Ci-joint une expérience personnelle que je vous livre :
Suite à sa proposition, je passe quelques jours chez ma nouvelle copine Nathalie dans son appartement. On se verra bientôt plus, normal puisque je vais m'exiler loin de France. Notre dernière nuit approche à grand pas, mais on aura encore l'occasion de se revoir avant mon départ.
A la suite d'une mésentente sexuelle (trop intime pour être raconter ici vous m'excuserez), je me conforte dans l'indifférence puis par la bouderie corporelle. La réaction de Nathalie est tranchante : elle adopte le même comportement que moi. On se tourne le dos, quelle belle nuit nous attend!
Moi : en fait finalement, je préfère que tu me réveilles demain quand tu pars en cours : je partirai en meme temps que toi.
Elle : OK
Moi : ah oui au fait je voulais te dire...
E: - quoi
M : - ...
E: quoi?
M : - t'es nulle!
Nathalie, furieuse, attrape son portable, enjambe le lit, et à grand bond, va s'endormir dans la chambre à côté.
Comment dois je réagir? La fusion cérébrale se met en marche. Si ce comportement m'agace, je dois réagir. Si je ne dois plus la voir, je ne la verrai plus. Si c'est la dernière fois ce soir, ce sera ainsi. Tu seras un Homme mon fils! La phrase résonne dans l'obscurité.
Je récupère toutes mes affaires éparpillé dans l'appartement. Je n'oublie rien. Je ferme le sac à dos, tout est prêt. Je parcours le couloir, rentre dans sa chambre et allume la lumière furtivement, le temps de ces quelques phrases dites sur un ton mélangeant le neutre, le confiant, et la joie :
M : - Au revoir Nath, Merci!
J'ai tout juste vu ces cheveux blonds dépassé de la couette. Je l'entend dire : je suis désolé.
Je parcours le couloir, prend mon sac et ouvre la porte. Il est 00h30.
Elle court dans le couloir, me rattrape :
E : - Je suis désolé, excuse moi, je m'en veux?
M :- J'ai pas apprécié ta réaction surtout que c'est l'une des dernières fois que l'on se voit.
E : - J'étais énervé, c'est pour ça.
M :- Il n'y a que les animaux qui réfléchissent pas à ceux qu'ils font.
S'ensuit une rapide discussion qui a laissé peu de trace dans ma mémoire.
Puis,
E : - On fait la paix?
Je garde ma frame, je la regarde dans les yeux :
M: - Non, pas ce soir déjà. Bonne nuit!
Et je franchis la porte. Elle essayera de me retenir par le bras.
Lendemain à midi, je reçois un mail : "Je suis désolé. C'est de ma faute. Je n'ai fait aucun effort. Je ne veux pas qu'on se sépare ainsi."
Au moins comme ça, elle saura la prochaine fois que mes réactions peuvent être violente, et qu'elle peut me perdre, au moindre Ecart...