Etre centré sur la fille VS sur son game
Petite réflexion.
Je vais un peu casser l'adage de la communauté: "une fille qui vous rejette ne vous rejette pas vous mais vos skills ou votre façon de l'aborder". Peut-on vraiment se détacher de nos skills? Je ne pense pas.
La communauté permet d'objectiver les interactions que nous vivons afin de ne pas souffrir. On ne se dit plus "elle m'a rejeté parce que je suis un loser" ou "je suis sorti avec parce que je lui plaisais" mais "elle m'a rejeté parce que j'ai mal délivré mon opener et que j'ai balancé trop de negs" ou "je l'ai closée parce que j'ai bien déroulé la méthode Y".
L'estime de soi reste intacte en cas d'échec (ce n'était pas nous, juste notre façon de faire qui était mauvaise), là est la "révolution" du game et de la communauté et on next facilement. Mais l'estime de soi ne s'en trouve pas profondément améliorée pour autant quand on close. Parce que ce n'est pas pour nous mais pour les techniques qu'elles nous aiment (d'où le besoin d'un TD d'écrire un post "women like you just for you" après avoir objectivé à outrance).
Chacune de ces façon d'appréhender la réalité comporte des avatanges mais aussi des effets pervers.
A voir les interactions comme une formule mathématique, c'est le moment où on est centré uniquement sur son game au lieu d'être centré sur la fille. La fille n'est pas appréciée à sa juste valeur, n'est pas unique. Elle est interchangeable. Quand vous tentez de dérouler X ou Y méthode ou technique, peu importe la fille en face de vous.
C'est cet aspect de la communauté qui fait bondir les filles.
Ce qui est bien c'est que, contrairement à avant la découverte de la communauté, on apprend à développer une certaine maitrise (réelle ou imaginaire) de la réalité. Ce sentiment de maitrise est important. Il me semble important dans un premier temps (en analysant mon parcours et celui des autres) de se dire que si on foire, c'est parce qu'on ne maitrisait pas assez la situation.
C'est une façon de voir le monde dont il faut, au bout d'un moment, se détacher, sous peine d'entrer dans le cercle vicieux de la technique où chaque mini-aspect doit être contrôlé pour "améliorer son taux de réussite". C'est là où on s'éloigne des femmes.
Il faut ensuite se centrer sur les femmes et non sur son game, comme on l'était avant de découvrir la communauté, comme le sont les naturels. Les rapports paraissent tout de suite plus "vrais".
Le mec lambda qui découvre la communauté n'a plus envie de souffrir (ou de rester anonyme) et cherche à développer un arsenal de techniques et de méthodes pour ne plus être confronté à l'horreur du rejet (ou pour gagner la reconnaissance d'autres hommes qu'il n'a pas IRL). Pour celui qui est depuis longtemps dans la communauté, un travail intérieur pour "réapprendre à se faire rejeter" me parait essentiel pour sortir du cercle vicieux. Si objectiver à outrance convient à quelques rares gars comme Mystery (convenir dans le sens closer, pas dans le sens "avoir une life épanouie"), ça m'a l'air nocif sur le long terme pour la majorité des gens. Mystery, contrairement au mec lambda dans la communauté, n'aspire pas à être plus heureux mais à closer plus de miss, ou des plus belles.
Sa vision des femmes et incompatible avec le fait de vivre une belle LTR par exemple.
Je vais un peu casser l'adage de la communauté: "une fille qui vous rejette ne vous rejette pas vous mais vos skills ou votre façon de l'aborder". Peut-on vraiment se détacher de nos skills? Je ne pense pas.
La communauté permet d'objectiver les interactions que nous vivons afin de ne pas souffrir. On ne se dit plus "elle m'a rejeté parce que je suis un loser" ou "je suis sorti avec parce que je lui plaisais" mais "elle m'a rejeté parce que j'ai mal délivré mon opener et que j'ai balancé trop de negs" ou "je l'ai closée parce que j'ai bien déroulé la méthode Y".
L'estime de soi reste intacte en cas d'échec (ce n'était pas nous, juste notre façon de faire qui était mauvaise), là est la "révolution" du game et de la communauté et on next facilement. Mais l'estime de soi ne s'en trouve pas profondément améliorée pour autant quand on close. Parce que ce n'est pas pour nous mais pour les techniques qu'elles nous aiment (d'où le besoin d'un TD d'écrire un post "women like you just for you" après avoir objectivé à outrance).
