[A] Superman est mort : S'autoriser le repos.

[San.A]

Je viens d'avoir une discussion avec Tiamat qui m'a permis de mettre en forme ces quelques remarques...

Le droit au repos : Tuez Superman !



J'ai appris une chose, ces dernières semaines. Malgré mon évolution, malgré tout ce que m'apporte le Game, malgré toutes ces réussites...

J'ai toujours ces passages à vide, nombreux, où rien ne sort de moi, où j'ai l'impression de retrouver ma personnalité inactive d'autrefois, où je sens que rien n'a changé.

C'était une de ces soirées où l'on a prévu d'accomplir mille choses, entre la pile de linge - qui rivalise d'importance et en inclinaison avec la tour de Pise - et le sol qui ressemble à une photo porno hard-crad, mais où l'énergie manque. On arrive pas à "s'y mettre". Une de ces soirées où, pour ne rien arranger, le sommeil manque, les FF sont chez leur mec et le compte en banque est vide. C'est durant ces instants grisâtres que je me suis fait les réflexions suivantes...

Le game, et tout ce qui va autour, a ses limites.

Nous ne sommes pas des surhommes; et si nous avons appris à être plus "performants", plus heureux, plus accomplis, il ne faut pas se leurrer. Les gains apportés par notre évolution ne doivent pas nous imposer une obligation de résultat à tout instant.

A vouloir être à tout prix "l'Alpha" majuscule, à tant désirer tuer l'ancien garçon frustré qui nous habitait, nous avons développé une peur horrible du relâchement. Manquer de volonté est immédiatement perçu comme le plus vif signal d'un mauvais travail de développement et est traité comme un drame.

Accepter son besoin d'inaction se fait simplement : En décidant de ne rien faire. Plutôt que de ne rien faire en se torturant, en se culpabilisant de ne pas atteindre ses objectifs, il est parfois sain d'être actif dans le renoncement.

Acceptez vos raz-le bol, votre fatigue, cela vous évitera de perdre plus d'énergie à lutter contre l'inévitable ! Autant ne pas risquer une spirale infernale...

Lâchez la grappe à votre inner-game.

Ce soir-là, j'ai posé le balai, rangé le fer à repasser, éteint mon portable qui ne sonnait pas. J'ai fait du café, roulé une cigarette des plus volumineuses et je me suis affalé devant un bon dessin animé.

Alors maintenant, quand cela va mal, plus exactement quand la motivation est en berne, et bien... Je ne fais rien.

Je m'autorise à ne rien faire, à me... Re-po-ser.

Du repos.

(I'm no superman)

Il parle d'or.

[Llyandre]

C'est comme tout, c'est une notion d'équilibre...

Trop actifs ou trop inactifs, cela posera des problèmes, il faut trouver le juste milieu...

[run black]

Tiens c'est marrant j'en étais au même point.

Je me disais les FF c'est bien mais quelquefois on n'est pas au bon endroit avec la personne que l'on veut. D'autre part on a aussi envie de passer une soirée tranquille devant une côte de bœuf et une bonne bouteille de Pessac léognan.

Sans parler de la somme de travail qui s'amoncelle quand s'approche les 12 coups de minuit du 31 décembre.

Alors avec le portable je prends ma voix la plus sérieuse possible et je fais semblant de bosser alors que je sirote un café à la maison en écoutant des chansons.

[Lemilis]

Le droit au repos : Tuez Superman !

Avec un Amog à la kryptonite?

J'ai toujours ces passages à vide, nombreux, où rien ne sort de moi, où j'ai l'impression de retrouver ma personnalité inactive d'autrefois, où je sens que rien n'a changé.

Les passages à vide sont normaux, ça arrive a tout le monde. Mais quand tu dis que tu sens que "rien n'a changé":
+> Est-ce que ton changement résulte d'une attitude que tu te donne, et que quand tu te relache, tu redeviens ce que tu es? A ce moment, ça veux dire que effectivement, tu n'a pas vraiment changé en profondeur.
+> Une impression d'inefficacité dans ton action qui te rappelle ton ancien toi? là , c'est normal! Personne n'est jamais à fond, comme tu l'a constaté.

