Les tests comme construction de sens

Note : 23

le 25.07.2008 par Dior

48 réponses / Dernière par Celestin le 05.08.2008, 11h55

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
La fille qui dit qu'elle a un copain, j'appellerais pas ça un test.
Je pense qu'elle se dit "ho non j'ai un copain" et que si elle trouve le mec séduisant: "bon ben finalement ca fait rien...". Elle avait une raison de résister mais elle change d'avis si l'attract est plus fort que ses scrupules. Je peux pas imaginer qu'elle se dise "je vais le tester en lui disant que". Donc le teste existe bel et bien uniquement dans la tête du gars.


Que des filles testent sciemment, je pense que c'est tellement un phénomène rare et isolé que c'est même pas la peine de prendre ça en compte dans une optique de séduction. Pour moi ce sont des trucs bizarres que pourraient faire certaines filles bizarres et un peu paumées.
l'exemple de mister Z est bidon, ce n'était pas un test, et j'en suis sure à à peu près 350%. Il aurait pu dire "va te faire foutre grognasse avec ta bande de trouducs" qu'elle serait toujours avec lui. Mais c'est un grand naïf.

Les premiers articles lus sur FTS conseillent de ne pas écouter ce que disent les femmes; évidemment, ce n'est pas vrai en soi, mais le message est quand même important: prendre du recul, lire entre les lignes, ne pas tout prendre au pied de la lettre, se demander si quand elle dit "blanc" ca veut bien dire "blanc" et pas "rose à pois verts". Or les mecs si vous croyez sur parole une fille quand elle vous dit "si tu m'avais répondu pile au lieu de face je t'aurai plaqué", vous feriez mieux de revoir les bases...

J'ajoute quand même ceci: un vrai test dans ce genre-là, s'il existe, est-il acceptable? Vous accepteriez de vous faire tester comme ça? Ce serait quand même un certain manque de respect de la part de la fille et le signe qu'elle n'est pas foutue d'accepter vos petits défauts. Accepteriez vous qu'une fille vous garde juste parce que vous acceptez de l'accompagner a une fete et qui si vous prefereriez mater un DVD à la maison elle vous plaquerait?

Derniere remarque, n'oubliez pas que tout ce que vous dites, tout ce que vous faites compte. Pourquoi testerais-je un mec puisque je note mentalement tout ce qu'il fait, ce qu'il dit, son BL... ? Je vois vraiment pas l'interêt. Donc si la fille se focalise sur une réponse à une question qu'elle va poser, c'est bien qu'elle est bizarre et un peu paumée, par exemple qu'elle sait pas trop quoi faire donc qu'elle se dit "bon je vais lui demander ça et s'il répond ça..." je ne vois pas d'autre raisons à ce comportement que d'essayer de garder un semblant de controle sur une situation qui lui échappe. C'est quand même un peu tordu comme comportement.
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  • [+2] +1 par Ash
Deux semaines plus tard ma LTR m'avouera que c'était un test, et qu'elle m'aurait probablement quittée si j'étais pas venu. Même si je pense pas qu'elle l'aurais fait, on peut dire que j'ai "réussi" le test.
(explication du test: son ex était un insécure social qui la coupait de ses amis)
Oui c'est un test, mais on n'est plus dans la séduction là.

L'idée du test de la MM c'est la fille qui test si t'es un alpha mâle durant la phase de séduction, c'est écrit comme ça dans la méthode.

Maintenant un mec qui manque de confiance et qui se dit "elle va me tester pour voir si je suis un vrai mec" va se comporter en vrai mec et a plus de chance de réussir car il sera moins déstabilisé. Comme le dit l'elfe, il flippe, c'est ça son problème, en se disant je suis un alpha mâle et je le reste, il flippe moins.

Sur les vrais tests : En gros ils sont fait pour avoir une information, généralement sur le niveau d'intérêt, ou la sincérité, ou la fidélité.
Ça OK c'est réel. Ce qui est plus fumeux, c'est les tests de la fille pour savoir si le mec est une fiotte ou pas, et selon le résulta elle sortirait avec lui ou non ...

