[SR] Liaisons Dangereuses (FClose)

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le 06.08.2007 par Vusashi

0 réponses / Dernière par Vusashi le 06.08.2007, 20h21

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Je profite du sale temps pour m'atteler à la rédaction de ce FR... Je tiens à m'excuser pour le manque de dialogues, d'une part, je suis peu bavard, et d'autre part, je pense que c'est plus l'attitude qui prime...

Début juillet, je suis parti 2 semaines à Londres pour suivre un stage linguistique. Chaque jour, je suivais 5 heures de cours dans une école internationale. Je logeais en résidence avec un pote. On avait choisi une résidence pour avoir la liberté de sortir, mais maintenant que j'y repense ; on aurait mieux fait de choisir une famille d'accueil... Première erreur. Fort heureusement, cela ne nous a pas empêché d'acquérir une bien meilleure aisance à l'oral en anglais. La deuxième erreur a été de choisir le mauvais copain, même si c'est lui qui m'avait invité, j'aurais dû refusé car nous avions déjà eu des relations conflictuelles par le passé, à cause de sa mesquinerie.
La premère semaine s'est passée normalement, je me suis vite positionné comme leader avec les potes que j'ai rencontré à l'école. On sortait peu le soir, et dès lors qu'on sortait, il fallait vite rentrer car mon colloc n'aimait pas les boîtes. J'ai acheté de quoi être légèrement PCK : chapeau typé Borsalino, grosse chaîne grigri Superman ! C'était du lourd, plus les lunettes Ray-Ban Aviator que j'avais ramenées, j'étais loin de passer inaperçu... J'ai même eu le droit à une fouille près du corps à l'entrée d'une boîte - à cause de mon look extravagant j'imagine - !
On a aussi écumé tous les Casinos où l'on reprenait et améliorait des savantes techniques pour contrer les Probabilités de la roulette, moi et un gros matheux. Je ne vous en dévoilerai malheureusement pas le secret ! De longues heures à tester le hasard, c'était jouissif, "We Fuck the Casino". On a eu le droit à un "Well Done, guys !" d'un croupier, qui normalement n'ouvrait jamais la bouche. On se serait cru dans Ocean's Eleven, on a gagné pas mal. A chaque fois qu'on revenait, on ramenait involontairement de plus en plus de potes qui souhaitaient qu'on joue avec leur argent pour en gagner (un investissement dans la banque en gros), ce qu'on refusait évidemment car la technique n'étais pas infaillible.
Je vous en parle, non pas parce que c'est excitant, car je ne vous raconte pas toutes les anecdotes excitantes qui se produisent dans ma palpitante vie, mais car ça m'a largement DHV auprès de mes cibles, notamment une : Héloïse, qui est arrivée à mon école la deuxième semaine. C'est mon pote colocataire qui me l'a fait remarquer. Il était davantage intéréssé par elle que je ne l'étais (mais il avait une copine). C'est pour ça, je pense, qu'elle s'est rapprochée de moi.

Le lundi soir, nous allions en boite de nuit, mon pote, Héloïse, et d'autres mecs ; tous interéssés par elle. J'ai complètement feint le désintérêt ce soir-là, où je suis allé gamer un max d'anglaises sur le dancefloor, qui sont souvent de simples allumeuses d'ailleurs ; pourtant pas une seule danse, pas un seul regard pour Héloïse. La principale raison n'était pas que je voulais jouer le H2G (non celle-là vient en seconde position seulement), mais plutôt car elle avait un copain depuis 2 ans et demi. Elle m'avait avoué ne l'avoir jamais trompé, une fille jolie comme elle : ça voulait donc dire dans ma tête qu'elle n'était pas prête de le tromper. D'ailleurs ce soir-là, tous mes potes qui étaient plus interéssés que moi, se sont pris un rateau.

