[J] Journal de VacantRush

[...] machine gun blues, her vacant rush is so steel [...]

Bienvenue dans mon nouveau journal ! J'ouvre cet espace afin de rendre compte de ma progression, maintenant que je suis bien engagé dans la sarge.

Histoire de clarifier les choses dès le départ :
- Je ne compte pas raconter toutes mes sessions en faisant un véritable journal, surtout que c'est loin d'être intéressant à chaque sortie.
- Je ne compte pas raconter les PU en détail, car ma mémoire me fait souvent défaut, surtout en ce qui concerne les conversations.

Petit point avant le 1er FR :
- J'ai découvert FTS pendant l'été 2007.
- Je me suis mis à la sarge à la rentrée 2008 en compagnie d'un ami (certains connaissent). Nous avons fait essentiellement des afterworks.
- Je me suis mis au SPU en mars 2009, en venant aux sessions du samedi après-midi.
- Au moment où commence le FR qui va suivre, le compteur Nclose-Kclose-Fclose (depuis mon début de sarge) affiche un triple zéro.

Rock on.

Il y a quelques semaines, un vendredi soir, en compagnie de deux apprentis players, je me rends à une session de speed dating.

Cinq filles de 20 à 30 ans, six minutes chacune, ça passe très vite. Nous faisons la première tournée, ce qui fait que nous avons le reste de la soirée pour gamer d'autres cibles. En ce qui concerne les filles speed-datées, deux m'intéressent :
- Une nana à la peau mat, assez fine et un peu rentre-dedans. J'essaie de me dépatouiller de ses questions du genre "Depuis combien de temps tu es célibataire ?" Elle se fera numcloser très rapidement après la session par un mec et repartira presto.
- Une petite Allemande de 19 ans, qui se barre de Paris une semaine plus tard.

Au bout de 2 minutes, elle aura l'impertinence de détourner les yeux pendant que je tente malgré tout de faire la conversation.
Je "déclarerai" mon intérêt pour ces deux-là, sans succès. La 1ère me donnera involontairement son email par le biais du site, qui est très mal foutu, quelques jours plus tard... Bien m'en a pris de ne pas avoir fait le needy dans mon email, donc, car je sentais l'erreur, qu'elle confirmera par email.

Quant au reste de la soirée, j'ai opené un 2-set de milfs, juste pour ne pas qu'on reste comme 3 AFC à ne rien faire. Le set hooke bien, mais je m'en désintéresse vite, contrairement à mes collègues d'un soir. Il y a des opportunités dans la salle, mais je n'ose pas me lancer. Au contraire, quelques trentenaires qui sentent l'AFC à des kilomètres n'hésitent pas à aborder des sets, et je m'amuse alors, depuis mon canapé central et légèrement surélevé, à observer tout çà.

Alors ça donne des interactions plutôt courtes, où les mecs se penchent en avant pour parler, n'ont pas l'air de s'amuser, etc... Bref, c'est génial car le speed dating permet de voir des mecs totalement AFC prendre leur courage à deux mains, c'est un peu comme un zoo en fait.

Il y en a un, notamment, avec une chemise jaune flashy, qui opene à la chaîne sans succès visiblement. Le jaune flashy, c'est pour bien montrer à tout le monde qu'il n'y arrive pas ?

Au cours de la soirée, une milf à ma gauche sur le canapé vient de se faire numcloser par deux mecs qui s'en vont. Mes wings sont toujours dans le 2-set que j'ai opené plus tôt. Je regarde la milf, puis je l'opene en lui demandant comment s'est passée sa session de speed. Très vite, elle se déplace pour se caler juste à côté de moi, et nous commençons à discuter. Je vais discuter environ une heure avec elle, essentiellement du fluff, voyages, passions, etc... Je n'hésite pas à faire un peu de cocky funny, par exemple :

VR : Ce que je fais dans la vie ? Je suis distributeur... d'arc-en-ciels. Je suis une sorte de bisounours et je distribue du bonheur aux gens avec mon petit coeur.

A un moment je lui demande si elle croit encore au prince charmant. Elle a l'air d'y croire un peu, alors je hêle mes wings en leur criant :

VR : Eh les gars, j'en ai trouvé une !

Malheureusement je m'emmêle les pinceaux, et les deux se retournent apparemment ravis, mais sans comprendre de quoi je parle vraiment... Bref.

