[A] La violence féminine..une longue descente aux enfers

Il y a quelques temps, j’ai rencontré un mec que je fréquentais à une époque mais que j’avais perdu de vue depuis un temps.
Un explorateur ayant séjourné 2 mois au Pôle Nord en short et tongues aurait eu meilleure mine.
« Je suis vidé » « Je n’en peux plus » « Elle m’a détruit Varga »..
Et là, je me suis dit qu’on touchait à un sujet grave…j’ai cherché à comprendre, à interpréter avec tout ce que je connaissais, je me suis renseigné et j’ai décidé d’en faire un article.

Pourquoi ?

Pour avoir la palme de l’article le plus fun de 2008, il y aurait eu meilleur sujet. Donc non, ce n’est pas pour ça mais plutôt pour éclairer pas mal de monde par rapport à un thème précis et souvent ignoré.

On connaît tous des chieuses dans notre entourage, des filles dont on dit de son mec, « il vit vraiment dans une galère avec elle, je ne comprends pas » mais par contre, certains se diront également en découvrant l’article, « La violence féminine, tiens je ne connaissais pas ! »
Car oui, autant la violence masculine est méconnue et tabou, autant la violence féminine est recluse au rang des légendes urbaines.

Cet article, il me semble utile car beaucoup en tant que mec se sont peut-être un jour senti attaqués dans leur valeur et se sont dits. « Elle me met à bout, je n’en peux plus mais je ne peux pas réagir, je suis un mec et je serais violent si je réagissais». Peut-être, certains ont-ils vécus une situation de violence dans l’enfance et ne veulent pas la reproduire.

Peut-être certains n’ont pas eu ou n’auront pas le recul nécessaire par rapport à certaines situations que pour comprendre alors… si au moins, ça permet d’aider une seule personne qui vient sur ce site et au mieux, si ça permet d’avoir certains témoignages alors, c’est gagné !

La violence féminine, une violence essentiellement psychologique

Ce qu’il faut avant tout savoir, c’est que l’essentiel de cette violence est avant tout psychologique.
C’est une longue dégradation de l’image de l’homme qui va s’installer pernicieusement dans le couple sans qu’on la voie arriver. Etant donné qu’elle est inconnue, elle est encore plus difficile à déceler.

Et puis, là où les coups laissent parfois des traces visibles, les attaques psychologiques ne se voient pas alors qu’elles rongent l’intérieur pouvant parfois amener jusqu’à l’extrême, au suicide. Dans ce cas de figure, vous avez affaire à des femmes manipulatrices et dangereuses…

Quelles sont les manifestations de cette violence?

L’exclusion

Petit à petit, la femme « violente » va vouloir vous exclure de votre cercle social. Elle vous critique sans cesse. Elle arrive par exemple un jour en parlant d’un de vos amis qui a échoué à quoi que ce soit « Tiens, je t’avais dit que c’était un looser » « Toi, tu es mieux que lui ». Tout est dans la manipulation et vous pouvez commencer à y croire, petit à petit car c’est mesquin et subtil. Vous saisissez le « il est nul, toi tu es bon » ? Vicieux…
Elle va même tenter de vous séparer de votre famille en se moquant d’un des membres par exemple, en vous attaquant dans vos valeurs. Le but est de vous isoler, de prendre le contrôle sur vous.

Le rabaissement dans ses propres fondements, la perte de confiance

On dit souvent sur FTS que l’homme est attaqué dans ses propres fondements, dans ses valeurs et bien dans ce cas de figure, c’est encore plus flagrant.

Elle peut commencer à s’immiscer dans votre cercle professionnel, vous rabaissant devant vos collègues ou tout simplement en critiquant votre travail « c’est nul ce que tu fais », « tu gagnes comme un crève-misère » « tu vas te faire virer »..

Elle tente de vous décrédibiliser sur votre rôle d’homme en diminuant vos qualités sexuelles, en diminuant votre image virile, en vous attaquant sur certains fondements.