Chacune de ces façon d'appréhender la réalité comporte des avatanges mais aussi des effets pervers.
A voir les interactions comme une formule mathématique, c'est le moment où on est centré uniquement sur son game au lieu d'être centré sur la fille. La fille n'est pas appréciée à sa juste valeur, n'est pas unique. Elle est interchangeable. Quand vous tentez de dérouler X ou Y méthode ou technique, peu importe la fille en face de vous.
C'est cet aspect de la communauté qui fait bondir les filles.
Ce qui est bien c'est que, contrairement à avant la découverte de la communauté, on apprend à développer une certaine maitrise (réelle ou imaginaire) de la réalité. Ce sentiment de maitrise est important. Il me semble important dans un premier temps (en analysant mon parcours et celui des autres) de se dire que si on foire, c'est parce qu'on ne maitrisait pas assez la situation.
C'est une façon de voir le monde dont il faut, au bout d'un moment, se détacher, sous peine d'entrer dans le cercle vicieux de la technique où chaque mini-aspect doit être contrôlé pour "améliorer son taux de réussite". C'est là où on s'éloigne des femmes.
Il faut ensuite se centrer sur les femmes et non sur son game, comme on l'était avant de découvrir la communauté, comme le sont les naturels. Les rapports paraissent tout de suite plus "vrais".
Le mec lambda qui découvre la communauté n'a plus envie de souffrir (ou de rester anonyme) et cherche à développer un arsenal de techniques et de méthodes pour ne plus être confronté à l'horreur du rejet (ou pour gagner la reconnaissance d'autres hommes qu'il n'a pas IRL). Pour celui qui est depuis longtemps dans la communauté, un travail intérieur pour "réapprendre à se faire rejeter" me parait essentiel pour sortir du cercle vicieux. Si objectiver à outrance convient à quelques rares gars comme Mystery (convenir dans le sens closer, pas dans le sens "avoir une life épanouie"), ça m'a l'air nocif sur le long terme pour la majorité des gens. Mystery, contrairement au mec lambda dans la communauté, n'aspire pas à être plus heureux mais à closer plus de miss, ou des plus belles.
Sa vision des femmes et incompatible avec le fait de vivre une belle LTR par exemple.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Intéressant par San.A
- [+3] Bienvenue par Spectrum
- [+2] Intéressant par fr47
- [+3] Pertinent par Dragz
- [+3] A lire par partyman
Quand même la classe ce paragraphe:
**L'estime de soi reste intacte en cas d'échec (ce n'était pas nous, juste notre façon de faire qui était mauvaise), là est la "révolution" du game et de la communauté et on next facilement. Mais l'estime de soi ne s'en trouve pas profondément améliorée pour autant quand on close. Parce que ce n'est pas pour nous mais pour les techniques qu'elles nous aiment (d'où le besoin d'un TD d'écrire un post "women like you just for you" après avoir objectivé à outrance).
ça pose du coup la question de l'autonomie du Game en tant que valeur: grosse différence de positionnement entre ceux qui vont "vivre pour le Game", comme on vivrait pour une autre discipline (argent, art, sport, ou toute forme perçue d'excellence), en sacrifiant plein d'autres choses dans leur vie pour lui donner le plus de place possible, et ceux qui le subordonne au "bonheur", à "l'harmonie".Mystery, contrairement au mec lambda dans la communauté, n'aspire pas à être plus heureux mais à closer plus de miss, ou des plus belles.
Comme sur beaucoup de concepts touchants à la psychologie, on en arrive finalement à la dichotomie existentielle...
Raison ou passion ? Doit-on agir suivant réflexion ou en se laissant guider par nos émotions ?
Quelque part, quand on pose "Etre centré sur la fille VS sur son game" c'est le grand match "Empathie VS Logique" qui se joue en coulisse.
Comme tu le dis, le principal avantage de verser dans la logique —de rationaliser et théoriser le process de séduction— est que cela nous permet de bien mieux maîtriser l'interaction. Ou en tout cas, d'en avoir l'impression.
