[Q] Quelle limite à l'indépendance?
Quand Bob découvre la communauté, comme tout AFC, il pense qu’il faut être naturel pour séduire, ce qui veut dire pour lui qu’il ne doit faire aucun effort. Il souffre parfois de dépendance affective, tombe souvent en One-itis.
Puis, il découvre la communauté, comprends qu’il doit faire un travail sur lui, se remettre en question, apprendre à devenir plus indépendant... Qu’il faut d’abord apprendre à bien vivre seul, à s’aimer soi-même pour avoir la possibilité de vivre bien à deux avec quelqu’un qu’on a choisi. Bob comprend que dans le passé, quand il est tombé en One itis d’une fille, cette fille avait quelque chose qu’il ne possédait pas, dont il ressentait le besoin de posséder... Elle comblait ainsi son manque....
Alors Bob fait un travail sur lui, améliore sa valeur, devient plus indépendant.
Puis arrivé un stade, on peut se poser une question. Devenir indépendant, jusqu’à quel point? Quel est le but? Devenir complètement indépendant et n’avoir besoin de personne? Peut on dire que l’on est jamais complètement indépendant, et qu’avoir une petite dose de dépendance est normale, et même nécessaire pour devenir amoureux? Courir après l’indépendance totale n’est elle pas utopique, vouée à l’echec, et en plus même négatif sur le psychisme, car poussant à une espèce de recherche de la perfection que l’on obtiendra jamais? Ou bien si, il faut ne dépendre de personne, à 100 pour cent, car dépendre de quelqu’un veut dire lui laisser du pouvoir sur vous, et donc vous perdez de la valeure, etc....................?
Peut on dire que dans l’amour, il existe une petite part ( qui doit être réduite au maximum ) de dépendance et de besoin de l’autre, qui est normale et qui ne doit pas nous faire peur, que l’on doit accepter, car sans elle, il n’y a pas d’amour possible, le tout étant que pour rester maître de nous et dans une certaine mesure de la relation, la différence entre nous et elle, dans le besoin de l’autre ne doit pas être trop différente, surtout en sa faveur.
L’amour est-il possible si nous n’avons pas du tout besoin de l’autre? ( à mon sens, non, je crois pas, sinon, nous ne serions pas attirée par elle, il me semble).
Puis, il découvre la communauté, comprends qu’il doit faire un travail sur lui, se remettre en question, apprendre à devenir plus indépendant... Qu’il faut d’abord apprendre à bien vivre seul, à s’aimer soi-même pour avoir la possibilité de vivre bien à deux avec quelqu’un qu’on a choisi. Bob comprend que dans le passé, quand il est tombé en One itis d’une fille, cette fille avait quelque chose qu’il ne possédait pas, dont il ressentait le besoin de posséder... Elle comblait ainsi son manque....
Alors Bob fait un travail sur lui, améliore sa valeur, devient plus indépendant.
Puis arrivé un stade, on peut se poser une question. Devenir indépendant, jusqu’à quel point? Quel est le but? Devenir complètement indépendant et n’avoir besoin de personne? Peut on dire que l’on est jamais complètement indépendant, et qu’avoir une petite dose de dépendance est normale, et même nécessaire pour devenir amoureux? Courir après l’indépendance totale n’est elle pas utopique, vouée à l’echec, et en plus même négatif sur le psychisme, car poussant à une espèce de recherche de la perfection que l’on obtiendra jamais? Ou bien si, il faut ne dépendre de personne, à 100 pour cent, car dépendre de quelqu’un veut dire lui laisser du pouvoir sur vous, et donc vous perdez de la valeure, etc....................?
Peut on dire que dans l’amour, il existe une petite part ( qui doit être réduite au maximum ) de dépendance et de besoin de l’autre, qui est normale et qui ne doit pas nous faire peur, que l’on doit accepter, car sans elle, il n’y a pas d’amour possible, le tout étant que pour rester maître de nous et dans une certaine mesure de la relation, la différence entre nous et elle, dans le besoin de l’autre ne doit pas être trop différente, surtout en sa faveur.
L’amour est-il possible si nous n’avons pas du tout besoin de l’autre? ( à mon sens, non, je crois pas, sinon, nous ne serions pas attirée par elle, il me semble).
