[J] Le cul entre deux chaises*

Llyandre a écrit :Enfin, pour ceux qui vont me dire que je ne couches pas avec mes amis, c'est effectivement vrai, je ne souhaite pas avoir de relation intimes avec eux...

Voilà qui me rassure... Je n'ai pas l'étoffe d'un puit de Nutella.

Ce qui ressort de ces derniers messages, c'est que as du mal à prendre du recul par rapport aux relations... Tu n'est pas stabilisé dans ton amour-propre. Mais je veux dire, c'est violent... Lors d'un interaction avec un humain quelconque, tu te préoccupes bien trop de ce que tu vas pouvoir attendre de cette personne, de son jugement, et pas assez du simple plaisir de parler en lui assurant que Georges-Alain était un vrai rebelle et que cette année la nouvelle star est un peu décevante mais que bon la demoiselle qui va gagner, là, elle a un charme de fou...

Je sens en te lisant (Putain, ça fait un moment qu'on a pas parlé de vive voix)... On dirait que...

Tu as du mal à accepter de te sentir aimé ! Te sentir détesté est bien sur désagréable, comme pour tout le monde, mais tu t'y réfugie.

Tu as oublié ton droit au bonheur ?

Pourquoi ranger les gens dans les cases ?

San.A a écrit :Mais je veux dire, c'est violent...

Peut tu approfondir s'il te plait?

San.A a écrit :Lors d'un interaction avec un humain quelconque, tu te préoccupes bien trop de ce que tu vas pouvoir attendre de cette personne, de son jugement, et pas assez du simple plaisir de parler en lui assurant que Georges-Alain était un vrai rebelle et que cette année la nouvelle star est un peu décevante mais que bon la demoiselle qui va gagner, là, elle a un charme de fou...

J'arrive pas a mentir surtout quand c'est pas vrai....
Je n'attend rien des autres, mais je me préoccupe effectivement de leur jugement : j'ai construit ma vie autour du jugement des autres, de la peur du rejet.

San.A a écrit :Je sens en te lisant (Putain, ça fait un moment qu'on a pas parlé de vive voix)... On dirait que...

Tu as du mal à accepter de te sentir aimé ! Te sentir détesté est bien sur désagréable, comme pour tout le monde, mais tu t'y réfugie.

On se vois bientôt...
Sinon, encore une fois, j'ai passé ma vie à tout faire pour pas qu'on me rejette... et si j'ai fait cela, c'est bien parce qu'a la base, quelque part, j'ai eu cette sensation que je ne pouvais pas être accepté... En partant de cela, il devient vraiment pas évidant de concevoir que quelqu'un puisse m'apprécier...
En plus de ça, je passe mon temps à parler de moi, de mes problèmes (enfin les superficiel, pas les vrai) et de ma vie (oui, c'est pas propre à FTS)... Parfois je pourrais même pas me supporter tellement je suis chiant quand je m'y met et d'autres, me mettrais en couple avec moi même tellement j'suis égoïste, arrogant et égocentrique.

San.A a écrit :Tu as oublié ton droit au bonheur ?

Aucunement, j'y ai le droit, mais franchement, c'est avant tout sur moi qu'il faut que je compte si je veux le trouver... Tant que j'arriverais pas à concevoir qu'on puisse m'apprécier, je resterais bloquer.

San.A a écrit :Pourquoi ranger les gens dans les cases ?

C'est avant tout une constatation, c'est ce que je fais, volontairement ou non.

Au final, si je me renferme si souvent dans mon monde, c'est parce que je n'ai pas l'impression d'avoir ma place dans le vrai.
D'ailleurs je ne sais toujours pas ce qu'il y a dans mon monde, vue que :
- J'y suis seul
- J'y réfléchis pas
- J'y visualise rien

Peut être des sensations, mais j'en ai même pas l'impression... juste du rien, je disparais comme un fantôme.

Je m'accroche... et je me demande de plus en plus pourquoi...
Peut être un effet escalade de l'engagement, le même truc qui pousse les joueurs de poker à ne pas se coucher alors que leur jeux ne peux plus gagner et que seul un méga coup de bluff pourra éventuellement sauver le coup.
Peut être parce que c'est ce qui me raccroche à mon passé et que j'ai du mal à franchir le pas, comme, sur la planche, l'élastique au chevilles, tu sais que tu va sauter, mais tu hésites encore.
Peut être parce que j'ai envie qu'elle soit sur la page de ma vie que je m'apprête à écrire.