Et cela procure aussi un bien plus fort détachement face au rateau ou à l'échec : ce n'est effectivement plus de notre responsabilité en tant que personne, mais juste la faute au matos.
Tout comme agir selon nos émotions peut avoir aussi ses avantages. Quand nous sommes guidés par notre faim, ou par une intense attraction, nous sommes bien plus persévérants.
Nous sommes aussi bien plus naturels et congruents, car il n'existe pas cette dimension de "déréalisation" de la séduction, où les filles ne sont plus que des targets sur lesquelles envoyer notre arsenal, des HBtrucs sur lesquelles on épingle un numéro...
Ca, tu l'as très bien mis en évidence.
Ce que je voudrais ajouter, c'est qu'il y a deux points importants très là-dessous : estime de soi et congruence.
Si notre logique nous permet de rationaliser la séduction et savoir où l'on met les pieds et donc d'avoir une meilleur confiance en soi, c'est notre empathie qui conditionne notre estime personnelle.
Car c'est notre fonction empathique (au niveau cognitif) qui demeure le siège de nos "valeurs", de ce que l'on juge bon ou mauvais :
Or, par la suite, on pourrait voir que les "décalages de niveau" entre confiance et estime nous mène à des travers égotiques assez dégueulasses...
C'est donc un des principaux avantages de recoller avec nos émotions, en s'inspirant des naturels, ou en s'inspirant de ce que l'on était avant de rentrer dans la Communauté. Tout n'est pas bon à jeter dans la personnalité "nice-guy".
Qui plus est —et c'est le deuxième point— rationnaliser à outrance et ne plus laisser vivre ses aspects émotionnels provoque un énorme problème de congruence.
Il ne faut jamais oublier qu'inconsciemment, on communique beaucoup sur notre ressenti intérieur, et ce par le biais de notre inflexion émotionnelle, notre morphogestuelle, notre regard...
Si on muselle nos émotions, en diminuant volontaire l'aspect empathique au profit de notre logique, on parait "fake" aux yeux des filles. Elles "sentent" qu'on joue un rôle sans rien en ressentir réellement, et ceci est un énorme repoussoir pour elles.
D'ailleurs, tu le dis aussi, c'est cet aspect "dépersonnalisé" qui le débecte le plus dans notre Communauté : ça pourrait être n'importe quelle fille que ce serait pareil.
Alors, il ne faut pas croire pour autant que j'appelle ici les players à se laisser guider à fond par leurs émotions et leur empathie et ne plus appliquer de méthode et/ou faire n'importe quoi sans réfléchir, ça non.
D'ailleurs, les filles aiment quand on "calcule" pour les séduire. Lorsque j'explique à certaines les obstacles qui se sont dressés devant moi pour la séduire et la façon dont j'ai du ruser pour m'en abstraire, j'ai toujours des retours très positifs.
Non, ce que je veux mettre en relief, c'est —encore une fois— que tout réside dans l'équilibre.
Réfléchir quand cela est nécessaire, sans pour autant toujours vouloir tout rationaliser.
Se laisser guider par ces émotions, sans pour autant laisser à celles-ci tout contrôle sur soi-même.
Néanmoins, l'attente de cet équilibre passe par des oscillations entre chaque aspect de notre personnalité. Tu arrives ici en étant un peu trop émotif, alors tu te durcis et tu te réfugies dans le game "tout calculé près à réchauffer", et ainsi de suite, avec une amplitude de plus en plus faible à chaque fois jusqu'à atteindre ce point d'équilibre. C'est totalement normal, cela fait partie du process.
Raison ou passion ? Doit-on agir suivant réflexion ou en se laissant guider par nos émotions ?
Quelque part, quand on pose "Etre centré sur la fille VS sur son game" c'est le grand match "Empathie VS Logique" qui se joue en coulisse.
Comme tu le dis, le principal avantage de verser dans la logique —de rationaliser et théoriser le process de séduction— est que cela nous permet de bien mieux maîtriser l'interaction. Ou en tout cas, d'en avoir l'impression.
Et cela procure aussi un bien plus fort détachement face au rateau ou à l'échec : ce n'est effectivement plus de notre responsabilité en tant que personne, mais juste la faute au matos.
Tout comme agir selon nos émotions peut avoir aussi ses avantages. Quand nous sommes guidés par notre faim, ou par une intense attraction, nous sommes bien plus persévérants.