A mon sens, il y a plusieurs stades dans le développement de la relation à l'autre :
- la dépendance : c'est le stade de l'enfant
- l'indépendance : c'est le stade de l'adolescent (en tout cas, celui que celui-ci devrait viser... je ne parle pas de Tanguy)
- l'interdépendance : stade adulte non pas d'une dépendance imposée mais du choix de mettre en commun certains éléments de vie... avec la possibilité de réviser ce qui est mis en commun et à quel degré.
D'une certaine manière, il n'est pas possible de créer un lien (donc quelque chose qui "lie") sans perte d'indépendance. Mais cette perte est choisie et elle n'est pas subie... pas conséquent, elle est révisable.
Elle correspond aussi à une optimisation globale : plutot que de 10 personnes satisfassent chacune à leur propre besoin (chasser par exemple), 5 vont le faire pour l'ensemble et les 5 autres apporteront "autre chose" au reste du groupe (découverte de nouveaux territoire par exemple, ou construction d'habitat).
D'un autre côté, tout renoncement à l'indépendance crée en soi une dépendance... Que ceux dont la femme ne sait pas faire marcher le DVD ou qui ne savent pas utiliser une machine à laver me jettent la première pierre !
Et c'est encore pire dans le domaine affectif (le one-itis).
D'ou l'importance du choix des valeurs et de l'inner-game : c'est la boussole qui permet de dire si la dépendance reste choisie (et donc révocable) - l'interdépendance - ou si elle devient subie (et aliénante).
Idéalement, il faut être capable de donner toute l'affection/amour quand on le souhaite... sans que cette affection/amour vous amène à renoncer à vos valeur (OK, j'enfonce une porte ouverte).
- la dépendance : c'est le stade de l'enfant
- l'indépendance : c'est le stade de l'adolescent (en tout cas, celui que celui-ci devrait viser... je ne parle pas de Tanguy)
- l'interdépendance : stade adulte non pas d'une dépendance imposée mais du choix de mettre en commun certains éléments de vie... avec la possibilité de réviser ce qui est mis en commun et à quel degré.
D'une certaine manière, il n'est pas possible de créer un lien (donc quelque chose qui "lie") sans perte d'indépendance. Mais cette perte est choisie et elle n'est pas subie... pas conséquent, elle est révisable.
Elle correspond aussi à une optimisation globale : plutot que de 10 personnes satisfassent chacune à leur propre besoin (chasser par exemple), 5 vont le faire pour l'ensemble et les 5 autres apporteront "autre chose" au reste du groupe (découverte de nouveaux territoire par exemple, ou construction d'habitat).
D'un autre côté, tout renoncement à l'indépendance crée en soi une dépendance... Que ceux dont la femme ne sait pas faire marcher le DVD ou qui ne savent pas utiliser une machine à laver me jettent la première pierre !

Et c'est encore pire dans le domaine affectif (le one-itis).
D'ou l'importance du choix des valeurs et de l'inner-game : c'est la boussole qui permet de dire si la dépendance reste choisie (et donc révocable) - l'interdépendance - ou si elle devient subie (et aliénante).
Idéalement, il faut être capable de donner toute l'affection/amour quand on le souhaite... sans que cette affection/amour vous amène à renoncer à vos valeur (OK, j'enfonce une porte ouverte).
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- [+1] Intéressant par cyberseb
Il ne faut pas confondre besoin et désir. Un bébé aime sa mère parce qu'il en a besoin. Un homme adulte aime une femme parce qu'il la désire !
En reproduisant l'amour de besoin, on reproduit le schéma de nos amours infantiles...
L'indépendance saine et naturelle c'est la capacité d'être seul et de choisir d'entrer en relation, comme le dit Vagabond du Net.
En reproduisant l'amour de besoin, on reproduit le schéma de nos amours infantiles...
L'indépendance saine et naturelle c'est la capacité d'être seul et de choisir d'entrer en relation, comme le dit Vagabond du Net.
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- [+1] Ca va mieux en le disant par cyberseb
- [+1] +1 par Nespresso
- [0] +1 par Aram
Si on parle d'une relation de couple (càd au delà de l'ONS et des relations de type FF) alors l'indépendance totale me semble une illusion de toute-puissance infantile. La base du couple est AMHA une demande affective présente chez les deux parties.
