Icecold je suis d'accord avec toi que dans beaucoup beaucoup de cas le leadership est le meilleur moyen pour que le couple fonction , maintenant il faut pas oublier qu'on est tous issus d'une société complétement deformée par des siecles de conneries hyper castratrices en particulier vis a vis des femmes ( on leur reconnais le droit de vote depuis peu , ne parlons meme pas de la vision de la femme par le judeo christianisme lol) , donc c'est super logique que pleins de nanas cherchent un mec qui va prendre les décisions a leur place , y a tout simplement un gros conditionnement derriere ce qui donne l'occasion de grandire vraiment a mon sens .
Pour finir moi je connais un couple dans lequel il n'y a pas de notion de leader ou de prise de pouvoir , alors evidament autant l'un que l'autre ils ont fait le choix de beaucoup travailler sur eux , la fille en question a toujours tendance a donner son pouvoir de décision ( on se libere pas comme ça de ses croyances) mais elle compte bien grandir et prendre pleinement son pouvoir quoi , ce que je veux dire par la c'est que le fait de prendre la relation comme un moyen de se guérir l'un l'autre de toutes croyances fausses est un autre choix qu'on peut faire et que ça me parait beaucoup plus sain que ces histoires de chef ou de prise de contrôle .
[D] Dominant ou Dominé [+]
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Hi Icecold,
Absolument d'accord: Le discours féministe est une catastrophe, une expérience sociale à un niveau qui nous dépasse tous. Mais le leadership, l'autorité (évidemment librement consentie), le fameux alpha... ne vont pas mieux; n'oublions pas d'où viennent ces concepts. De l'éthologie (étude du comportement animalier), le bon vieux Lorentz, qui - faut-il le rappeler - n'a pas vraiment été dans dans la confirmation empirique.
Ce que je voudrais mettre à la lumière, est qu'il s'agit de concepts descriptifs, d'étiquettes "collées" ex post sur des phénomènes observés, et permettant de structurer la connaissance de ce phéomène.
Le concept de "alpha" décrit alors l'accès privilégié aux ressources rares, telles la nourriture, ou les femelles d'un groupe. Plusieurs considérations:
- L'autorité "alpha" ne nécessite plus de combat; mais combat initial a été. Qu'il ait été avec ou sans bain de sang, n'importe peu. C'est la description d'un équilibre momentané atteint.
- La position du "alpha" n'exclut en rien qu'il ne se fera concurrencer par la suite. Dans certaines tribus animalières (éléphants de mer p.ex.) le "aplha" peut être tellement sollicité par des soupirants externes, qu'il en oublie de se reproduire, il s'épuise. D'autres mâles, plus "faibles" (ou plus rusés, selon la définition), vont alors pouvoir se reproduire avec les femelles du troupeau, pendant que le "dominant" récupère... Un phénomène tout à fait courant chez les primates aussi.
- Dans les tribus humaines, avec le changement des rôles devenus plus androgynes (femmes masculines, hommes efféminés), nous risquons alors tomber dans la trappe où le mâle dominant a à se battre avec sa (ses) femelle(s) pour la direction du clan. Ici non plus, rien de nouveau: Les loups nous enseigent que la présence de deux "alpha", un mâle, une femmelle, est possible. Un chacun ses terrains.
- Les mots ne sont pas - et n'ont jamais été - la vraie réalité. "Cherchez la femme" disait déjà Ovide. La gente féminine a toujours eu des terrains de dominance, au-delàs du discours social si cher à nous "machos".
Je suggère que l'on prenne alors les mots pour ce qu'ils peuvent être: i.e. pour une plus grande satisfaction, un plus grand bien-être. Lors que, dans une firme, le leadership fonctionne, c'est que le bénéfice le confirme indirectement. Un "troupeau" d'élèves qui fait de bons résultats par rapport à une moyenne nationale, pourquoi pas. Mais dans un couple, obtenir confirmation empirique devient plus difficile. Ils ne sont qu'à deux. Nous sommes dans le discrétionnaire: On ou off!
La seule référence possible est le bien-être rapporté des protagoistes du "jeu". La durée, même étendue d'un couple, n'est en rien indicateur de moments de bien-être intense. Combien de malheureux se maintiennent justement de par les mécanismes décrits ici (NLP, théorie de l'engagement, double contrainte...).
Alors je pense que le côté "leadership" de la chose est utile pour ne pas tomber dans les trappes du concept lui-même. Ne pas se laisser dominer, ne pas se soumettre, ne pas se laisser vivre "à travers", c'est se réapproprier son propre droit de vivre, parce que pour nous-même, personne ne sait mieux que nous-même! De là à étendre le concept sur la gestion de la vie d'un (une) autre, est un simple abus de généralisation. Aucun "field test" ne permet cette conclusion.
Que faire alors des dames qui, dans un couple, nous rapportent qu'elles seraient "heureuses" avec un homme dont le leadership semble bien affirmé.
* Premièrement: Rien n'exclut que cette femme ait elle-même ses propres terrains dans cette relation, des terrains qui ne sont pas considérés dans le regard (souvent beaucoup trop sommaire) que nous sommes en train de jeter sur ce couple.
* Deuxièmement: Rien n'exclut que nous ne soyons dans une situation de chantage indirect - le soumis tiens parfois plus de rennes que nous ne voulons le reconnaître. Pourquoi consentirait-il sinon si librement au leadership?
* Troisièmement: Rien n'exclut que le leader ne soit pas vraiment en train d'obtenir un changement de comportement de la part de sa partenaire, mais qu'il ait juste, de par son comportement à lui, fait le choix d'un certain type de femme, et pas d'une autre.
Un dernier phénomène, le fameux "montreur d'ours" (ou comme Freud le dirait, l'introjection de la fonction paternelle), décrit une sublimation supplémentaire de la "violence paternelle" possible. Ainsi, Freud décrit, entre autres, une femme soumise pendant toute sa vie, et qui, un jour, lorsque son mari est devenu plus faible (pour cause de maladie) reprend les dessus. En le faisant littéralement danser comme un ours de cirque, et en le portant en démonstration devant les autres, elle dépasse elle-même le rejet de son père violent (tous les pères étaient "violents" à l'époque). Le prix à payer de la dominance "paternelle", même librement consentie! Et attention, aujourd'hui, quelque 100 ans plus tard, ce n'est plus un discours "féministe", comme tu le suggères, car la "violence paternelle" est devenue tout aussi féminine, androgyne pour ainsi dire. Elle peuvent faire "leur bébé tout seul".
