Sur ce fil, je vous propose de poster vos plus beaux ratés en tant que player, vos games les plus consternants, afin de tenter d'analyser ce qui cloche, de repérer les perches que tout player devrait saisir... D'habitude, les players ne rendent compte que de leurs meilleurs PU : il faudrait aussi s'intéresser aux games ratés. En somme, il s'agit de dire ses échecs pour optimiser son niveau, car certains ratages contiennent beaucoup plus d'enseignements que les games réussis.
Je commence avec un non-PU exemplaire. En plus, il est tout chaud. (Attention, c'est long !)
Hier, dans le TGV, je m'assieds à ma place dans un wagon inintéressant quant au game : partout, plein de petites vieilles et de gros mecs barbus. Vient à passer un jeune homme qui prétend avoir réservé la place 54, c'est-à-dire la mienne. J'exhibe alors mon billet pour attester ma bonne foi, mais je m'étais tout simplement trompé de voiture... A ce moment-là, j'avais encore le mojo : je venais de passer une bonne après-midi (deux fclose d'affilée + plein de compliments sur ma tenue, ma bonne humeur, mon énergie, etc.) et je rentrais enfin chez moi, frais, dispos et éblouissant.
Bref, je prends mes affaires, je me casse du wagon en lançant un ou deux bons mots qui font rire mes voisins, alpha style, et je gagne ma place dans la bonne voiture. Coup de bol : le hasard venait de me placer en face de la HB10 du mois.
Visage fin, gracieux, légèrement oriental (une juive ?) avec une dureté dans l'expression qui n'est pas pour me déplaire ; des habits élégants et serrés sous une tunique ondoyante, et une immense frange de cheveux noirs qui retombe confusément sur les deux yeux. Mélange d'orgueil et de lascivité qui me plaît énormément. 22 ans environ, ma tranche d'âge : il faut aller au charbon, Robespierre, pas de pitié pour les HB10 !
Avant d'attaquer, donc, je range péniblement mon barda et je m'assieds en face de la fille pour contempler sa jolie physionomie, avec une parfaite sérénité. Vous connaissez la règle : trois secondes pour ouvrir, ne pas réfléchir. Nos regards se croisent. 3, 2, 1...
Rien.
Aucun opener intelligent ne me vient à l'esprit. J'aurais dû opener tout le groupe sur le thème "je me suis trompé de voiture", en inventant deux ou trois détails amusants pour m'attacher la sympathie des voyageurs alentour, mais c'était bien trop tard : il fallait le faire en arrivant, pas une fois installé ! Comment n'y avais-je pas pensé plus tôt ?
Je commence à ressasser le problème et à psychoter sur tel ou tel opener possible ; mais le temps de repenser à une routine sympa pour faire bonne figure, l'intérêt créé par mon arrivée dans le wagon (j'étais très bien habillé) est complètement retombé, et il semble évident que la fenêtre de tir s'est refermée depuis longtemps... Il n'était plus question d'opener qui que ce soit sans paraître affreusement maladroit.
A défaut d'ouvrir un set, j'ouvre donc un livre de poésies que je portais sur moi, histoire de laver mon esprit de ce petit ratage. La HB10 sort alors un ordinateur portable et l'ouvre sur ses genoux serrés pour travailler, ce qui est bien ridicule. Il aurait fallu tirer la table, qui était renquillée sur le côté ! Donc, idée d'opener : "Vous êtes sûre que vous ne voulez pas tirer la table ?" Non, c'est trop distant, pas assez playful, inutile pour le game : ça sent le vieux mec qui veut se faire remarquer à tout prix, mauvais, mauvais... Alors je croise son regard de temps à autres en demeurant interdit, sans un petit opener en bouche. Pour moi qui étais si pétulant une heure avant, c'est le naufrage complet, une horreur. (A trop vouloir calibrer avant même de parler, on n'aborde pas.)
Le pire, c'est qu'au bout d'un moment, c'est la HB10 qui finit par m'opener ! Après avoir rangé son ordinateur, elle quitte son siège en me demandant : "Vous pouvez me garder mes affaires ?"