Par contre la question peut s'envisager sous un autre angle : qui a le plus besoin de l'autre ? Ça rejoint un article de Cedd intitulé qqch comme "Le point cardinal de toute relation".
La peur de devenir dépendant au sein du couple montre que l'on a parfois du mal à penser que la dépendance puisse déboucher sur autre chose que sur qqch de mortifère.
Par contre :
Disclaimer à toutes fins utiles : Il est évident que son niveau d'intérêt ne peut pas être 24/7 au dessus du vôtre, mais qu'il doit l'être dans la globalité.
Par contre la question peut s'envisager sous un autre angle : qui a le plus besoin de l'autre ? Ça rejoint un article de Cedd intitulé qqch comme "Le point cardinal de toute relation".
La peur de devenir dépendant au sein du couple montre que l'on a parfois du mal à penser que la dépendance puisse déboucher sur autre chose que sur qqch de mortifère.
Par contre :
Je crois que ça rejoint ce que disait Spike sur la LTR, à savoir que le Niveau d'Intérêt de votre nana doit toujours être un cran au dessus du vôtre. Surtout dans les débuts de la relation.Doc Love a écrit :Quand l'avion du couple s'écrase rappelez vous qu'il n'y a qu'un seul parachute à bord.
Disclaimer à toutes fins utiles : Il est évident que son niveau d'intérêt ne peut pas être 24/7 au dessus du vôtre, mais qu'il doit l'être dans la globalité.
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- [+1] +1 par cyberseb
J'ai l'impression que mon avidité d'indépendance, ou carrément ma peur de dépendre de quelqu'un, me fait fuir une relation à long terme, pourtant j'en aurai envie... C'est même ce que je suis venu chercher ici à la base. Apprendre à séduire celle que j'aurai choisie, pour construire une Ltr.
Je me souviens aussi d'une réflexion de mon frère ainé ( un naturel en couple depuis bien des années, à qui j'avais déjà dit déjà adolescent, que j'aimais l'indépendance ) qu'il m'avait fait il y a déjà pas mal de temps, me voyant seul encore ( et j'ai l'impression mettant ça sur le dos de mon besoin d'indépendance ): - ah làlà, l'indépendance, c'est bien, mais bon... Une reflexion de ce type...
De plus:
Exemple de mes parents qui est un exemple assez fréquent: un couple à l'ancienne, "traditionnel", avec un père hyperactif, absent de la maison, qui travaille beaucoup et ramène les sous, et qui fait tout pour isloler la mère, la couper du monde extèrieur, qu'elle travaille pas, pour la rendre la plus dépendante possible ------------> rapport de force en sa faveur ----------> il la supporte plus, passe son temps a l'insulter, la discréditer devant les enfants, la trompe ---------> elle déprime, mais reste là, car bloquée et soumise. --------> disputes avec très haut niveau d'energie constantes, partage des problèmes de couples aux enfants trop jeunes pour comprendre ----------> AFC insécure au niveau amoureux ayant besoin et recherchant beaucoup de confort dans les relations ( jusqu'à acquerrir une certaine confiance en lui, et le temps adoucissant les plaies....)
Avec le recul, ayant déjà quitté la maison depuis bien longtemps, je sais que cela est dû à leur propre éducation à la base, et que mon père avait besoin pour être rassuré que ma mère soit complètement dépendante.
Exemple des grands parents: le grand père qui devient dépendant physiquement, perds ses forces physiques, la grand mère s'en occupe, mais le bouffe littéralement, parle à sa place, lui laisse pas le temps de finir ses phrases, le coupe et les finit à sa place, couvre sa voix car parle plus fort, se comporte avec lui comme si c'était un gosse, l'infantilise... Toute la famille béa devant ça, moi terrorisé... Toute la famille qui admire la grand mère, moi qui la hait en secret.
Effectivement, je pense que pour créér un couple, un lien, il faut accepter un minimum d'inter-dépendance. L'indépendance totale n'est pas possible, sinon, c'est pas un couple. Rien que faire un gosse crée de soi une inter-dépendance.
