[A] Tu veux commencer la philo ?
Quel livre de Luc Ferry? Attention, Ferry est un véritable spécialiste de Kant (on peut y aller les yeux fermés), pour le reste il faut se méfier (cf certaines déclarations éronées sur la philosophie de Thomas d'Aquin). Le conseil vaut pour tous les commentateurs: souvent ils sont spécialistes d'un ou de quelques auteurs, pas plus (et c'est bien compréhensible, on ne peut être spécialiste de tout...néanmoins ils feraient mieux de s'abstenir à propos des philosophies qu'ils ne maîtrisent pas).
Son livre pour commencer la philo.
J'ai déjà lu quelques pages, ça m'a l'air trèèès simple à lire.
"Apprendre à vivre", je crois.
En suite je verrais vers quel(s) auteur(s) je m'orienterai.
J'ai déjà lu quelques pages, ça m'a l'air trèèès simple à lire.
"Apprendre à vivre", je crois.
En suite je verrais vers quel(s) auteur(s) je m'orienterai.
Ah oui celui-ci: http://www4.fnac.com/shelf/article.aspx?PRID=1765050
Je n'ai pas entendu parler de ce livre. J'ai toujours tendance à me méfier de la "vulgarisation", qui choisit parfois de faire comprendre des choses fausses au plus grand nombre, plutôt que des vraies à des gens motivés. Enfin pourquoi pas, faudrait voir peut-être que ce livre est très bien fait.
Plus tard quand tu t'intéresseras à des auteurs en particulier, n'hésite pas à demander des infos, des oeuvres à lire en premier, ...
Je n'ai pas entendu parler de ce livre. J'ai toujours tendance à me méfier de la "vulgarisation", qui choisit parfois de faire comprendre des choses fausses au plus grand nombre, plutôt que des vraies à des gens motivés. Enfin pourquoi pas, faudrait voir peut-être que ce livre est très bien fait.
Plus tard quand tu t'intéresseras à des auteurs en particulier, n'hésite pas à demander des infos, des oeuvres à lire en premier, ...
S'il s'agit de philo uniquement, attendons un peu de voir la liste que prepare SoO-Krate. On commentera ensuite. Parce que la, ca part en eau de boudin, limite:
"Moi je kiffe Hegel"
"Mouais, je sais pas. Schopenhauer etait bien plus alpha"
"Tu rigoles! Il se serait fait amoger par Kant en deux coups de cuiller a pot."
Bref, attendons une liste et commentons ensuite.
p.s: J'y vais quand meme de mon commentaire precoce. Il y a un livre incontournable, qui depasse le cadre de la philo "de culture G" de par l'influence enorme qu'il a depuis 2000 ans sur notre civilisation: La Republique, de Platon. Si vous ne lisez qu'un livre de philo dans votre vie, prenez celui-ci.
"Moi je kiffe Hegel"
"Mouais, je sais pas. Schopenhauer etait bien plus alpha"
"Tu rigoles! Il se serait fait amoger par Kant en deux coups de cuiller a pot."

Bref, attendons une liste et commentons ensuite.
p.s: J'y vais quand meme de mon commentaire precoce. Il y a un livre incontournable, qui depasse le cadre de la philo "de culture G" de par l'influence enorme qu'il a depuis 2000 ans sur notre civilisation: La Republique, de Platon. Si vous ne lisez qu'un livre de philo dans votre vie, prenez celui-ci.
Bonjour,
je suis également très interressé par cette initiative, j'aimerais beaucoup avoir les références des plus grands auteurs et de leurs plus grandes oeuvres. Mais pas lâchés comme ca en vrac sur un post. Il faut un topic bien structuré.
Asskiller :
90% des gens subissent leur vie dans le sens où ils obéissent inconsciemment à des principes ancrés à leur insue. Ces principes peuvent être inculqués à un niveau conscient (on t'explique quelque chose quant t'es gosse et tu ne t'en souviens plus aujourd'hui mais tu y obéis toujours) ou à un niveau inconscient (ce que te suggère ce que tu observes, une expérience qui va te marquer émotionnellement et définir ton caractère etc..).
Quoi qu'il en soit , une fois que tu es devenu un grand bonhomme; tu ne te souviens plus de toutes ces choses qui t'ont marqué. Seulement ce n'est pas parceque tu ne t'en souviens plus qu'elles ne sont plus en toi : ces principes, fermement ancrés dans ton inconscient, décident à ta place de comment mener ta vie. Quand tu as une idée consciente tu as l'impression qu'elle vient de toi alors qu'une petite voix quasi inaudible provenant de ton inconscient t'as largement orienté dans ta reflexion.
Si tu ne te casses pas le cul à faire une introspection méthodique et assez profonde pour revenir à un niveau inconscient, tu ne peux pas avoir conscience d'être un esclave et te libérer de tes chaînes.