L'interaction se passe plutôt bien, il y a quelques blancs qui ne me posent pas de problème, et elle relance bien. Je fais un tout petit peu de kino. Elle me désigne la petite Allemande que j'avais vue en speed, en me disant qu'elle est pas mal, ce que je confirme, tout en précisant que je n'avais pas aimé l'interaction avec elle en speed.

A un moment, l'homme à la chemise jaune s'approche lentement de nous ; elle m'indique qu'elle l'a vu en speed et que ça ne va pas le faire (ah bon ??). Je me dis que le mec va passer son chemin, mais non ! Il s'assied de l'autre côté de ma cible et commence à lui dire un truc. Mes wings me regardent, étonnés que je ne fasse rien (moi-même je suis étonné de la situation, mais je ne m'en fais pas).

Wings : Tu es en train de te faire amogger !

Moins de trente secondes plus tard, ma cible se retourne vers moi et nous recommençons à parler. Gestion de l'amog : je n'ai rien fait.

Bon en même temps c'était tellement évident. Le mec se lève, mais un de mes wings le retient et lui glisse un ou deux conseils sur la drague (et peut-être une URL...). Je ne résiste pas à expliquer à ma cible que :

VR : Mes amis sont de très bon conseil.

Et voilà pour le DHV des wings, et donc pour moi-même. Bon, et donc je commence à sentir le numclose, mais je ne devance pas la miss, car je n'ose pas trop. Elle indique qu'elle ne va pas traîner d'ailleurs. Mais elle semble attendre mon initiative... par exemple à ce moment où, out of the blue, elle dit par deux fois de suite "Ah là là..."

Sur quoi je rebondis en lui signifiant :

VR : Au troisième "Ah là là" je m'en vais !
HB30+ : Ah bon ? lol

Finalement, elle me dit qu'elle va y aller, tout en ayant l'air d'attendre quelque chose... Je me dis que c'est ON, et donc je lui dis que c'était sympa et que je vais lui prendre son numéro pour se revoir plus tard. Elle accepte sans problème, et prend même le mien (car ça affiche "inconnu" quand je la bippe). On se fait la bise et elle s'en va.

Je reste un moment, seul, car mes wings sont partis avant ma cible. Je me tâte à aller opener de nouveau ; l'ambiance est maintenant boîte de nuit. J'opene une HB, toujours assis sur mon canapé, mais elle me signifie qu'elle n'est pas venue pour le speed dating. Sa copine, une SHB, se fait aborder de tous les côtés... Enfin je pars et rentre chez moi, satisfait d'avoir obtenu mon 1er numclose.

Je suis tout content de mon numclose, mais évidemment je stresse quant au phone game. Je me décide à envoyer un texto marrant deux jours après, en rapport avec notre conversation en Day1. Un truc du genre :

Hello Mademoiselle, il reste 2 places pour une croisière sur le Nil cette semaine. On s'appelle. VR

Moins de 10 minutes plus tard, elle répond (de mémoire) :

Bonsoir VR. Quelle surprise ! Je suis déjà à l'aéroport, je t'attends ?! As-tu passé un bon weekend ? A bientôt !

Là je me dis que c'est ON.

Une milf qui va à un speed dating, à qui je "propose" une croisière sur le Nil, et qui m'attend pour y aller, le pied. Bref, je me vois déjà aller loin.

From now on, it's downside.

Le lendemain je l'appelle. J'essaie de faire mon phone game au mieux, et lui demande d'entrée si elle est toujours à l'aéroport ; elle éclate de rire. Le reste est plus ennuyeux, un peu de confort sur ce qu'elle fait dans la vie, où elle habite, etc... Puis, je fixe une date pour le lendemain. Problème : elle ne veut pas se déplacer dans le centre de Paris, car ça fait un détour pour elle. Donc je consens à venir pas loin de chez elle, dans un quartier sympa, proche de chez moi également. Je sens le truc venir, mais je ne sais pas bien à quoi m'attendre.

Le lendemain donc, date. Elle arrive un poil en retard, mais très apprêtée, contrairement au speed dating. Elle me signifie qu'elle est passée chez elle se préparer, etc... Bien sûr, je suis incapable de lui faire le moindre compliment là-dessus. Je propose un bar que j'ai repéré avant, mais ça l'ennuie de faire 100 mètres de plus !! On va donc dans un bar qu'elle connaît, et je me maudis de me faire leader comme çà.

Là, re-fluff pendant une bonne heure. Nous sommes dans deux fauteuils, ce qui ne facilite pas le kino. D'ailleurs il n'y aura pas de kino.