Cette inter-dépendance doit être choisie ( problème de santé qui te tombe sur la gueule, coup dur comme licenciment..., peut on rééllement tout le temps choisir?) , révocable (quoi que pour le gosse, je vois mal comment tu peux revenir dessus, et j'ai quand même l'impression qu'il y a beaucoup de choses comme ça ) , non subie ( ..., dans l'idéal, oui, ...). Tout cela, c'est un peu l'idéal.
Le cas d'un coup dur qui tombe sur le coin de la gueule, comme un problème physique, montre que cela n'est pas toujours possible. Je sais pas... Personnellement, je crois que je préfèrerais prendre du cyanure plutot que finir comme mon grand père. Je me rends compte que si ça se trouve, lui ne vivait pas mal cette relation, je ne connaissais pas son ressenti, puisque c'est elle qui parlait tout le temps. Peut être ai-je imaginé seul des trucs.....
Ces cas sont un peu extrêmes, mais de toutes les manières, de façon générale, je suis assez pessimiste vis-à-vis de la destiné d'un couple. De toute ma vie, je n'ai vu qu'un seul vieux couple ( de plus de 10ans je veux dire) dont la relation me faisait envie...
Dans tous les autres cas, le plus fort finit par bouffer le plus faible. Cela semble naturel.
Je me souviens aussi d'une réflexion de mon frère ainé ( un naturel en couple depuis bien des années, à qui j'avais déjà dit déjà adolescent, que j'aimais l'indépendance ) qu'il m'avait fait il y a déjà pas mal de temps, me voyant seul encore ( et j'ai l'impression mettant ça sur le dos de mon besoin d'indépendance ): - ah làlà, l'indépendance, c'est bien, mais bon... Une reflexion de ce type...
De plus:
+1 Mon problème vient en grande partie de là, je pense. Clairement, j'ai une très mauvaise image de la dépendance dans un couple.Si on parle d'une relation de couple (càd au delà de l'ONS et des relations de type FF) alors l'indépendance totale me semble une illusion de toute-puissance infantile. La base du couple est AMHA une demande affective présente chez les deux parties.
La peur de devenir dépendant au sein du couple montre que l'on a parfois du mal à penser que la dépendance puisse déboucher sur autre chose que sur qqch de mortifère.
Exemple de mes parents qui est un exemple assez fréquent: un couple à l'ancienne, "traditionnel", avec un père hyperactif, absent de la maison, qui travaille beaucoup et ramène les sous, et qui fait tout pour isloler la mère, la couper du monde extèrieur, qu'elle travaille pas, pour la rendre la plus dépendante possible ------------> rapport de force en sa faveur ----------> il la supporte plus, passe son temps a l'insulter, la discréditer devant les enfants, la trompe ---------> elle déprime, mais reste là, car bloquée et soumise. --------> disputes avec très haut niveau d'energie constantes, partage des problèmes de couples aux enfants trop jeunes pour comprendre ----------> AFC insécure au niveau amoureux ayant besoin et recherchant beaucoup de confort dans les relations ( jusqu'à acquerrir une certaine confiance en lui, et le temps adoucissant les plaies....)
Avec le recul, ayant déjà quitté la maison depuis bien longtemps, je sais que cela est dû à leur propre éducation à la base, et que mon père avait besoin pour être rassuré que ma mère soit complètement dépendante.
Exemple des grands parents: le grand père qui devient dépendant physiquement, perds ses forces physiques, la grand mère s'en occupe, mais le bouffe littéralement, parle à sa place, lui laisse pas le temps de finir ses phrases, le coupe et les finit à sa place, couvre sa voix car parle plus fort, se comporte avec lui comme si c'était un gosse, l'infantilise... Toute la famille béa devant ça, moi terrorisé... Toute la famille qui admire la grand mère, moi qui la hait en secret.
Effectivement, je pense que pour créér un couple, un lien, il faut accepter un minimum d'inter-dépendance. L'indépendance totale n'est pas possible, sinon, c'est pas un couple. Rien que faire un gosse crée de soi une inter-dépendance.