Est-ce ce que nous voulons? Moi non! Alors attention de ne pas verser dans un discours de violence (même non physique). Or, s'imposer à un autre fait toujours violence. Et si nous voulons faire référence au monde animalier, c'est le sujet de la territorialité qui est en question. L'autre le ressentira par une certaine "irritation" (ex. cela fait 40 ans ans que je pisse debout, et là soudainement quelqu'un me dit de m'asseoir = invasion territoriale). Il est donc important de garder un oeuil sur notre propre irritation que nous pouvons ressentir lorsque l'autre transgresse nos frontières, lorsqu'il est en train de vouloir nous envahir par ses volontés à lui. Quelque chose que les AFC ne connaissent que trop bien. C'est en ce sens que la question du "leadership", de la "dominance", de "l'autorité" fait un sens.
bàv
Celestin
Absolument d'accord: Le discours féministe est une catastrophe, une expérience sociale à un niveau qui nous dépasse tous. Mais le leadership, l'autorité (évidemment librement consentie), le fameux alpha... ne vont pas mieux; n'oublions pas d'où viennent ces concepts. De l'éthologie (étude du comportement animalier), le bon vieux Lorentz, qui - faut-il le rappeler - n'a pas vraiment été dans dans la confirmation empirique.
Ce que je voudrais mettre à la lumière, est qu'il s'agit de concepts descriptifs, d'étiquettes "collées" ex post sur des phénomènes observés, et permettant de structurer la connaissance de ce phéomène.
Le concept de "alpha" décrit alors l'accès privilégié aux ressources rares, telles la nourriture, ou les femelles d'un groupe. Plusieurs considérations:
- L'autorité "alpha" ne nécessite plus de combat; mais combat initial a été. Qu'il ait été avec ou sans bain de sang, n'importe peu. C'est la description d'un équilibre momentané atteint.
- La position du "alpha" n'exclut en rien qu'il ne se fera concurrencer par la suite. Dans certaines tribus animalières (éléphants de mer p.ex.) le "aplha" peut être tellement sollicité par des soupirants externes, qu'il en oublie de se reproduire, il s'épuise. D'autres mâles, plus "faibles" (ou plus rusés, selon la définition), vont alors pouvoir se reproduire avec les femelles du troupeau, pendant que le "dominant" récupère... Un phénomène tout à fait courant chez les primates aussi.
- Dans les tribus humaines, avec le changement des rôles devenus plus androgynes (femmes masculines, hommes efféminés), nous risquons alors tomber dans la trappe où le mâle dominant a à se battre avec sa (ses) femelle(s) pour la direction du clan. Ici non plus, rien de nouveau: Les loups nous enseigent que la présence de deux "alpha", un mâle, une femmelle, est possible. Un chacun ses terrains.
- Les mots ne sont pas - et n'ont jamais été - la vraie réalité. "Cherchez la femme" disait déjà Ovide. La gente féminine a toujours eu des terrains de dominance, au-delàs du discours social si cher à nous "machos".
Je suggère que l'on prenne alors les mots pour ce qu'ils peuvent être: i.e. pour une plus grande satisfaction, un plus grand bien-être. Lors que, dans une firme, le leadership fonctionne, c'est que le bénéfice le confirme indirectement. Un "troupeau" d'élèves qui fait de bons résultats par rapport à une moyenne nationale, pourquoi pas. Mais dans un couple, obtenir confirmation empirique devient plus difficile. Ils ne sont qu'à deux. Nous sommes dans le discrétionnaire: On ou off!
La seule référence possible est le bien-être rapporté des protagoistes du "jeu". La durée, même étendue d'un couple, n'est en rien indicateur de moments de bien-être intense. Combien de malheureux se maintiennent justement de par les mécanismes décrits ici (NLP, théorie de l'engagement, double contrainte...).
Alors je pense que le côté "leadership" de la chose est utile pour ne pas tomber dans les trappes du concept lui-même. Ne pas se laisser dominer, ne pas se soumettre, ne pas se laisser vivre "à travers", c'est se réapproprier son propre droit de vivre, parce que pour nous-même, personne ne sait mieux que nous-même! De là à étendre le concept sur la gestion de la vie d'un (une) autre, est un simple abus de généralisation. Aucun "field test" ne permet cette conclusion.
Que faire alors des dames qui, dans un couple, nous rapportent qu'elles seraient "heureuses" avec un homme dont le leadership semble bien affirmé.
* Premièrement: Rien n'exclut que cette femme ait elle-même ses propres terrains dans cette relation, des terrains qui ne sont pas considérés dans le regard (souvent beaucoup trop sommaire) que nous sommes en train de jeter sur ce couple.
* Deuxièmement: Rien n'exclut que nous ne soyons dans une situation de chantage indirect - le soumis tiens parfois plus de rennes que nous ne voulons le reconnaître. Pourquoi consentirait-il sinon si librement au leadership?
* Troisièmement: Rien n'exclut que le leader ne soit pas vraiment en train d'obtenir un changement de comportement de la part de sa partenaire, mais qu'il ait juste, de par son comportement à lui, fait le choix d'un certain type de femme, et pas d'une autre.
Un dernier phénomène, le fameux "montreur d'ours" (ou comme Freud le dirait, l'introjection de la fonction paternelle), décrit une sublimation supplémentaire de la "violence paternelle" possible. Ainsi, Freud décrit, entre autres, une femme soumise pendant toute sa vie, et qui, un jour, lorsque son mari est devenu plus faible (pour cause de maladie) reprend les dessus. En le faisant littéralement danser comme un ours de cirque, et en le portant en démonstration devant les autres, elle dépasse elle-même le rejet de son père violent (tous les pères étaient "violents" à l'époque). Le prix à payer de la dominance "paternelle", même librement consentie! Et attention, aujourd'hui, quelque 100 ans plus tard, ce n'est plus un discours "féministe", comme tu le suggères, car la "violence paternelle" est devenue tout aussi féminine, androgyne pour ainsi dire. Elle peuvent faire "leur bébé tout seul".
Est-ce ce que nous voulons? Moi non! Alors attention de ne pas verser dans un discours de violence (même non physique). Or, s'imposer à un autre fait toujours violence. Et si nous voulons faire référence au monde animalier, c'est le sujet de la territorialité qui est en question. L'autre le ressentira par une certaine "irritation" (ex. cela fait 40 ans ans que je pisse debout, et là soudainement quelqu'un me dit de m'asseoir = invasion territoriale). Il est donc important de garder un oeuil sur notre propre irritation que nous pouvons ressentir lorsque l'autre transgresse nos frontières, lorsqu'il est en train de vouloir nous envahir par ses volontés à lui. Quelque chose que les AFC ne connaissent que trop bien. C'est en ce sens que la question du "leadership", de la "dominance", de "l'autorité" fait un sens.
bàv
Celestin
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=> Moderation IceCold: Si ton avis differe, argumente dans ton post, s'il te plait. Merci. <=
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Désolé je ne pensai pas que ça serai prit pour du sarcasme ou de la provoque .