Elle est un peu penchée en avant, je suis enfoncé dans mon fauteuil. Elle parle sans arrêt, au point que j'ai du mal à en placer une. Elle est très dynamique, tandis que moi, je suis de moins en moins dans le coup. Pourtant, j'ai bien envie d'elle. Elle n'a pas un visage magnifique, mais un petit corps qui a l'air bien sympatique... Disons une 7. Et surtout une milf !

A plusieurs reprises elle se qualifie elle-même :
- Dix ans auparavant, elle était hôtesse d'accueil, et elle pense que c'est parce qu'ils cherchaient des filles jolies.
- Son kiné lui a fait remarquer qu'elle avait des cuisses musclées.
Bref, visiblement elle me tend de jolies perches, et je n'en saisis aucune ! Je ne suis pas à l'aise dans cette date, et je lui laisse les initiatives. Et donc forcément à un moment, alors que je me demandais comment allait se poursuivre la soirée, elle déclare qu'elle doit y aller car elle est attendue à un dîner. On se fait la bise dehors, et elle me dit "A bientôt peut-être".

Je rentre chez moi, un peu déçu de m'être fait mener en bateau.

Je lui envoie un texto dans le style cocky funny mais un peu naze quelques jours plus tard, sans demander une autre date. Sans réponse.

La semaine d'après, je l'appelle à midi, et lui propose rapidement de venir me rejoindre le lendemain soir à un concert où jouent des amis. Elle ne peut pas, tant pis, je raccroche.

En fin de semaine, je la rappelle et lui propose une nouvelle date, conscient que c'est la dernière fois que j'appelle. Elle me dit qu'elle part en vacances en Espagne le jeudi d'après, qu'elle est bookée avant, et que dimanche en fin d'après-midi, elle doit faire ses valises.

Ne recevant aucune contre-proposition ni aucun signe positif depuis le Day2, je lui souhaite de bonnes vacances et raccroche.

Cinq minutes plus tard, alors que j'étais en pleine session street avec mon wing, je me décide à effacer son numéro. Bye bye.

Mardi dernier, session SPU avec mon wing (de niveau équivalent au mien) à Saint Michel.

Nous débouchons sur le boulevard Saint Germain, quand un 2-set apparaît. Un énième set pour moi depuis mes débuts en SPU, le 1er ce soir. J'aborde avec un opener que nous testons actuellement :

Bonjour, vous avez deux minutes ? On a besoin d'un avis féminin. Est-ce que les filles se font souvent aborder dans la rue dans Paris ?

(Oui je sais, le "vous avez deux minutes" est parfois inutile.)

Une des deux filles explose de rire, et c'est parti ! Apparemment elles ne se font pas aborder dans la rue... On apprend très vite qu'elles sont Québecoises, l'une travaille ici, et l'autre est étudiante. Du coup nous sommes partis dans un petit délire sur les Français et les Québecois pendant un petit quart d'heure, notamment sur les chanteurs et les humoristes. Le set hooke bien, elles relancent comme il faut.

Pendant l'interaction, la fille à côté de moi commence à me plaire, elle a notamment de superbes yeux clairs (mon point faible). Nous n'hésitons pas à negger un peu, notamment une réplique un poil trop forte de ma part :

VR : En fait, avec vous les Québecois, on fait un peu d'archéologie, puisque vous êtes restés au XVIIème siècle !

Mes excuses à nos cousins d'outre-Atlantique, mais la perche m'était offerte juste avant (langue, expressions orales)...

Mon wing me lancera par ailleurs sur le jeu des 5 questions, que je lui avais expliqué juste avant et que je voulais tester. Mais je me suis emmêlé les pinceaux (j'ai posé 6 questions !), car HBQuébecoise m'a devancé pendant que je faisais mine de chercher la 4ème question, en me disant que ça faisait déjà 3 questions.

Enfin bref, elle a officiellement perdu, mais surtout il n'y avait pas de gage, donc bof.

Craquant pour les beaux yeux de cette HB7, je me décide à tenter le numclose. La delivery est moyenne ; je propose qu'on se revoit tous prochainement boire un verre, et demande qui est la representative (pour le numéro). L'autre fille ne veut pas car elle est mariée, et là HB7 n'a pas l'air enjouée non plus. Elles nous demandent nos prénoms d'abord, on se nameclose donc. Puis finalement, alors que je commence à dire à HB7 que je vais simplement prendre son numéro de SMS, elle consent à me le filer. Je lui fais le coup du numéro mal entendu, elle corrige.

