[A] Le changement : waypoint du bonheur ?

Note : 1

le 16.09.2007 par steakfrite

12 réponses / Dernière par Ombre le 18.09.2007, 23h41

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Si on écoute tout le monde, il y aura toujours uen critique qui sera faîtes...
On ne change que pour soi, qu'à partir du moment où ce changement est necessaire pour évoluer dans un projet de vie..
Sans projet de vie, sans but, pas de changement, ni d'évolution...
Une fois ce projet de vie atteint, le changement n'est qu'une évolution pour garder ce projet de vie.. où pour en construire un autre...

Alors personnellement, je n'ecoutes jamais les autres.. sauf certains choisient avec discernement.. Car tous els avis ne sont aps bon..

J.W.
C'est la symbolique de l'alchimie le changement , changer tout ce qui te plombe en or .

L'erreur c'est de changer suivant ce que dicte le juge intérieur...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Du grand n'importe quoi par Aurel
"Parce que le monde change, j'ai décidé de rester la même..." Diam's
Malgré tout le respect que j'ai pour cette artiste je ne suis pas du tout d'accord avec cette idée.
Tout le monde change, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas.
Il y a deux grands types de changement: ceux qu'on fait pour soi et ceux qu'on fait parce que l'on se laisse changer par le monde.

Gandhi par exemple racontait qu'il a d'abord dans sa vie voulu changer pour devenir "civilisé" (costume anglais, manger de la viande...) avant de réaliser l'inanité de ce "modèle" et d'adopter un régime végétarien, puis des voeux religieux (abstinence, etc.).

Dans les deux cas, il s'agit de changer, et dans les deux cas, on croit qu'on a pris la meilleure décision; Gandhi a sincèrement cru dans le modèle anglais.

Note que dans le cas que tu cites, les rappeurs mentionnent souvent le fait de garder leurs valeurs, parce qu'en devenant connus/friqués, ils craignent de passer pour des "traîtres" (tout comme un fils d'ouvrier qui fait des études au début du siècle dernier pouvait passer pour quelqu'un qui renie ses valeurs sociales). Pour la même raison ils n'hésitent plus à faire vite fait référence à Dieu, ça fait "vrai" (un peu pitoyable).
Comme le dirait Phénix "Changer or dye trying"
D'un certains point de vue c'est pas faux.
Pas forcément vrai non plus.
Je pense que cette problématique tient à peu près en deux phrases:
"connais toi toi-même" (Socrate) et "deviens qui tu es" (Nietzche).

Pourtant:
Quelqu'un qui ne se connaît pas n'est pas réellement lui-même! C'est paradoxal...
Quelqu'un qui devient qui il veut/doit être cesse d'être l'ancien lui, comme tu le soulignes.
Mais cet ancien lui était subi plutôt que désiré.

Pour reprendre l'exemple, Gandhi a compris que sa façon d'être heureux (avocat indien habillé à l'anglaise) n'était pas authentique. En se découvrant lui-même, il a remis en cause sa façon d'être et est devenu la personne que nous connaissons. C'est du vrai développement personnel, au sens que tu lui donnes dans ton texte, n'est ce pas?

Dans notre société, on trouve souvent des gens qui espèrent pouvoir concilier les deux, et qui disent "faire comme tout le monde, mais n'être comme personne". On connait tous je pense quelqu'un qui est sympa dans la vie et un salaud au travail (pour arriver, il fait "comme tout le monde", "si c'était pas lui, ça serait un autre"...).

De mon point de vue, ce n'est pas du développement personnel, ils se sont juste bâti une montagne d'excuses pour rendre leur comportement justifiable. Alors qu'ils auraient dû soit remettre leur idée de justice en cause, soit agir différement.

Certains de ceux-là sont plus heureux que moi, mais je ne veux pourtant pas de leur "bonheur". Un peu comme Voltaire disait ne pas vouloir le bonheur s'il lui fallait pour cela être idiot :mrgreen:
Répondre