Un sage sachant sarger ...

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le 11.06.2008 par Secy

4 réponses / Dernière par Jazz le 11.06.2008, 17h30

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Alors me voilà pour raconter un report d’une belle séance de drague qui n’est pas de moi.
Pourquoi ? Me direz-vous ! Et bien parce que le fait d’assister à cette scène m’a donné a réfléchir, et je suis sûre qu’elle fera une parfaite piqure de rappelle aux AFC/rAFC (dont je fais partis).

Pour me représenter un peu brièvement : je commence à avancer doucement vers le status de player en bar. Mais, j’ai encore beaucoup de mal dans des environnements différents.

Après avoir consommé mon après-midi pour faire 3 pauvres approches, je commence à avoir l’impression que le Schmilblick n’avance pas vraiment. En effet, j’ai eu 1 succès et 2 tentatives bien trop timide, mais j’ai la forte impression de ne rien avoir appris.
Quoiqu’il en soit mon estomac finit par me rappeler que l’organe situé entre mes jambes n’est pas le seul à avoir besoin de mon attention. Je me dirige donc d’un pas ferme vers le « Burger King » le plus proche.
Me voilà donc en train de faire la queue et je constate que, comme d’habitude dans ce fast food, une seule personne est à la caisse en pleine heure de pointe. Quelques minutes plus tard me voilà enfin prêt à commander mon menu.

J’ai alors un aperçu de la serveuse. De loin j’aurais pensé à une 5-6, mais à la regarder de prêt je constate que sous : son uniforme informe, son filet dans les cheveux et sa peau salie par son boulot, elle a un potentiel de HB8. Grande blonde, ayant l’air bien foutu (l’uniforme cache tout) et ayant des yeux verts sublimes. Au premier coup d’œil je pensais à une fille d’Europe de l’Est. Son accent me le confirmera.

E : Elle
M : Moi

Je précise que je suis à Londres et que le dialogues son par conséquent en anglais à l’origine. Mais étant d’une nature généreuse, et ne voulant pas me faire taper sur les doigts ;), je vous en offre une traduction. Toutefois, n’étant pas dans ce pays depuis longtemps et les accents étant tous différents ici. Certains mots m’ont échappés. Les traductions supposées sont indiquée entre *.

E : SUIVANT !!!
M : Bonjour. (sourire)
E : Bonjour ! Vous désirez ? (Un bonjour qui ressemblait très fortement à un TU TE DÉPÊCHES DE COMMANDER)
M : Un double cheese bacon (détail qui n’est pas primordial dans ce report je vous l’accorde)
E : Large ? Boisson ?
[…]
Je vous fais grâce du reste mais, vous l’aurez compris, la première impression qui s’impose à moi est : « Elle me fait peur … ».

Une fois commandé, elle m’indique avec une douceur Stalinienne l’endroit où attendre ma commande.
Pour attendre celle-ci, je vais donc rejoindre l’attroupement de mecs terrorisés qui se sont gentiment placés à l’endroit exact pointé par le doigt vengeur de notre bourreau.
E : AU SUIVANT !!
Et c’est la que je le vois arriver :
70-75 ans, un manteau à carreau tout droit tiré de la campagne anglaise des années 40 (si ça ce n’est pas du peacocking). Le dos complètement vouté sous le poids de son âge. Enfin bref : UN VIEUX, qui porte sur son visage tous les outrages que le temps à pu lui infliger.

V : Vieux (oui je sais c’est moche de l’appeler comme ça …)
V : Bonjour, (grand sourire) on dirait qu’il vous on tous abandonné !

E : (esquisse de sourire) Oui, je suis seule à la caisse. (ton Legé)

V : Ah, c’est parce qu’ ils savent qu’ils peuvent vous faire confiance.

E : (sourire) Non, c’est moi qui décide aujourd’hui, mais ils sont occupés à d’autres taches.

V : Ah, en fait vous leur faites faire le ménage pendant que vous discuté tranquillement avec les clients. *Une poigne de fer dans un gant de velour* !

E : (rire) Non pas du tout.

V : Ah, en fait vous les faites marcher au pas avec ce genre de sourires.