Nous sommes aussi bien plus naturels et congruents, car il n'existe pas cette dimension de "déréalisation" de la séduction, où les filles ne sont plus que des targets sur lesquelles envoyer notre arsenal, des HBtrucs sur lesquelles on épingle un numéro...
Ca, tu l'as très bien mis en évidence.
Ce que je voudrais ajouter, c'est qu'il y a deux points importants très là-dessous : estime de soi et congruence.
Si notre logique nous permet de rationaliser la séduction et savoir où l'on met les pieds et donc d'avoir une meilleur confiance en soi, c'est notre empathie qui conditionne notre estime personnelle.
Car c'est notre fonction empathique (au niveau cognitif) qui demeure le siège de nos "valeurs", de ce que l'on juge bon ou mauvais :
C'est pourquoi — et tu le soulignes à très juste titre— le game "méthodique" et purement rationnel n'influe en rien sur l'estime de soi. Juste sur la confiance.Wikipedia a écrit :Estime de soi est une expression qui désigne le jugement ou l'évaluation que l'on fait de soi-même en rapport avec nos propres valeurs. Lorsque nous accomplissons quelque chose que nous pensons valable, nous ressentons une valorisation et lorsque nous évaluons nos actions comme étant en opposition à nos valeurs, nous "baissons dans notre estime".
Or, par la suite, on pourrait voir que les "décalages de niveau" entre confiance et estime nous mène à des travers égotiques assez dégueulasses...
C'est donc un des principaux avantages de recoller avec nos émotions, en s'inspirant des naturels, ou en s'inspirant de ce que l'on était avant de rentrer dans la Communauté. Tout n'est pas bon à jeter dans la personnalité "nice-guy".
Qui plus est —et c'est le deuxième point— rationnaliser à outrance et ne plus laisser vivre ses aspects émotionnels provoque un énorme problème de congruence.
Il ne faut jamais oublier qu'inconsciemment, on communique beaucoup sur notre ressenti intérieur, et ce par le biais de notre inflexion émotionnelle, notre morphogestuelle, notre regard...
Si on muselle nos émotions, en diminuant volontaire l'aspect empathique au profit de notre logique, on parait "fake" aux yeux des filles. Elles "sentent" qu'on joue un rôle sans rien en ressentir réellement, et ceci est un énorme repoussoir pour elles.
D'ailleurs, tu le dis aussi, c'est cet aspect "dépersonnalisé" qui le débecte le plus dans notre Communauté : ça pourrait être n'importe quelle fille que ce serait pareil.
Alors, il ne faut pas croire pour autant que j'appelle ici les players à se laisser guider à fond par leurs émotions et leur empathie et ne plus appliquer de méthode et/ou faire n'importe quoi sans réfléchir, ça non.
D'ailleurs, les filles aiment quand on "calcule" pour les séduire. Lorsque j'explique à certaines les obstacles qui se sont dressés devant moi pour la séduire et la façon dont j'ai du ruser pour m'en abstraire, j'ai toujours des retours très positifs.
Non, ce que je veux mettre en relief, c'est —encore une fois— que tout réside dans l'équilibre.
Réfléchir quand cela est nécessaire, sans pour autant toujours vouloir tout rationaliser.
Se laisser guider par ces émotions, sans pour autant laisser à celles-ci tout contrôle sur soi-même.
Néanmoins, l'attente de cet équilibre passe par des oscillations entre chaque aspect de notre personnalité. Tu arrives ici en étant un peu trop émotif, alors tu te durcis et tu te réfugies dans le game "tout calculé près à réchauffer", et ainsi de suite, avec une amplitude de plus en plus faible à chaque fois jusqu'à atteindre ce point d'équilibre. C'est totalement normal, cela fait partie du process.
Dior a écrit :C'est une façon de voir le monde dont il faut, au bout d'un moment, se détacher, sous peine d'entrer dans le cercle vicieux de la technique où chaque mini-aspect doit être contrôlé pour "améliorer son taux de réussite". C'est là où on s'éloigne des femmes.
Il faut ensuite se centrer sur les femmes et non sur son game, comme on l'était avant de découvrir la communauté, comme le sont les naturels. Les rapports paraissent tout de suite plus "vrais".