A vouloir être à tout prix "l'Alpha" majuscule, à tant désirer tuer l'ancien garçon frustré qui nous habitait, nous avons développé une peur horrible du relâchement. Manquer de volonté est immédiatement perçu comme le plus vif signal d'un mauvais travail de développement et est traité comme un drame.

Ces parôles on tendance à confirmer une impression de costume, de comportement que tu adopterais, celui de l'alpha, mais qui au final n'est pas vraiment toi, celui que tu veux "tuer" comme tu le dis si bien.
Après, peut être que je bute trop sur les mots! Déformation de juriste on va dire.

Accepter son besoin d'inaction se fait simplement : En décidant de ne rien faire. Plutôt que de ne rien faire en se torturant, en se culpabilisant de ne pas atteindre ses objectifs, il est parfois sain d'être actif dans le renoncement.

Ce que tu décris resemble à un choix qui n'en est pas un. C'est comme ça, alors autant choisir que ce soit comme ça. Est il necessaire d'en passer par là? Accepter tout simplement ce genre de phases, les laisser arriver et partir, sans les décider, ça parrait suffisant non?

Acceptez vos raz-le bol, votre fatigue, cela vous évitera de perdre plus d'énergie à lutter contre l'inévitable ! Autant ne pas risquer une spirale infernale...

Exactement!

Lâchez la grappe à votre inner-game.

Comment tu fais pour cesser d'être ce que tu es? Encore une idée de costume?
Ou alors tu parle de laisser tomber l'idée de vouloir avoir la meilleure attitude en toutes circonstance, même pendant un coup de mou?

Alors maintenant, quand cela va mal, plus exactement quand la motivation est en berne, et bien... Je ne fais rien.

Je m'autorise à ne rien faire, à me... Re-po-ser.

Du repos.

Amen. Si seulement plus de gens le faisaient: prendre le temps pour soi, ne rien faire...

[$im]

Ce soir-là, j'ai posé le balai, rangé le fer à repasser, éteint mon portable qui ne sonnait pas. J'ai fait du café, roulé une cigarette des plus volumineuses et je me suis affalé devant un bon dessin animé.

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I understand you soooo much ^^

[cyberseb]

Les petites pertes de moral ou un petit bad mood, tu peux "te contrôler", et par ta volonté agir dessus pour revenir à un état positif.

Mais c'est pas tout le temps possible. Quand l'émotion négative ou le passage à vide est trop fort, alors, c'est inutile de vouloir lutter, tu perds de la force pour rien, le mieux est de laisser faire et d'attendre que ça parte tout seul.

Et il ne faut pas culpabiliser, c'est normal des passages à vide. Des moments où on a envie de se plaindre, de se faire le ouin-ouin à soi-même ( s'apitoyer sur son sort ). Ce n'est pas ce que l'on prône ici, mais l'important est que ce n'est pas une attitude générale, mais juste une attitude qu'on se permet de temps en temps. Bon une fois passée la marée, faut se reprendre. Mais je pense qu'on en a besoin de temps en temps. En tout cas, j'en ai besoin. Et je me culpabilise pas quand ça m'arrive.
Et ça ne veut pas du tout dire que tu redeviens l'AFC; je trouve plutôt que c'est physiologique. C'est plutôt après, quand la marée est passée, et que tu ne sais pas te reprendre que ça pose un problème.

Récemment, j'ai lu un site qui m'a fini de me faire changer d'opinion en ce qui concerne l'assertivité. Cela a remis en question le fait que je pensais qu'un des buts ultimes était le contrôle de soi, la maîtrise de soi, de ses émotions... Je me rends compte maintenant que les choses sont plus subtiles. Je laisse le lien pour ceux que ça intéressent, je le trouve génial:

http://www.maieusthesie.com/nouveautes/ ... tivite.htm