Cette inter-dépendance doit être choisie ( problème de santé qui te tombe sur la gueule, coup dur comme licenciment..., peut on rééllement tout le temps choisir?) , révocable (quoi que pour le gosse, je vois mal comment tu peux revenir dessus, et j'ai quand même l'impression qu'il y a beaucoup de choses comme ça ) , non subie ( ..., dans l'idéal, oui, ...). Tout cela, c'est un peu l'idéal.
Le cas d'un coup dur qui tombe sur le coin de la gueule, comme un problème physique, montre que cela n'est pas toujours possible. Je sais pas... Personnellement, je crois que je préfèrerais prendre du cyanure plutot que finir comme mon grand père. Je me rends compte que si ça se trouve, lui ne vivait pas mal cette relation, je ne connaissais pas son ressenti, puisque c'est elle qui parlait tout le temps. Peut être ai-je imaginé seul des trucs.....
Ces cas sont un peu extrêmes, mais de toutes les manières, de façon générale, je suis assez pessimiste vis-à-vis de la destiné d'un couple. De toute ma vie, je n'ai vu qu'un seul vieux couple ( de plus de 10ans je veux dire) dont la relation me faisait envie...
Dans tous les autres cas, le plus fort finit par bouffer le plus faible. Cela semble naturel.
C'est la vérité de la loi de la nature...cyberseb a écrit :Dans tous les autres cas, le plus fort finit par bouffer le plus faible. Cela semble naturel.
Mais qu'en est-il de notre nature d'être humain ? Nous sommes aussi des êtres spirituels et nous aspirons à bien autre chose.
Pour ma part je me retrouve dans ce besoin d'indépendance, car si les rapports de force m'amusent à l'extérieur, ils me fatiguent vite en couple... J'espère arriver à concilier une certaine indépendance et une certaine harmonie de couple. Je cherche encore cela dit ^^
Je pense moi aussi que des rapports de force trop forts dans le couple me fatigueraient vite...
Apres, j'ai aussi vue des gens qui ont vécu une bonne partie de leur vie en couple, mais séparés...
Je veux dire qu'ils étaient en couple, mais vivaient par intermittence ensemble seulement... Lui était militaire par exemple, mais d'autres cas aussi...
Y a de nombreuses façons différentes de vivre ensemble je pense, pas que la façon traditionnelle... Avec la maison et le labrador devant...
Apres, j'ai aussi vue des gens qui ont vécu une bonne partie de leur vie en couple, mais séparés...
Je veux dire qu'ils étaient en couple, mais vivaient par intermittence ensemble seulement... Lui était militaire par exemple, mais d'autres cas aussi...
Y a de nombreuses façons différentes de vivre ensemble je pense, pas que la façon traditionnelle... Avec la maison et le labrador devant...
Hum, pas d'accord. Surtout avec Doc Love. Il présuppose que dans le couple il y a nécessairement un dominant et un dominé, un qui sort vainqueur et un qui finit écrasé. Ce qui conduit à psychoter en permanence sur le moindre signe indiquant une dégradation du couple pour réagir tout de suite et s'en tirer en vainqueur. Seulement quelqu'un qui envisage un couple comme un rapport de force...a raison! Parce qu'il va systématiquement transformer son couple en champ de bataille.Doc Love a écrit:
Quand l'avion du couple s'écrase rappelez vous qu'il n'y a qu'un seul parachute à bord.
Je crois que ça rejoint ce que disait Spike sur la LTR, à savoir que le Niveau d'Intérêt de votre nana doit toujours être un cran au dessus du vôtre. Surtout dans les débuts de la relation.
Disclaimer à toutes fins utiles : Il est évident que son niveau d'intérêt ne peut pas être 24/7 au dessus du vôtre, mais qu'il doit l'être dans la globalité.
Quant au niveau d'intérêt...que celui de la fille doive être plus élevé, ce n'est pas une solution c'est un fantasme. Figurez-vous que si on demande à la fille de choisir, elle aussi va vouloir que le niveau d'intérêt de son mec soit très élevé, si possible plus que le sien. C'est beaucoup plus confortable.
