[D] La notion de pouvoir - clarification
Salut,
Suite aux multiples références faites au jeu de pouvoir à l'intérieur du couple, je voudrais vous faire part de ce que j'ai collectionné sur le sujet, en liant ce sujet aux thèmes présentés ici.
En effet, la notion de pouvoir est importante, elle est même un élément déterminant de la santé mentale et affective d'un chacun. Reste à mettre ce pouvoir à sa (bonne) place. Ainsi, parler de pouvoir revient avant tout à considérer ce pouvoir comme relatif à soi-même. Deux notions importantes alors, le pouvoir d'etre (soi-même) et le pouvoir d'agir:
Le pouvoir d'être
Du nourrissant qui nous hurle sa frustration à l'adulte en quête d'identité, nous retrouvons ici la faculté innée de chaque être à rester en vie de ses propres forces. C'est ce que les anciens décrivaient par l'élan vital, nourri par l'agressivité, l'énergie fondamentale libérée pour accéder aux ressources nécesssaires à la survie. En ce sens, le pouvoir d'être est une donnée initiale, mais qui subit, au cours de la mâturation de l'être, une série de raffinements qui permettent la survie en société.
Le pouvoir d'agir sur soi
C'est le pouvoir de se déterminer soi-même, l'autonomie, la liberté de décision. Ce pouvoir est absent à la naissance et ne s'acquiert que tout au long d'une éducation "permettant" et "interdisant" l'élan vital décrit ci-dessus. En effet, le pouvoir d'agir sur soi-même se nourrit des mêmes ressources aggressives que le pouvoir d'être. Mais sa destinée en est une autre, c'est de se plaire à soi-même et d'entretenir des expériences satisfaisantes. Ce pouvoir aboutira sur ce que l'on pourrait appeler une conscience de soi-même, et, tout au long de la vie, l'expression de ce pouvoir subira lui aussi des raffinements. En ce sens que l'expression de soi et l'affirmation de soi deviennent plus performantes. L'être apprendra p.ex. l'inutilité de son aggressivité lorsque la question de survie est absente, dans ses realtions sociales p.ex.
Sans vouloir, ni pouvoir aller dans tous les détails ici, je tiens à rappeler combien un certain équilibre sur ces terrains est synonyme de santé mentale et combien la volonté de piétiner sur les pouvoirs d'un être en face de nous équivaut à immaturité et infantilité. En effet, vouloir obtenir son bien-être intérieur, en manipulant, en essayant de changer l'autre ou en limitant l'autre dans ses propres pouvoirs, est la stratégie (encore très primitive) de l'enfant qui n'a pas pu faire autrement, pour récolter chez ses parents (souvent dysfonctionnels) la sécurité affective nécessaire. C'est l'enfant insuffisamment autonome, insuffisamment auto-déterminé, pour ne pas ressentir comme une menace les états d'âmes de l'être important en face de lui. Ce sont les fondements-même de la dépendance affective.
En ce sens, "vouloir dominer" et "se soumettre" ne sont que les revers de la même médaille. Tous les mots représentatif de ces pouvoirs, le leadership, la dominance, l'autorité, la manipulation, de même que ses techniques, sont à consommer avec la plus grande prudence. Sous peine de récolter (ou même de faconner) exactement ce que l'on ne recherchait pas: Une femme immature qui ne soit pas, elle non plus, dans l'expression saine de ses pouvoir fondamentaux. Et de s'étonner, encore et encore, pourquoi les relations ne marchent pas.
Une question qui revient alors souvent: Les relations déséquilibrées (en pouvoir) et leur apparente stabilité? Oui, cela existe, et même plus fréquemment que nous le voulions l'admettre. Mais ce sont alors des relations dites transférentielles entre "maman" et "fils", entre "papa" et "fille", tout autre que saines, et toxiques pour au moins un des participants. A chacun de décider sur quoi il veut s'engager.
Dans cette perspective, nombre de râteaux et d'échecs sont moins désastreux que cela ne puisse paraître. L'inconfort affectif qu'ils produisent peut être considéré comme un signal d'une état intérieur à redresser. L'anxiété et l'angoisse ressenties indiquent tant un processus de mâturation qui n'a pas encore abouti que la présence en face d'un être "parfait", en fait parfaitement transférentiel, qui nous "rappelle"... Un être qui ne "joue" pas, mais qui déclenche en nous des rappels à ce qui est enfoui en nous (d'images parentales, d'expériences passées...) et qui mérite évolution.
Dans la même perspective, ne vouloir frénétiquement baiser que les "beautés parfaites" renvoit à la même immaturité, car ne considérant pas que tout aspect attractif pâlira sous l'effet de l'habituation. Aucun sein, aucune fesse, aucun comportement sexuel ne pourraient être suffisamment "beaux" pour qu'un vieux loup ne s'y habitue pas - et de plus en plus vite d'ailleurs avec l'expérience qui passe. Aussi, je pense que l'équilibre de son propre pouvoir d'agir devrait mener à une conscience de soi suffisamment élaborée pour reconnaître qu'un "chocolat" de qualité ne se révèle qu'imparfaitement à son emballage, que même les bons chocolats se ressemblent tous un peu, et surtout, qu'il se consomme avec une certaine modération, sans quoi il perdra de son goût spécial.
