[A] La porno-addiction

[Z]

Les gens victimes de TOC, qui allument et eteignent la lumiere 150 fois par jour, ils sont addict aux interrupteurs...! C'est mal l'electricité, revenons à la bougie...!

[Pyrrhonian Cadavre]

ironik> Comme je l'ai déjà dit et comme Falek vient de le répéter, le post ne vise pas (à la base en tout cas) à discriminer le porno, mais surtout à mettre en évidence le fait qu'il crée chez certains sujet (la grande majorité - félicitations à toi qui n'est pas de ceux-ci), des phénomènes qui, une fois le bilan fait, ont un impact négatif sur leur vie.

Ce post invite plus ceux qui ressentent chez eux le mal-être lié à cette addiction à partager leur expérience et leurs trouvailles pour en finir, que ceux qui n'y croient pas et qui veulent tergiverser.
On parle pas du fond, mais de la forme.


Essaie de respecter ça, merci.

a+

[Coluche]

le mal-être lié à cette addiction

Ironik semble penser que justement, le mal-être n'est pas la conséquence de la consommation de porno mais en est tout simplement la cause. C'est à dire qu'il précède l'addiction.

Je ne pense pas qu'il puisse être plus clair.

le mal-être n'est pas la conséquence de la consommation de porno mais en est tout simplement la cause. C'est à dire qu'il précède l'addiction.

Ce n'est ni l'un ni l'autre, c'est même un peu des deux à la fois vu que c'est un engrenage, et un cercle vicieux. (Appelons le comme on veut).

C'est sur qu'il est à la fois difficile:

- D'imaginer un mec totalement équilibré sentimentalement, affectueusement et sexuellement devenir un total accroc a la branlette et aux films de culs : (même si à y réfléchir c'est pas forcément exclu : Immense libido, marre de la routine sexuelle... il peut y'avoir des facteurs..)Donc le cas où le mal être serait totalement la conséquence de cette consommation.

- D'imaginer un mec qui tombe dans la porno addiction, sans qu'il y'es PLUS de dégats de toutes sortes chez lui par la suite...(Fausse conception du sexe, réalité biaisée, frustration accumulée au maximum, perte de confiance, problèmes d'érection, obsession du sexe etc...) Et qu'il en soit arrivé à se gaver de films de cul tout d'un coup, sans avoir augmenté les doses et les besoins, juste parce qu'il à pas réussi à chopper sa collègue de bureau... . Le cas où le mal être serait la pure cause de l'addiction.

C'est le mix des deux qui en fait un cercle vicieux :

Un type qui n'arrive pas à baiser et qui va se rabattre sur cette consommation (2ème cas), ce qui aura pour effet (1er cas) de le frustrer encore plus, et de le faire recommencer le processus jusqu'a qu'il n'y est plus QUE ça pour lui. Se gaver de porno à fortement amplifié son mal être, c'est indéniable.

[ironik]

Je n'arrive pas à comprendre en quoi le porno serait, selon vous, addictif.
Le porno n'a rien à voir avec la drogue, l'alcool ou même la cigarette qui eux créent une veritable dépendance chez le consommateur.

Plutôt que de dire que le porno rend dépendant et plutôt que de chercher à vaincre votre addiction au porno, pourquoi ne pas essayer de comprendre pourquoi vous êtes accroc ?
Vous essayez de vaincre un symptôme sans tenir compte du mal : Votre dépendance.
Que ca soit une dépendance au porno, à l'achat de fringues, à la télé ou à "l'amour", il y a une raison à votre dépendance.

Je parle en connnaissance de cause, étant moi même un dépendant affectif.
Plutôt que d'être accroc au porno, je suis dépendant de l'amour des autres.
Faut il pour autant que j'arrête de fréquenter les "autres", la source de ma dépendance?

[Pyrrhonian Cadavre]

Je parle en connnaissance de cause, étant moi même un dépendant affectif.
Plutôt que d'être accroc au porno, je suis dépendant de l'amour des autres.
Faut il pour autant que j'arrête de fréquenter les "autres", la source de ma dépendance?

Non probablement pas.
L'idée serait juste d'arriver à vivre sans ressentir constamment cette envie de l'amour des autres...

