Un lundi soir si mes souvenirs sont bons. J’accompagne Deepvertigo à une rencontre du lair Dublinois. C’était début Septembre 2006, à la fin de mon stage en Irlande. Ma dernière soirée en Irlande en fait. On se retrouve assis dans un café Français art nouveau très grand et un peu vide.Colonnes, plantes, éclairage indirecte, tableaux et marbre.
Vide sensé être comblé par le chant lointain d’un petit groupe présent à l’autre bout du café .
Je fais la connaissance de quelques players très sur d’eux, avec un peackock bien assumé mais limite pédant.
[ici une belle photo]
Flashforward
FlashBackward
On prend un verre avec eux et après une ou deux gorgées de martini blanc, l’envie de fumer me monte au palais. En Irlande, fumer à l’intérieur d’un établissement public est puni par la loi. Article 186577
Donc je sors devant le café avec DV, bruit du briquet, flamme, inspiration silencieuse et statique, expiration feutrée et soulagement. Mes yeux effectue une rotation dans leur orbite pour s’immobiliser devant une jolie brune, le visage en ombre et lumière sous les spots, fumée devant le visage, le temps se dilate, in the mood for love.
J’ai toujours des scrupules à laisser un pote seul ou même un wing pour aller draguer une fille. Cette fois DV m’y pousse et retourne avec les players du lair.
M : Bonsoir… ca va ?
Elle est assez open, on parle un peu de ce qu’elle fait ici. Une petite conversation légère et plaisante. C’est la sensation que j’en ai gardé. En fait elle vient « feter » la mort de son père, un acteur Irlandais connu (il a eu un petit rôle dans James Bond contre Dr No !!) décédé l’année passée, avec une amie presque dans la même situation. Elle m’invite à les rejoindre à leur table.
Non loin de la chanteuse, quatre tabourets, une table haute, un saut à champagne dans lequel une bouteille est confortablement allongées et deux êtres humains posés sur leur tabourets : une métisse la vingtaine+ et un cinquantenaire.
J’apprends que le mec les a accostées à leur table avec une bouteille de champagne. Opener Hight Cost ou peackocking…le débat est lancé. Il est en business trip et semble être bien intéressé par la métisse. Il m’offre une coupe. Pour lui je suis un wing providentiel et c’est là-dessus que je vais jouer tout le reste de la soirée……….
Dans ce bar ce sont les questions habituelles : comment vous vous connaissez ?, une discussion sur la France puisque le vieux semble parler un peux ma langue puis on décide de bouger vers un autre bar. A ce stade du pu j’ai perdu DV de vue. Je lui envoie un texto pour le mettre au courant. Dans notre petit groupe je joue mon rôle. Je continue le rapport avec ma brune en m’intéressant de temps en temps à la conversation de la métisse avec le vieux pour la faire douter un peu.
Je fusionne nos deux binômes puis ré isole tout en marchant. J’en profite pour parler des micro-isolations (le nom vient de Harry75, harry si tu me lis…pense aux jumelles) qui peuvent être assez puissantes : tout en marchant, on est légèrement derrière les autres mais pas à l’écart non plus. Nous discutons entre nous et il suffit de baisser la voix pour atteindre un degré d’intimité assez excitant puisqu’on n’est pas sur de ne pas être remarqués.
Le vieux me laisse faire puisqu’il ne veut pas passer pour le grincheux du groupe mais ne joue pas le même jeu que moi : il attend que je les laisse seul pour profiter de l’isolation.
Dans le bar suivant qui est désert (nous sommes lundi soir) l’ambiance est plus lounge. Table en bois exotique, banquettes en cuir beige, lumiere et abat-jour orange foncé, bar en lumière indirecte très froide et vive…Le bar lounge ou encore un effet de la mondialisation. LE bar lounge que dis-je LE BAR LOUNGE.
On se pose donc. On commande et encore une fois j’isole la brune dehors en allant fumer une cigarette. On s’installe à une table, je fais du confort…une cigarette, puis deux… Sa copine est peut être en train d’appeler au secours avec son cinquantenaire cela n’a pas l’air de la préoccuper.
La miss a fait des photos de lingeries, je fais mine de trouver ça commun. Rétrospectivement, je me dis que ces 20min passées en tête à tête ont été la clef de ce pu avec le changement d’endroits. Lorsqu’on revient le vieux me télégraphie clairement qu’il aimerait que je paie ma tournée cette fois ci.
Mais, peut être attiré par le challenge comme un gamin par la flamme d’une bougie et réalisant l’état d’équilibre dans lequel le groupe se trouvait, je décidai de ne rien faire et de le laisser payer, encore . Par état d’équilibre j’entends que le vieux avait ce qu’il voulait puisqu’il pouvait se retrouver en tête à tête avec sa cible et c’est précisément là-dessus que je l’ai fait chanter toute la soirée de manière tacite.