Puis il se passe encore quelques minutes de fluff à quatre. HB7 relance la conversation, tandis que l'autre commence à montrer son envie de partir. Finalement on les laisse partir.

Je n'openerai plus de la soirée, malgré mon envie de le faire (AA). Mon wing me fera remarquer que j'ai fait un 100% ce soir. Pas faux.

Moi, je remarque surtout que je n'ai pas fait de projection (time bridge), pour la 2ème fois en 2 numcloses, et que là ça risque de me porter préjudice. D'ailleurs la miss m'a indiqué qu'elle ne serait pas disponible de la semaine. Le plus con, c'est que les filles n'avaient rien de prévu pour le reste de la soirée, elles rentraient chez elles (20h), pour le "souper". J'avais hésité à proposer un instant date, mais je n'ai pas osé. Et puis surtout, comment faire comprendre à ma cible que je veux un 1to1 ? Bref, malgré un PU sympa (mais bien loin d'être parfait), je doute de la suite.

Et j'en viens à ce soir (dimanche). Appel de HB7, après 5 jours de silence. Elle était en train de travailler, je vais donc être court. Je lui évoque une date où nous irions prendre un verre dans la semaine, je lui propose mardi. Elle réfléchit un peu, puis me sort qu'elle part en vacances en Espagne (encore ???) dans quelques jours, qu'elle reçoit de la visite du Québec d'ici-là, mais qu'elle peut me rappeler après tout çà. Je lui réponds un truc vraiment pourri :

VR : Tu peux me rappeler quand tu veux.

Bah oui, quand on est débutant et qu'on est pris dans l'action, on fait de la merde. Surtout au téléphone, vraiment je n'aime pas du tout le phone game. Je lui souhaite de bonnes vacances et je raccroche.

J'hésite à effacer son numéro aussi vite. Parce que là, ça voudrait dire la recontacter dans un bon bout de temps, alors que je l'ai vu 15 minutes dans la rue. Mais le fait qu'elle ait réfléchi avant de me sortir tout un tas de contraintes (de même que lors du PU) me pousse à me dire que c'est mort.

Salut vacantrush

"Je n'openerai plus de la soiree, malgres mon envie de le faire (AA). Mon wing me fera remarquer que j'ai fait un 100% ce soir. Pas faux."

Moi aussi j'avais cette habitude de m'en foutre un peu du moment que j'avais close, et je ne profitais de l'energie gagnee pour tenter d'autre numclose...
Le probleme outre le fait d'avoir peu de numero, est qu'on s'implique trop emotionellement dans l'interaction avec ladite cible et donc qu'on prend plus cher dans sa gueule quand ca foire par la suite.

Pour l'info, mon "dossier le plus serieux" que j'exhibais de facon ridicule et puerile (oui je me hait!)dans mon journal, ne repond plus ni a mes appels ni a mes textos, je te raconte pas le bad state...heureusement mon "coach perso" un espece de pseudo camerounais m'a remonter des enfers...
Preserve ton moral!

"Bah oui, quand on est debutant et qu'on est pris dans l'action, on fait de la merde. Surtout au telephone, vraiment je n'aime pas du tout le phone game. Je lui souhaite de bonnes vacances et je raccroche."

SMS game tu peut tenter aussi, tu seras peut etre plus a l'aise, c'est plus simple pour les ancrages etc...t'as le temps de reflechir. Enfin moi je sarge des gamines donc c'est peut etre pas ton cas quoique...

Je te souhaite bon courage. On se croisera surement sur le field.

Ps: tu t'est mis au DG finalement? Tu sais c'est noble le DG, c'est normal qu'en tant que male tu ailles parler avec une femelle avec une intention sexuelle derriere, le contraire est louche...

Bon, j'ai effacé le numéro de la Québecoise. J'ai l'impression d'avoir acquis une certaine lucidité (à parfaire bien sûr !) quant à l'efficacité de mon PU. Dans ma période full-AFC, je ne comprenais rien à l'interaction entre moi et une fille. Là, ça fait deux fois que je me dis que j'ai chié (date pour Miss#1, PU pour Miss#2) et qu'apparemment les filles ne veulent pas me revoir. Pourtant, un oeil extérieur au Game se dirait que j'ai bien joué, etc... Mais avec toutes ces notions que je commence à intégrer, je me rends compte de tous ces détails ou autre choses plus importantes qui font que j'échoue. C'est bien car je me fais moins d'illusions sur la suite des évènements. Et je commence également à laisser tomber des dossiers assez rapidement, car je ne prends aucun plaisir à relancer la nana par téléphone sans aucun signe positif de l'autre côté. Je préfère travailler ma 1ère impression (avec de nouvelles filles) plutôt que mon acharnement sur des dossiers dans le coma. En ce sens, je pense avoir un petit côté Anti-Dump en moi.