Cela peut s'interpréter comme un léger IOI dans la mesure où personne ne demande jamais ce genre de choses en quittant sa place, et que le wagon était bondé... Personne n'allait rien lui voler, c'était évident. Mais son open m'a tellement surpris que j'ai répondu par l'affirmative, sans rien ajouter de C&F, et puis elle était déjà partie. Misère !
A son retour, elle me remercie et mon pied glisse sur une vis, chose incongrue. Je ramasse la vis et lui montre avec un regard amusé ; elle me gratifie d'un large sourire en retour, mais je ne trouve rien d'intéressant à rajouter (vous auriez trouvé, vous ?). Donc, chacun retourne à ses pensées. La HB10 a passé le reste du voyage à faire tomber ostensiblement des choses à mes pieds : ai-je besoin de commenter tellement l'IOI est gros ?
Mais aucune réaction de ma part ; elle aurait pu jouer des claquettes dans le couloir, j'en serais resté sourd, aveugle et muet... Ce n'est pas que j'avais peur, au contraire : je n'avais plus le feu. Deux fcloses dans la journée, ça vous casse son homme, quand même.
Prenait-elle mon silence pour un genre de neg implicite ? En fin de voyage, la HB ne savait plus quoi inventer pour se faire remarquer, et semblait complètement désespérée, fatiguée du monde entier : les coudes sur les genoux, les yeux collés dans les paumes, on aurait dit qu'elle pleurait, presque... A cause de moi ? Objectivement, je ne vois aucune autre raison à cela ; et moi aussi, j'étais horriblement gêné par ce non-game pitoyable. Deux heures en tête-à-tête et pas le moindre commencement de game, quel camouflet pour une HB10 !
Vers la fin du voyage, un Noir à démarche de racaille a fait semblant de perdre l'équilibre, de façon à s'étaler de tout son long sur la HB10. Nous échangeons, elle et moi, un regard absolument stupéfait... Une fin misérable pour un anti-PU misérable.
Vous connaissez les faits.
Voici maintenant les conclusions d'ordre plus général que j'en tire quant au game. La sarge en train, le TPU (Train Pick Up) est très différent des autres formes de PU, dans la mesure où le SPU et le NPU basent leur efficacité sur la mobilité du player. Un game normal, en street ou en club, intègre le fait que le player doive rompre volontairement l'interaction au bout de quelques minutes, soit pour aller papillonner ailleurs (vous savez, le fameux "mes amis m'attendent là-bas" en NPU), soit pour numcloser au bout d'une dizaine de minutes (en SPU). Cela est impossible lors d'un TPU puisque vous êtes vissé sur un siège de train pendant plusieurs heures, face à la cible, et sans éventualité de déplacement ou de close rapide.
Cette contrainte complique considérablement le game :
1) Il est beaucoup plus difficile d'opener dans ces circonstances, car un bon opener est spontané ; or il est difficile de paraître spontané lorsqu'on a déjà passé une ou deux minutes à s'agiter sous les yeux de la HB : à ranger ses affaires, à plier son manteau, à s'asseoir, à se relever pour vérifier son billet, à circuler pour laisser passer des gens, etc. Après cela, il semble bizarre et presque needy de trouver soudain un opener à dire, comme si une magnifique pensée vous avait traversé l'esprit pendant que vous souleviez votre valise... Ce sont les emmerdeurs qui font cela, vous savez, les gens qui racontent leur vie dans les transports en commun.
2) L'open en TPU est d'autant plus délicat que la plupart des openers ne sont pas congruents. Par exemple, on ne peut pas lancer un opinion opener, qui paraîtrait franchement ridicule et téléphoné (c'est pour les inconnues du centre commercial, ça...). Impossible également de le jouer direct ("salut, je me suis dit que tu étais mignonne et..."), de poser une FTC puisqu'on est coincé dans un train, de faire du GNQ sans avoir l'air d'un gros débile, de développer un trop grand niveau d'énergie (tout le wagon écoute attentivement), etc.