De toute façon c'est un faux problème, le niveau d'intérêt n'existe pas, et il peut encore moins se mesurer. En tout cas il ne se voit pas, parce qu'on ne peut le juger qu'avec nos propres façons de montrer de l'intérêt. Mais peut-être que ce que vous prenez pour des signes d'intérêt élevé (que vous notez gaiement 55,865%...) n'en sont absolument pas. Ou inversement. Donc si vous attendez de voir son niveau d'intérêt pour déterminer l'engagement que vous apportez au couple, nous n'avez pas fini. De plus, l'alpha tant prisé ici, n'est-ce pas celui qui ne se laisse pas mener par sa copine, qui décide seul de sa vie? Donc...qui s'engage quand il le souhaite, et non quand tous les signes montrent qu'il peut le faire sans aucun risque?
De toute façon cette histoire de niveau d'intérêt repose encore sur un préjugé: il y a toujours asymétrie dans un couple, un dominant un dominé. Donc il faut être dominant. Changer de vision est possible, pour éviter d'inhiber ses aspirations, et - accessoirement bien sûr - pour éviter de faire de ses ltr des vaincues. Acceptez de ne pas dominer. Prenez des risques messieurs!
Je pense comprendre ton point de vue Cyd07; mais je ne le partage pas complètement car je pense que le fait qu'il y ait dans un couple un dominant et un dominé est une donnée que l'on ne peut empêcher.
Je ne pense pas que cela soit toujours le même d'ailleurs, car je pense que les rôles peuvent s'inverser au cours du temps. Ce qui n'est pas souhaitable, c'est que l'écart devienne trop important, jusqu'à devenir écrasant.
Je pense aussi que si l'Alpha tant prisé ici ne se laisse pas mener par sa copine, décide seul de sa vie, et s'engage quand il le souhaite, je pense aussi qu'il est suffisamment fier pour ne pas s'engager avec quelqu'un qui ne le respecte pas suffisamment. Il n'accepterait pas qu'on le prenne par dessus l'épaule, avec un manque de considération. Il prend des risques, mais calculés, car il est pas non plus kamikaze ou téméraire. Il est courageux, mais pas téméraire.
Je pense aussi que le niveau d'intérêt existe, et que c'est quelque chose de bien concret. Et que son niveau va induire bien des comportements chez la fille ou chez nous...
Pour ma part, j'accepterai volontiers en théorie de ne pas dominer; par contre être dominé, cela me semble impossible à accepter.
À supporter tout court, même... Je fais partie de ceux qui ont eu une mère envahissante, étouffante, voulant tout contrôler à la maison, ce qui fait que ayant fuis ce truc, je ne désire plus jamais rentrer dans le rôle du contrôlé... Partant de cette situation, et sachant que la nature est ainsi faite que si tu mets deux personnes et les fait vivre ensemble, s'installera entre eux obligatoirement une domination de l'un sur l'autre plus ou moins importante, il ne me semble pas envisageable à cet instant pour moi de pouvoir foncer tête baissée dans un truc sans prendre des précautions. Sans avoir de porte de sortie rapide possible au moindre signe au niveau de la relation d'une augmentation trop importante de l'écart d'interet et de domination.... Que l'on garde une indépendance suffisante quelque soit l'engagement pour pouvoir et avoir la force de se barrer à n'importe quel moment. De toujours garder en soi la force de rejeter l'inacceptable.
C'est pas simple.....
Je ne pense pas que cela soit toujours le même d'ailleurs, car je pense que les rôles peuvent s'inverser au cours du temps. Ce qui n'est pas souhaitable, c'est que l'écart devienne trop important, jusqu'à devenir écrasant.
Je pense aussi que si l'Alpha tant prisé ici ne se laisse pas mener par sa copine, décide seul de sa vie, et s'engage quand il le souhaite, je pense aussi qu'il est suffisamment fier pour ne pas s'engager avec quelqu'un qui ne le respecte pas suffisamment. Il n'accepterait pas qu'on le prenne par dessus l'épaule, avec un manque de considération. Il prend des risques, mais calculés, car il est pas non plus kamikaze ou téméraire. Il est courageux, mais pas téméraire.
Je pense aussi que le niveau d'intérêt existe, et que c'est quelque chose de bien concret. Et que son niveau va induire bien des comportements chez la fille ou chez nous...