J'ai eut l'occasion de suivre un jour une " conférence" sur les bases primitives de la relation homme/femme venant de l'age des cavernes ( mode de survie ) , dont la partie hystérique chez la femme en général qui pourrais se résumer par quelque chose comme " sans un homme pour me proteger , ma vie est menacée" , la poussant a chercher a "castrer" un homme pour le garder a ses côté et la faisant se barrer de la relation si elle y parviens ( l'homme "castrer" n'était pas perçu comme rassurant ) donc c'est bien de venir avec son discours conditionné par ses croyances mais c'est encore mieux de chercher a prendre conscience du côté con et irrationnel de ce qui peut te diriger toute ta vie , ce qui fonctionne dans une société dirigée par la connerie ce n'est peut être pas ce qu'il y a de plus juste tout simplement .
IceCold: => Moderation, postez en respectant la charte s'il vous plait. <=
Syphil, je t'invite a regarder le topic suivant qui traite justement de la valeur des avis, et pourquoi sur FTS on evalue les connaissances reelles des forumers.
liberte-d-expression-bafoue-vt12058.html#125170
Boubou, j'ai efface ton message et vais l'inclure dans un MP a Syphil.
J'ai eut l'occasion de suivre un jour une " conférence" sur les bases primitives de la relation homme/femme venant de l'age des cavernes ( mode de survie ) , dont la partie hystérique chez la femme en général qui pourrais se résumer par quelque chose comme " sans un homme pour me proteger , ma vie est menacée" , la poussant a chercher a "castrer" un homme pour le garder a ses côté et la faisant se barrer de la relation si elle y parviens ( l'homme "castrer" n'était pas perçu comme rassurant ) donc c'est bien de venir avec son discours conditionné par ses croyances mais c'est encore mieux de chercher a prendre conscience du côté con et irrationnel de ce qui peut te diriger toute ta vie , ce qui fonctionne dans une société dirigée par la connerie ce n'est peut être pas ce qu'il y a de plus juste tout simplement .
IceCold: => Moderation, postez en respectant la charte s'il vous plait. <=
Syphil, je t'invite a regarder le topic suivant qui traite justement de la valeur des avis, et pourquoi sur FTS on evalue les connaissances reelles des forumers.
liberte-d-expression-bafoue-vt12058.html#125170
Boubou, j'ai efface ton message et vais l'inclure dans un MP a Syphil.
Salut les gars,
Tout n'est pas à psychologiser! Il est fort à penser que les choses qui viennent de très loin, de nos racines ancestrales, soient beaucoup moins "psycho"-logiques que "bio"-logiques. Le fait fait qu'un simple toucher de peau à peau nous fasse sécréter de l'oxytocine (la fameuse "hormone de la tendresse"), laisse entrevoir que l'apaisement par le contact ait un sens plus profond que la simple cognition. En effet, chez tous le annimaux, tu peux observer que la proximité est synoyme d'aggressivité et de danger. Et pourtant, la reproduction vivpare (2 êtres) requière ce rapprochement chez la plupart des mamifères.
Les différentes espèces ont alors toutes développé des stratégies permettant de contrebalancer risques et nécessité. Pas besoin ici de faire l'hypothèse d'une volonté castratrice de la part des protagonistes. C'est un discours symbolique que la psychanalyse a "inventé" il y a une bonne centaine d'années pour aborder des problèmes. Beaucoups ont oublié, depuis lors, de modérer leurs abus d'interprétation quand il s'agit de la vie "normale". Déjà Freud reconnaissaît le danger de son schème d'explication, névrotisant de fait toute vie humaine quelle qu'elle soit.
La volonté de maîtriser son envirronnement immédiat (dominer) est propre à chaque être vivant, mâle ou femelle. S'il y parvient, nous pouvons le considérer comme "dominant" certains facteurs déterminants pour sa survie (respectivement celle de son espèce). Le fait que la sélection naturelle ait fait survivre des soi-disant "soumis", indique que l'aspect "dominant-dominé" ne décrit qu'insuffisamment les réalités de la vie. Pourquoi la femelle "se barrer[erait] de la relation si elle y parviens"? C'est "bio"-logiquement "il"-logique!
Ce qui est plus logique est que le mâle soit à considérer dans le context social des derniers sciècles. Que se passe-t-il avec les mâles lorsque la fonction féminine n'est plus suffisamment occupée par l'élevage de la progéniture. Un facteur "social" plus que "psychologique". Surféminisation de tous les aspects de la vie masculine! Les mères surprotectrices, la dominance des maîtresses à la maternelle et au primaire, les pères décimés par les deux guerres et absents ensuite pour le boulot, l'absence quasi-totale de rythes d'initiation dans notre culture. Ce sont là les "erreurs" induites par l'industrialisation.
En ce sens, la gente masculine continue à faire une erreur fondamentale. En voulant "dominer" la relation , elle continue à se concentrer sur la mère, sur la "mère mauvaise", pour être plus précis. En ce sens, tout ce site rsique d'induire à l'erreur, d'être mal compris: Que faire, pour inciter les demoiselles à...? Changer de comportement? Nous choisir plutôt qu'un autre? Nous rester fidèle?
Non! La vraie question est celle de comment devenir un homme dans un context surféminisé. C'est d'enlever complètement le focus de la femme. En ce sens, vouloir séduire, vouloir dominer ensuite sont les derniers vestiges d'une éducation non encore accomplie, le fils à maman, les derniers restes du phantasme de toute puissance infantile de l'homme qui cherche encore et toujours à influencer sa maman. La femme fera le choix, lorsqu'elle est prête, et c'est la femme qui gardera cet homme, lorsqu'il se montrera suffisamment homme par la suite. Et elle choisira par "miracle" l'homme le plus "accompli", le plus mature et donc le plus sain qui se présentera à elle. En ce sens, il faut d'abord être homme, avant même d'appliquer les conseils de ce site.
Que veut alors dire "être homme" dans ce context? Je pense qu'être homme veut dire qu'il faut établir (et maintenir) un certain type de polarisation qui nous rend différent de ces demoiselles. La sexualité, l'exitation féminine et masculine ont vicéralement besoin de cette polarisation pour ne pas verser dans la neutralité. N'oublions pas que le phénomène "nice girl" est tout aussi débandant que l'AFC. A la seconde que la polarité tombe, l'attraction explose - mais de part et d'autre! C'est aussi le phénomène des hommes qui perdent leur intérêt après le premier coup.