3) Malheureusement, les rares openers congruents sont aussi trop faibles. Il est possible de faire du situationnel ou du fonctionnel, mais ce n'est pas assez consistant pour développer un game pendant plusieurs heures... Ce genre d'opener ("mortelles, tes boucles d'oreille") est excellent en NPU ou SPU, car il permet une petite conversation sympathique qui s'interrompt au bout de quelques minutes pour laisser place au numclose. En TPU, ce genre de conversation tue le game, car on ne peut pas dérouler une conversation ininterrompue de 2 ou 3 heures à partir d'un opener fonctionnel : un blanc finirait par survenir. Or ici, le moindre blanc dans la conversation est interdit : on ne peut ni s'en aller, ni proposer une activité plus intéressante, ni numcloser quelqu'un que l'on aura face à soi pendant trois heures encore... Se taire revient à faire tomber toute la tension du game, et reprendre une conversation est ensuite malaisé. Ainsi, dès qu'il ouvre la bouche, le player est condamné à faire durer l'interaction pendant plusieurs heures, ce qui est un supplice ! Vous comprenez donc pourquoi je ne voulais pas opener : car rien de ce que je n'avais en tête ne me paraissait assez solide pour rebondir pendant des heures.
4) La configuration même du TPU interdit de développer nos techniques habituelles. Aucun kino possible avec la disposition des voyageurs (face à face éloigné), aucune sexualisation puisque tout le monde écoute, aucun social proof, aucun game de groupe (car personne ne se connaît), etc. Pas de comfort puisque pas d'isolation. Au mieux, on peut aller prendre un café en voiture-bar, pas terrible... Il s'agit donc de faire du C&F et des routines pendant plusieurs heures, sans jamais s'arrêter : c'est un bête jeu d'attraction et de qualification dilaté outre mesure, qui finit par installer une ambiance peu propice à la séduction. On passe pour un freak, quelqu'un qui déblatère des tas de choses intéressantes ; mais certainement pas pour un potentiel amant, puisque pas de comfort ! Le fait même de ne pouvoir se déplacer amoindrit la portée du game : chacun sait qu'un bon comfort doit se dérouler en plusieurs endroits différents, sauf en NPU - et encore.
5) Il est possible de concevoir un game "normal" en train : opener dès l'arrivée dans le wagon (j'insiste sur ce point), attraction avec C&F et canned stuff pendant une demi-heure, puis passer tout le reste du voyage à kinoter et sexualiser en voiture-bar (il est interdit de revenir s'asseoir à sa place puisque les kinos cesseraient). Ensuite, numclose sur le quai ou dans un café - ou pourquoi pas kclose, voire fclose chez la fille, allons-y gaiement... Mais pour toucher à cette "normalité", il est impératif de posséder un excellent niveau sanctifié par une pratique intensive. Ce n'est pas mon cas.
6) Je connais une maxime qui devrait guider les players de plus médiocre niveau : si une contrainte se présente, contournez-la. En l'occurrence, ce qui pose problème, c'est d'avoir à causer pendant des heures sans pouvoir fuir. Eh bien, la solution consiste à se taire. Deux façons de faire : soit j'open tout de suite, et je pose une FTC, soit j'attends le dernier moment pour opener.
Dans le premier cas, il s'agit d'open en arrivant dans le wagon, de faire plaisamment durer l'interaction pendant 10-15 minutes, et de prétendre avoir un travail à finir (si l'on voyage avec papier-crayon ou avec le PC portable), ou plus simplement de disparaître, de quitter le wagon pour aller sarger en voiture-bar pendant le reste du voyage. Ensuite, 10 minutes avant la fin du voyage, j'arrête de travailler ou je reviens à ma place, et je reprends l'interaction. Simple et facile.
Dans le second cas, c'est encore plus simple. Ignorer ostensiblement la cible pendant tout le voyage, voire même se DHV en discutant avec les autres personnes (dans mon cas, quatre passagers à côté de moi causaient géopolitique, j'aurais largement pu intervenir mais j'étais trop occupé à chercher un opener). Il ne faut ni lui parler, ni la regarder, ni rien. Ensuite, 20 minutes avant l'arrivée du train, pourquoi ne pas quitter brièvement le wagon pour aller aux toilettes, prendre un Coca ou téléphoner à un wing ? Dès que l'on revient à sa place, open directement la cible avec un gros opener tout frais. (Notez, le coup de téléphone à un wing peut s'avérer utile : soit pour se donner du courage, soit pour créer une conversation sur un thème marrant, sachant que l'on reviendrait dans le wagon avant de raccrocher, et que l'on poursuivrait la discussion sur le même thème avec la cible, comme si de rien n'était...)