Les filles avaient leur boissons payées et de la compagnie, et moi…well moi j’étais le parasite providentiel. Malgré tout il n’allait pas me laisser l’emporter sans lutter un peu et fera preuve d’une finesse assez perfide, dans la boite vers laquelle nous nous dirigeons maintenant tous.
Une autre boite lounge dans laquelle nous sommes absolument seuls. Très vite après avoir commandé, ma cible et moi allons danser…Je sexualise en ne marquant qu’un temps sur deux et en bougeant plus lentement. Je tente doucement le kc. Elle se retourne et commence à se frotter et là ! Surprise elle prend mes mains et les met directement sur ses seins !
Alors que la musique ne joue que pour nous sur la petite piste de danse, je savoure en moi ce succès et atteint ce que tout player connaît et cherche : cette modjo zone lfg. Un subtil mélange d’adrénaline, d’hormones, d’excitation et de sentiment de puissance se tord et se retord dans mon cerveau et de cette source émerge un sourire si grand et si béat qu’il aurait pu complètement foirer mon pick-up si elle n’avait été dos à moi.
Kc finalement mais pas LE kc que j’espérais. On retourne s’asseoir un peu avec les autres car sa copine semble ne pas être vraiment à fond sur son cavalier…malgré tout elle aurait pu faire signe à sa copine de partir depuis longtemps et tout réduire à néant mais ne l’a pas fait…mystère..ce quinquagénaire est sans doute meilleur player que je ne l’ai imaginé ou alors son age est il simplement un atout aux yeux de la jeune fille. Les filles ont le temps de se parler un peu sur la banquette (souvent un moment décisif dans un game à deux).
Pendant ce temps fluff avec le vieux. Chacun reste sur la défensive. Ce misérable me réserve quelque chose .
A nouveau une clope sur la terrasse déserte avec ma cible et re-confort. Je commence à parler du retour et elle me dit qu’elle ne veut pas laisser sa copine toute seule et bla bla. Mais aussi, et c’est là que j’ai été surpris, sa copine a peur pour elle. Elle a peur que je sois un malade !!
aaarf pourquoi je n’ai pas parlé plus avec elle ??
mais ce n’est pas tout, c’est en fait le vieux qui lui a mis ces idées dans la tête ! un cockblock très puissant puisqu’il utilise la copine comme levier. Il lui a dit ses soupçons sur moi, que je ne lui inspirais pas confiance, qu’il se faisait du soucis pour sa copine…AAArf bien joué vieil homme !
Posé sur la terrasse je prend note de tout ces nouveaux éléments en restant impassible. Nous sommes chacun sur une chaise. Je la mets sur mes genoux et après cette petite phase de confort je la sens beaucoup plus malléable entre mes bras. Vous savez, cet instant où quand vous l’embrassez, la fille semble se liquéfier et se détendre complètement.
Elle arrête de lutter, baisse totalement les armes, se laisse aller, lâche prise, vaincue, et savoure ce sentiment d’abandon. C’était exactement ça. Son cou s’est penché un peu plus en arrière, ses lèvres se sont détendues, elle s’est collée à moi en posant sa tête sur mon épaule et en passant les bras plus loin autour de moi. Son dos se libère…un baiser quoi et encore un sourire vainqueur dans ma tète de player. Peu après elle culpabilise encore de laisser sa copine seule et il est maintenant question de la convaincre de la laisser repartir avec moi.
Pour elle s’est un peu cause perdue..je suis assis et j’essai de faire durer la conversation pour me laisser le temps de débander !!! à ce propos, si certains parmi vous ont des trucs pour éviter ou masquer ce genre de choses…
C’est comme un clou mal enfoncé sur lequel votre chaussette vient s’agripper quand vous marchez sur le parquet de votre grand mere dans sa maison de campagne, et vous retient. On a envie de mettre un cou de marteau dessus pour le faire disparaître !! (aow J’exagère)
Mais comme je suis un animal je ne résiste pas à l’envie de mettre ma main dans son jean comme je la vois debout devant moi. Je fais ça en la regardant droit dans les yeux. Non seulement ça détourne son attention mais cela amplifie également ce qu’elle ressent et le défi de se refuser que je lui lance.
Elle reste un peu pétrifiée puis ferme les yeux en essayant très faiblement de retirer ma main. Finalement c’est moi qui la dégage en me levant (tant pis pour la bosse) et la serre dans mes bras avant de la pousser vers l’intérieur de la boite.
M : allons voir les autre
cruel mais bon !! Je ne sais pas si c’est dans un article de la communauté que j’ai pu lire ca mais il est bon de toujours avoir un peu de cruauté quand on est bon et un peu de bonté quand on est cruel. Comme le ying et le yang. Je crois que c’est swingcat.