Différencier
- test pour savoir quelque chose qu'elle ignore = réel (tient il a moi, est il fidèle, fait il semblant d'être amoureux pour me séduire ...)
- soi disant test qui jugeraient de la solidité de votre "frame", une sorte de paranoia du mec plus qu'autre chose en fait ...
les exemples des filles qui te sortent qu elles ont un copain et qu elles n ont pas le temps alors que c est faux existent a foison. Mettre une barriere au debut et laisser le mec la franchir est presque normal pour bcp de filles
Si un mec de la croix rouge t'arrête dans la rue et que tu n'as pas envie de lui parler. Tu vas dire que t'as pas le temps, alors que c'est peut etre faux. Est ce que tu le "testes" pour voir s'il mérite que tu lui parles ? Bien sur que non. T'essaye de t'en débarrasser c'est tout.
Les filles c'est pareil. Elle sortent des mensonges pour se débarasser de toi.
Effectivement si tu persistes tu peux finalement réussir, mais le refus initial n'était pas un test, juste une défense "reflexe" pour se débarrasser d'un inconnu qui l'aborde.
Je me souviens une fois une fille m avait meme avoue avoir eu tel comportement juste pour tester ma reaction (ou voir l exemple de mister z)
Le fait de dire que c'est un test permet de faire passer les choses de manières plus valorisées pour celui qui l'a subit. Une sorte de diplomatie.
Quand on dit que c'est un test, c'est une façon de parler.
C'est un tests parce que le résultat est le même que si c'était un test (ou presque). Mais pour la personne qui fait le test, en fait ça n'est jamais un tests quasiment. Plutôt un mensonge, pour se débarrasser du dragueur.

Sinon y'a cas où la fille peut tester les mecs comme on le décrit dans la MM, des filles version swigcatt "je suis le prix", qui le font volontairement, pour :
-soit c'est des PAMM qui veulent se la péter, jouer avec les mecs pour impressionner les copines (rien à en tirer)
-soit une fille qui pense qu'elle doit faire des trucs comme ça pour être séduisante, une sorte de fille "FTS" en quelque sorte, mais si elle fait ça c'est qu'elle est grave intéressée en fait :mrgreen:
J'en avait eu une comme ça très joueuse mais ça se voyait qu'elle était très intéressé dans son comportement, c'était pas congruent mais bon je jouais le jeu car cela donnait un certain charme à l'interaction ...
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  • [+1] Pertinent par l'elfe
Une fille ne teste pas un mec pour voir si c'est une carpette.
Mais le coach en expliquant cela à l'apprenti player va programmer son élève à bien réagir au test (qui n'existe pas) : ne pas réagir.
En fait le test c'est une insécurité du mec sur un point qui se manifeste quand la fille évoque un sujet qui le met mal à l'aise car il ne s'assume pas.
Mais l'élève croit que c'est la fille qui l'a testé, qui le juge, alors que c'est lui qui a la croyance qu'il doit cacher des choses pour plaire. Que ce qu'il fait ne peut marcher que dans une démarche de manipulation.
Que viennent faire les coachs dans cette discussion ? :roll:
Ce qui est plus fumeux, c'est les tests de la fille pour savoir si le mec est une fiotte ou pas, et selon le résulta elle sortirait avec lui ou non ...
C'est pas aussi simple que ça. Elle ne vas pas passer du "tu me plait pas" à "prend moi" parce que tu répond à une question, evidemment, je sais pas ou tu as lu ça toi...
- soi disant test qui jugeraient de la solidité de votre "frame", une sorte de paranoia du mec plus qu'autre chose en fait ...
Biensur, donc pour vous, c'est fumeux et totalement déjanté d'affirmer que les filles jaugent les mecs qui les draguent ? Notamment sur leurs confiance en eux, leurs buts, leurs frames, leurs persistance etc...

Laissez moi au moins en rire.
Comme le dit l'elfe, il flippe, c'est ça son problème
Le problème c'est que vous croyez qu'un test est quelque chose de forcément négatif, qui ne se passe que dans la tête du gars, et que forcément quand il sait que c'est un test, il flippe.