Elle peut également tenter de vous faire arrêter vos passions. Vous faisiez du sport ? Maintenant, c’est fini, on n’a plus le temps…

Le chantage et la manipulation

Petit à petit, elle installe un système de récompense. Elle souligne tous les jours les mauvaises choses que vous faites et vous rétribue sur ce que vous aimez quand vous avez obéi.
« Tu as bien fait ça, tu as mérité un bon repas »
Le chantage peut s’effectuer par rapport au sexe également, qu’elle distribue avec parcimonie. Du coup, la confiance en soi en prend vraiment un autre coup.

Elle peut également vous faire culpabiliser sur vos actes. Vous vous énervez, elle rit puis vous engueule « avec tout ce que je fais pour toi ». Elle peut vous mener à bout pcq vous êtes trop gentils.

Par après, cette violence peut parfois dégénérer. Les insultes peuvent commencer à venir « Tu es vraiment un looser » « tu es minable » …
Et là, le pauvre gars qui a perdu confiance depuis belle lurette par la manipulation de sa copine/femme/compagne ne trouve souvent pas la force de répondre. Pire, il tombe lui aussi dans la violence.

Cette violence est parfois physique aussi chez des femmes. Des hommes ont parfois témoigné de brûlures de fer à repasser, de griffes dans le dos. Le gars que je connais, lui, c’était juste des baffes, fortes mais des baffes avec la fille qui lui disait « Mais vas-y, frappe moi si tu oses. Tu es un homme ou pas ? »

Un processus ignoré

Ce processus, il est ignoré de beaucoup car incompris. Comment un homme peut-il se laisser marcher dessus comme cela ? Détrompez-vous, la manipulation et la longueur de ce processus, qui peut prendre plusieurs années, peuvent en berner plus d’un.
Même certaines femmes seraient surprises de se retrouver dans ce type de comportements.
De plus, à qui se confier pour un homme ? Certains témoignages font état de plaintes portées et de policiers ironiques…rien d’étonnant.

Quitter…fait mal

Quitter quelqu’un qui est violent est toujours un acte difficile. Dans ce cas de figure, tenant compte du manque de confiance accumulé, du sentiment d’avoir failli à son rôle d’homme et du matraquage cérébral fait derrière, c’est très dur car l’on croit toujours aimer l’autre. De plus, la force nécessaire pour quitter est parfois absente car, comme ma connaissance, on se sent vidé, épuisé…
N’oubliez pas une chose, ces femmes n’aiment pas, elles veulent posséder. C’est ce sentiment de possession qui guide leurs actes

Les séquelles psychologiques laissées par ce type de femmes peuvent parfois prendre des années, une vie pour cicatriser. Parfois même, les blessures ne se referment jamais.

Pour finir, quelques conseils :

- prenez toujours du recul par rapport à votre relation quand vous sentez que tout part en vrille et que vous n’avez plus du tout le contrôle.
- Le next s’impose et il sera certainement plus facile à faire maintenant que plus tard.
- Vous ne pourrez pas influer sur les origines du mal. Seul des spécialistes le pourraient, avec un faible taux de réussite. Quelqu’un qui ne s’aime pas ne peut pas aimer, n’oubliez pas.
- Vous n’êtes pas fautifs dans l’histoire
- Méfiez-vous des trop grands décalages temporels dans les comportements. Certains comportements ont changé du tout au tout après un évènement, naissance, mariage,…

Merci pour ce post Varga.

Cette violence est plus répandue qu'on ne l'imagine au départ, à des degrés divers. L'identifier, s'en apercevoir, est tout le problème, en effet.

Le seul garde-fou valable que je connaisse reste la relation intime avec un proche de confiance. Y'a t-il un(e) ami(e) ou un membre de votre fille à qui vous dites tout, et qui sait être présent pour vous sans jamais vous juger ? Le genre de personne qui se réjouit de vos joies, mais qui saura vous dire "là il y a un problème" lorsque vous ne ne voudrez pas l'entendre...

