste se contenter de l'opener.

Faut savoir qu'il passera, et il nous servira.
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