I have to cry, but I don't have time.

Je m'accroche... et je me demande de plus en plus pourquoi...

Parce que tu aimes ça, sinon tu ne le ferais pas (logique).

Peut être un effet escalade de l'engagement, le même truc qui pousse les joueurs de poker à ne pas se coucher alors que leur jeux ne peux plus gagner et que seul un méga coup de bluff pourra éventuellement sauver le coup.

Seul toi peut le savoir.

Peut être parce que c'est ce qui me raccroche à mon passé et que j'ai du mal à franchir le pas, comme, sur la planche, l'élastique au chevilles, tu sais que tu va sauter, mais tu hésites encore.

Plus tu hésites plus la pression monte et plus ça te paralyse, cercle vicieux.

Peut être parce que j'ai envie qu'elle soit sur la page de ma vie que je m'apprête à écrire.

I have to cry, but I don't have time.

C'est à toi de prendre les devants.

Au plaisir de discuter autour d'une bière.

Bon, j'ai une échéance au 20 juin, il faudra que j'ai tourné la page avant

Tiamat a écrit :Plus tu hésites plus la pression monte et plus ça te paralyse, cercle vicieux.

Je ne crois pas être paralysé pour le coup, d'autant plus que je parle déjà de mon ancienne vie...
De la à dire que j'ai déjà sauté et que je veux juste faire semblant que non...

Pour la bière, j'attends quelques info et je te contacte.

Alors, j'ai tournée la page, sans regret et sans remords...

Du séminaire de Blusher, je retiens que mon principale problème est un manque de volonté plus qu'un manque de savoir faire.

Et, choses qui me contrarie, c'est de voir a quel point les gens sont négatifs...
Trop chaud, trop froid, trop de bateau dans la mer...
Voyons y des bon coté, c'est bien plus agréable ;)
Au moins je ne me prend plus la tête avec ses futilités, j'ai pas de temps à perdre pour cela

Llyandre a écrit :Et, choses qui me contrarie, c'est de voir a quel point les gens sont négatifs...

C'est dingue en effet... De la communauté, j'ai lu quelques articles qui apprennent à parler positif, à rayonner positif, à éjaculer du positif en facial sur nos con-citoyens et, bien que cela soit peu aisé à mettre en pratique (il faut tout simplement penser à être positif dans un dialogue, et souvent on oublie...), c'est de l'or ! Des tournures de phrases à changer, à oublier, à remplacer, puis ensuite, des comportement à induire chez les autres, leur substituer le négatif par notre comportement rafraîchissant ! C'est payant.

Et, s'il le faut, se séparer de ceux de notre entourage qui nous tirent vers le bas, ces nuisibles qui nous bombardent innocemment de négatif... Il y a encore peu, j'envisageais la fin de ma relation actuelle, car la belle était devenue franchement négative dans sa façon de parler et d'agir, de voir le monde. Je l'ai pardonnée lorsque j'ai décidé que je n'y suis pour rien. Et je l'accompagne dans son retour en terre positive...

Ne pas avoir de remord. Une personne, même proche, qui ne voit pas la vie avec le filtre coloré du bonheur, celle-là mérite votre absence. Car vous ne l'aiderez en restant, de toute manière.

Messieurs, conseil d'ami : Toujours avoir des capotes sur soi.
Parce que des fois, on n'a même pas commencé à jouer que l'on marque déjà...

Comme dit le proverbe chinois : il vaut mieux avoirs des capotes et ne pas en avoirs besoins que de ne pas en avoirs et en avoirs besoin !!

Llyandre a écrit : Du séminaire de Blusher,

Alors c'était toi avec le piercing. Tu aurais du te présenter...

Enfin, ça fait toujours un peu con de se présenter avec son pseudo. "Salut, moi c'est KingOfThePussy, et toi?" "Moi c'est Ejaculator, j'ai 78 points sur FTS."

Quand au manque de capotes, c'est un bon problème à avoir. Quand a les avoir sur soi... Tu ne trouves pas que ça fait collégien? Les toilettes du bar ne sont pas vraiment idéales pour fare l'amore con la ragazza.

Autre point: ce que tu déteste chez les autres, c'est ce que tu déteste en toi. Si tu trouves les gens négatifs, tu doit probablement régler quelques trucs chez toi (les pailles des uns et les poutres dans les yeux blablabla).