Effectivement partant de ce postulat, tu ne pourras pas allez bien loin.
Si un mec de la croix rouge t'arrête dans la rue et que tu n'as pas envie de lui parler. Tu vas dire que t'as pas le temps, alors que c'est peut etre faux. Est ce que tu le "testes" pour voir s'il mérite que tu lui parles ? Bien sur que non. T'essaye de t'en débarrasser c'est tout.
Quel rapport avec la séduction ?
Les filles c'est pareil.
Ahhh ok..
Elle sortent des mensonges pour se débarasser de toi.
Quand tu fais du street, tu t'aperçois vite que les filles qui veulent se débarasser de toi... elles le font. Peu importe ce qu'elles disent, elles repartent à marcher.

Celles qui restent planter là, en se caressant les cheveux et en souriant, et en même temps en te disant qu'elles ont un copain, tu serai bien naïf de croire qu'elles veulent se débarasser de toi...
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  • [0] Prends un peu de recul par l'elfe
  • [+1] Ca va mieux en le disant par Extre
Biensur, donc pour vous, c'est fumeux et totalement déjanté d'affirmer que les filles jaugent les mecs qui les draguent ? Notamment sur leurs confiance en eux, leurs buts, leurs frames, leurs persistance etc...

Laissez moi au moins en rire.
C'est vécu comme un test car la réponse à donner est gênante parfois. Du coup on hésite et on peut avoir l'impression d'être "testé".
Exemple hier je "drague" une fille sur MSN. Elle me pose des questions où me fait des remarques diverses, à plusieurs moments je réfléchis avant de répondre, pour pas dire une connerie, surtout quand on en vient à parler des relations qu'on a eu, qu'on a ...
Idem dans l'autre sens, je lui demande cbien de partenaire elle a eu. Je lui demande ça comme ça, parce que je sais pas quoi dire, faut bien parler ^^ De son côté il est possible qu'elle se soit sentie "testée" et qu'elle ai réfléchi à sa réponse ...

L'idée c'est que cela n'est pas un test car un test c'est quelque chose de volontaire de la part de l'autre, et surtout qui attends une bonne réponse/mauvaise réponse.
Alors qu'il y a plein de bonnes réponses possibles, pas forcément de mauvaises réponses au tests, et surtout, dans la grosse majorité des cas, le test n'est pas volontaire : il s'agit juste d'une question ou d'une remarque posée au premier degré, par simple curiosité, et vécu avec méfiance car elle concerne un sujet sur lequel on n'est pas à l'aise.
Celles qui restent planter là, en se caressant les cheveux et en souriant, et en même temps en te disant qu'elles ont un copain, tu serai bien naïf de croire qu'elles veulent se débarasser de toi...
Tu as bcp de filles en street qui te disent qu'elles ont un copain et qui se caresse les cheveux ? Bon bref.
Si c'est le cas il est probable qu'elle soit flatée d'être draguée, désire plaire, mais qu'elle ai réellement un copain, ce qui n'est pas un test, encore une fois.

Elle le dit pas pour te faire chier (test) ou pour voir si t'es un homme mais peut être parce que c'est vrai :)
Si tu persistes ou re-frame tu as + de chance de réussir, cela n'empêche pas que si c'est pas à but sélectif, ce n'est pas un test.

Ca change bcp de choses dans la façon de voir les choses, surtout cette croyance qu'il faut sans cesse démontrer qu'on est "un homme", qu'on a une frame "solide", qu'il faut "être alpha" etc .
Salut Dior,

Les "tests", je ne l'ai jamais caché, sont une des choses que je partage avec la communauté. Je pense cependant que tu prends le taureau par les mauvaises cornes:
Je pars du constat suivant:plus on est avancé/unreactive/... moins on remarque les tests, moins on est déstabilisé etc. En relisant qq uns de mes posts de 2005, je voyais des tests partout. J'étais en mode "guerre".
Mon expérience est d'avoir été "en guerre" longtemps avant de savoir ce qu'était un test ou d'avoir été un "avancé".
Un test en est-il un parce qu'on est déstabilisé ou est-on déstabilisé parce que c'est un test ?
C'est que tu vas trop loin, le test n'étant ni un enfant exclusif de la séduction, ni de la déstabilisation.