Ceci dit, notre pouvoir d'agir nous montrera que se "gaver", comme l'AFC, du seul et unique chocolat au monde, est ridicule. Se gaver de toutes les boîtes de pralines à disposition l'est tout aussi et peu produire de drôles d'oppinions sur le chocolat. Aussi, avoir peur de goûter à du bon, parce qu'il ne vole pas directement dans la bouche, ne fait aucun sens. Et rien n'empêche de rester sur une marque préférée, quand on l'a trouvée. Et puis finalement, il y a plein d'autres choses à part le chocolat dans la vie, des choses tout aussi nourissantes et satisfaisantes...
Voilà, mes quelques réflexions sur la notion de pouvoir.
bàv
Celestin
Suite aux multiples références faites au jeu de pouvoir à l'intérieur du couple, je voudrais vous faire part de ce que j'ai collectionné sur le sujet, en liant ce sujet aux thèmes présentés ici.
En effet, la notion de pouvoir est importante, elle est même un élément déterminant de la santé mentale et affective d'un chacun. Reste à mettre ce pouvoir à sa (bonne) place. Ainsi, parler de pouvoir revient avant tout à considérer ce pouvoir comme relatif à soi-même. Deux notions importantes alors, le pouvoir d'etre (soi-même) et le pouvoir d'agir:
Le pouvoir d'être
Du nourrissant qui nous hurle sa frustration à l'adulte en quête d'identité, nous retrouvons ici la faculté innée de chaque être à rester en vie de ses propres forces. C'est ce que les anciens décrivaient par l'élan vital, nourri par l'agressivité, l'énergie fondamentale libérée pour accéder aux ressources nécesssaires à la survie. En ce sens, le pouvoir d'être est une donnée initiale, mais qui subit, au cours de la mâturation de l'être, une série de raffinements qui permettent la survie en société.
Le pouvoir d'agir sur soi
C'est le pouvoir de se déterminer soi-même, l'autonomie, la liberté de décision. Ce pouvoir est absent à la naissance et ne s'acquiert que tout au long d'une éducation "permettant" et "interdisant" l'élan vital décrit ci-dessus. En effet, le pouvoir d'agir sur soi-même se nourrit des mêmes ressources aggressives que le pouvoir d'être. Mais sa destinée en est une autre, c'est de se plaire à soi-même et d'entretenir des expériences satisfaisantes. Ce pouvoir aboutira sur ce que l'on pourrait appeler une conscience de soi-même, et, tout au long de la vie, l'expression de ce pouvoir subira lui aussi des raffinements. En ce sens que l'expression de soi et l'affirmation de soi deviennent plus performantes. L'être apprendra p.ex. l'inutilité de son aggressivité lorsque la question de survie est absente, dans ses realtions sociales p.ex.
Sans vouloir, ni pouvoir aller dans tous les détails ici, je tiens à rappeler combien un certain équilibre sur ces terrains est synonyme de santé mentale et combien la volonté de piétiner sur les pouvoirs d'un être en face de nous équivaut à immaturité et infantilité. En effet, vouloir obtenir son bien-être intérieur, en manipulant, en essayant de changer l'autre ou en limitant l'autre dans ses propres pouvoirs, est la stratégie (encore très primitive) de l'enfant qui n'a pas pu faire autrement, pour récolter chez ses parents (souvent dysfonctionnels) la sécurité affective nécessaire. C'est l'enfant insuffisamment autonome, insuffisamment auto-déterminé, pour ne pas ressentir comme une menace les états d'âmes de l'être important en face de lui. Ce sont les fondements-même de la dépendance affective.
En ce sens, "vouloir dominer" et "se soumettre" ne sont que les revers de la même médaille. Tous les mots représentatif de ces pouvoirs, le leadership, la dominance, l'autorité, la manipulation, de même que ses techniques, sont à consommer avec la plus grande prudence. Sous peine de récolter (ou même de faconner) exactement ce que l'on ne recherchait pas: Une femme immature qui ne soit pas, elle non plus, dans l'expression saine de ses pouvoir fondamentaux. Et de s'étonner, encore et encore, pourquoi les relations ne marchent pas.
Une question qui revient alors souvent: Les relations déséquilibrées (en pouvoir) et leur apparente stabilité? Oui, cela existe, et même plus fréquemment que nous le voulions l'admettre. Mais ce sont alors des relations dites transférentielles entre "maman" et "fils", entre "papa" et "fille", tout autre que saines, et toxiques pour au moins un des participants. A chacun de décider sur quoi il veut s'engager.
Dans cette perspective, nombre de râteaux et d'échecs sont moins désastreux que cela ne puisse paraître. L'inconfort affectif qu'ils produisent peut être considéré comme un signal d'une état intérieur à redresser. L'anxiété et l'angoisse ressenties indiquent tant un processus de mâturation qui n'a pas encore abouti que la présence en face d'un être "parfait", en fait parfaitement transférentiel, qui nous "rappelle"... Un être qui ne "joue" pas, mais qui déclenche en nous des rappels à ce qui est enfoui en nous (d'images parentales, d'expériences passées...) et qui mérite évolution.
