Donaldd a écrit :C'est bête de se brouiller avec des amis de longue date pour ça... le mieux est de leur expliquer clairement "je change, que vous le vouliez ou non":en principe ils te laissent tranquille( les miens ont fais ça).
Sinon, c'est que tu n'as jamais été pour eux qu'une "connaissance" et non un véritable "ami".
On en a deja parle plein de fois quand meme.
On en veut toujours a ceux qui partent du meme niveau que nous et qui nous depassent. Pour certains, le desir d'apprendre et la maturite leur permettent de se pardonner d'etre a la traine. Les moins souples restent dans un mode de pensee qui permettra de couvrir leur paresse ou leur inadequation.
C'est dur, mais tellement vrai.
J'ai vecu les deux cotes de la situation. Des potes qui disparaissaient quelques mois et revenaient avec une demarche de cowboy, pleins de filles a leurs pieds et des ennemis feminins pretes a etre cueillies, alors que restais les bras balant a les regarder embrasser les filles de mes reves.
J'etais forcement jaloux de ces potes. Ensuite j'ai accepte mon retard et je les ecoutes mais sans les croire.
Suite a un largage tres long, douloureux et humiliant, je me suis eveille du reve minable ou m'ont fait plonger les vapeurs soporifiques du dialogue actuel: "Servez les femmes, ces deesses sublimes, et elle vous rendront heureux". Comme si le bonheur etait la finalite supreme de la vie... Quelle betise.
Bref, apres m'etre fait servir mes couilles sur un plateau j'ai change assez rapidement. Quelques semaines de ruminations mysogines m'ont fait passer d'AFC Ultime a Jerk aigri moyenne game, avant que mon "style" commence a se preciser (cf mon pseudo).
Pendant cette transition j'ai perdu pas mal de potes. Les eclairs de ma nouvelle vie rendait la leur, que je partageais quelques semaines auparavant, encore plus morne et terne. En meme temps leur paresse, leur refus de bouger, leur manque de volonte me rendaient fou. A mes yeux ils etaient des lobotomises, des zombies inutiles.
En gros je dechargeais ma colere sur eux... Ca a fait fuir les jaloux, pendant que les vrais potes ont attendus que je me calme.
Par la suite j'ai perdu beaucoup d'autrs "d'amis". Et non je ne le regrette pas vraiment. On ne fait pas d'oemelette sans casser les couilles des AFC.
Il arrive un moment ou l'on doit choisir entre la mediocrite passive (donc acceptee) et l'action qui tend vers le developpement. Ou plus precisement: la mort ou la vie.
Il y a des gens qui aiment vivre et d'autre qui ne surmontent pas leur peur. On ne peux pas leur en vouloir, mais eux vous en voudront toujours de vivre plus intensement. Et de leur renvoyer leur mediocrite, acceptee ou forcee, a la figure.