La pitié est considéré comme faiblesse dans toute morale noble.
Nietzsche, l'Antéchrist.
La pitié serait l'Acte qui renderait les gens faibles car elle affaiblirait leurs sentiments.
La pitié est le plus profond abîme de l'homme. Ca fait partie de la force de pesanteur qui empêche l'homme de s'élever. Il faut s'en délester.
Comment être intérieurement sec, le coeur glacial, ne pas être compatissant vis à vis des autres et par dessus-tout : être impitoyable?
Le sentiment par lequel je suis à la fois pris et anéanti porte le nom de : PITIE
Récapitulatif sur la pitié :
La pitié conduit l'homme à désirer le néant. Elle est issu du renversement de pouvoir entre Maîtres et Esclaves, de la morale du Bon et Mauvais à celle du Bon et Méchant. Elle a servi aux Esclaves à prendre le pouvoir sur les Maîtres grâce à son instrumentalisation par les prêtres, l'idéal ascétique. Subjuguer la bête blonde en faisant prendre en pitié les faibles, les ratés, les malades, en insinuant chez les forts le poison de la "mauvaise conscience", qu'en les exploitant, ils commettaient une "faute", les amener à douter de leur bon droit acquis par la force, telle a été la tactique utilisée par les Esclaves pour venir à bout de la domination des Maîtres. Ils n'y seraient jamais parvenu sans ce sentiment qu'on appelle la pitié, et qui n'appartient qu'à l'homme.
Appelons deux types de forces :
-Forces d'en haut, la domination
-Forces d'en bas, la pitié
Que ce soit lorsque je me défende d'une attaque ( moral), quand je drague, quand je réclame un prêt à un ami ou quand j'ai raison. Dès que j'utilise mon énèrgie pour mon bon droit, je suis pris d'un malaise, devient pétrifié. J'en ai du mal à prononcer des mots sur le fait.
Il n'y à que lorsqu'une force d'en haut (domination) vient se confronter à moi de manière violente (danger) que je n'ai aucun remord et m'en charge tel une brute.
Il suffit qu'on me fasse les yeux doux (homme comme femme) pour que je devienne H.S. La force d'en bas me tire vers les profondeurs de la culpabilité et me met hors-service. Je me trouve un millier de raisons pour me convaincre que je suis en faute. Saturage de la bande passante, pétage de plombs.
Les puas que j'ai observer se comportent avec un interieur noir. Je ne sais pas s'ils le sont à plein temps, avec les femmes en tout cas ils agissent de la sorte (principalement les dragueurs de rue typés école Soral)
D'après Soral le vice est pour le dragueur ce que le bac sinifie à une personne ordinaire. Qu'avec le vice, le dragueur fait faire ce qu'il veut aux personnes droites. Que la foi, pour ceux qui l'ont, se trouvent d'une protection dérisoire face à ceux qui l'ignorent. Comment avoir le vice? N'y-a-t-il d'autres moyens que de le développer durant une enfance dure?
Un jour, on avait beau être bourré Yoshi m'a fait cette confidence :
Cela me trottais dans la tête depuis des années bien que je n'ai rien fait de concret pour avancer dans cette direction. Je me suis dit que si Yoshi le remarque, qu'il me le dise, qu'on me le dis depuis toujours, c'est que peut-être c'est pas faux.tu es trop gentil.
Quand je vais voir une fille dans la rue, c'est cette force d'en bas qui m'empêche d'y aller. Quand je suis bourré j'ai plus cette impression, je reste le même mais sans ce sentiment, et je cartonne.
Lorsque j'ai le mojo, je suis dans le même état d'esprit de tout les jours, sauf que je n'ai ni pitié ni remords envers mes pauvres cible que je vais dérangées, et les résultats sont spectaculaires.
Vous comprenez bien que je veuille me débarasser de cet état d'esprit compatissant du genre humain qui me perturbe à temps complet. Cela devient pénible au point ou le respect que l'on porte à autrui devienne maladif. Par exemple j'ai du mal à bouffer un sandwitch devant une masse de foule car je me dis :
Sa ne se fait pas de manger si les autres ne mangent pas
Bouffer comme un porcasse ne fera que me faire un gros DLV
Même fumer une clope devant une foule me gène
Les autres avant, toujours les autres avant.