Deuxième soirée en sa compagnie, le mercredi (de la deuxième semaine toujours), je la taquine énormément : la température monte très vite crescendo. Je ne me rappelle plus les dialogues, juste les gestes, les attitudes non-verbales. Je m'amuse à porter son manteau (ce qui faisait marrer tout le monde dans le Tube - entendez, par là : métro londonien), à la negger (tout est bon : ses origines, son comportement, son physique) , à mettre mon doigt sur sa bouche pour la faire taire (qu'elle essayait par ailleurs, de me manger...), à la kinoter tout en la laissant me kinoter davantage. Dès qu'elle faisait quelquechose d'un peu étrange ou anormal, je rapportais ça au fait que c'était une bretonne, et que les bretons sont tous des gens bizarres. Mais aussi :
Mon pote colloc : N'oublie pas que tu as un copain depuis longtemps !
Elle : De toute façon, ça va mal en ce moment entre nous...
Intérieurement, j'ai compris que la partie était déjà gagnée...
En boîte de nuit, la température est folle. Peu après être arrivés dans la boîte, après avoir terminé son verre, elle s'amuse à gober les glaçons. Elle s'approche de moi, et me le donne en m'embrassant. Le teasing auparavant a bien fonctionné, c'est elle qui est venue m'embrasser. S'en suivent de longues danses sensuelles et de langoureux baisers, inutiles à décrire. A partir de là, je n'ai jamais autant été victime des Amogs. Elle sort de temps en temps pour fumer, pendant que moi je danse avec d'autres nanas, où la quasi-totalité de nos copains/copines tentent de la faire durement culpabiliser sur le fait qu'on ne trompe pas quelqu'un avec qui ont est en couple depuis 2 ans et demi pour un mec que l'on connaît depuis 2 jours... Je finis par la raccompagner alors qu'elle doute, et m'avoue ne pas savoir où elle en est. Moi, je tente d'éviter ce sujet de conversation houleux en rendant la conversation la plus légère dès que j'en ai l'occasion... Ca marche, elle revient davantage pour m'embrasser, je reste près de 10 minutes devant sa porte, où je finis par écourter la conversation par un dernier baiser après un False Take Away.
Elle : "C'est pas bien !"
Ce sera la dernière parole de la soirée, et je m'en vais sans me retourner. La nuit, je reçois un message de sa part auquel je ne répondrai pas.
On était à la même école, donc les deux jours d'après, je savais que j'allais la revoir (jeudi et vendredi). Le lendemain, je souffle le froid pour jauger son niveau d'intérêt et de culpabilité. En revanche, je suis le plus cool possible avec mes autres potes. Si j'avais continué à être trop proche d'elle, elle aurait davantage culpabilisé vis à vis des autres qui savent pour son copain, et je n'aurai pas créé le manque. Le soir, elle toque à notre chambre pour sortir avec nous. Moi, je ne voulais pas car j'étais malade, mais mon pote, bien entendu, voyant que je n'étais pas en forme, saisit l'occasion. En route pour boire un coup tous les 3... Erreur : je n'aurais pas dû sortir. Pendant une heure, j'ai observé Héloïse se faire taquiner par mon pote, je ne supportais pas. Mauvais choix de logistique : mon pote avait réussi à se mettre entre ma copine et moi. J'étais amer, et je savais qu'il fallait que je sorte de cette attitude, mais j'en étais incapable, sans compter ce maudit mal de ventre... Je vais donc commander les verres au bar, où je sympathise avec 2 françaises juste à côté de moi. Derrière, vient Héloïse qui me demande pourquoi je fais la tête. J'invoque juste la raison de la fatigue/maladie car je ne veux pas passer pour un mec aigri. En retournant s'asseoir, elle change de place et se met à côté de moi. Je retrouve un peu de l'énergie qui me manque, mais j'en ai quand même marre. Je rentre, les autres me suivent. Soirée à oublier. Nuit agitée : je n'arrive pas à trouver le sommeil, cela fait 2 jours que j'ai pas mangé, j'ai fait une grosse erreur de Game, et mes plans pour le lendemain me contrarient.