Il importe donc d'être "différent", non en "dominant", mais cultivant, en vivant soi-même, et en incitant sa partenaire à vivre une différence, quelle qu'elle soit. C'est ce que nous enseignent d'ailleurs les thérapeutes: Sans une certaine dose de différence, rien ne va plus.
En ce sens, j'ai manifesté ici mon opposition totale à toute notion de "prendre le dessus" sur la femme, autorité ou leadership (peu importent les mots). Le risque de juste sélectionner la "nice girl" me paraît trop grand. Et à voir les posts ici, trop fréquent me paraissent les hommes qui perdent rapidement intérêt eux-mêmes. Dans ma définition des choses, nous hommes avons viscéralement besoin de femmes qui elles aussi aient cette force de l'âme, que nous invoquons régulièrement à notre propos. Une bonne LTR fait walser plus d'une fois, les conflits sont fréquents et normaux, et ils doivent être soutenus. Pour que cela ait la moindre chance de durer, les deux doivent rester dans leur pouvoir. Qui n'a pas vu la petite souri grise se réapproprier son droit de vivre, après avoir été longtemps "soumise" - soudainement, d'un seul coup libérateur? Nous retrouvons alors la notion de "partage de pouvoir", plutôt que prise ou remise de pouvoir. Je ne puis que conseiller aux vrais mecs d'avoir les couilles de remettre consciemment une partie des terrains à leur demoiselle, et de ne pas rester bloqué dans le schéma du bad boy qui, bien sûr, peut avoir du succès, mais qui ne reste pas plus qu'un pubertaire en révolte contre sa maman. Une phase nécessaire, mais à dépasser.
A méditer...
bàv
Celestin
Pour avoir fait, "during my wild years", de la psycho, je vois les choses autrement aujourd'hui.sur les bases primitives de la relation homme/femme venant de l'age des cavernes ( mode de survie ) , dont la partie hystérique chez la femme en général qui pourrais se résumer par quelque chose comme " sans un homme pour me proteger , ma vie est menacée" , la poussant a chercher a "castrer" un homme pour le garder a ses côté
Tout n'est pas à psychologiser! Il est fort à penser que les choses qui viennent de très loin, de nos racines ancestrales, soient beaucoup moins "psycho"-logiques que "bio"-logiques. Le fait fait qu'un simple toucher de peau à peau nous fasse sécréter de l'oxytocine (la fameuse "hormone de la tendresse"), laisse entrevoir que l'apaisement par le contact ait un sens plus profond que la simple cognition. En effet, chez tous le annimaux, tu peux observer que la proximité est synoyme d'aggressivité et de danger. Et pourtant, la reproduction vivpare (2 êtres) requière ce rapprochement chez la plupart des mamifères.
Les différentes espèces ont alors toutes développé des stratégies permettant de contrebalancer risques et nécessité. Pas besoin ici de faire l'hypothèse d'une volonté castratrice de la part des protagonistes. C'est un discours symbolique que la psychanalyse a "inventé" il y a une bonne centaine d'années pour aborder des problèmes. Beaucoups ont oublié, depuis lors, de modérer leurs abus d'interprétation quand il s'agit de la vie "normale". Déjà Freud reconnaissaît le danger de son schème d'explication, névrotisant de fait toute vie humaine quelle qu'elle soit.
La volonté de maîtriser son envirronnement immédiat (dominer) est propre à chaque être vivant, mâle ou femelle. S'il y parvient, nous pouvons le considérer comme "dominant" certains facteurs déterminants pour sa survie (respectivement celle de son espèce). Le fait que la sélection naturelle ait fait survivre des soi-disant "soumis", indique que l'aspect "dominant-dominé" ne décrit qu'insuffisamment les réalités de la vie. Pourquoi la femelle "se barrer[erait] de la relation si elle y parviens"? C'est "bio"-logiquement "il"-logique!
Ce qui est plus logique est que le mâle soit à considérer dans le context social des derniers sciècles. Que se passe-t-il avec les mâles lorsque la fonction féminine n'est plus suffisamment occupée par l'élevage de la progéniture. Un facteur "social" plus que "psychologique". Surféminisation de tous les aspects de la vie masculine! Les mères surprotectrices, la dominance des maîtresses à la maternelle et au primaire, les pères décimés par les deux guerres et absents ensuite pour le boulot, l'absence quasi-totale de rythes d'initiation dans notre culture. Ce sont là les "erreurs" induites par l'industrialisation.
En ce sens, la gente masculine continue à faire une erreur fondamentale. En voulant "dominer" la relation , elle continue à se concentrer sur la mère, sur la "mère mauvaise", pour être plus précis. En ce sens, tout ce site rsique d'induire à l'erreur, d'être mal compris: Que faire, pour inciter les demoiselles à...? Changer de comportement? Nous choisir plutôt qu'un autre? Nous rester fidèle?
Non! La vraie question est celle de comment devenir un homme dans un context surféminisé. C'est d'enlever complètement le focus de la femme. En ce sens, vouloir séduire, vouloir dominer ensuite sont les derniers vestiges d'une éducation non encore accomplie, le fils à maman, les derniers restes du phantasme de toute puissance infantile de l'homme qui cherche encore et toujours à influencer sa maman. La femme fera le choix, lorsqu'elle est prête, et c'est la femme qui gardera cet homme, lorsqu'il se montrera suffisamment homme par la suite. Et elle choisira par "miracle" l'homme le plus "accompli", le plus mature et donc le plus sain qui se présentera à elle. En ce sens, il faut d'abord être homme, avant même d'appliquer les conseils de ce site.
Que veut alors dire "être homme" dans ce context? Je pense qu'être homme veut dire qu'il faut établir (et maintenir) un certain type de polarisation qui nous rend différent de ces demoiselles. La sexualité, l'exitation féminine et masculine ont vicéralement besoin de cette polarisation pour ne pas verser dans la neutralité. N'oublions pas que le phénomène "nice girl" est tout aussi débandant que l'AFC. A la seconde que la polarité tombe, l'attraction explose - mais de part et d'autre! C'est aussi le phénomène des hommes qui perdent leur intérêt après le premier coup.
Il importe donc d'être "différent", non en "dominant", mais cultivant, en vivant soi-même, et en incitant sa partenaire à vivre une différence, quelle qu'elle soit. C'est ce que nous enseignent d'ailleurs les thérapeutes: Sans une certaine dose de différence, rien ne va plus.