Et vous finirez par l'entendre, justement parce que c'est lui (ou elle) qui vous le dit.

Ce mécanisme pervers repose sur l'aveuglement, il faut savoir conserver un lien qui est comme la corde de l'alpiniste.

Il y a plusieurs posts sur la nécessité d'avoir des relations amicales et/ou familiales solides et authentiques ; se prémunir contre ce mécanisme d'isolement insidieux fait partie de cette nécessité.

J'ai connu cela, et bien sûr ma poupoune était belle comme le jour, je comprenais ses difficultés passées, j'étais inexpérimenté mais si amoureux... Les potes étaient jaloux, je le voyais bien... Ils la critiquaient mais ils étaient si injustes avec elle...

Mais lorsque mon meilleur ami m'a invité à bouffer pour me dire "Okapi, c'est quoi le problème en ce moment ? Tu as une maladie grave ? Tu as arrêté l'entraînement, tu es livide et tu n'as plus la pêche du tout..." Là j'ai pris une sacrée claque ! Le début de la prise de conscience.

Depuis je sais à quel point il est nécessaire de veiller les uns sur les autres, au sein d'un cercle choisi.

Excellent article, Situation arrivée à deux potes, et ça les a changé.

Cette maladie psychologique (car oui, c’est une maladie) porte un nom : la perversion narcissique. Elle est incurable. Ne pensez pas que « ça passera », « elle a une passe difficile » … VOUS NE POURRAI PAS LA SOIGNER.

Ces personnes n’ont pas de sentiment, ils ne se sentent vivre que lorsqu’ils ont de l’ascendance sur les autres, du pouvoir.

Ces personnes sont très fortes en séduction (donc attention à ne pas tomber dedans : ce n’est pas parce que vous pouvez faire ce que vous voulez de quelqu’un qu’il faut le faire. Il faut avant tout RESPECTER la personne).

Tellement douées en manipulation que souvent, vos proches ne s’en rendront pas compte et vous dirons « oh tu exagères », « oh t’es compliqué ».
Par leur manipulation, ces personnes vous font croire que le problème vient de vous, pas d’elles. Elles vous font culpabiliser.

Isabelle Nazare-Aga a écrit un livre recensant trente points caractéristiques des pervers narcissiques, vous pouvez retrouver ces trente points par une recherche internet.

PS : Les hommes comme les femmes peuvent être pervers narcissiques.
D’un point de vue psychanalytique, « le pervers narcissique est quelqu'un qui n'aurait jamais été reconnu dans sa personnalité propre ».

Méfiez vous de ces gens comme de la peste !

Mistermonkey

Voici un resume de ce que l'on repete sur cette partie du forum, et vous cmprendrez pourquoi ces conseils sont necessaires:

- Apprenez a screener.
- Ayez des buts dans la vie autres que votre couple. Si vous avez des buts, vous savez si vous les perdez de vue. Vous saurez aussi pourquoi vous les perdez de vue. Et vous pourrez decider si c'est une bonne chose ou non.
- Ayez une vie en-dehors du couple.
- Travaillez votre confiance en vous et votre estime de vous. Reglez les problemes psycho. Avant de penser a une LTR eventuelle, si possible...
- Ne vivez pas dans la peur de perdre votre copine. Et meme si la quitter vous ferait mal, ayez le courage de le faire quand ca deviens necessaire.

Varga aborde un cas extreme, mais ces conseils sont valables pour tous. On vois comment les suivre aide a eviter des situations desastreuses. Donc Okapi, en suivant ces conseils tu n'as pas besoin de garde-fou, tu te feras ton propre feed-back.

J'aurais tendance à tourner le problème dans l'autre sens. Se constituer une confiance en soi et des valeurs fortes et être heureux tel quel avant de vouloir une relation. Alors que beaucoup agissent en sens inverse, il croient qu'il est nécessaire d'être en relation pour être complet.