Dans les deux cas, on réduit soi-même le PU à une durée normale, c'est-à-dire 20 minutes en tout, sans paraître maladroit. Si la cible est compliante, on peut toujours aller faire du comfort dans un café de la gare, voire espérer mieux qu'un simple numclose.
Après coup, ces solutions m'apparaissent comme l'évidence même. Mais c'est seulement en faisant le point sur ce qui foire, en analysant son échec au crible de la théorie, que l'on acquiert une connaissance supérieure du game et que l'on se donne les moyens d'action concrets pour réussir des PU similaires. D'où l'intérêt de ce topic.
Maintenant, à vous de raconter et de disséquer vos games ratés : les filles qu'on n'a pas osé aborder alors qu'on avait le mojo, les râteaux qu'on s'est mangés avec des techniques qui d'habitude fonctionnent bien...
Nos plus beaux regrets
Oula garçon si ça c'est pas un post détaillé
Bon j'ai un game raté à faire partagé mais d'abord je voudrais revenir sur ce post, beaucoup de choses m'ont fait tilté.
D'abord, je trouve que tu te prends un peu la tête avec les openers. T'en a combien en réserve ? Il n'en faut pas des millions, j'ai numclosé 4 ou 5 fois en train, et je me suis jamais pris la tête pour ça.
J'ai toujours fait du contextuel. Je passe à côté d'une fille qui lit un mag people, je lui fais "alors quelles sont les news des people dans le monde today?", ou un truc dans le genre, j'ai accroché la conversation, ça a duré une heure et demi environ.
Après, un autre, une fille avec des bagages : "tu déménages" ? (elle était autrichienne). Là aussi numclose.
Celui que je préfère, quand elle a les écouteurs sur ses oreilles : "t'écoutes quoi?"
Mais quand je suis à sec, celui que je préfère c'est "salut ça va?"
Pour le kino je suis d'accord c'est pas facile, perso j'ai jamais eu trop de problème de ce côté là, soit on était debout donc je kinotais à mort, soit on étais assis l'un à côté de l'autre. Si vous êtes en face à face, tu peux lui toucher le genou, mais c'est vrai que c'est délicat.
La sexualisation doit être plus subtile, mais y a moyen. Perso j'aime bien parler de leur première fois, mais en douceur. Du genre : " tiens franchement moi j'ai ressenti les mêmes émotions pour ma première fois... tu sais cet espeèce de sensation bizarre que tu ressens, tu sais pas trop ce que tu fais, t'as l'impression de pas y arriver... t'as ressenti quoi toi pour ta première fois."
Ce que je comprends pas, c'est que pour toi il ne doit pas y avoir de blanc dans une conversation. Je suis complètement pas d'accord, un blanc, ça te permet de réfléchir, de te poser, de réfléchir à autre chose, bref c'est normal ça arrive à tout le monde. Ca rythme la conversation.
Le stall c'est pas bon en SPU surtout, mais dans le train en situation posée, sachant justement que tu as des heures devant toi, faut pas chercher à combler les blancs, c'est pas du tout naturel.
Ouvre toi aux gens autour, discute et blague avec eux, rigole en regardant un élément de ton envirommenent, puis prends ton portable et envoie un sms. Puis reprends la conversation : je trouve ça très naturel.
Voilà en gros ce que je voulais dire concernant ton post.
sinon, pour mon game.
C'était avec une fille, prénommée Emma, que j'avais numclosé quelques semaiens auparavant, par social proof. Je l'ai daté un jeudi aprem dans le vieil Antibes parce que j'avais du temps et du modjo.
Je l'ai appelé à ladernière minute, et a accepté sans problème. On se donne RDV sur une place. J'arrive 5 min en retard, et on se dirige vers le vieil Antibes.
Pendant tout ce temps je la touche à l'épaule surtout. On rigole beaucoup. Dans un premier temps on se pose à un bar.
Face à face, on boit un coup. On rigole beaucoup. Elle me paie le coup. On se lève, on marche, et je continue de discuter. Mais pas de fluff, parce que pas de sexualisation, je suis complètement en roue libre. C'est vrai que j'ai de l'humour, et qu'elle rigole beaucoup à mes blagues.