Je pense que ce n'est pas un préjugé, mais un fait naturel qu'il est difficile d'éviter. Par contre, je pense que l'on peut diminuer l'écart pour le maintenir dans des proportions raisonnables, et que le dominant peut varier durant la relation.De toute façon cette histoire de niveau d'intérêt repose encore sur un préjugé: il y a toujours asymétrie dans un couple, un dominant un dominé. Donc il faut être dominant. Changer de vision est possible, pour éviter d'inhiber ses aspirations, et - accessoirement bien sûr - pour éviter de faire de ses ltr des vaincues. Acceptez de ne pas dominer. Prenez des risques messieurs!
Pour ma part, j'accepterai volontiers en théorie de ne pas dominer; par contre être dominé, cela me semble impossible à accepter.
À supporter tout court, même... Je fais partie de ceux qui ont eu une mère envahissante, étouffante, voulant tout contrôler à la maison, ce qui fait que ayant fuis ce truc, je ne désire plus jamais rentrer dans le rôle du contrôlé... Partant de cette situation, et sachant que la nature est ainsi faite que si tu mets deux personnes et les fait vivre ensemble, s'installera entre eux obligatoirement une domination de l'un sur l'autre plus ou moins importante, il ne me semble pas envisageable à cet instant pour moi de pouvoir foncer tête baissée dans un truc sans prendre des précautions. Sans avoir de porte de sortie rapide possible au moindre signe au niveau de la relation d'une augmentation trop importante de l'écart d'interet et de domination.... Que l'on garde une indépendance suffisante quelque soit l'engagement pour pouvoir et avoir la force de se barrer à n'importe quel moment. De toujours garder en soi la force de rejeter l'inacceptable.
C'est pas simple.....
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Il y'a du vrai... par Cyd07
Deux choses :
Premièrement, la dépendance est plus ou moins variable suivant les personne, et ça ne me parait pas "pathologique". Simplement, comme me l'a dit un ami, plus tu est dépendant, plus tu t'exposes à la souffrance, mais tu vivras aussi plus pleinement les moments heureux. C'est une question de sensibilité finalement. Il y a donc des avantages à la dépendance et à l'indépendance.
Deuxièmement, je ne crois pas que Bob soit accro à une fille. Il est accro à quelque chose qui lui enlève sa solitude. Et l'erreur est là : il ne choisit pas la fille, il se jette dessus parce qu'elle est une des seules qui lui donne des marques d'attention. Or cette fille ne correspond à aucun critère qu'il aurait choisit. Elle est un peu hors des clous par rapport à ce qui lui correspond, à ses goûts en matière de filles (qu'il n'a jamais pris les temps de découvrir et tester en allant sarger d'ailleurs). Je crois que c'est là que c'est dangereux.
En conclusion, être dépendant n'est pas gênant, c'est même bien de s'engager à mon avis. Mais ça ne doit pas t'empêcher de rester lucide sur ce que tu cherches comme relation et de prendre le large si ca va pas. Il faut rester lucide.
Sur ce, cheers.
Premièrement, la dépendance est plus ou moins variable suivant les personne, et ça ne me parait pas "pathologique". Simplement, comme me l'a dit un ami, plus tu est dépendant, plus tu t'exposes à la souffrance, mais tu vivras aussi plus pleinement les moments heureux. C'est une question de sensibilité finalement. Il y a donc des avantages à la dépendance et à l'indépendance.
Deuxièmement, je ne crois pas que Bob soit accro à une fille. Il est accro à quelque chose qui lui enlève sa solitude. Et l'erreur est là : il ne choisit pas la fille, il se jette dessus parce qu'elle est une des seules qui lui donne des marques d'attention. Or cette fille ne correspond à aucun critère qu'il aurait choisit. Elle est un peu hors des clous par rapport à ce qui lui correspond, à ses goûts en matière de filles (qu'il n'a jamais pris les temps de découvrir et tester en allant sarger d'ailleurs). Je crois que c'est là que c'est dangereux.
En conclusion, être dépendant n'est pas gênant, c'est même bien de s'engager à mon avis. Mais ça ne doit pas t'empêcher de rester lucide sur ce que tu cherches comme relation et de prendre le large si ca va pas. Il faut rester lucide.
Sur ce, cheers.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 par cyberseb
- [+1] Intéressant par Cyd07