Dans la même perspective, ne vouloir frénétiquement baiser que les "beautés parfaites" renvoit à la même immaturité, car ne considérant pas que tout aspect attractif pâlira sous l'effet de l'habituation. Aucun sein, aucune fesse, aucun comportement sexuel ne pourraient être suffisamment "beaux" pour qu'un vieux loup ne s'y habitue pas - et de plus en plus vite d'ailleurs avec l'expérience qui passe. Aussi, je pense que l'équilibre de son propre pouvoir d'agir devrait mener à une conscience de soi suffisamment élaborée pour reconnaître qu'un "chocolat" de qualité ne se révèle qu'imparfaitement à son emballage, que même les bons chocolats se ressemblent tous un peu, et surtout, qu'il se consomme avec une certaine modération, sans quoi il perdra de son goût spécial.
Ceci dit, notre pouvoir d'agir nous montrera que se "gaver", comme l'AFC, du seul et unique chocolat au monde, est ridicule. Se gaver de toutes les boîtes de pralines à disposition l'est tout aussi et peu produire de drôles d'oppinions sur le chocolat. Aussi, avoir peur de goûter à du bon, parce qu'il ne vole pas directement dans la bouche, ne fait aucun sens. Et rien n'empêche de rester sur une marque préférée, quand on l'a trouvée. Et puis finalement, il y a plein d'autres choses à part le chocolat dans la vie, des choses tout aussi nourissantes et satisfaisantes...
Voilà, mes quelques réflexions sur la notion de pouvoir.
bàv
Celestin
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Tout ça pour dire quoi ? par Boubou
- [0] par Sinner
L’affirmation de soi, ou la confiance en ses moyens permet d’affronter toutes les situations sans trop de difficulté.Celestin a écrit : Ce pouvoir aboutira sur ce que l'on pourrait appeler une conscience de soi-même, et, tout au long de la vie, l'expression de ce pouvoir subira lui aussi des raffinements. En ce sens que l'expression de soi et l'affirmation de soi deviennent plus performantes. L'être apprendra p.ex. l'inutilité de son aggressivité lorsque la question de survie est absente, dans ses realtions sociales p.ex.
Il s’agit d’une maîtrise de l’environnement sans évitement de toute forme de conflit (ce qui est le cas lors de soumission ou domination) car ceux-ci peuvent être réglés dans le calme et assez facilement.
Je pense dans le même style que plus tu es affirmé et moins tu ressens ce besoin de domination. Il faut aussi permettre à ta partenaire d'avoir une notion de pouvoir car à un moment donné, la soupape risque d'exploser dans un sens ou dans l'autre (même parfois après des années).Celestin a écrit :Sans vouloir, ni pouvoir aller dans tous les détails ici, je tiens à rappeler combien un certain équilibre sur ces terrains est synonyme de santé mentale et combien la volonté de piétiner sur les pouvoirs d'un être en face de nous équivaut à immaturité et infantilité. ..............Ce sont les fondements-même de la dépendance affective.
C'est pour ça que je prône une forme d'alternance, dans un respect maximal..
Clairement. Les modes extrêmes de domination ou de soumission sont les jerks et les AFC mais d’autres profils existent sous la bannière de la domination !Celestin a écrit :En ce sens, "vouloir dominer" et "se soumettre" ne sont que les revers de la même médaille. Tous les mots représentatif de ces pouvoirs, le leadership, la dominance, l'autorité, la manipulation, de même que ses techniques, sont à consommer avec la plus grande prudence. Sous peine de récolter (ou même de faconner) exactement ce que l'on ne recherchait pas: Une femme immature qui ne soit pas, elle non plus, dans l'expression saine de ses pouvoir fondamentaux. Et de s'étonner, encore et encore, pourquoi les relations ne marchent pas.
Pas d’avenir pour une relation où un décalage trop grand existe entre les 2
Pas d’accord. C’est un critère d’attraction fondamental et le fait de closer des « beautés parfaites » ou HB 9Celestin a écrit :Dans la même perspective, ne vouloir frénétiquement baiser que les "beautés parfaites" renvoit à la même immaturité, car ne considérant pas que tout aspect attractif pâlira sous l'effet de l'habituation. Aucun sein, aucune fesse, aucun comportement sexuel ne pourraient être suffisamment "beaux" pour qu'un vieux loup ne s'y habitue pas - et de plus.

On n’est pas obligé de se fourrer la moche du coin qui elle, de par ses malheurs, a développé un esprit de survie de warrior.
Par contre, on s’habitue à tout, c’est vrai, mais c’est pour ça qu’une relation s’entretient au fil du temps.
PS : j’apprécie ton écriture mais je trouve que tu en fais un peu trop

Salut,
Cela me rappelle un chien mâle bien posé, plus trop jeune. Il n'investira que si l'effort vaut réellement la peine et que la demoiselle soit prête. C'est elle qui viendra le trouver! Jeune, il s'en prenait encore plein sur la gueule par les demoiselles indisposées. En contrepartie, il devait niquer les meubles... (Petit caniche, peluche de vieux...
