J'habite à Aix-en-Provence. A coté de Marseille. Ces derniers l'appel « le petit paris ». Car Aix est l'opposé de Marseille en tous points. C'est une ville où le prix de l'immobilier est l'un des plus haut de France. Les commerces sont quasi-uniquement composés des magasins de fringues hors de prix. Par exemple la rue Espariat, de taille moyenne, compte 11 boutiques Di Micheli. D'ailleurs je pense que la mairie va la renommer d'ici peu. Il y a très peu de mixité sociale. Un cousin venu me rendre visite en était presque choqué. Et il était de Neuilly ! Le niveau de vie est donc assez élevé.
Bien sur on retrouve tout de même certaines caractéristiques du sud. Les gens sont en retard d'un quart d'heure obligatoirement et on se foule en générale pas trop au travail.
Aix a l'avantage d'avoir beaucoup d'universités qui amène du sang frais régulièrement. Sans elles je me serais déjà barré d'ici. Notamment deux facs assez réputées. Celle de droit pour son niveau reconnus (en tout cas c'est ce qu'on dit ici) et celle de lettre pour ses grèves (Depuis le CPE elle est bloquée un trimestre sur deux...!).
En plus des étudiantes lambda il y a les Erasmus. Merci aux fondateurs de ce fabuleux programme qui m'apporte tous les ans de nouvelles étrangères à séduire. Sans eux ma vie sexuel serait bien moins riche.
Enfin il y a les divers instituts américains qui me pourvois aussi annuellement en yankee bruyantes aux terrasses des cafés mais qui profitent pleinement de ne pas avoir la pression social de chez elle pour s'amuser à l'horizontale
Tout cela pour dire qu'en recomptant un peu toutes les filles avec qui j'ai été je me suis rendu compte que je n'étais sortie qu'avec 2 aixoises. Deux !
Un pote natural qui s'est levé une bonne centaine de gonzesses dans sa vie : aucune.
Pourquoi ?
Je vais un peu continuer à décrire Aix pour y essayer d'y répondre.
Le problème de ma ville est son coté nouveau riche. Je déteste cette expression mais je dois me rendre à l'évidence : elle décrit une vrai réalité.
Les aixoises ont un énorme BS. Je devrais considérer que si je n'arrive pas à le casser c'est que je n'ai pas un suffisamment bon niveau. Peut-être. Sans doute même. Le problème est qu'il ne donne pas envie de l'être lorsqu'on les connaient. Car quant on discute avec ces filles on est vite déçus. Pas que se soit des blondes stupides ou je ne sais pas quel caricature qu'on applique aux filles qu'on voudrait se faire mais dont on n'y arrive pas. C'est juste un état d'esprit générale très fermé. Un manque de culture aussi. Lorsqu'on parle avec une fille vraiment très bien habillé, style les filles qu'on voit dans le seizième arrondissement à Paris, « les franges » comme un ami qui y habitent les appellent, on peut se dire qu'une fois le BS caser on va pouvoir passer de bon moment avec elle, qu'elle va savoir qui est Kubrick, au minimum. Or ce n'est pas le cas. D'où le terme nouveau riche. Aucune culture. Aucun goût. Que du faux semblant.
Même pour la mode. Avant je n'y faisais pas trop attention. Mais depuis quelques années je me rends compte que les aixoises ne font souvent que suivre (avec entre 3 et 6 mois au lieu d'un an dans le reste de l'hexagone) Paris sans aucun discernement. Un nouveau vêtement sort elles vont le prendre. L'intérêt étant d'être la première à le porter. Elles ne cherchent pas à savoir si c'est jolie. Je me demande si elles se posent la question parfois ?
Je discutais il y a quelques mois avec une fille vendeuse que je draguais. Elle me disait qu'il faisait exprès de ne commander que 2 ou 3 exemplaires dans chaque taille d'un produit, non pas pour des raisons de stock ou d'invendu mais uniquement pour entretenir la demande.
Ainsi les aixoises sont obligées de venir toutes les semaines dans le magasin pour voir les nouveau arrivage (qui sont quasiment hebdomadaire) et prendre la premier le vêtement que personne d'autre ne va avoir).
Les mecs s'y mettent aussi, du moins les lycéens branchés. Mais pour eux c'est plus simple il n'y a que 3 ou 4 magasins qui vendent leurs fringues.
Bref la vie d'une aixoise tourne autour des fringues.
Il y a un autre truc important, les aixoises sont très jolies. D'une part du fait de leur père riches (et ce n'est pas une caricature) mais aussi qu'elle font très attention à elle. Il est difficile en été de se balader dans la ville avec toutes ses femmes aux lignes sveltes et en petit short qui leur remonte souvent presque jusqu'aux plies de fesses. Je ne pourrais jamais être curé dans cette ville...
Mais je n'écris pas tout cela pour me plaindre. Je ne me plains pas en fait. C'est juste un constat. J'ai tout de même un très beau field.
Mon problème, ou du moins ma question est plus générale. Je n'arrive pas à sortir avec des filles qui ne sont pas vraiment de mon milieu social. Pourtant je fréquente des gens très différents, de toutes horizons. J'ai très peu d'a priori (en tout cas bien moins que la moyenne des gens). Par contre je n'attire vraiment pas ces filles. Alors que j'ai souvent une très bonne cote avec les filles de mon milieux. Bien sur il n'est normal d'attirer et d'être attiré par des gens sensiblement comme nous. Qui se ressemble s'assemble. Mais c'est un sujet dont on ne parle jamais. Le game à tendance à nous dire « tu peux te taper n'importe qu'elle fille ». Et je suis assez d'accord en gros avec cette affirmation. Mon problème est qu'à Aix je pense ne pouvoir me taper au max que 10% des filles jolies dans la tranche d'age qui m'attire. Je n'arrive vraiment pas à communiquer avec les autres. Elles ne me regardent jamais quand j'y pense.
Ce n'est pas un drame, je vous rassure, sur une population de 150.000 habitants plus tous les étrangers qui visitent je ne suis pas trop à plaindre.
Souvent je me retrouve à open des filles qui ne comprennent tout simplement pas mes blagues. Non pas qu'elles soient connes, c'est juste qu'on est pas du même monde. Parfois, lorsqu'on discute j'ai l'impression qu'elles se demandent pourquoi je viens les brancher alors qu'on est si différents.
Dans une étude* l'auteur explique qu'une équipe avait analysé un speed dating et c'était les femmes les plus conservatrice dans le choix de leur partenaire. Elles veulent des hommes qui soient de leur même milieu social (et ethnique). Et cela se tient. D'ailleurs en ville je mate les jolies petite beurette fringuées un peu banlieusarde et je n'ai pas souvenir qu'une seul m'ai déjà ne serais-ce que lancé un EC. Je pense que l'idée ne leur vient même pas à l'esprit que je puisse être potentiellement quelqu'un avec qui coucher.
Donc :
Je me demandais juste si certains étaient sortis avec des filles complètement différentes d'eux socialement ou si comme moi vous n'attirez que des filles dont les parents ont sensiblement la même CSP** que vos parents.
Ou si naturellement vous scanner, peut-être inconsciemment, pour ne parler qu’à des filles avec qui cela pourrait potentiellement marcher.
* MP moi si vous voulez le lien, je ne voudrais pas relancer des débats politique facheux.
** http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9g ... ssionnelle