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- [+3] Très intéressant par cyberseb
- [+3] 100% d'accord par San.A
- [+1] 100% d'accord par Letstat
Je ne vois pas cette dichotomie, game/filles, émotions/intellect... Je vois TOUTES ces discussions tourner de manière parfaitement cohérente autour du même sujet récurrent: Le rejet et la souffrance qu'il occasionne. Les femmes qui rejettent, les femmes qui approuvent, les femmes à convaincre, les femmes à séduire - et les mecs qui montrent à tout le monde quand ils ont réussi à choper une nana: FR = Maman, j'ai fait un gros caca! Toute cette discussion n'est-elle pas fondamentalement immature et exclusivement centré sur l'émotionnel? Tout en prétendant exactement le contraire bien sûr!A voir les interactions comme une formule mathématique, c'est le moment où on est centré uniquement sur son game au lieu d'être centré sur la fille.
L'aspect "mini-technique" n'est que la névrose obsessionnelle rattachée à l'évitement du sentiment de rejet et la rationalisation à outrance n'est qu'une stratégie émotionnelle parmi d'autres. Raisonnements "psycho"-logiques de base. La vérité est bien que nous sommes ici au coeur-même de la dépendance affective - avec, avant tout, la peur fondamentale devant ses propres sensations négatives. C'est de là que vient d'ailleurs mon intérêt pour la communauté: Une gigantesque fleur qui pousse sur le fumier de la dépendance affective. C'est notre condition masculine à tous aujourd'hui et je ne vois aucune différence entre le lambda et celui qui a "réussi" à intégrer le bagage technique du game. Ils ont été élevés au même biberon.
Ce qu'un sevrage approprié et des rites d'initiations sains auraient dû/pu nous apporter est une robustesse fondamentale non au rejet, mais au sensations du rejet, au point de ne plus avoir besoin de stratégies pour l'éviter. Et l'attitude quasi-phobique devant le nice guy est tout aussi symptomatique: Surtout ne pas trop donner de soi, surtout ne pas trop s'investir! Car un jour, ELLE le reprendra.
L'image qui me semble la plus appropriée pour mettre un pas à côté de cet immense tas de fumier est une espèce de nice guy qui sait tout donner de lui-même et qui sait vivre sa vie pleinement, sans avoir besoin d'en contrôler tous les aspects. Et qui, quand il est rejeté, se relève et recommence à zéro, sans pleurnicher, ni avoir besoin de durcir, tout en sachant que rien n'est jamais acquis et tout peut changer demain.
Se centrer sur "les femmes" alors? Mais non! Plutôt, se centrer sur "une femme" et vivre profondément avec. Ressentir la vie qui passe, les plaisirs, comme les ennuis, des gosses, une maison, des voyages... What ever, tout est possible aujourd'hui. Et vivre aussi, si la vie nous le réserve, une fin, une mort de l'amour ou une mort tout court. Et se relever et recommencer à zéro! Mais hopla, je m'égare, j'oubliais, le one-it-is est strictement interdit, merde alors...
C.
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- [+2] Sympa :) par Jindo
- [+2] Intéressant par MrBig
- [0] Trop dogmatique par Arsène Lupin
Exactement, et il en faut pour tout le monde. C'est pourquoi il serait pas mal que le forum se diversifie un peu plus, tout en restant cohérent avec son esprit.Dior a écrit :Sa vision des femmes et incompatible avec le fait de vivre une belle LTR par exemple.
Tu pointes quelque chose qui me parait essentiel. La confiance et l'estime de soi, pour les augmenter, il faut les mettre en jeu. De même, je pense qu'on ne peut pas être réellement heureux quand on n'ose plus espérer. Bien sûr, quand on espère, on est parfois déçu, mais c'est la vie, ce serait trop linéaire sinon...
Bref, je vous considère comme de grands techniciens de la séduction, et je lis avec intérêt certains de vos posts. Par contre, j'ai toujours pensé que l'esprit de Bob restait tapi au fond de la majorité d'entre vous (sans jugement de ma part).
++
Yep la classe ce paragraphe !Quand même la classe ce paragraphe:
Tout à fait.Or, par la suite, on pourrait voir que les "décalages de niveau" entre confiance et estime
Quelque part on fait un choix, soit on la réussite dépend de sa valeur et alors on est très content lorsque ça marche, et très déçu lorsque cela ne marche pas.