En ce sens, j'ai manifesté ici mon opposition totale à toute notion de "prendre le dessus" sur la femme, autorité ou leadership (peu importent les mots). Le risque de juste sélectionner la "nice girl" me paraît trop grand. Et à voir les posts ici, trop fréquent me paraissent les hommes qui perdent rapidement intérêt eux-mêmes. Dans ma définition des choses, nous hommes avons viscéralement besoin de femmes qui elles aussi aient cette force de l'âme, que nous invoquons régulièrement à notre propos. Une bonne LTR fait walser plus d'une fois, les conflits sont fréquents et normaux, et ils doivent être soutenus. Pour que cela ait la moindre chance de durer, les deux doivent rester dans leur pouvoir. Qui n'a pas vu la petite souri grise se réapproprier son droit de vivre, après avoir été longtemps "soumise" - soudainement, d'un seul coup libérateur? Nous retrouvons alors la notion de "partage de pouvoir", plutôt que prise ou remise de pouvoir. Je ne puis que conseiller aux vrais mecs d'avoir les couilles de remettre consciemment une partie des terrains à leur demoiselle, et de ne pas rester bloqué dans le schéma du bad boy qui, bien sûr, peut avoir du succès, mais qui ne reste pas plus qu'un pubertaire en révolte contre sa maman. Une phase nécessaire, mais à dépasser.
A méditer...
bàv
Celestin
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- [0] Des exemples ? par IceCold
J'ai envie de donner mes impressions a chaud sur ce que je viens de lire , Celestin moi je tiens a dire que je ne me suis pas fait " retourner le cerveau" avec cette " conférence" thérapeutique , mais ça a tout simplement résonné/raisonné en moi comme quelque chose que je savais intuitivement . Ce que tu dis est pertinant mais c'est très analysé , très décortiqué , très "mental" quoi ; il a une grosse différence entre penser quelque chose et en avoir conscience , c'est comme apprendre le deces d'un proche , tu t'en rends immédiattement compte intellectuellement , mais ce n'est que plus tard en tombant sur un objet qu'il ou elle utilisai souvent que bim d'un seul coup tu en prends réellement conscience . Comme disait Bouddha : comprendre ne sert a rien , lorsqu'une flèche atteint un homme celui-ci ne vas pas se demander " d'ou proviens t'elle ?" ou encore " de quel bois est-elle faite ? de quoi est faite la pointe ?" , non il va tout simplement l'arracher et la jeter loin de lui parcqu'il "ressent" la douleur vive de la blessure .
Donc j'ai du mal avec ce genre d'analyse mentale de ce qu'on peut penser , j'ai bien précisé que je parlais de la part " hystérique" de la névrose féminine , non de quelque chose de juste ou de logique , c'est assez répétté sur tout les tons sur FTS :lorsque tu tombes dans la position de l'afc , du needy ou plus clairement lorsque tu n'incarnes plus les attributs du prince charmant/ rebel social/bad boy , la femme a une facheuse tendance a prendre la tangeante comme si elle était encore coincée dans cette histoire de "selection naturelle ".
C'est pas pour rien que ce qui arrive toujours en premier dans la liste de ce que les femmes attendent chez un homme pour leur plaire , c'est PROTECTEUR , le leader , l'alpha , le dominant . Donc la question est : ok mais proteger de quoi ?? du jerk du samedi soir ? nan un AFC de 80 kilogs fait amplement l'affaire dans pareils cas ,des coups dur de la vie ?? non plus les amis sont la pour ça et une femme a tout autant de force morale qu'un homme ( l'alcoolisme touche plus d'hommes que de femmes) , a cause du rapport au père et a notre société patriarcale ?? non plus ! la on est en plein dans le discours féministe qui consiste a rejetter le rôle de pondeuse ( pour dire comme soral
) et surtout a dire que c'est l'homme qui a soumis la femme des siecles durant , donnant un discours hypocritte puisqu'on ne peut soumettre qui que ce soit sans son accord.
Donc force est de constater qu'il y a une part obscure et contradictoire chez la femme ( en général bien sûr) faisant basculer ses choix beaucoup vers un besoin irrationnel de "survie" que par amour de la polarité contraire . C'est comme un ping inconscient envoyé vers la gente masculine , et ce n'est pas pour rien qu'être le leader ou le dominant dans un couple fonctionne souvent .
Et pour finir il ne faut pas oublier que le rapport a sa maman n'est qu'un reflet du monde , de quelque chose de bien plus profond encore , on est dans un monde qui est encore dans une survie digne de l'age des cavernes , on a beau savoir qu'encore a l'heure actuelle si on le choisissai on aurait de quoi nourrir toute la planete ( des milliers de terres cultivables , paradoxallement l'afrique est un des continents censé être un des plus riche niveau matiere premiere) on semble incapable de créer autre chose qu'un contexte de survie tant la croyance qu'il failles survivre nous pousse a vivre une vie que l'on CROIS devoir choisir ( relations dominant/dominé , relations de pouvoir) plutot qu"une vie que l'on a réellement choisit .Et c'est a mon sens une des causes premieres qui viennent foutre la merde dans la relation homme/femme .
Donc j'ai du mal avec ce genre d'analyse mentale de ce qu'on peut penser , j'ai bien précisé que je parlais de la part " hystérique" de la névrose féminine , non de quelque chose de juste ou de logique , c'est assez répétté sur tout les tons sur FTS :lorsque tu tombes dans la position de l'afc , du needy ou plus clairement lorsque tu n'incarnes plus les attributs du prince charmant/ rebel social/bad boy , la femme a une facheuse tendance a prendre la tangeante comme si elle était encore coincée dans cette histoire de "selection naturelle ".
C'est pas pour rien que ce qui arrive toujours en premier dans la liste de ce que les femmes attendent chez un homme pour leur plaire , c'est PROTECTEUR , le leader , l'alpha , le dominant . Donc la question est : ok mais proteger de quoi ?? du jerk du samedi soir ? nan un AFC de 80 kilogs fait amplement l'affaire dans pareils cas ,des coups dur de la vie ?? non plus les amis sont la pour ça et une femme a tout autant de force morale qu'un homme ( l'alcoolisme touche plus d'hommes que de femmes) , a cause du rapport au père et a notre société patriarcale ?? non plus ! la on est en plein dans le discours féministe qui consiste a rejetter le rôle de pondeuse ( pour dire comme soral

Donc force est de constater qu'il y a une part obscure et contradictoire chez la femme ( en général bien sûr) faisant basculer ses choix beaucoup vers un besoin irrationnel de "survie" que par amour de la polarité contraire . C'est comme un ping inconscient envoyé vers la gente masculine , et ce n'est pas pour rien qu'être le leader ou le dominant dans un couple fonctionne souvent .