Le test est juste une manière indirecte de demander une chose en disant une autre. "Est-ce que tu me trouves grosse?" = "Prouve-moi que tu m'aimes!", p.ex. Par cette distorsion entre les deux messages, entre ce qui est dit et ce qui est voulu, le test se révèle être un jeu de pouvoir. Ces jeux sont omniprésents dans toutes les relations sociales, ils peuvent très bien émaner de l'homme et leur facteur commun est l'irritation auprès de celui qui en est le destinataire.

De faire de cette irritation une déstabilisation est déjà l'étape suivante: celle où le destinataire se soumet (afficher un sourire coincé et dire "Mais non chéri, tu n'es pas grosse", sachant très bien qu'elle l'est). Une autre alternative, souvent conseillée, se trouve du côté "révolte": Renvoyer le test à la gueule de celui qui l'a émis ("Mets une autre jupe alors..."). C'est pas mieux, dans le sens où aussi bien la soumission que la domination vont prolonger le jeu de pouvoir. Et donc aussi l'irritation des joueur engagés.

Maintenant, l'on pourrait penser que d'engager de tels jeux de pouvoir serait l'apanage des "jeunes et jolies", car elles pourraient se le permettre. Il n'en est rien! Ce qu'elles vont faire est juste d'offrir des tests du genre plutôt dominateur: "Ah, il y en a plein qui s'intéressent pour moi". La fille qui dispose d'atouts moins favorables va plutôt se situer du côté soumission: "Tu ne m'apportes plus de fleurs!". Enfin, rien n'est figé, c'est un raisonnement tendanciel, sans plus. Fait est cependant que les deux invitations au jeu de pouvoir, par en bas ou pas en haut, vont susciter l'irritation chez celui qui en est le destinataire.

La solution aux tests est là même que pour tous les jeux de pouvoir. Elle ne réside pas dans la non-réactivité, car une réelle non-réactivité n'est pas possible, comme nous l'enseignerait Watzlawick. D'ailleurs nous le savons tous d'expérience: Rien de plus réactif qu'un bon petit silence suite à un message fort. Le test en est un! Non, la solution réside dans la mise à jour du jeu: "Tu essaye d'obtenir quelque chose de moi sans le dire directement. Cela m'irrite! Dis-moi ce que tu veux vraiment..."

Quels sont les risques d'un tel dénouement?

("Veux-tu continuer à me faire la cour pour bouster mon égo et sachant très bien que je vais te refuser en fin de soirée, car j'ai quelqu'un?" Non!)

("Ah, tu as quelqu'un? Écoutes, tu reviendras me faire des beaux yeux quand tu auras quitté celui avec qui tu es encore". Bien, je prendrai un autre.)


Et bien, les risques sont identiques à ceux la raison pour laquelle l'émetteur émet sont jeu indirect: Éviter le non(!) à la question directe. Idem d'un point de vue destinataire du test: adresser le jeu et dire qu'il fait chier et donner la bonne réponse risque de mettre en péril la relation.

D'où le pétrin dans lequel se met un mec (une fille aussi) en choisissant un(e) partenaire qu'il n'apprécie pas tant, que ce soit point de vue beauté, caractère ou des motifs pour lesquels il a engagé la relation. "Oui, je te trouve un peu trop enveloppée, ton jeu me fait chier, non, je ne suis pas sûr de t'aimer comme tu en as peut-être besoin et non je ne veux pas être forcé à te rassurer sur ce sujet"... Un exemple seulement, mais vous voyez un peu ce que je veux dire? La mise à jour du jeu de pouvoir et adresser la demande directe derrière équivaut à risquer un conflit. Et rien que ce conflit est déjà suffisamment inconfortable que l'on soit tenté de l'éviter.

@elfe
Je pense donc que tu te trompes. C'est justement en observant le BL et son incohérence avec les mots exprimés que le jeu se met en place. Tout cela se fait de manière largement non réfléchie. Un mec qui va dire "mais, non chéri, tu n'es pas grosse" et afficher un sourire âcre (une incohérence de BL), va se trahir. Il va montrer sa dépendance à l'approbation de la fille, en voulant éviter à tout prix son irritation. Râté, dirait-on, comme elle enregistre très bien ce décalage. Décalage qu'elle aurait bien voulu éviter à son tour, ayant préféré une réponse favorable "honnête"... et ainsi de suite. Tu vois donc comme le jeu de pouvoir met en place une situation de dépendance mutuelle?

