L'amour et la peur
L'amour et la peur sont deux sentiments antagonistes. Là où subsiste la peur il ne peut y avoir plein amour.
Ainsi, si l'on n'est pas à l'aise avec le sexe, les femmes ou encore l'argent c'est qu'il subsiste de la peur. Cette peur empêche le domaine que l'on aime de prendre place dans notre vie et d'entrer en abondance.
Il faut aimer pleinement un domaine sans crainte afin d'accepter sa place dans notre vie et le bonheur qu'il peut nous apporter.
Si la peur de la mort est saine et nécessaire pour la survie, la peur du sexe est créée par nos inhibitions et nos croyances et elle doit être combattue et éliminée.
Ainsi, si l'on n'est pas à l'aise avec le sexe, les femmes ou encore l'argent c'est qu'il subsiste de la peur. Cette peur empêche le domaine que l'on aime de prendre place dans notre vie et d'entrer en abondance.
Il faut aimer pleinement un domaine sans crainte afin d'accepter sa place dans notre vie et le bonheur qu'il peut nous apporter.
Si la peur de la mort est saine et nécessaire pour la survie, la peur du sexe est créée par nos inhibitions et nos croyances et elle doit être combattue et éliminée.
Je suis d'accord sur le fais que la peur pourrie la vie mais je suis plus réservé sur la nécessité de la peur de la mort et/ou la peur de souffrir.
Elle pourrissent aussi la vie si elle sont trop prononcées.
Il faut donc aussi les maitriser, comme toute les autres... Avoir peur d'un accident à 180 sur national est salvateur, avoir peur d'un accident à 110 sur auto-route est plutôt handicapant.
Elle pourrissent aussi la vie si elle sont trop prononcées.
Il faut donc aussi les maitriser, comme toute les autres... Avoir peur d'un accident à 180 sur national est salvateur, avoir peur d'un accident à 110 sur auto-route est plutôt handicapant.
Si par aimer, tu entends apprécier, je pense pouvoir nuancer ton point de départ. Je peux aimer la boxe, et toujours avoir peur des mauvais coups / de la défaite / de l'humiliation...tiamat a écrit :L'amour et la peur sont deux sentiments antagonistes. Là où subsiste la peur il ne peut y avoir plein amour.
Je pense que le livre Je t'aime, d'Alberoni, dénonce très bien l'utopie de l'amour comme pur plaisir. Tout amour a une part de déchirement, ce qui implique la possibilité de la douleur ou de la peur.
Incidemment, je pense que certains ici souffrent d'espérer cet amour parfait, ou l'entente serait naturelle, les compromis inutiles, ou tout coulerait de source...
Cela peut en effet être une raison.tiamat a écrit :Ainsi, si l'on n'est pas à l'aise avec le sexe, les femmes ou encore l'argent c'est qu'il subsiste de la peur. Cette peur empêche le domaine que l'on aime de prendre place dans notre vie et d'entrer en abondance.
Je ne sais pas ce que tu mets derrière "la peur du sexe" : je suis en relation depuis un moment déjà, ce que je peux mettre derrière ces mots est sans doute assez différent de ce qu'un "célibataire qui profite" peut y mettre.tiamat a écrit :Il faut aimer pleinement un domaine sans crainte afin d'accepter sa place dans notre vie et le bonheur qu'il peut nous apporter.
Si la peur de la mort est saine et nécessaire pour la survie, la peur du sexe est créée par nos inhibitions et nos croyances et elle doit être combattue et éliminée.
Toutefois, je pense que cette "peur du sexe", si elle se manifeste et est profonde, doit être au contraire acceptée, comprise, et éventuellement dépassée. En ce qui me concerne, je me suis aperçu que beaucoup des émotions négatives fortes liées au sexe avait plutôt rapport à une signification relationnelle (fidélité, attention, etc.).
De plus, je pense qu'il faut prendre en compte le fait que certaines interprétation de FTS excluent la possibité de l'intimité, ce qui peut être très anxiogène.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant par tiamat
Par amour j'entends l'amour inconditionnel. A l'heure actuelle par exemple il subsiste en moi des peurs vis-à-vis des femmes et du sexe et ça bloque.
La peur du sexe n'est pas forcément la peur de l'acte mais celle d'assumer pleinement sa sexualité quelle qu'elle soit, celle qui nous inhibe. Elle est d'ordre psychologique.
La peur du sexe c'est aussi la peur du sexe opposé qui fait que nous ne sommes pas à l'aise en présence de filles qui nous plaisent. Nous devrions aimer cela et nous sentir à l'aise puisque nous sommes en présence de personnes dont le physique ou la personnalité nous plaisent et pourtant il y a une certaine nervosité qui subsiste.
Éliminer la peur c'est aussi se dire qu'en temps de vache maigre il n'y a rien à craindre car on sait que ce n'est que passager.
La peur du sexe n'est pas forcément la peur de l'acte mais celle d'assumer pleinement sa sexualité quelle qu'elle soit, celle qui nous inhibe. Elle est d'ordre psychologique.
La peur du sexe c'est aussi la peur du sexe opposé qui fait que nous ne sommes pas à l'aise en présence de filles qui nous plaisent. Nous devrions aimer cela et nous sentir à l'aise puisque nous sommes en présence de personnes dont le physique ou la personnalité nous plaisent et pourtant il y a une certaine nervosité qui subsiste.