Pour la porno-addiction c'est pareil - outre le fait que le porno d'aujourd'hui soit une belle merde comme industrie, contrairement à tes "autres" - le but est juste de s'en affranchir assez pour gérer sa relation avec la chose, sans être dominé.

Peut-être que l'on s'y prend mal en voulant arrêter complètement; en même temps...
pour ce qu'on y perds (!).

[ironik]

Ok j'suis d'accord avec toi mais après il faut faire attention à ne pas tomber dans une autre dépendance et le piège est là à mon avis

Bon courage à tous

[Ombre]

Ironik, corrige moi si je me trompe, mais ce que tu nommes "dépendance à l'amour des autres, c'est quelque chose que tu recherches, pas quelque chose que tu as en abondance pendant des heures tous les jours. Ou alors je ne comprends pas ton problème

Au contraire pas mal d'addictions le sont, à mon avis, précisémment parce qu'elles ne sont que des compensations. Comme elles ne parviennent pas à satisfaire le vrai désir, qu'elles ne font que pallier à une insuffisance, on les consomme à outrance.

C'est pour ça qu'on n'en a jamais assez malgré le temps qu'on y passe, parce qu'on n'a pas mieux mais que ça ne suffit pas. Comme le grignotage en dehors des repas, on prend la sale habitude de grignoter même quand on mange à sa faim.

[ironik]

Ironik, corrige moi si je me trompe, mais ce que tu nommes "dépendance à l'amour des autres, c'est quelque chose que tu recherches, pas quelque chose que tu as en abondance pendant des heures tous les jours. Ou alors je ne comprends pas ton problème

Ok je te corrige alors
Ce n'est pas quelque chose que je recherche; c'est quelque chose dont j'ai BESOIN.
Et quand je n'ai pas ma "dose" je deviens anxieux, depressif, triste, agité etc etc...
Ca n'a rien de positif au contraire ;)
(J'me soigne)

Pour le reste j'en ai marre de me répeter ^^

[Champion]

Je viens de lire tout votre topic, et je suis d'accord sur le fait que le porno est dangereux car il donne une vision "dangereuse", car il donne une vision faussée de la sexualité;

* Qui franchement va baiser sans capote plusieurs partenaires par jour (SIDA, etc...), faire une fellation après une sodomie (hépatite), une double anale (fissures..), etc ... ?

Bien sûr, ce n'est pas bon pour les petits jeunes a priori, et il faut leur fournir beaucoup d'informations, qu'ils sachent au plus vite prendre le recul nécessaire par rapport à cela (qu'il n'y a pas que la porte de derrière et l'éjac faciale dans la sexualité).

MAIS, ne soyez pas si alarmistes :

* Le porno existe depuis que le cinéma existe.

* Se sentir coupable d'en regarder n'est à mon avis pas une solution .

J'ai joué, comme vous, à la privation de la masturbation, mis tous mes porno à la poubelle, etc... Je peux vous garantir que ça reviendra au galop en bien pire (vous verrez que le coup partira tout seul la nuit...)

Quelque part, il est naturel pour l'homme d'avoir besoin de ses images comme il est naturel pour les femmes d'avoir besoin d'être stimulées par l'imaginaire (pensez au succès de la littérature érotique).

J'ai entendu quelques nanas dire qu'elles aimaient aussi regarder du porno, et ce n'était pas pour "faire bien"

personellement, si j'ai un peu "trop" envie d'une nana, quand je l'aborde, je serai tellement débordé par mon envie que je perds mes moyens, et je ne dois pas être le seul dans ce cas (attention : je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas s'appuyer sur son désir).

Tout est dans l'équilibre, certains auront besoin de se tirer la nouille 3 fois par semaine, d'autres 1 fois par mois. A chacun son truc pour trouver une stabilité...

Mon psy, FTS, la sarge, et bien d'autres choses m'ont permis de me soustraire au moratoire que vous faites et vous n'imaginez pas le bien que fait de ne plus avoir la frustration de se sentir un mec dégueulasse parce qu'il regarde du porno !

Le "F" de "AFC" signifie "Frustrated", et ce n'est pas les aider de leur demander de culpabiliser. Croyez-moi, j'ai fait partie de ces mecs.