On s'assied près d'une église, par terre. Là, moi super confiant, j'essaie de la kcloser, sans kino escalation, sans réel confort, sans l'avoir même qualifié, bref, j'ai fait complètement n'importe quoi.
Elle me dit non. Après, gêne habituelle, on se casse rapidement.
Le soir, elle m'envoie un SMS pour me dire qu'en gros elle ne recherche pas de relation en ce moment et qu'elle est désolée. Bien sûr, je lui réponds. Je lui dis que moi non plus je ne cherche pas mais que je profite du moment présent, et que donc on va éviter ce genre d'excuse bidons.
Finalement je l'ai revue hier soir, on s'est dit qu'on se recontacterait, mais on sait elle comme moi que c'est mort.
Conclusion :
-ne jamais aller à une date sans même savoir ou on est et ou on va (au moins dans son game).
J'aurais du augmenter ma valeur, mais surtout faire beaucoup de confort (je vous l'ai pas dit mais c'était une LSE).
Je suis rentré dans la FZ juste après le coup au bar je pense. C'est là que j'ai merdé, j'ai pas du tout fluffé bien comme il faut. J'ai oublié que faire rire une fille, ça ne suffisait pas.
- Au niveau de mon BL, je viens de me rendre compte que je cherchais sa validation. Je m'en souviens maintenant. Dans le genre needy jdevais être pas mal.
A l'avenir :
-garder l'idée de plusieurs endroit pour une date (mais en plus original)
-parler de c*l
- faire plus de projections du genre " o oui on aura des enfants blonds qui courront dans le jardin" etc etc
- Y aller moins à l'arrache
Voilou voilou !
Bon j'ai un game raté à faire partagé mais d'abord je voudrais revenir sur ce post, beaucoup de choses m'ont fait tilté.
D'abord, je trouve que tu te prends un peu la tête avec les openers. T'en a combien en réserve ? Il n'en faut pas des millions, j'ai numclosé 4 ou 5 fois en train, et je me suis jamais pris la tête pour ça.
J'ai toujours fait du contextuel. Je passe à côté d'une fille qui lit un mag people, je lui fais "alors quelles sont les news des people dans le monde today?", ou un truc dans le genre, j'ai accroché la conversation, ça a duré une heure et demi environ.
Après, un autre, une fille avec des bagages : "tu déménages" ? (elle était autrichienne). Là aussi numclose.
Celui que je préfère, quand elle a les écouteurs sur ses oreilles : "t'écoutes quoi?"
Mais quand je suis à sec, celui que je préfère c'est "salut ça va?"
Pour le kino je suis d'accord c'est pas facile, perso j'ai jamais eu trop de problème de ce côté là, soit on était debout donc je kinotais à mort, soit on étais assis l'un à côté de l'autre. Si vous êtes en face à face, tu peux lui toucher le genou, mais c'est vrai que c'est délicat.
La sexualisation doit être plus subtile, mais y a moyen. Perso j'aime bien parler de leur première fois, mais en douceur. Du genre : " tiens franchement moi j'ai ressenti les mêmes émotions pour ma première fois... tu sais cet espeèce de sensation bizarre que tu ressens, tu sais pas trop ce que tu fais, t'as l'impression de pas y arriver... t'as ressenti quoi toi pour ta première fois."
Ce que je comprends pas, c'est que pour toi il ne doit pas y avoir de blanc dans une conversation. Je suis complètement pas d'accord, un blanc, ça te permet de réfléchir, de te poser, de réfléchir à autre chose, bref c'est normal ça arrive à tout le monde. Ca rythme la conversation.
Le stall c'est pas bon en SPU surtout, mais dans le train en situation posée, sachant justement que tu as des heures devant toi, faut pas chercher à combler les blancs, c'est pas du tout naturel.
Ouvre toi aux gens autour, discute et blague avec eux, rigole en regardant un élément de ton envirommenent, puis prends ton portable et envoie un sms. Puis reprends la conversation : je trouve ça très naturel.
Voilà en gros ce que je voulais dire concernant ton post.
sinon, pour mon game.
