* Bisou sur la bouche avec une post doc rencontrée dans un groupes d'amis "lointains"
Hier, par exemple, je suis allé voir une amie australienne revenue de chez ses kangourous où elle y était retourné pour quasiment 6 mois.
Mais rien que pour aller la voir (c'est vraiment pas un canon, mais elle est vraiment très sympa, très joyeuse et intéressante), ça me faisait stresser, sachant qu'il y allait avoir tous ses anciens potes avec qui elle faisait de la recherche et que je connais mal.
Je me sens soulagé en voyant que l'on est sur une petite table ronde, en petit comité dans un restaurant. Je parle avec elle,aussi avec une autre australienne de même profil (ronde, pas très jolie, mais gentille, futée, créative) avec laquelle j'avais aussi bien sympathisé avant, donc je ne me sentais pas si mal à l'aise. En plus j'étais entre les deux !
Il y a aussi des français et une marocaine post-doc que je rencontre pour la première fois. Après avoir mangé au restaurant à 6, nous allons dans un bar de pochtrons.
Je ne fais rien d'autre que discuter sans arrière pensée. A un moment la marocaine ramène une copine, pas trop mal. Je cause avec elle aussi sans arrière pensée. Je sens seulement qu'il est nécessaire de faire en sorte que la marocaine se sente valorisée. Elle dit un truc comme :
"Ici les filles sont femmes à 15 ans, moi quand je suis arrivée en France, je ne savais même pas ce que c'était une facture !Avant c'était mon père qui réglait ça"
Je ne lui demande pas à quelle âge elle est arrivée car ce n'est pas un truc qui se demande à une femme. Je lui dis avec une main sur l'épaule, comme je l'aurais dit à un ami que je n'aime pas entendre dire du mal de lui-même :
Je ne sais pas si ça a son importance, mais il me semble vraiment nécessaire de qualifier dans ce genre de cas."Tu te trompes, on a tous connus ce genre de chose, comme faire le repassage aussi, etc...".
En lui parlant, je pense juste qu'elle est plutôt sexy finalement, donc je la regarde en la dévorant des yeux, et elle doit l'avoir senti car au moment de partir, je me retrouve avec elle, à la raccompagner au métro. Je pense juste que l'on fera le chemin jusqu'au métro ensemble.
Et là, elle sort son plan de son sac et fait des calculs pour voir comment ce serait l'idéal pour qu'elle rentre sans rater sa correspondance, sauf qu'elle n'arrête pas d'hésiter :Mais elle me demande : "tu vas où ?" Je lui réponds. "X"
... En fait, elle n'arrête pas de rallonger le temps qu'elle compte passer avec moi !"Bon, je peux descendre à Bastille et prendre la 1ou.... à Strasbourg Saint Denis et prendre la 4... ou....Madeleine et prendre la 12..."
Je la laisse dire tellement c'est jouissif de savoir qu'une femme dont j'ai envie est en train de me chasser. En plus, en allant dans l'autre sens, elle va plus vite chez elle ! 
Puis, elle monte dans le métro (ligne 8 ) et va sur les strapontins, me laissant une place, sous-entendant que l'on allait être serrés. Elle aurait pu se mettre sur les groupes de 4 sièges en face à face. Là encore elle me chasse, m'offre des opportunités.
On raconte que des trucs sans intérêt du côté militaire de sa ville, à pourquoi il y a "y" à la fin des noms de villes françaises... Je prétexte vouloir regarder sa bague pour saisir ses mains (ok ça c'est une routine
). Elle se laisse complètement faire. Puis, je les lui laisse et je trouve un autre prétexte pour les ressaisir, et avec ses bras. Elle me dit
alors qu'elle est pourtant déjà "compliante" depuis un moment. Je lui dis"Tiens, tu m'as caressé le bras"
Son visage est déjà tourné vers moi. Je lui mets l'index sous le menton (j'aime faire ça), et l''embrasse. C'est si simple !"Oui, et alors ?
J'arrête, puis je remets ça, et à la différence du premier baiser, elle est nettement plus investie. Elle descend à Strasbourg St Denis. Moi aussi (faut pas être idiot quand même). Et on remet ça de plus belle. Je m'assieds et la mets sur mes genoux (ok ça c'est une routine
) et au bout d'un certain temps elle note son numéro sur mon bras (comme les gamines) et me dit mes amis m'appelle "M" (un diminutif) en l'écrivant ... C'était vraiment agréable. Lorsqu'on s'embrassait une voix dans ma tête me disait "on fait quoi après ?", mais c'était tellement agréable (je ne l'aurais pas cru de cette fille) qu'une autre voix plus forte l'emportait et me disait juste "profite du moment". C'est ce que j'ai fait. Un moment purement romantique.
C'est arrivé tellement simplement, je ne m'y attendais pas vraiment. Je n'ai pas sorti de storytelling (juste un peu parlé de voyage), j'ai dit que j'étais au chômage ... Je n'ai pas non plus cherché à être drôle. Si on a pas envie de faire le clown, pourquoi le faire ? Et aussi, je suis juste resté simple, sans aucun but.
D'un point de vue technique, je sais ce qui a fonctionné, parce que ce n'est pas la première fois que ça m'arrive avec ce groupes d'amis : la grande force est la préselection voire même l'effet de wingwomen, pas des canons, mais des filles que j'aime beaucoup pour plein de raisons : joyeuses, festives, goût de l'aventure, créativité, ouverture d'esprit, esprit d'initiative, générosité...
Bon, allez je vais chercher du travail
PS : Je ne suis pas tout à fait "en vacances" par contre...
Est-ce une réaction idiote (le fait de l'ignorer aussi) ?
