G in da house:
Mais la ou je part en vrille , c'est que par exemple quant tu as un ego tres investi dans la timidité et dans une représentation negative de soi , le fait de travailler dessus reveil beaucoup d'angoisses , comme si la part de toi négative percevait comme une menace de mort tout changement positif profond dans ta vie , ce qui est tres dur a gerer .
On peut formuler la chose ainsi. On peut framer ces angoisse comme des signaux d'alarme qui correspondent à un état antérieur, passé, de notre personnalité. Les angoisses avaient leur justification, leur utilité (notre propre protection) dans le passé, mais plus dans notre situation actuelle.
La gestion de l'angoisse est effectivement extrêmement difficile, et effectivement tu n'es pas le seul à avoir
le sentiment que c'est moi le probleme et que c'est moi qui ne conviens pas d'ou les angoisses et même si je sais intellectuellement qu'il suffit de prendre conscience de son ego pour s'en dissocier et que blablabla.
Petites pistes à froid:
Affronter l'angoisse:
- sans s'obstiner, mais obstinément (lol tel la vague rageuse de la mer contre la frèle et orgueilleuse falaise): tu l'affrontes un peu, et dès que tu sens qu'elle te domines, tu bats en retraite. Reprends ton souffle, y retournes. Attaques, fuis, attaques, fuis, etc... (faire du on/off dans les exercices plutôt que de s'obstiner et de te pourir ton state) - cf. fractionation en NLP
- faire des échelles: identifier qqch qui fait peur dans l'instant (car ça varie. Inutile de trop prévoir à l'avance vu que le state est changeant, surtout quand on débute), mais qu'on EST CAPABLE de faire néanmoins. Faire la chose, récolter le bénéfice de state -> faire une autre chose plus difficile.
Troubleshooting: le shoot de mojo qu'on peut acquérir grâce à une "action d'éclat" est généralement assez fragile, et on retombe souvent > abandonne le concept de l'échelle alors que c'est juste qu'on y est allé comme un apprenti sorcier.
Donc: accumuler le mojo (et rechercher un mojo haut) oui, mais pas trop. Savoir s'arrêter. Savoir être modeste vis-à-vis de son propre progrès. Rechercher plutôt ce qu'on parvient à faire même en mojo bas, et rechercher l'échelle de petites choses qu'on peut enchaîner et qui nous permettent, à partir d'un mojo bas, de retrouver un état stable.
- Reframer le moment d'angoisse: dès que tu ressens de l'angoisse, c'est comme si la force de cette angoisse est un peu entamée. Plus tu t'exposes au moment d'angoisse, plus l'angoisse diminue. Donc ce n'est pas l'action elle-même qui compte, mais le fait de créer en soi-même l'angoisse pour, sur le long terme, lui faire rendre gorge. Kiffer ce progrès/processus jusqu'à désirer s'exposer aux situations qui angoisses.
yéyé
G