)
bàt
Celestin
Oh, tu sais, il a toujours été le mien, le français n'est pas ma langue maternelle, et il m'a toujours permis de me démarquer et d'isoler ma préférée. Je le garde...Allège peut-être ton style !

Tu as raison, au contraire, on devrait se l'interdire à soi-même, même dans les moments de "besoins" intensifs. Mais là je parlais aussi des HB au caractère de chiottes, gâtées-pourries à l'excès. A force de technique, n'oublie-t-on pas souvent le flow, la facilité avec laquelle les bonnes choses vont marcher?On n’est pas obligé de se fourrer la moche du coin
Cela me rappelle un chien mâle bien posé, plus trop jeune. Il n'investira que si l'effort vaut réellement la peine et que la demoiselle soit prête. C'est elle qui viendra le trouver! Jeune, il s'en prenait encore plein sur la gueule par les demoiselles indisposées. En contrepartie, il devait niquer les meubles... (Petit caniche, peluche de vieux...

bàt
Celestin
Salut les gars,
A force de voir mes "crédits" s'évapporer, je vais avoir l'impression d'être sur la bonne voie
Ne faut-il pas nager à contre-courant pour atteindre la source?
Voici donc, un petit plongeon supplémentaire dans les méandres des jeux de pouvoir:
Quatre éléments essentiels aux jeu de la manipulation et du pouvoir:
1. Avoir des attentes implicites, cachées vàv de son interlocuteur. Cachées, par peur de se voir refuser une demande directe. (Je te veux, mais tu as mis ton BS) Je t'invte donc dans un jeu indirect, pour que tu le laisses tomber. Comment?
2. En produisant un décalage entre messages implicites et messages explicites.
(Je t'aborde, comme si je te voulais, mais je me détourne aussitôt, pour te montrer que tu n'es pas important pour, mais pour revenir par la suite. Avec un ton joueur, je t'annonce... des negs. C&F, je te balance des trucs inattendus, déstabilisants... etc) Cela va produire quoi?
3. Cela exercera une pression sur l'interlocuteur (afin qu'il fasse ou qu'il laisse certaines choses, l' objet des attentes cachées). Cette pression sera ressentie par l'interlocuteur sous forme d'une certaine irritation, d'un inconfort. En l'enmenant dans une dynamique systémique instable, cela va le déstabiliser lui-même. Dans l'image qu'il a de lui-même, dans sa conception de son envirronnement. Son réflexe naturel sera alors de stabiliser la communication afin de faire disparaître son inconfort. Comment est-ce possible? Pourquoi, souvent, l'interlcuteur ne va-t-il pas juste quitter la scène?
4. Parce que le jeu du pouvoir va mettre en scène ce que l'on appelle une complicité circulaire. Que l'interlocuteur se révolte ou qu'il se soumette, dans les deux cas, il va renforcer le jeu de pouvoir de celui qui l'a initié. Les deux vont commencer à jouer un jeu pour lequel ils ont besoin l'un de l'autre. A l'instant donc que l'interlocuteur choisisse de maintenir le contact, c'est dans la poche, il est "dans" le jeu de pouvoir, mécaniquement en "faveur" de celui qui l'a initié.
Certaines questions se présentent alors: Que serait le dominant sans le dominé dans un tel jeu? Et le dominé, quel est l'avantage qu'il en retire? Quel est le contrôle subtil qu'il exerce lui sur le dominant en se "soumettant", en "rébellant", en restant en contact quoi?
La théorie du pouvoir nous l'explique en ce sens que le jeu du pouvoir et de manipulation est fondamentalement une mise en scène de dépendance mutuelle. Les deux protagonistes vont trouver un chemin qui leur permettra aux deux de garder un certain contrôle de la relation. Et cela explique d'ailleurs la stabilité de certaines relations dites déséquilibrées.
En conclusion, insister sur la dimension du pouvoir, prétendre devoir garder le contrôle dans une relation, est une boîte de Pandorre. C'est tout l'inverse de la soi-disant "indépendance", mais plutôt le choix quasi-mécanique d'un interlocuteur aussi dépendant que soi-même. Cela explique aussi pourquoi on peut si facilement jouer au dominant dans une relation et être dominé dans l'autre, alternativement. Ce sont juste les deux faces de la même médaille. A ne plus s'étonner que le game exerce une si grande fascination sur d'anciens AFC...
A méditer!
bàv
Celestin
A force de voir mes "crédits" s'évapporer, je vais avoir l'impression d'être sur la bonne voie

Voici donc, un petit plongeon supplémentaire dans les méandres des jeux de pouvoir:
Quatre éléments essentiels aux jeu de la manipulation et du pouvoir:
1. Avoir des attentes implicites, cachées vàv de son interlocuteur. Cachées, par peur de se voir refuser une demande directe. (Je te veux, mais tu as mis ton BS) Je t'invte donc dans un jeu indirect, pour que tu le laisses tomber. Comment?