Vendredi. J'ai décidé d'avoir le putain de mojo, pas évident quand on ne mange pas depuis 3 jours. Je la tease à la fin des cours, et je reprends le dessus, je lui offre un vieux stylo rose encore plus kitsh que celui sur la photo visible sur mon blog. On recommence à délirer. Vient le vendredi soir, dernier soir. Nous avions prévu d'aller dans la boîte la plus populaire de Londres pour clore en beauté. Mon collocataire ne veut plus (car il sait comment l'autre soirée s'est terminée), et tous se démotivent, les uns après les autres. J'en ai marre de toujours remotiver les troupes pour sortir, du coup je m'éclipse à 10 mètres pour textoter, où je serai rejoint par mes copines, et par Héloïse, qui veut savoir si c'est à ma copine que j'écris. Effectivement, elle ne sait que peu de choses à mon sujet, si ce n'est tout le mal qu'en a dit mon collocataire. Je finis au bout d'une heure, par lui avouer que ce n'était pas à elle que j'écrivais, et elle ne me croit pas... Personne ne va alors en boîte, l'objectif du FuckClose est donc envisageable. On se met d'accord sur le fait que je vais dormir chez elle. Je l'amène dans notre chambre, je fais ma valise. Mon pote et moi, nous disputons pendant que ma copine est dans la chambre, en retrait. Morceaux choisis.
M : Moi, V : Mon pote Colloc, H : Héloïse.
M : Je ne passe pas la nuit ici, on doit libérer la chambre à 10 heures, mon train part à 14 heures, le tien à 12 heures, ça sert à rien que je traîne 4 heures dans la gare...
V : Ouais c'est ça, t'es vraiment un connard, on est partis ensemble, on revient ensemble.
M : Je reviendrai pour 10 heures afin de rendre les clés, mais ça sert à rien que je passe la nuit avec toi. De toute façon, tu ne voulais pas aller en boîte, donc à l'origine je serais rentré à 6 heures, ça ne change rien...
V : Tu veux juste tirer ton coup, en plus elle a un copain, c'est dégueulasse.
M : Je veux la voir plus longtemps, c'est probablement la dernière fois que je la vois, c'est pour ça. Mec, tu me fais une crise pour un faux prétexte, et ça je n'apprécie pas.
Et là, on est parti, à mon initiative... Sur le chemin avec elle :
H : T'es fou...
M : On ne s'est jamais vraiment entendus, lui et moi, tu ne comprends pas qu'il est intéréssé par toi depuis le début, et que tout ceci n'est qu'un prétexte..
H : Si, mais je ne veux pas que vous vous disputiez à cause de moi.

Suite à ces échanges houleux, la conversation est devenue bien plus légère.
Chez elle :

M : Je te préviens, je n'ai pas de pyjama... m'affalant sur son lit une place, en gardant mes fringues.
H : (rires, croyant que j'allais me déshabiller de suite)
La suite ne se raconte pas... FuckClose.

Quelques heures après :
H : Tu ne souris pas beaucoup...
M : Tu aimerais que je souris davantage ?
H : Non, justement...
Qui a dit que les filles cherchaient un clown ?

Cette histoire date de 3 bonnes semaines, pourtant j'ai de l'affection pour cette fille, c'est rare. On continue de se textoter de temps en temps malgré la distance car elle est en Grèce avec sa famille. Elle doit passer une semaine à Barcelone bientôt avec son copain, et des potes à eux. Elle veut me revoir en septembre, attendons...

Son dernier texto :
H : Coucou toi ! Désolée de ne pas avoir été super agréable au téléphone mais j'étais en voiture avec ma tante ! Je peux pas trop appeler vu le hors-forfait que j'ai mais toi tu peux si tu en as envie. Vu qu'on peut pas se voir en août, j'espère qu'on pourra en septembre. Je pense fort à toi. Gros bisouxXx.
J'aime bien cette fille, elle n'est pas collante. En fait, elle n'avait pas été super agréable au téléphone car elle n'était en France qu'une semaine en août (du 12 au 18) et comptait venir sur Paris vu que je n'avais rien de prévu. J'avais cru que c'était du 5 au 12 qu'elle pouvait venir, du coup j'ai planifié de partir du 12 au 18, ce qu'elle m'a reproché ("Tu ne m'écoutes jamais !"). Pour la suite, nous verrons, je me suis fait 4 copines depuis... (ça fait des FR de retard !)

SR copié/collé à partir de mon blog.
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