J'ai beau chercher je ne vois pas quelle sorte d'exercice pourrait arranger le coup :
Semaine 1 : Aller dans la rue et amoguez tant de personnes
Semaine 2 : Lorque vos amis vous demandent un service, dites-leur tout court d'aller voire ailleurs.
Bon honnêtement,
Je ne sais pas comment être impitoyable vis à vis de tout. Pas devenir tyran, simplement ressentir des émotions tout en ne pas se laisser submergé par elles en fesant passer les interêts des autres avant les miens.
Régulièrement je me dis que l'amour et la pitié ne font qu'un. Que la société de consomation nous force à nous aimer les autres.
Aimez les autres pour ce qu'ils sont.
Je penses qu'une personne dénué de tout sentiments amères à l'égard d'autrui aurai déja pas mal de caractéristiques du surhumain.
Comme les mafiosos, pour être arrivé à leur rang ils ont étaient obligés de commetrent mille attrocités (le code d'honneur "ni femme-ni enfants" est bon que dans scarface pour montrer que Tony Montana à gardé des sentiments, surtout pour que le spectateur moyen puisse se reconnaître en lui, toujours une question de blé pour ceux qui en douteraient). Soit, je ne crois pas que ces fameux mafiosos pour être arrivé au sommet ont étaient pris d'assaults par leur sentiments d'amour interieurs ni par leur pitié envers leur victimes. Si je me trompe pas, ce sont bel et bien les mecs les plus dangereux qui ont le respect ultime, autant de femmes qu'ils le désirent et autant de voeux dignent de la lampe du génie d'alladin.
Mieux, ce sont ces hommes que les femmes adulent. Je me dis que finallement, c'est peut-être la un signe de la vie qui dit que pour être libre et gai,incite à être impitoyable.
Après les incrédules pourront toujours se satisfairent dans leur misère avec des : de toute facon eux iront en enfers...moi je suis bien dans ma vie à la mord moi le noeud et tôt ou tard serai récompenser pour ma bravoure passive.
Le salut serai de ne plus être capable d'aimer, de ne plus avoir ce nuage d'amour embélissant pour l'autre qui se dresse entre nous et une personne pour ne pas être troublé et voire la réalité avec des yeux de vampires. D'avoir le coeur noir.
Même après avoir fait un gros nombre d'accostes, m'être fait remballer hard-amant, rien n'y fait. Je n'arrive pas à en vouloir à mes cibles, je n'arrives pas à les haïrs. Je suis toujours nice-guy, et sa m'empêche de sortir des conneries car je crois les "choquées" (bien que je sache pertinament quelles sortes de garces sont les femmes). La pitié toujours la pitié qui m'attends au coin de la rue.
Soit, je ne tiens pas à perdre les plus belles années de ma vie à compatir des personnes qui probablement ne se retourneraient pas sur mon passage s'il m'arrivait malheur, mais préfèrerai avoir le coeur sec digne d'un Radiguet et pénétré la vie tel un pic à glace.
Finish him :
L'espoir malgrè les complication tien toujours, l'espoir d'en aimer qu'une. Quand je vois des personne puissantes, de véritables male comme certains vieux amis plus ou moins dans le milieu des affaires, des "requins" parisiens de soixante ans qui n'ont plus rien à faire des sentiments, me confient :
pour moi une femme c'est un trou.
ou encore :
plus je deviens vieux et con et plus j'ai de succès avec les femmes. C'est à n'y rien comprendre.
Vous ne le croirez peut-être pas, mais ces femmes "aiment" être considérés de la sorte vu de mes propres yeux. Et il n'y en à pas qu'une ou deux.
Je pense, après la troisième relecture de la sociologie du dragueur de Soral, que l'amour est une tèchnique purement féminine visant à aggriper l'homme, à le rendre dépendant d'elle afin qu'il ne l'abandonne pas. Pour Soral, la femme est la nostalgie de l'homme. La nostalgie, encore une force passée, encore une force d'en bas. Je me dit que cette force est partout, utilisé égallement par les hommes, une force purement féminine. Pas forcément mauvaise, plutôt manipulatrice.
Retour au point zéro.
Comment avoir le coeur sec?