2. En produisant un décalage entre messages implicites et messages explicites.
(Je t'aborde, comme si je te voulais, mais je me détourne aussitôt, pour te montrer que tu n'es pas important pour, mais pour revenir par la suite. Avec un ton joueur, je t'annonce... des negs. C&F, je te balance des trucs inattendus, déstabilisants... etc) Cela va produire quoi?
3. Cela exercera une pression sur l'interlocuteur (afin qu'il fasse ou qu'il laisse certaines choses, l' objet des attentes cachées). Cette pression sera ressentie par l'interlocuteur sous forme d'une certaine irritation, d'un inconfort. En l'enmenant dans une dynamique systémique instable, cela va le déstabiliser lui-même. Dans l'image qu'il a de lui-même, dans sa conception de son envirronnement. Son réflexe naturel sera alors de stabiliser la communication afin de faire disparaître son inconfort. Comment est-ce possible? Pourquoi, souvent, l'interlcuteur ne va-t-il pas juste quitter la scène?
4. Parce que le jeu du pouvoir va mettre en scène ce que l'on appelle une complicité circulaire. Que l'interlocuteur se révolte ou qu'il se soumette, dans les deux cas, il va renforcer le jeu de pouvoir de celui qui l'a initié. Les deux vont commencer à jouer un jeu pour lequel ils ont besoin l'un de l'autre. A l'instant donc que l'interlocuteur choisisse de maintenir le contact, c'est dans la poche, il est "dans" le jeu de pouvoir, mécaniquement en "faveur" de celui qui l'a initié.
Certaines questions se présentent alors: Que serait le dominant sans le dominé dans un tel jeu? Et le dominé, quel est l'avantage qu'il en retire? Quel est le contrôle subtil qu'il exerce lui sur le dominant en se "soumettant", en "rébellant", en restant en contact quoi?
La théorie du pouvoir nous l'explique en ce sens que le jeu du pouvoir et de manipulation est fondamentalement une mise en scène de dépendance mutuelle. Les deux protagonistes vont trouver un chemin qui leur permettra aux deux de garder un certain contrôle de la relation. Et cela explique d'ailleurs la stabilité de certaines relations dites déséquilibrées.
En conclusion, insister sur la dimension du pouvoir, prétendre devoir garder le contrôle dans une relation, est une boîte de Pandorre. C'est tout l'inverse de la soi-disant "indépendance", mais plutôt le choix quasi-mécanique d'un interlocuteur aussi dépendant que soi-même. Cela explique aussi pourquoi on peut si facilement jouer au dominant dans une relation et être dominé dans l'autre, alternativement. Ce sont juste les deux faces de la même médaille. A ne plus s'étonner que le game exerce une si grande fascination sur d'anciens AFC...
A méditer!
bàv
Celestin
Tu fait completement l'impasse sur la notion de valeur. Un mec comme Brad Pit peut entrer dans n'importe quel bar et choisir la fille qu'il veut (ou presque), simplement par la valeur que les femmes lui prettent. Il contourne ou explose le BS simplement par sa presence. J'ai entendu parler de quelques players qui arrivent a demontrer assez de valeur pour que le BS de nombreuses cibles s'evapore. Pas de shit tests etc, et un minimum de confort a faire. Voir pas du tout.
Ensuite il y a la valeur de la cible, aux yeux du player. Tu dit qu'une fois qu'elle enter dans le jeu, le player maitrise. Or, il est possible d'entrer dans la frame de quelqu'un puis de la maitriser, puis de maitriser la dynamique. Et la fille peut tres bien percevoir le mec comme low-value durant le jeu (manque de congruence, bourdes, lourdeurs, social proof DLV etc). A partir de ce moment, le mec veut la nana plus qu'elle ne le veut, et le pouvoir risque de changer de mains (je te suis, tu me fuis).
Neanmoins, ton schema est clair.
Ensuite il y a la valeur de la cible, aux yeux du player. Tu dit qu'une fois qu'elle enter dans le jeu, le player maitrise. Or, il est possible d'entrer dans la frame de quelqu'un puis de la maitriser, puis de maitriser la dynamique. Et la fille peut tres bien percevoir le mec comme low-value durant le jeu (manque de congruence, bourdes, lourdeurs, social proof DLV etc). A partir de ce moment, le mec veut la nana plus qu'elle ne le veut, et le pouvoir risque de changer de mains (je te suis, tu me fuis).
Neanmoins, ton schema est clair.
Bon j'aimerai rajouter que a partir du moment ou tu te places dans une relation dominant/dominé (ou dans un jeu de pouvoir dans un degres moindre) tu es dans une relation malsaine et névrotique .
Il y a beaucoup de femmes qui attendent un " brad pitt /james bond " ( au niveau de la valeur) et que tu vas retrouver des années plus tard vers 40 ans et des poussieres , seules , névrosées , obligées de se tapper des speed date pour se caser vite fait pendant que leur séduction le leur permet encore .Triste constat dans nos sociétés , il me semble .
Par ailleurs le modele clairement etabli dans Fts du mec qui plaît aux femmes se résume a un mec dans son pouvoir , or quand tu rentres dans le jeu de la fille ( shit test , BS a contourner , le fameux " je te suis tu me fuis" ect ect..) tu n'es plus dans ton pouvoir étant donné que celui-ci va entierement dépendre de la "réaction" de la fille a ton game .Autrement dit: tout séducteur vit aux depends de celle qu'il séduit.