Éliminer la peur c'est aussi se dire qu'en temps de vache maigre il n'y a rien à craindre car on sait que ce n'est que passager.
Une bonne partie des mecs est plein d'amour pour la nana qu'ils aiment et pourtant , ils sont bouffé par la peur de la perdre .
La peur et l'amour ne sont pas forcément antagonistes .
C'est comme ce que l'on peut lire dans de nombreux récits .
Les guerriers d'antan avait peur sur les champs de bataille mais éprouvant un sentiment surpuissant d'amour du combat , d'intensité .
La peur et l'amour ne sont pas forcément antagonistes .
C'est comme ce que l'on peut lire dans de nombreux récits .
Les guerriers d'antan avait peur sur les champs de bataille mais éprouvant un sentiment surpuissant d'amour du combat , d'intensité .
Je n'ai pas dit qu'on ne pouvait pas ressentir les deux, ils sont antagonistes. L'amour attire mais la peur repousse.
L'entremêlement de ces sentiments donne lieu à la colère et autres sentiments dans lesquels les gens se disent "je t'aime et te déteste en même temps". Il y a une fine ligne entre l'amour et la haine.
L'entremêlement de ces sentiments donne lieu à la colère et autres sentiments dans lesquels les gens se disent "je t'aime et te déteste en même temps". Il y a une fine ligne entre l'amour et la haine.
La peur dans ce cas c'est la peur du rejet. Elle est tout à fait naturelle et va de pair avec l'attirance, forcément. Plus tu veux quelque chose, plus tu as peur de ne pas l'obtenir. Plus tu tiens à quelque chose que tu as, plus tu as peur de le perdre.
No big deal.
Dépasser ça ou l'occulter ça me parait ni évident ni sain. On ne peut pas avoir l'un sans l'autre. La peur disparait si il y a indifférence ou confiance totale (et fondée si possible).
Etre accroché à quelque chose comme un morbac en se laissant croire qu'on a rien à foutre de le perdre c'est juste se vriller la tête et se rajouter des croyances/théories bizarres qui faussent encore plus ta vision de la réalité.
Si le but est de ne pas souffrir de l'amour qu'on peut porter à quelqun alors je crois que la solution idéale c'est de baser cet notion d'amour sur quelque chose de réel et tangible comme l'affinité réciproque. Il s'agit d'aimer non pas une personne mais une relation en vertu de sa -qualité- particulière. C'est vraiment une autre optique.
Si on ne parle que d'attirance alors le problème ne se pose pas, ou alors seulement au niveau de nos névroses, de nos idéalisations excessives (voire OI), de notre aveuglement, et en dernière analyse de notre indifférence relative à la personne qui se trouve en face, qu'il faut savoir reconnaitre pour ce qu'elle est : un désir obsessionnel.
Ne pas confondre la peur d'une issue inconnue et l'angoisse d'aller dans le mur tout en se voilant la face.
No big deal.
Dépasser ça ou l'occulter ça me parait ni évident ni sain. On ne peut pas avoir l'un sans l'autre. La peur disparait si il y a indifférence ou confiance totale (et fondée si possible).
Etre accroché à quelque chose comme un morbac en se laissant croire qu'on a rien à foutre de le perdre c'est juste se vriller la tête et se rajouter des croyances/théories bizarres qui faussent encore plus ta vision de la réalité.
Si le but est de ne pas souffrir de l'amour qu'on peut porter à quelqun alors je crois que la solution idéale c'est de baser cet notion d'amour sur quelque chose de réel et tangible comme l'affinité réciproque. Il s'agit d'aimer non pas une personne mais une relation en vertu de sa -qualité- particulière. C'est vraiment une autre optique.
Si on ne parle que d'attirance alors le problème ne se pose pas, ou alors seulement au niveau de nos névroses, de nos idéalisations excessives (voire OI), de notre aveuglement, et en dernière analyse de notre indifférence relative à la personne qui se trouve en face, qu'il faut savoir reconnaitre pour ce qu'elle est : un désir obsessionnel.
Pas forcément justement. Ca peut très bien être permanent, et il me parait essentiel d'en avoir conscience si c'est bien le cas. Et d'en prendre acte.Éliminer la peur c'est aussi se dire qu'en temps de vache maigre il n'y a rien à craindre car on sait que ce n'est que passager.
Ne pas confondre la peur d'une issue inconnue et l'angoisse d'aller dans le mur tout en se voilant la face.
Oui mais pas en éliminant la peur (chose impossible), mais en cultivant soit l'indifférence au résultat (ne pas faire reposer son bonheur dessus) soit en acceptant le risque, la défaite et la souffrance possibles.Il faut aimer pleinement un domaine sans crainte afin d'accepter sa place dans notre vie et le bonheur qu'il peut nous apporter.
D'un autre coté, on finira toujours par perdre ce que l'on a, veux... ne serait ce que le jour de notre mort.
Je trouve que ça permet quand même de relativiser ou passer outre la peur, après cela n'empêche en rien que cela nous tienne à coeur.
Je trouve que ça permet quand même de relativiser ou passer outre la peur, après cela n'empêche en rien que cela nous tienne à coeur.
Je pense que c'est une question de conscience qu'on a de son égo aussi, tant que tu es dans une logique de séparation effectivement tu peux perdre l'autre et son amour, mais si l'amour c'était justement la conscience qu'il n'y a aucune séparation entre soi et l'autre/le reste ?