Cela me rappelle aussi le passage de « l’homme qui aimait les femmes », lorsqu’il s’adresse à une petite fille en robe bleu qui est en train de pleurer dans une cage d’escalier et lui dit : « si tu écoutes tout au fond de toi tu ne sens pas le petit bonheur que c’est de pleurer ? Quand tu es très triste et que tu pleures, tu ressens ce petit plaisir tout au fond de toi. »
On revient donc dans la boite non sans s’être emballés encore une fois dans les escaliers et on se pose à nouveau avec nos deux acolyte qui semblent un peu s’ennuyer cette fois. Elle parle avec sa copine dix bonnes minutes pendant lesquels je croise très très fort les doigts. Finalement c’est bon ! on va vers les vestiaires ensemble et on sort !
Apres avoir abandonné l’idée de la chambre d’hôtel à 100euros, et oui je l’estime quand même, le taxi nous dépose devant la résidence de DV, sous la lumière d’un lampadaire dans la nuit. Pendant tout le trajet ça n’a été que baisers torrides et petits freeze out, petit fluff en fixant ses levres et rebaiser. Non ! bien qu’il fasse un peu froid dans cette nuit Dublinoise, la température n’est pas retombée .
Pas de lmr, sofa sex. (dv ne t’assoie plus sur la banquette de droite !).
Anecdote marrante que je relate parce que ça en vaut le coup. Le lendemain, quand même, sa boss devait passer dans le magasin dans lequel elle travail pour l’évaluer. Mais on ne s’est réveillé qu’à 11h. (à 8h du mat, dv traverse le salon et me fait un big up lfg !).
Elle décide donc de se faire passer pour malade. Mais son portable n’a plus de batterie donc elle utilise le mien (mon portable français) et laisse un message. Sa bosse essai de la rappeler, elle ne décroche pas. Puis, 5min plus tard un message sur mon répondeur :
« Asling je viens d’appeler chez vous et j’ai eu votre mère au téléphone…apparemment vous n’etes pas là, je suis très déçue. J’ai mis votre mère au courant que vous appeliez depuis la France. Recontactez moi quand vous pourrez vous comporter comme une adulte » Alala. Je suis le démon, le tentateur…5min plus tard un message de la maman qui flippe « mais où es tu et bla bla j’ai peur » elle l’a rappelle, essai de recoller les morceaux, flippe car elle ne veut pas être virée..Forcement et…bref.
Ca s’est bien terminé pour elle et moi.
Je prends l’avion en regardant Dublin depuis le hublot avec le sourire au coins des lèvres et une petite pensée pour Dr No qui n’a pas fclose sa cible et qui a payé tout les verres de cette soirée…générique de fin talataddaaaa tala daaa (james bond) bon ce n’est pas un jet mais un A320 ryan air oh Instant Secret…
[FR] En visite à Dublin chez DeepVertigo
Ca c'est bien et c'est la que les choses se compliquent, à ce stade pas de date possible apres la boite.L'ASD va revenir des le lendemain et elle va culpabiliser de t avoir laisser aller aussi loin.Elle arrête de lutter, baisse totalement les armes, se laisse aller, lâche prise, vaincue, et savoure ce sentiment d’abandon. C’était exactement ça. Son cou s’est penché un peu plus en arrière, ses lèvres se sont détendues, elle s’est collée à moi en posant sa tête sur mon épaule et en passant les bras plus loin autour de moi. Son dos se libère…un baiser quoi et encore un sourire vainqueur dans ma tète de player. Peu après elle culpabilise encore de laisser sa copine seule et il est maintenant question de la convaincre de la laisser repartir avec moi.
Pour elle s’est un peu cause perdue..je suis assis et j’essai de faire durer la conversation pour me laisser le temps de débander !!! à ce propos, si certains parmi vous ont des trucs pour éviter ou masquer ce genre de choses…
La tu ne peux plus faire qu'une seule chose tenter le ONS, j'ai mis un peu de tps à le comprendre (merci blusher). Mais chauffer une fille en boite ne donne pas date, il n'y a que le ons de possible.
Si on veut une date, il ne faut pas aller trop loin en boite avec la fille, il faut qu'il reste un minimun de romantisme.
Le FR est bien écris mais mal mis en page
.Le game se ressent dans l'atmosphere, on sent que tu maitrise le truc.L'endroit est bien décris et on sent l'énervement du vieux et le plaisir de jouer avec les filles. Pas mal pour un mec qui s'épile le torse. 
Mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues me saura venger de ta perfidie
Oui tu as raison. Cela dit on peut dater apres le ONS. Comme une certaine intimité c'est installée et si ça c'est bien passé au pieu, elle peut en redemander. Ce fut le cas avec Asling puisqu'elle voulait me revoir le lendemain pour niquer encore! Enfin je crois que tu en sais quelque chose...La tu ne peux plus faire qu'une seule chose tenter le ONS, j'ai mis un peu de tps à le comprendre (merci blusher). Mais chauffer une fille en boite ne donne pas date, il n'y a que le ons de possible.