Et comme le cite pertinament Icecold il y a effectivement des mecs ( pas forcément players d'ailleurs) qui explosent le BS et les shit tests des nanas , et c'est toute la différence entre le mec dans son pouvoir et le mec qui séduit par une pratique assidue et une connaissance des techniques de séduction ( en ce sens le player n'étant jamais que la version lucide sur la réalité de la séduction par rapport a un Afc embourbé dans sa naiveté romantico-cucul) .
c'est a dire que , dans le cas d'un mec réellement dans son pouvoir énergétiquement tout tentative manipulatrice de prise de pouvoir ou même de test de la part de la fille va littéralement passer a travers le mec pour revenir tel un boomerang dans la tronche de la fille lui donnant une sensation de se faire maîtriser , de la même maniere en face d'une femme dans son pouvoir , le meilleur PUA de la terre n'a aucune emprise .
Donc en gros s'il faut faire des pieds et des mains , s'il faut être un gros james bond de service , montrer qu'on a des couilles de taureaux et des nerfs d'acier pour satisfaire le besoin délirant de ces dames , c'est s'exposer comme le dit celestion a un truc a double tranchant , et personnellement ça me gonfle monumentalement les couilles ( passé moi l'expression) de m'objetiser la gueule pour un résultat corromptu .
Et c'est a partir du moment ou tu prends conscience de la nature tordue des jeux de pouvoir , que tu t'élèves au dessus accédant ainsi a ton pouvoir et te retrouvant paradoxallement ( puisque c'est par le refus de chercher a plaîre par besoin de liberté) dans la peau du mec qui non seulement chamboule les femmes mais surtout capable d'entrer dans une relation saine ( LTR ou non ) sans jeu de pouvoir .
Il y a beaucoup de femmes qui attendent un " brad pitt /james bond " ( au niveau de la valeur) et que tu vas retrouver des années plus tard vers 40 ans et des poussieres , seules , névrosées , obligées de se tapper des speed date pour se caser vite fait pendant que leur séduction le leur permet encore .Triste constat dans nos sociétés , il me semble .
Par ailleurs le modele clairement etabli dans Fts du mec qui plaît aux femmes se résume a un mec dans son pouvoir , or quand tu rentres dans le jeu de la fille ( shit test , BS a contourner , le fameux " je te suis tu me fuis" ect ect..) tu n'es plus dans ton pouvoir étant donné que celui-ci va entierement dépendre de la "réaction" de la fille a ton game .Autrement dit: tout séducteur vit aux depends de celle qu'il séduit.
Et comme le cite pertinament Icecold il y a effectivement des mecs ( pas forcément players d'ailleurs) qui explosent le BS et les shit tests des nanas , et c'est toute la différence entre le mec dans son pouvoir et le mec qui séduit par une pratique assidue et une connaissance des techniques de séduction ( en ce sens le player n'étant jamais que la version lucide sur la réalité de la séduction par rapport a un Afc embourbé dans sa naiveté romantico-cucul) .
c'est a dire que , dans le cas d'un mec réellement dans son pouvoir énergétiquement tout tentative manipulatrice de prise de pouvoir ou même de test de la part de la fille va littéralement passer a travers le mec pour revenir tel un boomerang dans la tronche de la fille lui donnant une sensation de se faire maîtriser , de la même maniere en face d'une femme dans son pouvoir , le meilleur PUA de la terre n'a aucune emprise .
Donc en gros s'il faut faire des pieds et des mains , s'il faut être un gros james bond de service , montrer qu'on a des couilles de taureaux et des nerfs d'acier pour satisfaire le besoin délirant de ces dames , c'est s'exposer comme le dit celestion a un truc a double tranchant , et personnellement ça me gonfle monumentalement les couilles ( passé moi l'expression) de m'objetiser la gueule pour un résultat corromptu .
Et c'est a partir du moment ou tu prends conscience de la nature tordue des jeux de pouvoir , que tu t'élèves au dessus accédant ainsi a ton pouvoir et te retrouvant paradoxallement ( puisque c'est par le refus de chercher a plaîre par besoin de liberté) dans la peau du mec qui non seulement chamboule les femmes mais surtout capable d'entrer dans une relation saine ( LTR ou non ) sans jeu de pouvoir .
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 05.02.13, 12h45 par shadonkey
Salut Icecold,
(je te suis, tu me fuis) est un jeu de pouvoir typique. C'est d'ailleurs ce que la technique (the system)recommande, tout en insistant sur la "position" dans ce jeu (être pousuivi). L'illusion communiquée: Le dominant est plus heureux que le dominé. La dominée en a besoin pour être heureuse. La conséquence, on obtient ce que l'on recherche. Pour bcp, c'est effecticment mieux que rien du tout.