"Acceptable" ou non, comme tu suggères, est une question qui ne se pose pas ici. C'est juste un constat effectué par les techniciens de la communication. On y trouve ces "femmes qui veulent être devinées", les choses "cachées pour plaire" et aussi toutes ces "j'ai un copain" tout en autorisant au mec la continuation du jeu de séduction.

@camerboy
Dans majorité des cas c'est le genre d'affirmation qui est largement au bénéfice du testeur et au détriment du testé.
Je pense que la perspective bourreau-victime ne mène à rien. S'assurer la dépendance mutuelle est au bénéfice (court terme et certes trompeur) des deux!

C.
Un mec qui va dire "mais, non chéri, tu n'es pas grosse" et afficher un sourire âcre (une incohérence de BL), va se trahir.
Tu vois, tu crois encore qu'il y a une bonne et une mauvaise façon de réagir au "test".

La fille pose la question "est ce que tu me trouves grosse" pour savoir si ... tu la trouves grosse.

Moi je répondrais "bah écoute franchement t'es pas mince, enfin c'est pas encore catastrophique, et puis il est toujours temps de faire un petit régime"

En fait y'a pas de problème tu peux répondre ce que tu veux.

Le problème arrive quand on pense que c'est un test justement !

Car là on peut trahir qu'on cache quelque chose qu'on pense secrètement, qu'on cherche à la manipuler, qu'on ne dit pas vraiment ce qu'on pense. Et c'est là qu'on "rate" le "test" parce qu'après la nana elle peut imaginer le pire sur cette attitude bizarre qu'on vient d'avoir. Il est bizarre, il pense pas ce qu'il dit, il fait l'hypocrite en fait etc ...

Les gens qui ont la croyance qu'il faut manipuler pour plaire voient des tests partout.

Ceux qui disent ce qu'ils pensent ne voient pas de tests, répondent au premier degré et ont moins de problème.
"Est-ce que tu me trouves grosse?" = "Prouve-moi que tu m'aimes!",
Pas forcément !
La plupart du temps "est ce que tu me trouves grosse" = "est ce que tu me trouves grosse"
Si tu lui dit que tu l'aimes en plus ça lui fera toujours plaisir.
Et puis le sens de sa question est celui que tu lui donnes...un peu comme pour un enfant.

Les esprits calculateurs projettent sur les autres leur façon propre de fonctionner. Je le sais j'ai été comme ça. Or bcp de gens parlent au premier degré...il suffit juste de répondre de manière primitive à la question sans en voir systématiquement un sens caché...
L'interprétation de certaines parole de la fille comme des tests est uniquement un modèle qui permet de réagir en conséquence d'une manière efficace dans la plupart des cas. Ce qui ne signifie pas que c'est un test réel.

Surtout je n'ai pas l'impression que la fille teste en réalité souvent si t'es un alpha ou non. Typiquement le "j'ai un copain" toujours interprété comme un test. On peut très bien appliquer d'autres modèles.

Par exemple:
Pression sociale: une fille bien ne doit pas embrasser un inconnu trop facilement. Pour être une fille bien, elle mets donc une barrière. Habituellement, l'homme va répondre en cessant ses tentatives. Ainsi l'honneur de la fille est sauf. Celui qui va le prendre comme un test, va donc réagir de manière autre que celle attendue. A cause de ça, la fille est mise face à une situation nouvelle. Et qui dit situation nouvelle dit manière de réagir nouvelle. On est donc dans un cas où le diagnostic est faux, mais le remède fonctionne.