Et pour finir il ne faut pas oublier que le rapport a sa maman n'est qu'un reflet du monde , de quelque chose de bien plus profond encore , on est dans un monde qui est encore dans une survie digne de l'age des cavernes , on a beau savoir qu'encore a l'heure actuelle si on le choisissai on aurait de quoi nourrir toute la planete ( des milliers de terres cultivables , paradoxallement l'afrique est un des continents censé être un des plus riche niveau matiere premiere) on semble incapable de créer autre chose qu'un contexte de survie tant la croyance qu'il failles survivre nous pousse a vivre une vie que l'on CROIS devoir choisir ( relations dominant/dominé , relations de pouvoir) plutot qu"une vie que l'on a réellement choisit .Et c'est a mon sens une des causes premieres qui viennent foutre la merde dans la relation homme/femme .
Salut les gars,
En réponse à Icecold (des exemples?) et à Syphil qui, me semble-t-il, se fait malgré tout bien "retourner le cerveau" par certaines choses et pas d'autres.
Je voudrais bien préciser que tout à quoi nous touchons ici n'est qu'un "discours" sur une réalité - et non la réalité elle-même, des "rationalisations", comme l'on invoque si fréquemment et si pertinnemment ici. Parmi ces rationalisations, nous trouvons " la part " hystérique" de la névrose féminine", "une facheuse tendance a prendre la tangeante", "sélection naturelle" avec son lien quasi-mécanique à l'attribut "alpha", "une part obscure et contradictoire chez la femme", "besoin irrationnel de "survie"", "le dominant dans un couple fonctionne souvent ", "dans une survie digne de l'age des cavernes". Telles sont les "retournements de cerveau" que je reconnais dans le "discours" sur la réalité du couple.
Concret: C'est un mélange de discours différents qui, pris individuellement, ont un but bien précis.
* Des éléments de psychanalyse, destinés à résoudre des problèmes psychologiques et relationnels concrets, tels des grandes crises de colère, des évanouissements, des querelles répétées, l'adultère et mille autres...
* Des éléments de biologie et de biologie compotementale animalière, la survie, la formation et le fonctionnement de groupes, de troupeaux et de meutes, le choix du partenaire sexuel, l'empreinte...etc. supposés décrire la présence de caractéristiques physiques et comportementales, et invoquant, le cas échéant, le modèle de la sélection naturelle introduite par Darwin.
* Des éléments d'interprétation historique et archéologique, l'âge des cavernes, les sociétés patriarchales... etc, permettant de cataloguer et de décrire ce que nous pensons être les fondements de notre société.
Mettre ensemble ces terrains aussi hétérogènes revient à cuire une grande soupe, dont les fondements sont des plus hasardeux. C'est un discours normativ, entâché de plein de projections personnelles et d'erreurs d'attributions fondamentales , et non un vrai savoir. Mais surtout, nous sommes ici en plein biais d'autocomplaisance; quand ça fonctionne, nous avons bien "joué", un râteau, la s*** qui a pris le dessus, et pour que cela "fonctionne", nous devons prendre le dessus...
Scientifiquement parlant, cognitivement parlant, dans un tel discours il n'y a rien de concret! Le concret existe en parallèle, et les mots en sont amplement détachés. Sans même avoir besoin de considérer les deux sexes des l'espèce humaine, nous retrouvons ici de simples erreurs logiques, de simples biais cognitifs, la plupart inconscients. Je m'excuse, je suis un peu dur, mais je m'explique:
Je pense que nous pouvons nous mettre d'accord sur le fait que les éléments importants ici, ceux qui nous départagent de l'animal, sont le langage d'un côté, et le social de l'autre. Nombre d'éléments, pour lesquels nous trouvons un constance biologique chez l'animal, ont, chez l'être humain, une composante fortement culturelle et présentent donc d'importantes variétés.
Abordons alors le sujet de manière très prudente, à l'aide de deux exemples:
* Se rapprocher. Tout être, chats, chiens, insectes... ne fait le rapprochement à un autre que suivant certaines règles bien établies, certains rituels pourrait-on dire. Ce sont les fameux "signaux d'appaisement", des signaux de non aggression présents dans toutes les espèces. Chez l'être humain, cet élément comporte une immense partie de baggage social et culturel. Avec les changements de notre société, ce bagage, aujourd'hui, se trouve fortement perturbé. Les fameuses "présentations" ne se font plus de manière aussi codifiée, les différences culturelles, le manque d'entraînement de nombreux protagonistes "handicapés" par des familles trop réduites... bon dieux, il est normal que nombre de personnes ressentent comme un "danger", lors du rapprochement, du "closing". Voici la vraie biologie à la base de nos comportements. Alors, ces rapprochements se font boîteux, trop mécaniques ou trop brutaux, incompris car incompréhensibles quoi. Il ne sert à rien alors, de rejetter cette peur sur la gente féminine. Nous sommes tous dans le même bain, avec la différence que nous sommes l'acteur au devant de la scène. Normal aussi qu'une demoiselle très abusée par les rapprochements (HB) ne réagisse pas toujours dans l'élégance souhaitée quand il s'agira de disqualifier le protagoniste. Qui lui aurait appris?
* Vivre dans la proximité: A nouveau, tous les êtres vivants en collectivité connaissent une multitude de signaux de reconnaissance, d'appartenance et d'appaisement. Mais allons plus loin; faisons même l'hypothèse que chez l'être humain les groupes incluent une fonction de "alpha", tout en gardant en mémoire que la parole et le culturel aient introduites en le domaine des particularités biens spécifiques. Alors observons bien au moins. Même dans les groupes animaliers où nous trouvons un "alpha", nous pouvons voir que cette "position" sert surtout vers l'extérieur, et beaucoup moins vers l'intérieur. L'accès aux ressources rares, la protections vis-à-vis d'intrus et de dangers... vont dans la plupart des cas produire un certain respect utile à tous les membres du groupe. Ce respect n'est PAS produit volontairement par un comportement précis de l'alpha (on ne devient pas alpha parce qu'on l'a décidé) mais parce qu'on l'a démontré dans le concret.
A chacun alors d'imaginer ce que cela va pouvoir dire au niveau humain. L'alpha doit s'avancer, il doit afficher couleur, promettre des avantage et TENIR ces promesses. L'alpha ne s'arrête pas de produire des signaux d'appaisement dans le contact rapproché! L'alpha ne va confirmer sa supprémacie que dans des cas raricimes, il est présent et il veille à la paix intérieure du groupe.