Le désastreux ici, à mes yeux, est le lien mécanique pouvoir-dépendance des deux protagonistes. Le bien donc: Le "système" reconnaît pertinemment bien l'élément de la dépendance en jeu. Le mal: Pour en proposer une autre - aie... Si j'ai le temps, je vais écrire quelque chose sur le dénouement de cette question.
bàt
Celestin
Tu fais complètement l'impasse sur le fait que ce "Brad Pitt" n'existe pas. Nous n'en connaissons que l'image phantasmagorique (et celle de leurs femmes). Etonnant comme ces vendeurs de recettes de drague n'arrêtent pas d'en parler. Et Owen Wilson qui a fait sa tentative de suicide récemment? Savais-tu que George Cloony avait une maladie congénitale qui le force au lit plusieurs heures par jour? Et si l'on questionnait toutes nos fuasses croyances à ce niveau et nos complexes par rapport à tous les Brads de ce monde. Quelqu'un a déjà vu une photo de ce mec quand il n'était pas dopé (testo, IGF-1...) pour son prochain film? Ben, non maquillé, je suis mieux, en toute rationalité. Les Brads sur lesquels les filles phantasment sont par définition des Brads impossibles et inexistants, des images. Gardons-nous à jouer leur jeu en phantasmagorant à notre tour sur les Brads et Georges!Tu fait completement l'impasse sur la notion de valeur. Un mec comme Brad Pit peut entrer dans n'importe quel bar et choisir la fille qu'il veut (ou presque), simplement par la valeur que les femmes lui prettent.
Ah, tout dépend de ce que les deux recherchent vraiment. Le fait que l'on veuille bien se considérer comme player, n'exclut en rien des buts in- ou subconscients. La prise de conscience, le dépassement de ses propres névroses, être sain d'esprit donc, sont des éléments essentiels du "succès". Et parfois, le "succès" consiste à "éviter" par des "erreurs" qui brouillent un chemin plus automatisé que l'on ne veut l'admettre. Et peut-être la fille en face est tout aussi saine/brouillée que nous-même... C'est l'ancien savoir de l'effet mirroir.Tu dit qu'une fois qu'elle enter dans le jeu, le player maitrise
(je te suis, tu me fuis) est un jeu de pouvoir typique. C'est d'ailleurs ce que la technique (the system)recommande, tout en insistant sur la "position" dans ce jeu (être pousuivi). L'illusion communiquée: Le dominant est plus heureux que le dominé. La dominée en a besoin pour être heureuse. La conséquence, on obtient ce que l'on recherche. Pour bcp, c'est effecticment mieux que rien du tout.
Le désastreux ici, à mes yeux, est le lien mécanique pouvoir-dépendance des deux protagonistes. Le bien donc: Le "système" reconnaît pertinemment bien l'élément de la dépendance en jeu. Le mal: Pour en proposer une autre - aie... Si j'ai le temps, je vais écrire quelque chose sur le dénouement de cette question.
bàt
Celestin
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Développe stp par Buzzman
Salut Syphil,
bàt
Celestin
Mais si! Ils peuvent se plaire tout sainement... plus besoin de la sarge alors, comme elle deviendra "facile"de la même maniere en face d'une femme dans son pouvoir , le meilleur PUA de la terre n'a aucune emprise .

bàt
Celestin
Clap Clap Clap ! C'est beau ! Cette phrase résume très bien le point 4 du poste de Celestin.Syphil a écrit : tout séducteur vit aux depends de celle qu'il séduit.
Je rajouterai à cette phrase "quelque que soit le degré de détachement qu'il pense avoir envers cette fille, c'est automatique du moment qu'il a intégré l'existence de la fille dans sa tête."
Aie Buzzman,
"Développer" et rester bref
C'EST DIFFICILE!
Deux enjeux: Les automatismes et le dénouement de la question du pouvoir.
1. Les automatismes:
Nous sommes tous dotés, depuis la nuit des temps, d'un certain nombre de capacités. Lorsque le stimulus est suffisamment fort, l'érection est automatique, p.ex. Il en va de même pour nos mécanismes de communication: La reconnaissance des visages, la mimique en tant que reflet de la situation mentale, les attitudes corporelles. Quel est le sens alors de dérouler la mécanique par l'arrière? Produire artificiellement un BL, se crisper un sourire à la gueule que l'on ne ressent pas? Pour trouver une fille à laquelle nous ne manquerons pas de révéler notre vrai intérieur une fois que l'énergie consommée par notre mensonge commence à nous manquer? Si notre fort intérieur est désastreux, bonjour les dégâts! Vous ne connaissez pas la grande déprime larvée des phobiques de l'engagement? Plus que toute autre chose, le "théâtralisme de la personnalité" épuise.
Les automatismes nous enseignent donc un autre regard: Celui jeté sur nos blocages, nos timidités, nos peurs, nos distorsions... Qu'est-ce qui bloque le cours normal des choses? Commençons donc à nous occuper de nous-mêmes d'abord: Mûrir, grandir, devenir indépendant, heureux, satisfait, auto-suffisant, sain, adulte, totalement authentiques... C'est toute la question de l'identité et de l'égo relevé aussi dans ces pages... Le BL suivra comme par magie et sans aucun effort, car il y aura concordance entre messages corporels (implicites) et oraux (explicite)! En prime, le succès avec les dames, les copains...