E : (rire un peu gêné) Qu’est ce que vous désirez prendre ?

V : Je ne sais pas trop, vous me conseillé quoi ? (Le voilà en train de discuter tranquillement avec la fille qui venait de faire circuler une dizaine de clients dans les 5 minutes)

E : Oh vous savez, moi je ne suis pas trop dans ce genre de nourriture. (La voilà qui parle en oubliant son statut de vendeuse, magnifique)

V : Ah bien sur, les beaux jours sont là et toutes les jolies filles se mettent *aux légumes* !(Dis autrement, celà aurais pû être mal pris)

E : (rire) Non pas du tout, je sais me faire plaisir de temps en temps.

V : Vous avez bien raison ! *Croyez-en mon expérience* il faut savoir profiter des bonnes choses.

E : (très grand sourire)

[…]
La conversation intéressante s’arrêtera à peu de chose prés là et je préfère vous la faire brève. Mais, hasard ou pas, il sera servi avant moi.

Pourquoi j’ai décidé de poster ce FR ?

Et bien parce que cela m’a réellement marqué. Ce petit bonhomme courbé, tout droit sorti d’un remake de Sherlock Holmes, qui fait un fluff proche du parfait.
Opener contextuel parfait !

Ça m’a vraiment mis une claque. Parce que, sans m’apprendre quoique ce soit, ça m'a rappelé des choses importantes :

- On peut être extrêmement moche, un bon fluff restera toujours un bon fluff. Si on arrive à faire sortir une fille de son quotidien, on pourra toujours faire exploser un BL qui veut dire « cassez-vous, sans même essayer de me parler ». Quelque soit notre point de départ, un game correct nous fera toujours avancer.

- Quand c’est bien fais, ce faire draguer peut être très agréable pour la femme ! Et ça mine de rien ça m’a permis de réfléchir à certaines de mes peurs en SPU (peur de casser les couilles aux gens).

- Etre un player n’est pas quelque chose qu’on active quand une femme nous intéresse. C’est un truc qu’on fait au quotidien, partout ou on va, avec tout le monde.


Je crois que l'état d'esprit d'un PUA n'est pas de sortir les bonnes phrases au bon moment. Les bons opener, routines, ...
C'est un état d'esprit naturel, une façon de se comporter avec les gens qui nous entourent. On a pas forcément besoin d'avoir envie de "baiser" la fille en face de soit pour la sarger.
On ne se met pas en mode "ON" quand une HB passe, on est un PUA. Ca ne ce désactive pas.

Cet homme n'a plus le physique pour sarger, il savait pertinemment qu'il n'allait pas s'envoyer en l'air avec la serveuse ! Mais c'est un player, c'est juste ça façon d'être, sa façon de parler. Il redonne le sourire à une femme en quelques secondes.


Je vais vraiment travailler ce coté là à partir de maintenant. Parler aux serveuses, aux serveurs, aux gens ...
Ne pas chercher à appliquer les choses que j'ai apprise ici uniquement lorsque je veux séduire ... mais les appliquer tous les jours dans toutes les situations.


Enfin bref, en conclusion sur ce sage qui m’aura beaucoup appris :

Chance de serrer : 0,2% ! Mais un player reste un player. (allé hop je me la met en signature)
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il savait pertinemment qu'il n'allait pas s'envoyer en l'air avec la serveuse !
Qu'est-ce que t'en sait?

Si ça se trouve pendant que t'ecrit ces lignes, il etait peut-etre en train de la Fclose :) (vive le viagra)
Il redonne le sourire à une femme en quelques secondes.
Cette définition du player me plait.
C'est pas pour minimiser la chose, mais le "Vieux" a l'avantage... de son âge (wao quel poête je fais :roll: ) dans le sens où il n'inspire pas à la HB le sentiment que n'importe quel autre mec plus jeune lui aurait inspiré avec la même conversation, à savoir: "il veut juste me mettre dans son lit".
Pour moi, c'est un avantage indéniable. Qui aurait envie de faire du mal à un p'tit vieux franchement ?

:P
Ca reste un beau témoignage de l'expérience de nos "vénérables" ...
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