C'était avec une fille, prénommée Emma, que j'avais numclosé quelques semaiens auparavant, par social proof. Je l'ai daté un jeudi aprem dans le vieil Antibes parce que j'avais du temps et du modjo.
Je l'ai appelé à ladernière minute, et a accepté sans problème. On se donne RDV sur une place. J'arrive 5 min en retard, et on se dirige vers le vieil Antibes.
Pendant tout ce temps je la touche à l'épaule surtout. On rigole beaucoup. Dans un premier temps on se pose à un bar.
Face à face, on boit un coup. On rigole beaucoup. Elle me paie le coup. On se lève, on marche, et je continue de discuter. Mais pas de fluff, parce que pas de sexualisation, je suis complètement en roue libre. C'est vrai que j'ai de l'humour, et qu'elle rigole beaucoup à mes blagues.
On s'assied près d'une église, par terre. Là, moi super confiant, j'essaie de la kcloser, sans kino escalation, sans réel confort, sans l'avoir même qualifié, bref, j'ai fait complètement n'importe quoi.
Elle me dit non. Après, gêne habituelle, on se casse rapidement.
Le soir, elle m'envoie un SMS pour me dire qu'en gros elle ne recherche pas de relation en ce moment et qu'elle est désolée. Bien sûr, je lui réponds. Je lui dis que moi non plus je ne cherche pas mais que je profite du moment présent, et que donc on va éviter ce genre d'excuse bidons.
Finalement je l'ai revue hier soir, on s'est dit qu'on se recontacterait, mais on sait elle comme moi que c'est mort.
Conclusion :
-ne jamais aller à une date sans même savoir ou on est et ou on va (au moins dans son game).
J'aurais du augmenter ma valeur, mais surtout faire beaucoup de confort (je vous l'ai pas dit mais c'était une LSE).
Je suis rentré dans la FZ juste après le coup au bar je pense. C'est là que j'ai merdé, j'ai pas du tout fluffé bien comme il faut. J'ai oublié que faire rire une fille, ça ne suffisait pas.
- Au niveau de mon BL, je viens de me rendre compte que je cherchais sa validation. Je m'en souviens maintenant. Dans le genre needy jdevais être pas mal.
A l'avenir :
-garder l'idée de plusieurs endroit pour une date (mais en plus original)
-parler de c*l
- faire plus de projections du genre " o oui on aura des enfants blonds qui courront dans le jardin" etc etc
- Y aller moins à l'arrache
Voilou voilou !
Oh TDX on t'a reconnu, pas besoin de changer de pseudo 
Ah mais ce n'est pas moi, j'ai pas le temps!
Mince, y a de la concurrence...
Mince, y a de la concurrence...
No remorse. (c) Metallica
No regrets.
No regrets.
"Je crois que tu as perdu une vis... mais... tu es un robot !" et tout ce que tu peux imaginer sur ce thème :Robespierre a écrit :Je ramasse la vis et lui montre avec un regard amusé ; elle me gratifie d'un large sourire en retour, mais je ne trouve rien d'intéressant à rajouter (vous auriez trouvé, vous ?)
"Ca doit pas être facile pour passer les portiques à l'aéroport"
(kino) "Waw, ta peau en silicone est superbien faite"
"Je me suis toujours demandé si Goldorak était un bon coup ?"
"Si je t'embrasse, est-ce que je vais m'électrocuter ?"
En fonction de sa culture perso, y'a moyen de trouver des tas de routines
Sinon, pour reprendre sur le coeur de ton topic, une de mes devises est :
Quoi qu'il arrive, j'arrive toujours à trouver le coté positif des choses et ajoute le coté négatif à mon expérience.No regrets, never.
Appliquée au game, cet état d'esprit donne :
"Je n'ai pas réussi à closer cette HB, mais peut-être que je me serais attiré des ennuis. En attendant, je suis prêt pour la suivante, l'expérience en plus."
C'est un état d'esprit qui aide à mieux vivre sa vie, lâcher prise sur les évènements, et ultimement développer sa confiance en soi.
Je simplifie, mais on peut en faire tout en article... faudrait que j'y pense d'ailleurs
Tout ça fait que j'arrive pas à trouver quelque chose que je regrette... mais ne dit on pas "Avec le temps, tous les souvenirs sont bons" ?