C'est quoi alors le problème aujourd'hui, me direz-vous, cela nous le savons tous? Et bien, je vous répondrait que non! Le discours produit autour du sujet de la "dominance" et du "leadership" montre que beaucoups n'ont pas compris: C'est un discours trop axé sur l'intérieur du groupe. Et nous risquons de fait de produire de simples conflits de territorialité à l'intérieur du groupe (Conflits de couples : le modèle de la territorialité humaine, Alfons Vansteenwegen. Resistance in Couple Therapy An Integration of Analytic and Systemic Approaches, Martin Astor). Et nous récoltons, chez les demoiselles, des comportements de fuite et de DÉFENSE, et non d'aggression-attaque, comme d'aucuns voudraient bien le suggérer ici. En ce sens, l'AFC n'est pas un vrai soumis, il est un aggressif-dépendant à l'attachement anxieux-ambivalent qui fait fuire les demoiselles!
En conséquence, le rapprochement nécessite, avant out, une certaine élégance. Du courage bien sûr, pour dépasser les manques culturels en ce domaine, mais de l'élégance surtout, pour que l'approche soit tolérée. Une approche progressive et tempérée ensuite, pour contenir les comportements de défense (bitch shield) de la demoiselle. DHV bien sûr, mais à la longue, tenir les promesses multiples qu'elles constituent est déterminant. Dont, évidemment, la paix interne du groupe! Et les conflits alors? Et oui, avoir la peau un peu épaisse démontre le "alpha", l'un ou l'autre "shit test" sera certainement présent, une mise à l'épreuve. Mais en vérité, elles sont rares chez les espèces animalières. Pourquoi, au nom de la raison biologique, le groupe jouerait à épuiser l'alpha (ou tout autre membre) chez l'humain. Attention plutôt aux conflits où ces dames sont tout bêtement dans un sentiment justifié de territoire violé. Il convient de respecter distances intimes et personnelles tout au long de la relation, même à la longue. Nous ne sommes plus chez maman! Et ce respect implique des comportements que nous appelons "de séduction", d'appaisement en fait, qui ne font rien d'autre que de faciliter le rapprochement en sécurité, tout au long de la relation et de la proximité qu'elle engendre. Et vous l'aurez déduit; l'inverse est tout aussi vrai. Nous ne sommes plus chez papa non plus. Alors aucun besoin de se faire violer non plus, nous sommes entre adultes! Pas besoin de se soumettre.
Dans l'espoir d'avoir été un peu plus "pratique" sur un terrain aussi complexe,
Celestin
En réponse à Icecold (des exemples?) et à Syphil qui, me semble-t-il, se fait malgré tout bien "retourner le cerveau" par certaines choses et pas d'autres.
Je voudrais bien préciser que tout à quoi nous touchons ici n'est qu'un "discours" sur une réalité - et non la réalité elle-même, des "rationalisations", comme l'on invoque si fréquemment et si pertinnemment ici. Parmi ces rationalisations, nous trouvons " la part " hystérique" de la névrose féminine", "une facheuse tendance a prendre la tangeante", "sélection naturelle" avec son lien quasi-mécanique à l'attribut "alpha", "une part obscure et contradictoire chez la femme", "besoin irrationnel de "survie"", "le dominant dans un couple fonctionne souvent ", "dans une survie digne de l'age des cavernes". Telles sont les "retournements de cerveau" que je reconnais dans le "discours" sur la réalité du couple.
Concret: C'est un mélange de discours différents qui, pris individuellement, ont un but bien précis.
* Des éléments de psychanalyse, destinés à résoudre des problèmes psychologiques et relationnels concrets, tels des grandes crises de colère, des évanouissements, des querelles répétées, l'adultère et mille autres...
* Des éléments de biologie et de biologie compotementale animalière, la survie, la formation et le fonctionnement de groupes, de troupeaux et de meutes, le choix du partenaire sexuel, l'empreinte...etc. supposés décrire la présence de caractéristiques physiques et comportementales, et invoquant, le cas échéant, le modèle de la sélection naturelle introduite par Darwin.
* Des éléments d'interprétation historique et archéologique, l'âge des cavernes, les sociétés patriarchales... etc, permettant de cataloguer et de décrire ce que nous pensons être les fondements de notre société.
Mettre ensemble ces terrains aussi hétérogènes revient à cuire une grande soupe, dont les fondements sont des plus hasardeux. C'est un discours normativ, entâché de plein de projections personnelles et d'erreurs d'attributions fondamentales , et non un vrai savoir. Mais surtout, nous sommes ici en plein biais d'autocomplaisance; quand ça fonctionne, nous avons bien "joué", un râteau, la s*** qui a pris le dessus, et pour que cela "fonctionne", nous devons prendre le dessus...
Scientifiquement parlant, cognitivement parlant, dans un tel discours il n'y a rien de concret! Le concret existe en parallèle, et les mots en sont amplement détachés. Sans même avoir besoin de considérer les deux sexes des l'espèce humaine, nous retrouvons ici de simples erreurs logiques, de simples biais cognitifs, la plupart inconscients. Je m'excuse, je suis un peu dur, mais je m'explique:
Je pense que nous pouvons nous mettre d'accord sur le fait que les éléments importants ici, ceux qui nous départagent de l'animal, sont le langage d'un côté, et le social de l'autre. Nombre d'éléments, pour lesquels nous trouvons un constance biologique chez l'animal, ont, chez l'être humain, une composante fortement culturelle et présentent donc d'importantes variétés.
Abordons alors le sujet de manière très prudente, à l'aide de deux exemples:
* Se rapprocher. Tout être, chats, chiens, insectes... ne fait le rapprochement à un autre que suivant certaines règles bien établies, certains rituels pourrait-on dire. Ce sont les fameux "signaux d'appaisement", des signaux de non aggression présents dans toutes les espèces. Chez l'être humain, cet élément comporte une immense partie de baggage social et culturel. Avec les changements de notre société, ce bagage, aujourd'hui, se trouve fortement perturbé. Les fameuses "présentations" ne se font plus de manière aussi codifiée, les différences culturelles, le manque d'entraînement de nombreux protagonistes "handicapés" par des familles trop réduites... bon dieux, il est normal que nombre de personnes ressentent comme un "danger", lors du rapprochement, du "closing". Voici la vraie biologie à la base de nos comportements. Alors, ces rapprochements se font boîteux, trop mécaniques ou trop brutaux, incompris car incompréhensibles quoi. Il ne sert à rien alors, de rejetter cette peur sur la gente féminine. Nous sommes tous dans le même bain, avec la différence que nous sommes l'acteur au devant de la scène. Normal aussi qu'une demoiselle très abusée par les rapprochements (HB) ne réagisse pas toujours dans l'élégance souhaitée quand il s'agira de disqualifier le protagoniste. Qui lui aurait appris?
