Comment sortir de notre prison imaginaire?

J'ai mis pas mal de temps à trouver un titre pour ce post.

Malgrès tout, j'ai pensé que le terme "prison imaginaire" symbolisait parfaitement mon problème.
Mon problème est simple, je prends trop à coeur tout ce que j'entreprend. Vous allez me dire que c'est positif, mais non. Cela me bloque je n'agis pas naturellement et lorsque les choses ne vont pas dans le sens que je souhaite et bien je m'effondre littéralement. J'abandonne et je me laisse aller. Le pire c'est que le seul remède que j'ai trouvé, c'est de DORMIR.

J'espère que mon problème est bien posé et surtout que vous pourrez y apporter des opinions constructives.

Beny
[/img]

Benybienassi a écrit :J'abandonne et je me laisse aller. Le pire c'est que le seul remède que j'ai trouvé, c'est de DORMIR.

Attention à la dépression

Tu as très bien formulé ton problème.

Essaye de concentrer ton besoin d'objectifs dans des domaines ou c'est vraiment toi qui contrôle la situation.
Pour les filles par ex, tu ne contrôlera jamais qu'une partie...

ex : si tu fais plein d'efforts pour garder une LTR, pour avoir une fille en particulier, tu seras souvent déçu car tu es dépendant de la volonté de l'autre (la fille) et tu auras l'impression de ne pas avoir de contrôle sur les choses => perte de confiance en soi

Si par contre ton objectif est de progresser dans un sport, une discipline, si tu t'entraines beaucoup tu ne seras pas déçu. Idem avec le travail, en general (en genral) si tu taffes bien tu auras des retombées.
etc. etc .

Si par contre ton objectif est de progresser dans un sport, une discipline, si tu t'entraines beaucoup tu ne seras pas déçu. Idem avec le travail, en general (en genral) si tu taffes bien tu auras des retombées.
etc. etc .[/quote]

Tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de répondre.

En effet, tu as vu juste et je t'en remercie. En ce moment, j'essaye de travailler sur moi-même afin de mieux me connaitre. L'objectif est simple "se connaitre afin de progresser".
Néanmoins je ne suis jamais satisfait de moi-même, j'en veux toujours plus et cela me démoralise vraiment.
D'autre part, je n'arrive pas à me poser et à me confronter aux problèmes que je souhaiterai résoudre.

Merci en tout cas pour vos réponses...

Streaky a écrit :
Benybienassi a écrit :J'abandonne et je me laisse aller. Le pire c'est que le seul remède que j'ai trouvé, c'est de DORMIR.
Attention à la dépression

Une dépression??

Nan, je ne crois pas. Car j'ai des objectifs, une vie social et je ne cherche pas forcément à me couper du monde.

Merci en tout cas pour ta réponse.

Benybienassi a écrit :
Streaky a écrit :
Benybienassi a écrit :J'abandonne et je me laisse aller. Le pire c'est que le seul remède que j'ai trouvé, c'est de DORMIR.
Attention à la dépression

Une dépression?? Nan, je ne crois pas. Car j'ai des objectifs, une vie social et je ne cherche pas forcément à me couper du monde.

Merci en tout cas pour ta réponse.

Il a dis sa parce que en général le superflue ou le manque de someille (c'est soit l'un soit l'autre) est un signe de dépréssion, et il est pas bon pour la santé de trop dormir tout le temps

en ce qui concerne mon avis c'est bien d'avoir des projets a coeur, mais apparement ce qui te manque c'est de la détermination

un bébé a jamais réussi a marcher du premier coups pourtant il a réessayer

un patron de boites à du couler ou avoir plusieurs fois des crises économique mais si il est là c'est qu'il a pas abandonner la partie

Idem pour toi j'crois que sa a en rapport avec ta détermination.

tu pourrais te servir des leçons que ta tiré de tes échecs pour réessayer sans reproduire les echecs précédent

Je pourrais en dire d'avantage mais le plus gros c'est sa

Pour moi je pense que tu est perfectionniste car tu place tes objectifs trop haut et malheureusement tu a des échecs alors tu t'effondre !
Mais il faut te relever car la vrai qualité d'un combattant c'est de se relever et d'affronter ses problèmes.
Le seul remède que je peu te conseiller (oublie les dodo c'est juste un moyen pour toi de t'échapper de la société et de ses problèmes ) c'est de prendre tes objectif et de les diviser et les attaquer un par un :
1- tu t'attaquera a moins grand et par consequant tes chances de réussir seront plus grandes.
2- tu vivra mieux tes échecs car il est plus choquant de voir une maison tomber plutôt qu'un mur!

bonne continuation !