A ce niveau là tu vas me dire "pas besoin de philosophie". Perso vu qu'éthimologiquement la philosophie signifie "amour de la sagesse" j'estime que l'introspection, en tant qu'outil permettant d'acquérir une sagesse supérieure, fait parti intégrante de la philosophie. Mais bon, on ne va pas pinailler.
Mettons tu as déjà longuement médité et désappris tout ce qu'on t'a bourré dans le crâne à ton insue. Maintenant il te reste à définir une base idéologique sur laquelle construire ta vie. C'est là que si tu es sage, tu ne te précipites pas et tu réfléchis longuement (= "philosopher") et tu lis des livres (en particulir de philo) en ayant du recul et un regard critique sur ce que tu lis afin de te constituer une base idéologique viable. Ne t'y trompes pas : quand je parle de se forger une base idéologique, ne te sens pas incité à te formater. C'est ton idéologie avec tes critères et ce qui est important à tes yeux. Si par exemple tu es un farouche scientifique, tu peux choisir qu'une vie bien vécue passe par une culture scientifique. Cependant la valeur de la science n'enlèvera rien à la subjectivité et à l'aspect philosophique de ton choix (c'est-à-dire de passer une grande partie de vie à accumuler des connaissances scientifiques).
Ainsi tu t'apperçois que si l'objet de notre mode de vie peut être rationnel, les raisons du choix de notre mode de vie reposent toujours sur quelque chose de subjectif et de philosophique. J'espère que maintenant tu es convaincu de l'importance de la philosophie; à moins que tu préfère continuer à vivre selon la philosophie de tes ancêtres plustôt que la tienne?
Sinon je rajoute mon grain de sel sur "comment bien aborder la philosophie" : ca ne sert à rien de lire si c'est pour accumuler bêtement de la connaissance sans réflexion derrière. Ok ca a déjà été dit mais j'insiste sur le fait qu'on entend souvent des mecs sur ce forum (et IRL) qui nous sortent une citation de tel auteur prestigieux comme une vérité biblique et croit avoir mis fin au débat (argument fallacieux dit d'autorité, cf. Sophisme sur Wikipedia). C'est là que quand on leur demande d'argumenter sur la citation (qui est souvent une conclusion) ils en sont incapables, preuve qu'ils se contentent de gober sans réfléchir. En fait même si vous êtes capables d'argumenter derrière; exposer une idée sans son argumentation n'a aucun intérêt, à part influencer les plus naïfs d'entre nous. On ne devrait jamais citer un auteur autre que pour la forme c'est-à-dire qu'au lieu d'exprimer maladroitement une idée avec nos propres mots, on préfère utiliser ceux - plus élégants - de l'auteur. L'auteur en lui même n'a aucune valeure, seul ses idées et son argumentation en ont et doivent être critiquées avec autant d'ardeur que n'importe quelles autres idées.
je suis également très interressé par cette initiative, j'aimerais beaucoup avoir les références des plus grands auteurs et de leurs plus grandes oeuvres. Mais pas lâchés comme ca en vrac sur un post. Il faut un topic bien structuré.
Asskiller :
La philosophie sert à ne plus être l'esclave de ton vécu. Tout ce que tu fais est régi par des principes : ta façon de te comporter avec tes amis, ton implication dans la société, ta façon de vivre (qu'est-ce qu'une vie bien vécue pour toi?) etc.. tout repose sur des principes.J'ai jamais compris à quoi ca sert la philo
90% des gens subissent leur vie dans le sens où ils obéissent inconsciemment à des principes ancrés à leur insue. Ces principes peuvent être inculqués à un niveau conscient (on t'explique quelque chose quant t'es gosse et tu ne t'en souviens plus aujourd'hui mais tu y obéis toujours) ou à un niveau inconscient (ce que te suggère ce que tu observes, une expérience qui va te marquer émotionnellement et définir ton caractère etc..).
Quoi qu'il en soit , une fois que tu es devenu un grand bonhomme; tu ne te souviens plus de toutes ces choses qui t'ont marqué. Seulement ce n'est pas parceque tu ne t'en souviens plus qu'elles ne sont plus en toi : ces principes, fermement ancrés dans ton inconscient, décident à ta place de comment mener ta vie. Quand tu as une idée consciente tu as l'impression qu'elle vient de toi alors qu'une petite voix quasi inaudible provenant de ton inconscient t'as largement orienté dans ta reflexion.
Si tu ne te casses pas le cul à faire une introspection méthodique et assez profonde pour revenir à un niveau inconscient, tu ne peux pas avoir conscience d'être un esclave et te libérer de tes chaînes.