2. Le dénouement du jeu de pouvoir:
Pas étonnant alors que le dénouement de la question du pouvoir réside dans la même optique. Point 1: Rendre ses attentes explicites! Avec le risque de récolter un "non". Tu trouves une fille superbe? Alors va la voir, bon dieu! Elle pensera peut-être la même chose. C'est le premier pas "explicite". Biologiquement parlant, en quelque 5-7 secondes, les choses se décident, c'est le premier "oui/non". Ou alors c'est immédiat, ou alors ça ne l'est pas. Ce n'est pas en une semaine que cela va changer.
Mais c'est ici que les choses commencent à se gâter: Vous pensez réellement que l'on puisse "glisser" en friend zone? Que l’on puisse se faire disqualifier parce que l’on appelle trop tôt une fille intéressée qui vaille la peine? Ah ah, ce que l'égo masculin n'invente pas pour dissimuler sa phobie du "non"! That's it! Un être mâture passera son chemin après un "non" ou s'il n'a pas envie d'être "ami". Drôle d'ami, ceci dit! Mais pas parce qu'il a fait une "faute". C'est juste qu'on ne puisse pas plaire à tout le monde. Fini la creusette de cervelle!
Eviter le jeu du pouvoir (et la trappe de ses propres névroses) revient à indiquer clairement ce que l’on veut, et de prendre le risque d'un "non". A le considérer de cette manière, le "Bob" n'a jamais vraiment eu sa chance. Pour cela, il aurait du ÊTRE un autre avant tout. Qu'il se laisse abuser par la suite, n'étonne pas, il est en plein jeu de pouvoir (= attentes implicites de part et d'autre). Avec son ÊTRE du moment, ne pas réussir avec cette oneitis-là est peut-être la meilleure chose qui puisse lui arriver.
bàv
Celestin
"Développer" et rester bref

Deux enjeux: Les automatismes et le dénouement de la question du pouvoir.
1. Les automatismes:
Nous sommes tous dotés, depuis la nuit des temps, d'un certain nombre de capacités. Lorsque le stimulus est suffisamment fort, l'érection est automatique, p.ex. Il en va de même pour nos mécanismes de communication: La reconnaissance des visages, la mimique en tant que reflet de la situation mentale, les attitudes corporelles. Quel est le sens alors de dérouler la mécanique par l'arrière? Produire artificiellement un BL, se crisper un sourire à la gueule que l'on ne ressent pas? Pour trouver une fille à laquelle nous ne manquerons pas de révéler notre vrai intérieur une fois que l'énergie consommée par notre mensonge commence à nous manquer? Si notre fort intérieur est désastreux, bonjour les dégâts! Vous ne connaissez pas la grande déprime larvée des phobiques de l'engagement? Plus que toute autre chose, le "théâtralisme de la personnalité" épuise.
Les automatismes nous enseignent donc un autre regard: Celui jeté sur nos blocages, nos timidités, nos peurs, nos distorsions... Qu'est-ce qui bloque le cours normal des choses? Commençons donc à nous occuper de nous-mêmes d'abord: Mûrir, grandir, devenir indépendant, heureux, satisfait, auto-suffisant, sain, adulte, totalement authentiques... C'est toute la question de l'identité et de l'égo relevé aussi dans ces pages... Le BL suivra comme par magie et sans aucun effort, car il y aura concordance entre messages corporels (implicites) et oraux (explicite)! En prime, le succès avec les dames, les copains...
2. Le dénouement du jeu de pouvoir:
Pas étonnant alors que le dénouement de la question du pouvoir réside dans la même optique. Point 1: Rendre ses attentes explicites! Avec le risque de récolter un "non". Tu trouves une fille superbe? Alors va la voir, bon dieu! Elle pensera peut-être la même chose. C'est le premier pas "explicite". Biologiquement parlant, en quelque 5-7 secondes, les choses se décident, c'est le premier "oui/non". Ou alors c'est immédiat, ou alors ça ne l'est pas. Ce n'est pas en une semaine que cela va changer.
Mais c'est ici que les choses commencent à se gâter: Vous pensez réellement que l'on puisse "glisser" en friend zone? Que l’on puisse se faire disqualifier parce que l’on appelle trop tôt une fille intéressée qui vaille la peine? Ah ah, ce que l'égo masculin n'invente pas pour dissimuler sa phobie du "non"! That's it! Un être mâture passera son chemin après un "non" ou s'il n'a pas envie d'être "ami". Drôle d'ami, ceci dit! Mais pas parce qu'il a fait une "faute". C'est juste qu'on ne puisse pas plaire à tout le monde. Fini la creusette de cervelle!
Eviter le jeu du pouvoir (et la trappe de ses propres névroses) revient à indiquer clairement ce que l’on veut, et de prendre le risque d'un "non". A le considérer de cette manière, le "Bob" n'a jamais vraiment eu sa chance. Pour cela, il aurait du ÊTRE un autre avant tout. Qu'il se laisse abuser par la suite, n'étonne pas, il est en plein jeu de pouvoir (= attentes implicites de part et d'autre). Avec son ÊTRE du moment, ne pas réussir avec cette oneitis-là est peut-être la meilleure chose qui puisse lui arriver.
bàv
Celestin