C'est comme ce 2-set hier après-midi, que j'ouvre sur mon opener "Les filles se font-elles aborder souvent dans la rue". Alors que je fais comme d'hab', à poser question après question sur le sujet, une des 2 filles me répond qu'elle n'aime pas les mecs qui sont lourds et qui sont insistants, de manière assez froide. Trouvant ce set vraiment NAZE au bout d'une minute à peine, je lui dis que je ne vais PAS insister et je m'en vais. Certains diront "shit-test" (hello tiamat). Moi je dis : fille PAS COOL (le pire des défauts !

) qui veut me signifier que je la dérange et qui en plus croit que je la drague (alors que je n'avais pas de cible). J'aime de plus en plus rencontrer des gens, en toute circonstance (c'est nouveau pour moi !), et je me dis que la rue devrait être un endroit de rencontre comme un autre (Paris est un grand village, hehe). Il y a plein de filles qui s'intéresseront a minima à ce que je pourrais leur dire. Celles qui ne sont PAS COOL dégagent.

Bon alors je voulais simplement faire un petit point sur là où j'en suis aujourd'hui dans le Game, mais je vois que j'ai dérivé...Ci-dessous, quelques points bloquants.

- Approach anxiety : Toujours là. Je me trouve encore des excuses diverses et variées. Mais lorsque je juge les circonstances correctes et que j'ai un opener en tête, j'arrive à opener sans problème. Mon objectif à court terme est de baisser notablement l'AA, en virant de ma tête toutes ces excuses bidon qui polluent l'esprit pour rien.

- DG : Zéro. Je ne le sens pas, pas encore. C'est pas faute d'être poussé par d'autres. Mais voyant les wings y aller, et sentant que ça peut amener à du résultat plus rapidement (dans le sens où il me faudra moins d'approches en DG qu'en IG pour obtenir un numclose), je me dis que c'est peut-être pour bientôt. Je sens l'émulation en session et c'est cool.

- Solo : Zéro. J'arrive à opener un set seul, mais seulement si mon wing est proche, et prêt à rentrer dans le set. Je pense que, une fois que je me serai mis au DG, par définition approche en solo, la sarge solo sera moins un problème. Il restera à régler la gestion du mojo, car sarger seul n'est fondamentalement pas super drôle. Mais peut-être me trompe-je.

- Rattraper un set déjà croisé ou aperçu de loin : Je commence. J'ai ce problème, en session SPU, de marcher sur une sorte de circuit invisible (surtout que le field de Saint Michel ne m'est plus du tout inconnu maintenant). Mais j'ai beaucoup de mal à m'arrêter, faire demi-tour pour opener un set qui vient de passer, par exemple. Et pourtant je l'ai fait quelques fois, et ça marche, même en IG. Dépasser complètement ce point devrait me permettre de gaspiller beaucoup moins de sets qu'actuellement. Quoi de plus frustrant que de laisser passer une fille super mignonne, soit parce que vue trop tard, soit parce que l'AA est trop forte, comme si je ne pouvais plus rien y faire ?

- Fluff et routines : Ca commence à venir. Il y a quelques semaines, je n'arrivais pas à dépasser le tricotage autour de l'opener. Maintenant j'arrive plus facilement à poursuivre sur autre chose, même sans transition. Là, pas de secret : plus je me forcerai à poursuivre un set sympa (même sans envie de close), plus ça fera de l'expérience engrangée, et plus je serai capable de tenir un bon set.

- Eject prématuré : Idem, corollaire du point précédent. Le problème du sargeur débutant, c'est qu'on tente les choses petit à petit, et que forcément on se retrouve à s'éjecter de sets où l'on ne trouve plus rien à dire, ou simplement parce qu'on a rempli notre objectif du jour (exemple : j'ai opené avec tel opener et réussi à tenir trois minutes en faisant un Who lies more ce faisant). En ce moment j'apprends à me forcer à ne pas m'éjecter trop vite de sets qui se déroulent, ma foi, fort bien. Entre autres pour ne pas frustrer mon wing qui a opené !

Bon, c'est déjà bien assez pour aujourd'hui. J'attends avec impatience le gros weekend prochain, en espérant qu'il fasse beau !!