A ce niveau là tu vas me dire "pas besoin de philosophie". Perso vu qu'éthimologiquement la philosophie signifie "amour de la sagesse" j'estime que l'introspection, en tant qu'outil permettant d'acquérir une sagesse supérieure, fait parti intégrante de la philosophie. Mais bon, on ne va pas pinailler.
Mettons tu as déjà longuement médité et désappris tout ce qu'on t'a bourré dans le crâne à ton insue. Maintenant il te reste à définir une base idéologique sur laquelle construire ta vie. C'est là que si tu es sage, tu ne te précipites pas et tu réfléchis longuement (= "philosopher") et tu lis des livres (en particulir de philo) en ayant du recul et un regard critique sur ce que tu lis afin de te constituer une base idéologique viable. Ne t'y trompes pas : quand je parle de se forger une base idéologique, ne te sens pas incité à te formater. C'est ton idéologie avec tes critères et ce qui est important à tes yeux. Si par exemple tu es un farouche scientifique, tu peux choisir qu'une vie bien vécue passe par une culture scientifique. Cependant la valeur de la science n'enlèvera rien à la subjectivité et à l'aspect philosophique de ton choix (c'est-à-dire de passer une grande partie de vie à accumuler des connaissances scientifiques).
Ainsi tu t'apperçois que si l'objet de notre mode de vie peut être rationnel, les raisons du choix de notre mode de vie reposent toujours sur quelque chose de subjectif et de philosophique. J'espère que maintenant tu es convaincu de l'importance de la philosophie; à moins que tu préfère continuer à vivre selon la philosophie de tes ancêtres plustôt que la tienne?

Sinon je rajoute mon grain de sel sur "comment bien aborder la philosophie" : ca ne sert à rien de lire si c'est pour accumuler bêtement de la connaissance sans réflexion derrière. Ok ca a déjà été dit mais j'insiste sur le fait qu'on entend souvent des mecs sur ce forum (et IRL) qui nous sortent une citation de tel auteur prestigieux comme une vérité biblique et croit avoir mis fin au débat (argument fallacieux dit d'autorité, cf. Sophisme sur Wikipedia). C'est là que quand on leur demande d'argumenter sur la citation (qui est souvent une conclusion) ils en sont incapables, preuve qu'ils se contentent de gober sans réfléchir. En fait même si vous êtes capables d'argumenter derrière; exposer une idée sans son argumentation n'a aucun intérêt, à part influencer les plus naïfs d'entre nous. On ne devrait jamais citer un auteur autre que pour la forme c'est-à-dire qu'au lieu d'exprimer maladroitement une idée avec nos propres mots, on préfère utiliser ceux - plus élégants - de l'auteur. L'auteur en lui même n'a aucune valeure, seul ses idées et son argumentation en ont et doivent être critiquées avec autant d'ardeur que n'importe quelles autres idées.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Merci ! :) par Daz
Bonjour,
je suis tombé sur cet article sur Wikipedia et j'ai été frappé comme il rejoint les justifications que j'ai donné à l'utilité de la philosophie :
je suis tombé sur cet article sur Wikipedia et j'ai été frappé comme il rejoint les justifications que j'ai donné à l'utilité de la philosophie :
La philosophie s’est comprise très tôt comme une manière de vivre et non pas uniquement comme une réflexion théorique. Dit autrement : être philosophe, c’est aussi vivre et agir d’une certaine façon et non pas seulement se confronter à des questions abstraites[13]. L’étymologie du terme « philosophie » indique bien que le philosophe est celui qui tend vers la sagesse, qui cherche à vivre comme il faut et plus particulièrement qui recherche le bonheur. La philosophie entendue comme mode de vie met l'accent sur la mise en application dans sa propre vie des résultats de la réflexion philosophique. L’idée que la philosophie est une manière de vivre a aussi pu amener certains philosophes à imaginer que, pour cette raison, ils devaient guider les autres et les aider à mener correctement leurs existences. La philosophie, d’éthique personnelle, pouvait se faire projet collectif voire politique. Ces ambitions « collectives » de la philosophie prennent différentes formes. Une véritable communauté de vie pouvait se constituer autour d'un philosophe. Ceci explique en partie la naissance dans l’Antiquité d’écoles philosophiques (autour d’Épicure, de Platon ou d’Aristote par exemple). Depuis les présocratiques et surtout à partir de Socrate, toute une tradition a défendu cette conception de la philosophie comme un mode de vie. Citons entre autres les Stoïciens[14], Platon, Aristote, Épicure, Descartes[15], Spinoza[16], Kant, Sartre ou Russell.