Soit on pense que ce sont des éléments extérieurs à sa personnalité : process , contexte, cible, et alors on s'en fiche un peu dans les deux cas, défaite ou victoire, peu importe. Mais au moins on peut passer à l'acte car on a moins de pression.
Ce qui est stupide c'est qu'une motivation courante du dragueur est la recherche de l'amour, qu'il pense obtenir en choppant une ou des femmes.
Mais au final quand il arrive à chopper en masse, c'est qu'il s'est détaché de ce qu'il faisait. Du coup il choppe, mais cela ne lui fait pas grand chose ...
Quand je suis tombé sur des filles sur lesquelles j'ai craqué, j'avais vraiment l'impression que c'était de la chance, que je correspondait juste à une demande à un certain moment donné, un peu comme sur un marché, que cela aurait pu être un autre...pour l'estime c'est bof. En même temps beaucoup de monde "AFC" vit dans l'illusion d'être aimé pour lui alors que sa conjointe a juste peur d'être seule. Tant d'anecdotes de ruptures de couples, qui après 5 ans de vie commune, ne s'adressent plus du tout la parole, comment croire qu'il y avait vraiment quelque chose de si spécial entre eux ? Quand on entend leur histoire d'amour, ils étaient ensemble car c'était pratique, mais eux, voyaient de l'amour ... c'est moche ou beau ?
Je ne sais pas si vous saisissez bien les enjeux ici: estime de soi et dépendance affective?
L'estime de soi est la qualité consistant à m'accorder une telle importance que j'ose dire mes besoins sans avoir à penser qu'ils soient infantils, injustifiés, exagérés...
Ne pas le faire, vouloir indirectement influencer l'autre pour qu'il nous procure une satisfaction, est ce que l'on appelle la dépendance affective. Nous luttons pour un changement du comportement de l'autre, sans oser nous dire directement. Pourquoi? C'est que nous évitons de risquer le non de la personne de laquelle nous espérons satisfaction! Nous déployons alors toutes sortes de ruses et techniques... pour finalement ne pas recevoir ce dont nous avons soif, i.e. être reconnus dans les yeux d'un autre. Nous jouons une pièce de théâtre et nous étonnons que l'autre fasse pareil. La satisfaction reste incomplète, l'estime faible et le vécu superficiel.
Les Mystery de ce monde nous enseignent en fait la dépendance affective, tout en prétendant haut et fort le contraire et en clamant la confiance 2000%. Fait est qu'ils sont dans un gigantesque théâtralisme de leur personalité et profondément aliénés. Le vrai bad boy se trouve avant tout très très important et ose se dire, c'est cela qu'il a de sain, même s'il a d'autres tares. Il ne se concentre ni sur la fille, ni sur le game, mais sur lui-même.
C.
L'estime de soi est la qualité consistant à m'accorder une telle importance que j'ose dire mes besoins sans avoir à penser qu'ils soient infantils, injustifiés, exagérés...
Ne pas le faire, vouloir indirectement influencer l'autre pour qu'il nous procure une satisfaction, est ce que l'on appelle la dépendance affective. Nous luttons pour un changement du comportement de l'autre, sans oser nous dire directement. Pourquoi? C'est que nous évitons de risquer le non de la personne de laquelle nous espérons satisfaction! Nous déployons alors toutes sortes de ruses et techniques... pour finalement ne pas recevoir ce dont nous avons soif, i.e. être reconnus dans les yeux d'un autre. Nous jouons une pièce de théâtre et nous étonnons que l'autre fasse pareil. La satisfaction reste incomplète, l'estime faible et le vécu superficiel.
Les Mystery de ce monde nous enseignent en fait la dépendance affective, tout en prétendant haut et fort le contraire et en clamant la confiance 2000%. Fait est qu'ils sont dans un gigantesque théâtralisme de leur personalité et profondément aliénés. Le vrai bad boy se trouve avant tout très très important et ose se dire, c'est cela qu'il a de sain, même s'il a d'autres tares. Il ne se concentre ni sur la fille, ni sur le game, mais sur lui-même.
C.