* Vivre dans la proximité: A nouveau, tous les êtres vivants en collectivité connaissent une multitude de signaux de reconnaissance, d'appartenance et d'appaisement. Mais allons plus loin; faisons même l'hypothèse que chez l'être humain les groupes incluent une fonction de "alpha", tout en gardant en mémoire que la parole et le culturel aient introduites en le domaine des particularités biens spécifiques. Alors observons bien au moins. Même dans les groupes animaliers où nous trouvons un "alpha", nous pouvons voir que cette "position" sert surtout vers l'extérieur, et beaucoup moins vers l'intérieur. L'accès aux ressources rares, la protections vis-à-vis d'intrus et de dangers... vont dans la plupart des cas produire un certain respect utile à tous les membres du groupe. Ce respect n'est PAS produit volontairement par un comportement précis de l'alpha (on ne devient pas alpha parce qu'on l'a décidé) mais parce qu'on l'a démontré dans le concret.
A chacun alors d'imaginer ce que cela va pouvoir dire au niveau humain. L'alpha doit s'avancer, il doit afficher couleur, promettre des avantage et TENIR ces promesses. L'alpha ne s'arrête pas de produire des signaux d'appaisement dans le contact rapproché! L'alpha ne va confirmer sa supprémacie que dans des cas raricimes, il est présent et il veille à la paix intérieure du groupe.
C'est quoi alors le problème aujourd'hui, me direz-vous, cela nous le savons tous? Et bien, je vous répondrait que non! Le discours produit autour du sujet de la "dominance" et du "leadership" montre que beaucoups n'ont pas compris: C'est un discours trop axé sur l'intérieur du groupe. Et nous risquons de fait de produire de simples conflits de territorialité à l'intérieur du groupe (Conflits de couples : le modèle de la territorialité humaine, Alfons Vansteenwegen. Resistance in Couple Therapy An Integration of Analytic and Systemic Approaches, Martin Astor). Et nous récoltons, chez les demoiselles, des comportements de fuite et de DÉFENSE, et non d'aggression-attaque, comme d'aucuns voudraient bien le suggérer ici. En ce sens, l'AFC n'est pas un vrai soumis, il est un aggressif-dépendant à l'attachement anxieux-ambivalent qui fait fuire les demoiselles!
En conséquence, le rapprochement nécessite, avant out, une certaine élégance. Du courage bien sûr, pour dépasser les manques culturels en ce domaine, mais de l'élégance surtout, pour que l'approche soit tolérée. Une approche progressive et tempérée ensuite, pour contenir les comportements de défense (bitch shield) de la demoiselle. DHV bien sûr, mais à la longue, tenir les promesses multiples qu'elles constituent est déterminant. Dont, évidemment, la paix interne du groupe! Et les conflits alors? Et oui, avoir la peau un peu épaisse démontre le "alpha", l'un ou l'autre "shit test" sera certainement présent, une mise à l'épreuve. Mais en vérité, elles sont rares chez les espèces animalières. Pourquoi, au nom de la raison biologique, le groupe jouerait à épuiser l'alpha (ou tout autre membre) chez l'humain. Attention plutôt aux conflits où ces dames sont tout bêtement dans un sentiment justifié de territoire violé. Il convient de respecter distances intimes et personnelles tout au long de la relation, même à la longue. Nous ne sommes plus chez maman! Et ce respect implique des comportements que nous appelons "de séduction", d'appaisement en fait, qui ne font rien d'autre que de faciliter le rapprochement en sécurité, tout au long de la relation et de la proximité qu'elle engendre. Et vous l'aurez déduit; l'inverse est tout aussi vrai. Nous ne sommes plus chez papa non plus. Alors aucun besoin de se faire violer non plus, nous sommes entre adultes! Pas besoin de se soumettre.
Dans l'espoir d'avoir été un peu plus "pratique" sur un terrain aussi complexe,
Celestin
Une volonté de domination peut être prise comme une faiblesse ( et je la considère comme telle ), car elle rejoint clairement la notion d’insécurité.
La chose à assurer pour équilibrer la relation est « la possibilité ».
De manière générale, n’imposez pas, proposez. N’insistez pas, laissez entendre.
Une SEULE attitude Needy, peut tout foutre en l’air car vous lui laissez voir que vous êtes en position d’inconfort et que c’est à elle de décider et même pire, qu’elle devient le moteur de la relation. Hors précisemment dans une relation saine personne n’est le moteur.
Dans sa tête c’est le signal qu’elle devient « l’homme » dans le couple, et vous devenez répulsif dans son mental inconsciemment ou pas.
C’est l’équilibre entre l’homme et la femme qui est la force de gravité de la relation.
Cependant c’est l’homme qui est garant de cet équilibre, la femme est trop instable pour le surveiller. Voilà votre challenge, maintenir l’équilibre.
Cela fait donc appelle à votre intélligence, votre sensiblité, votre force intérieure, votre détachement, votre capacité d’adaptation, en un mot votre « Alpha attitude ».. Et c’est précisemment ce subtil mélange que vous prouvez chaque jour à votre LTR qui fera qu’elle restera avec vous.
Mais cette notion d’équilibre ne doit pas porter à croire que les partenaires doivent agir de la même façon. Fondamentalement l’homme doit DONNER et la femme RECEVOIR. Veillez à ce qu’elle exprime sa volonté de recevoir et veillez à lui faire comprendre que vous voulez donner en adéquation.
La chose à assurer pour équilibrer la relation est « la possibilité ».
De manière générale, n’imposez pas, proposez. N’insistez pas, laissez entendre.
Une SEULE attitude Needy, peut tout foutre en l’air car vous lui laissez voir que vous êtes en position d’inconfort et que c’est à elle de décider et même pire, qu’elle devient le moteur de la relation. Hors précisemment dans une relation saine personne n’est le moteur.
Dans sa tête c’est le signal qu’elle devient « l’homme » dans le couple, et vous devenez répulsif dans son mental inconsciemment ou pas.
C’est l’équilibre entre l’homme et la femme qui est la force de gravité de la relation.
Cependant c’est l’homme qui est garant de cet équilibre, la femme est trop instable pour le surveiller. Voilà votre challenge, maintenir l’équilibre.
Cela fait donc appelle à votre intélligence, votre sensiblité, votre force intérieure, votre détachement, votre capacité d’adaptation, en un mot votre « Alpha attitude ».. Et c’est précisemment ce subtil mélange que vous prouvez chaque jour à votre LTR qui fera qu’elle restera avec vous.
Mais cette notion d’équilibre ne doit pas porter à croire que les partenaires doivent agir de la même façon. Fondamentalement l’homme doit DONNER et la femme RECEVOIR. Veillez à ce qu’elle exprime sa volonté de recevoir et veillez à lui faire comprendre que vous voulez donner en adéquation.