Mais ces derniers sont loin d’exclure l’idée que le philosophe s’intéresse à des problèmes théoriques. La « sagesse », ou plus exactement la « sophia », que veut posséder le philosophe est aussi un savoir et une connaissance. Le philosophe, dans la lignée de la tradition fondée par Socrate, sait comment il doit vivre ; il peut justifier ses choix et son mode de vie. Socrate par exemple, dans les dialogues présocratiques de Platon, exige de ses interlocuteurs qu’ils soient à même de donner le « logos » de leur jugement de valeur et de leur choix, c’est-à-dire de les justifier rationnellement. Cette exigence de rationalité peut amener même à donner des fondements authentiquement scientifiques à la philosophie.
Bien sûr la définition de la philosophie comme mode de vie ne peut prétendre être suffisante pour définir la philosophie dans son ensemble. Bien des philosophes ont compris la philosophie comme un travail intellectuel et non comme un mode de vie : c'est le cas de manière claire dans le monde universitaire et de la recherche de nos jours.
Pas mieux. Comme toi (tu as surligné en gras) le terme que je retiens est éthique personnelle. C'est également ma vision de la philosophie, un mode de vie justifié. Des choix, des opinions, des avis et des actes que je peux justifier, qui sont cohérents et participent tous de ma vision du monde. Je sors de l'adolescence et je préfère désormais au "rien à foutre, tous des cons", une réflexion sur mes préjugés, de manière à garder ce qu'on m'a inculqué quand cela correspond effectivement à mes valeurs (mais en le reprenant et en comprenant pourquoi on ma l'a inculqué), et aussi de manière à rejeter ce qui n'y correspond pas (en comprenant quand même l'intérêt que cela peut avoir, il ne faut pas rejeter quelque chose en bloc, il faut comprendre que cela correspond juste à d'autres exigences que les siennes).
Et tous ces choix justifiés peuvent être assumés, je peux m'engager pour les défendre parce que je sais ce qu'ils valent.
Et tous ces choix justifiés peuvent être assumés, je peux m'engager pour les défendre parce que je sais ce qu'ils valent.
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Si plus aucun doute ne demeure quant aux catégories de personnes qui fréquentent et participent sur ce forum très singulier, je ne peux m'empêcher de réagir, bien que j'ai peu d'espoir que la nouvelle que j'apporte vous fasse plaisir.Chips a écrit :Son livre pour commencer la philo.
J'ai déjà lu quelques pages, ça m'a l'air trèèès simple à lire.
"Apprendre à vivre", je crois.
En suite je verrais vers quel(s) auteur(s) je m'orienterai.
Luc Ferry, c'est de la Philosophie en kit.
La philosophie pour tous, cela ne peut exister. Et quand je vois la définition qu'en donne certains d'entre vous, et bien je ne saurais trop les encourager à s'inscrire à un quelconque séminaire dans le genre "P hédoniste".
Citons Platon, à propos d'Aristote, alors considéré comme "LA philosophie" :
"Les médiocres n'ont même pas le droit d'en parler".
Si je puis me permettre, Platon étant mort quand Aristote fonde le lycée, je rectifie légèrement: citons Aristote parlant de Platon...Citons Platon, à propos d'Aristote, alors considéré comme "LA philosophie" :
"Les médiocres n'ont même pas le droit d'en parler".
De plus cette phrase est autant un éloge de la philosophie en tant que discipline inaccessible...qu'un reproche à Platon d'être resté perdu dans ses idées de pûreté, Aristore quant à lui voulant faire (je le cite) "une philosophie des choses humaines".
Pour Platon les gens sont tous des cons, pour Aristote non. D'ailleurs Aristote utilise souvent la métjode suivante: partir du sens commun, considérer que tant de gens peuvent difficilement se tromper en même temps, puis définir plus précisément que le sens commun le concept dont on parle (cf Ethique à Nicomaque, sur l'intransigeance, 1117b23 - 1118a1, on trouve "disons-nous", englobant Aristote plus n'importe qui d'autre, évaluation commune). Platon au contraire part du sens commun pour démontrer qu'il se trompe complètement (cf Gorgias, quand il explique ce que veut dire être vaincu par la plaisir), puis donner la vérité.
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Réponse avec un intervalle de 6 mois : "prof universitaire"Ecoute , tu peux ne pas aimer ,mais insulter l'ouvrage d'un prof universitaire sans arguments tangibles et sûrement sans les connaissances impliquées , c'est un peu trop coco.
Les rares bons qui ne soient pas des historiens de la philosophie sont totalement inconnus du grand public. Tout ce qui est estampillé université doit susciter une profonde méfiance.
Pour le "Platon et Aristote", milles excuses, vous êtes certainement plus antiquaire que moi en terme de philosophie, la citation, je ne l'ai jamais lu, elle est issue d'un commentaire de Blondel sur...
Enfin, une erreur évidente qui a dû échapper à la relecture.
Eric, et pas Maurice pour Blondel.
Et malgré cette imprécision, un bon commentateur.