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- [+1] par Spectrum
Super Celestin mais arrêtons avec ces Bad Boys et ces jerks ça en devient saoulant

lol... le Bob alors; que doit faire le Bob alors pour acquérir de l'estime? S'achter des fringues? Une nouvelle coiffure? Des gonzesses?
Non! Il doit oser se dire "qu'il a besoin d'amour" et oser ressentir son manque sans céder au bavardage global qui lui attribuerait bien une espèce de maladie, un caractère infantil et des besoins impossibles à satisfaire.
Ensuite, il doit apprendre le dire aux autres directement, affirmer SES besoins et non imiter ceux des autres. C'est un chemin extrêmement difficile, beaucoup plus difficile que de chopper des gonzesses. Mais sur ce chemin, les gonzesses suivront et pas l'inverse comme souvent prôné.
Et finalement, le plus important, le Bob doit apprendre à dire "non" lui-même! Ce non, je dirait bien que c'est l'arme cardinale que le Bob doit se forger. Le forum est plein de mecs qui n'arrivent pas à dire non aux filles qu'ils aiment, même s'ils ont déjà "fait des progrès", comme ils disent. Ils nextent, ils se barent, ils ONS'ent, papillonnent ou restent impalpables en évitant es tomber amoureux. Mais un "je t'aime, mais non quand même!" est exessivement rare
C.
Non! Il doit oser se dire "qu'il a besoin d'amour" et oser ressentir son manque sans céder au bavardage global qui lui attribuerait bien une espèce de maladie, un caractère infantil et des besoins impossibles à satisfaire.
Ensuite, il doit apprendre le dire aux autres directement, affirmer SES besoins et non imiter ceux des autres. C'est un chemin extrêmement difficile, beaucoup plus difficile que de chopper des gonzesses. Mais sur ce chemin, les gonzesses suivront et pas l'inverse comme souvent prôné.
Et finalement, le plus important, le Bob doit apprendre à dire "non" lui-même! Ce non, je dirait bien que c'est l'arme cardinale que le Bob doit se forger. Le forum est plein de mecs qui n'arrivent pas à dire non aux filles qu'ils aiment, même s'ils ont déjà "fait des progrès", comme ils disent. Ils nextent, ils se barent, ils ONS'ent, papillonnent ou restent impalpables en évitant es tomber amoureux. Mais un "je t'aime, mais non quand même!" est exessivement rare
C.
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- [+2] A lire par someoneelse
Tout a fait d'accord.Celestin a écrit :Non! Il doit oser se dire "qu'il a besoin d'amour" et oser ressentir son manque sans céder au bavardage global qui lui attribuerait bien une espèce de maladie, un caractère infantil et des besoins impossibles à satisfaire.
Il faut mettre une reserve.Ensuite, il doit apprendre le dire aux autres directement, affirmer SES besoins et non imiter ceux des autres. C'est un chemin extrêmement difficile, beaucoup plus difficile que de chopper des gonzesses. Mais sur ce chemin, les gonzesses suivront et pas l'inverse comme souvent prôné.
Si le mec en question sait quel genre de filles il recherche, quels types d'histoires lui donne des frissons, il jouera mieux en general. Parce qu'il aura des criteres, et surtout, sachant ce qu'il veut, il va le chercher.
Du coup, il aura plus de conquetes "collaterales", ce qui le met momentanement en confiance etc.
MAIS, lu comme tu l'ecris, on dirait que faire le needy pleurnichard aide a chopper. Dans mon monde (j'habite un pays remplis de gonzesses qui trompent au premier battement de cil, et qui baisent quelquefois tout aussi facilement), ce comportement te permet de choper des cageots*. Et encore, tu vas raquer.
Tres bon point.Et finalement, le plus important, le Bob doit apprendre à dire "non" lui-même! Ce non, je dirait bien que c'est l'arme cardinale que le Bob doit se forger. Le forum est plein de mecs qui n'arrivent pas à dire non aux filles qu'ils aiment, même s'ils ont déjà "fait des progrès", comme ils disent. Ils nextent, ils se barent, ils ONS'ent, papillonnent ou restent impalpables en évitant es tomber amoureux. Mais un "je t'aime, mais non quand même!" est exessivement rare
*NB: il y en a qui s'en contentent, surtout que les "B" ici sont presque des A dans d'autres pays. Mais ce n'est pas une raison.