[A/Q]La peur de réussir

Note : 22

le 13.11.2008 par tiamat

2 réponses / Dernière par okapi le 14.11.2008, 00h08

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Ce topic fait écho au topic de Malcor sur l'envie de baiser.
Nelson Mandela a écrit : Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la
hauteur.
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de
toute limite.
C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie
le plus.
Nous nous posons la question : qui suis-je, moi, pour être brillant,
radieux, talentueux et merveilleux ?
En fait qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu.
Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde.
L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser
les autres.
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en
nous.
Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en
chacun de nous et au fur et à mesure que nous laissons briller notre
propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission
de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère
automatiquement les autres."

La peur de réussir n'est pas une peur réptilienne, qui s'inscrit comme une anxiété, une incapacité à agir ou que sais-je. Elle est plus incidieuse et nous auto sabote sans que l'on s'en aperçoive.

Combien d'entre nous s'éjectent trop tôt ? Combien d'entre nous ne vont à 95% jamais au bout de pickups qui pourraient aller plus loin ? Combien prennent un numéro pour acquis ?

La réussite est souvent synonyme d'inconnue pour les anciens AFC que nous sommes. La comfort Zone est définie par l'échec. Et si la réussite apportait ce que l'on ne veut pas ? Si on se retrouvait surchargé par les responsabilités ?

Il y a comme une interdiction chez ceux qui ont peur de réussir (voir la notion de scénario non-gagnant en analyse Transactionnelle). C'est une chose qu'il faut combattre pour mener les efforts au bout et s'investir émotionnellement dans le résultat que l'on veut obtenir et le garder en tête.

Autorisez vous à réussir. Vous perdrez peut-être ceux qui aiment vous voir vous plaindre mais vous courrez vers votre bonheur et ce à long terme.

Maintenant je lance une question : Comment gérez-vous la peur de réussir ? Certains connaissent-ils des exemples de personnes s'en étant sorties ? Renverser le schéma de manière concrète ?

D'avance merci.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] par San.A
  • [+2] par Shakur
Magnifique texte de Nelson Mandela qui fait écho à la plus belle et la plus terrible des vérités: celle qui se trouve en nous...

Pour répondre à ta question, je connais au moins une personne qui s'est affranchi de la peur de réussir: moi-même. Bon, c'est peut-être un peu prétentieux mais j'ai le sentiment d'être sur un chemin qui a du coeur pour reprendre les mots de Carlos Castaneda.

Pour renverser le shéma, il existe plusieurs pistes qui mènent toutes (à mo humble avis) au même chemin celui de l'état de présence qui apporte paix intérieure (Lisez "le pouvoir de l'intant présent" d'Eckart Tolle pour ceux qui ne l'ont pas encore fait),cette même route sur laquelle vous trouverez l'acceptation de votre être.

Cea dit, je ne vais pas dévelloper ce paradigme en long et en large (d'autres l'ont fai avant moi) mais pour ceux qui s'intéressent au sujet. Voici quelques mots-clés: Ici-Maintenant, présence, Mandala de l'être, Ego, Estime de soi, Moi intérieur, Grand soi

Cla dit, je vais quand même tenter d'aborder le noeud du problème dans cette peur terrible qu'est celle de réussir et faire le lien avec sa soeur jumelle la peur d'échouer.

Toutes deux aussi bien la peur de réussir que celle d'échouer viennent du simple fait que vous soumettez votre bonheur, votre bien-être à des conditions extérieures. Dès lors, vous validez l'image que vous avez de vous-même à la réussite ou à l'échec de ces conditions extérieures.

Exemple: Votre mental dit: Mon bonheur dépend de coucher avec cette femme. Si votre bonheur est en cause vous aurez peur de a perdre, peur de l'aborder et peur de coucher avec car vous y avez mis trop de vous-même ... C'est cela qui entraîne l'anxiety approach. Mettre trop de soi-même dans une condition extérieur hypohétique.

Dès lors, il vous faut renouer avec vous-même et trouver en vous toutes les conditions ncessaires à la réalisation de votre bonheur (VALIDATION INTERIEURE). Et vous vous rendrez compte que le seul fait d'être est suffisament puissant pour vous donner totes les raisons de vous aimer et d'aimer la vie. Cette prise de concience vous apportera le détachement, le calme intérieure et la sérennité tout en vous permettant de renouer avec votre nature profonde. (Déjà beaucoup d'articles écrits sur le sujet alors je ne m'étends pas plus).

Pour finir, je vais faire appel à notre ami Benjamin Franklin qui, tel un vent du passé, nous souffle une réponse du présent.

"The happyness is to want what you get and the succes is to get what you want".

Le bonheur c'est vouloir ce que tu as (VALIDATION INTERIEURE) et le succès c'est avoir ce que tu veux (VALIDATION EXTERIEURE).

Le piège lié à la peur de réussir et à la peur d'échouer est de confondre le bonheur e le succès.

Une fois que tu voudras ce que tu as (c'est à dire l'essentiel), la voie du succès te sera ouverte et tu comprendras que le succès n'est qu'à la péripérie de ton être, que tu as déjà en toi toutes les ressources nécessaires à ton bonheur et que le reste n'est qu'un jeu qui sert à enrichir ta vie et la rendre encore plus belle.

Bonne chance à tous.

"Chacun porte en lui tout l'univers"
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant par warang
  • [+2] Constructif par tiamat
  • [+2] A lire par okapi
  • [+2] Intéressant par San.A
  • [+1] Pertinent par NickyNight
  • [+1] Très intéressant par Shakur
  • [+2] A lire par cyberseb
  • [+3] Post de qualité par AixAce
  • [+2] A lire par Hug
  • [+1] +1 le 28.09.10, 17h16 par Siegmund
"Dans les temps anciens, dans le Japon féodal, la voie du samouraï exigeait qu'il (le samouraï) prenne conscience de la nécessité d'être toujours prêt à tester la fermeté de sa résolution. Nuit et jour, le Samouraï devait faire le tri dans ses pensées et se préparer une ligne d'action. Selon les circonstances, il pouvait gagner ou perdre. Mais éviter le déshonneur était un fait distinct de la victoire ou de la défaite ; pour éviter le déshonneur il lui fallait peut-être en effet mourir. Mais si, dès le début, les évènements ne se déroulaient pas comme il l’aurait voulu il devait essayer à nouveau."
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