On peut aussi considérer le cas de la vente. Si quelqu'un veux vous vendre quelque chose (dont vous ne voulez pas pour l'instant), vous allez avoir une réaction défensive. Cette réaction n'est pas due au fait que vous vérifiez si le produit ou le vendeur est bon, mais parce que vous ne voulez pas du produit. Si au final, vous en faite l'acquisition, c'est soit parce que vous avez revu votre opinion quant au produit, soit parce que le vendeur vous a convaincu à l'aide d'autres techniques. Ce n'est pas pour autant que votre rejet initial était un vrai test.
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  • [+1] Ca va mieux en le disant par Ash
Valmont a écrit : On peut aussi considérer le cas de la vente. Si quelqu'un veux vous vendre quelque chose (dont vous ne voulez pas pour l'instant), vous allez avoir une réaction défensive. Cette réaction n'est pas due au fait que vous vérifiez si le produit ou le vendeur est bon, mais parce que vous ne voulez pas du produit. Si au final, vous en faite l'acquisition, c'est soit parce que vous avez revu votre opinion quant au produit, soit parce que le vendeur vous a convaincu à l'aide d'autres techniques. Ce n'est pas pour autant que votre rejet initial était un vrai test.
Le problème de considérer certaines questions ou attitudes comme un test c'est justement l'état d'esprit "je dois me vendre". Se vendre est-il vraiment nécessaire dans la séduction? En tous cas la séduction ne se limite certainement pas à démontrer de la valeur.
ni à s'adapter perpétuellement à l'autre pour être parfait à ses yeux

On parle toute le temps d'avoir la frame et d'être le prix, et paradoxalement on conseille de se prendre la tête, d'analyser chaque phrase, pour être parfait

Comment être le prix en cherchant à être le prix ?
Vos remarques à tous les deux sont très juste. Je répondrais que ça dépends avant tout de ce que vous voulez. Un ONS ou une LTR. Dans le premier cas, ça peut être utile de se vendre, comme le serait un vendeur payé à la commission. Dans le second je le déconseille fortement, parce que le relation risque d'être faussée.

On peut faire le même parallèle avec beaucoup de situations. Ca me fait penser à une discussion que j'avais eue avec un recruteur au sujet de la question "Partir à l'étranger une certaine durée pour le travail, c'est quelque chose qui vous intéresse ou que vous n'avez pas envie de faire ?" Si vos attentes et celles de l'entreprise sont les mêmes, aucun problème. Là où ça se complique, c'est quand ce n'est pas le cas et que vous le sentez. Soit vous répondez dans le sens de ce que l'entreprise attends. Vous décrocher le job, mais vous finissez dans une situation ou les deux sont insatisfaits. En effet, le jour où vous devrez partir à l'étranger parce que vous avez menti en disant que ça vous intéressait, vous serez face à un problème. L'inverse est également valable quand ça fera 10 ans que vous n'avez pas bougé pour le travail, parce que vous avez répondu que vous vouliez rester sur place, alors que vous rêviez de faire une carrière à l'autre bout du monde. Que faire dans cette situation ? Le mieux est d'être honnête et de risquer de ne pas avoir le job. Après, il faut encore être capable de comprendre qu'on n'est pas rejeté en tant que personne, mais simplement qu'on n'avais pas les mêmes objectifs.

Je rencontre aussi ce problème au travail. Je sais comment mieux vendre ma boîte. Mais est-ce que je veux que le client me choisisse parce que je lui parait le meilleure ou parce que j'ai utilisé une technique de vente. Je suis plutôt dans le premier cas, mais je me fais passer devant par des concurrents moins scrupuleux et parfois moins bons à cause de ça. Du moment que l'attente du client corresponds à mes compétences, est-ce que je ne ferais pas mieux d'utiliser toutes les techniques à ma disposition. Et ainsi d'avoir une situation gagnant-gagnant, puisque j'ai du travail et que ses besoins sont satisfaits.

Pour terminer cela en retournant aux relations de séduction, je sais que je suis passé à côté de plusieurs filles parce qu'on n'avais pas les mêmes attentes et que je me refusais à faire le nécessaire pour l'avoir alors qu'on n'attendais pas la même chose. C'est sans doute tout à mon honneur me direz-vous. Sauf que 9 fois sur 10, elle va finir avec un gars moins scrupuleux que moi et qui lui laissera un moins bon souvenir, n'ayant rien à faire de gérer l'après. Dilemme pas si évident que ça à résoudre.
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  • [+2] Très intéressant par Aurel
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