Parce que ce problème ne se limite pas qu'à la relation, mais aussi aux amis, à la famille, au patron...

Valmont a écrit :J'aurais tendance à tourner le problème dans l'autre sens. Se constituer une confiance en soi et des valeurs fortes et être heureux tel quel avant de vouloir une relation. Alors que beaucoup agissent en sens inverse, il croient qu'il est nécessaire d'être en relation pour être complet.

C'est ce que je disais... Tes tentatives de renversement de frames ne marchent pas avec moi.

Le probleme, c'est que les LTR mettent les problemes d'inner game en relief ("ce que l'on veut cacher pour paraitre meilleur et donc continuer la relation": 99% des problemes en couple resumes en une phrase). Beaucoup de gens se rendent compte de certains problemes quand leur couple bat de l'aile, ou qu'ils ne s'y sentent pas a l'aise.

Et quand c'est sa mere qui est comme cela comment faire ?

Le problème, c'est aussi que les gens qui sont dans cette situation ne se rendent pas compte de la cause. C'est donc qu'il ne peuvent pas y faire face. Parce que du moment qu'on la connait, avec de la volonté, même si c'est pas agréable, on peut la combattre. Dans si à la place de la copine, c'est la mère, la solution est la même, dire clairement, fermement et que ce ne soit pas négociable: "Non, je ne suis pas d'accord".

A l'inverse d'autres problèmes (par exemple alcool, drogue, anorexie,...), des actions ponctuelles sont utiles et ont de l'effet, ce moins quelque chose qui doit se régler en continu.

Je me trompe peut-être, mais il me semble que ce que décrit Varga (excellent post, au passage), est un archétype. Je pose là une question aux membres un peu plus au courant que moi sur cette "maladie": est-il possible qu'une personne n'ait que certaines de ces caractéristiques?

Par exemple, je peux tout à fait concevoir une femme qui vous rabaisse sur vos actions sans arrêt, mais ne va pas forcément critiquer votre famille, voire vous isoler de votre cercle d'amis. Parle-t-on encore de violence féminine, ou sommes-nous alors dans une relation de couple avec quelques problèmes, sans plus?

kolas a écrit :est-il possible qu'une personne n'ait que certaines de ces caractéristiques??

Bien sûr. En général, cela fonctionne par "grappes". Certains traits sont parfois plus développés que d'autres mais c'est tout le système et l'engrenage qui est dangereux

kolas a écrit :Par exemple, je peux tout à fait concevoir une femme qui vous rabaisse sur vos actions sans arrêt, mais ne va pas forcément critiquer votre famille, voire vous isoler de votre cercle d'amis. Parle-t-on encore de violence féminine, ou sommes-nous alors dans une relation de couple avec quelques problèmes, sans plus?

Je connais une fille qui n'a que ce trait de caractère : vouloir rabaisser son mec tout le temps. Vu que je me suis tapé sa meilleure copine, je sais que la fille en question lui disait qu'elle voulait rendre son mec moche pour qu'il ne la trompe pas. Elle le cassait volontairement pcq elle avait peur de le perdre; lui achetait des fringues pourries et l'obligeait à les mettre,...
Dans le cas que je cite, j'ajoute ça au terme "violence" en général pcq le but n'est pas de vouloir rendre heureux l'autre mais de le détruire d'une certaine façon.

J'y assimille les actions où la fille rabaisse même si évidemment il y a lieu d'interpréter. C'est plutôt le caractère systématique qui est dérangeant dans ce cas-là.

socel a écrit :Et quand c'est sa mere qui est comme cela comment faire ?

Si tu es toujours sous le même toit, accroche-toi et dis-toi bien que ta vie, toi seul la construiras.
J'ai toujours pensé que les gens qui veulent te rabaisser, c'est parcequ'ils ne savent pas se grandir.