Wormschool

Benybienassi a écrit : En effet, tu as vu juste et je t'en remercie. En ce moment, j'essaye de travailler sur moi-même afin de mieux me connaitre. L'objectif est simple "se connaitre afin de progresser".
Néanmoins je ne suis jamais satisfait de moi-même, j'en veux toujours plus et cela me démoralise vraiment.D'autre part, je n'arrive pas à me poser et à me confronter aux problèmes que je souhaiterai résoudre.

J'ai surligné en gras ce qui me semble le plus révélateur du noeud mental que tu t'es créé. La clé de ton probème c'est que tu ne t'acceptes pas tel que tu es maintenant. Du coup, tu recherches à travers tes objectifs ta propre validation. La réalisation de tes buts devient la condition sine qua non de ton bien-être. Dès lors, dès que tu échoues et que ça devient trop difficile, tu cherches à fuir la réalité qui te semble trop dur. D'où ton besoin viscéral de dormir.

Pour sortir de ce schéme de pensée (réalisation objectif= bonheur ----> ECHEC ----> Fuite de la réalité ), tu dois t'accepter tel que tu es MAINTENANT. Pas dans deux secondes, pas dans deux minutes mais bien au moment où tu lis ses lignes. Si tu parviens à t'accepter et t'aimer tel que tu es dans l'ici-maintenant, ton bien-être ne dépendra plus de conditions extérieures (réalisation de tes objectifs, avoir tel ou tel objet, faire l'amour à telle ou telle femme) mais bien à une condition intérieure à savoir vivre et accepter son présent.

Pour d'avantage de détails sur ce thème, je te conseille de lire des ouvrages sur le concept de l'ici-maintenant qu'on retrouve dans énrmément d'ouvrages de la philosophie orientale. Sinon, il y a également l'excellent ouvrage d'Eckhart Tolle sur le sujet : "Le pouvoir de l'instant présent".

Une fois que tu auras accepté qui tu es (étape de l'"être"), tu pourras vraiment agir en vue de tes objectifs ( étape du "faire") et être à l'aise avec ce que tu auras obtenu du fruit de tes actions (étape de l'avoir). Si tu remarques bien, le chemin proposé est à l'inverse du chemin conventionnelement accepté par la société à savoir : Je travaille pour gagner de l'argent (avoir) ce qui me permet de faire plus de chose (faire) et ce qui me permettra d'être heureux (étape de l'être).

Bonne chance dans ton évasion de ta prison imaginaire. Je suis aussi passé par là même si ma prison était différente.

Bien à toi,

Dallas.

Benybienassi a écrit : Malgrès tout, j'ai pensé que le terme "prison imaginaire" symbolisait parfaitement mon problème.
Mon problème est simple, je prends trop à coeur tout ce que j'entreprend. Vous allez me dire que c'est positif, mais non. Cela me bloque je n'agis pas naturellement et lorsque les choses ne vont pas dans le sens que je souhaite et bien je m'effondre littéralement. J'abandonne et je me laisse aller. Le pire c'est que le seul remède que j'ai trouvé, c'est de DORMIR.

Mettre du coeur dans ce que tu fais, c'est bien... aller à fond perdu c'est sans fin.
C'est stupide à dire mais c'est tellement vrai : tu ne contrôles pas le monde.

Dans la vie, tu as les choix et les circonstances.

Les choix, tu les contrôles, c'est TOI qui prend la décision.
Les circonstances, il faut faire avec, aucun contrôle dessus.

Je ne suis pas sûr mais, je crois bien que je suis dans le même cas... (j'y attribue personnellement plus à une réflexion constante et anti-productive).

Pas de solution à ce jour néanmoins...

Les seules avancées notables de confiance en moi que j'ai pu constater, c'est une période il y a deux semaines ou pendant plusieurs jours j'étais vraiment "pumped up", genre en pleine forme, sans prises de tête.

La solution cette fois-ci avait été une tentative d'auto-lavage de cerveau pour arrêter de se remettre en question (la remise en question est fondamentale dans ma façon de voir, mais des fois c'est trop, juste trop).
Ca n'a pas duré, mais peut-être qu'en persistant ?

Est-ce que tu te reconnais là-dedans ?
Auquel cas nos expériences pourraient être intéressantes à partager.