Etre heureux (texte extrait d'un manuel de mentalisme)

Note : 11

le 13.06.2009 par Quartierlointain

4 réponses / Dernière par Le Physionomiste le 30.08.2010, 18h15

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Bonjour à tous


Je suis en train de lire un livre sur le mentalisme (en gros faire semblant d'avoir des pouvoirs extraordinaires de lecture de pensée et trucs du genre), et il y a un passage dans ce livre qui m'a vachement interpellé. Alors j'ai pris mes petites menottes et j'ai recopié ce qui m'a semblé intéressant.


Je vous souhaite juste de peut-être voir les choses différemment et que ça vous aide dans les coups de blues :-) C'est surtout intéressant car le livre a un ton très cynique en général...



Extraits :
Très peu de gens au monde sont heureux. Notre monde n'est qu'une vallée de larmes dans laquelle nous vivons et à travers laquelle nous ne faisons que passer. Nous sommes très rarement satisfait en ce monde. Si nous ne possédons pas quelque chose, nous cherchons naturellement à l'obtenir. Si nous avons atteint ce que nous poursuivons, nous cherchons à le garder ou à l'améliorer. Nous adoptons cette politique dans quatre domaines majeurs de nos vies : amour, argent, famille et santé. Seuls les plus solidement enracinés d'entre nous sont satisfaits de leur sort dans la vie. Muni de ce savoir, le mentaliste peut sembler sagace et voyant. Forts de cette présomption de base, nous pouvons offrir une lecture qui convienne à presque n'importe quelle personne du public.
La plupart des gens ne se rendent pas compte que les moments heureux de nos vies se mesurent seulement en minutes et non en années. Nous utilisons la plus grande partie de nos vies à poursuivre un bonheur futile et éphémère, malgré "l'injustice flagrante" de la vie, nous sommes fait tous finalement et cosmiquement égaux. Quelques uns d'entre nous sont peut-être nés pour être riche et d'autres ont dû l'accepter comme un fardeau, mais aucun d'entre eux n'est nécessairement heureux. De même, les pauvres ne sont pas nécessairement désespérément malheureux. Ceux qui ont une compétence, de l'expérience, un avantage, un don ou des qualités dans tel ou tel domaine auront simultanément un manque, un handicap, un désavantage, une faiblesse ou un défaut dans un autre domaine. Bien trop souvent, nous ne voyons que nos avantages et envions ceux des autres. Ceux qui sont dotés d'une belle apparence, d'une famille aimante, d'amis influents, d'une instruction de qualité, de sagesse, de longévité, e santé ou de chance manquent probablement de tous les autres termes de la liste. Ceux qui sont doués d'intelligence ne sont pas toujours dotés de sagesse ou de vrais amis et ainsi de suite. Nous avons tous de merveilleuses compétences, traits de caractère, caractéristiques et autres avantages. De même, nous manquons de la plupart des autres. Il est important pendant votre performance de vous rappeler les quatre grands buts que poursuit presque toute l'humanité : amour, argent, famille et santé. Tout ce dont nous manquons fondamentalement, ou qui nous empêche d'atteindre ces buts sera formellement évité. Les frustrations qu'engendre la poursuite de ces buts provoquent de la colère, de la peur, de l'envie, de la suspicion, du souci, de l'angoisse, de la culpabilité et des décisions malheureusement contraires à l'éthique et la morale et leurs conséquences. Les problèmes de long terme font que les gens deviennent émotionnellements instables et insatisfaits de leurs vies et recherchent constamment le changement et/ou l'allègement momentané ou la diversion.


ça fait cogiter quand on voit que nos objectifs ici sont (au choix et plusieurs réponses possibles) : trouver l'amour, baiser plus, s'améliorer socialement, être reconnu... Je trouve que ce texte a une portée très importante sur la façon dont on perçoit la vie et à quel point on peut se fourvoyer soi-même...


Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec ce qui est dit dans le livre "le pouvoir de l'instant présent": de Eckharth Tolle (de-l-importance-d-apprecier-l-instant-p ... 19680.html):

Si vous êtes insatisfait de ce que vous avez, ou même frustré ou en colère face à un manque actuel, cela peut vous motiver à devenir riche. Mais même avec des millions, vous continuerez à éprouver intérieurement un sentiment de manque, et, en profondeur, l'insatisfaction sera toujours là. Vous avez peut-être vécu de nombreuses expériences passionnantes qui peuvent s'acheter, mais elles sont éphémères et vous laissent toujours un sentiment de vide et le besoin d'une plus grande gratification physique ou psychologique.

Si par miracle tous vos problèmes ou tout ce que vous percevez comme étant la cause de vos souffrances ou de vos malheurs étaient miraculeusement effacés aujourd'hui, sans que vous soyez devenu plus présent et plus conscient, vous vous retrouveriez tôt ou tard avec un ensemble semblable de problèmes ou de souffrances, comme si une ombre vous suivait où que vous alliez. En fin de compte, il n'y a qu'un problème : le mental prisonnier des mailles du temps.

A méditer...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Yesssss! par okapi
  • [+3] Merci ! :) par blackangel
  • [0] Intéressant par Kipecoul
Yop!

Je voulais juste répondre par mon avis sur la question, car le texte que tu as écrit est très intéressant.

Ce que je pense, c'est que tous nos malheurs, insatisfactions, gênes, etc. dans la vie viennent simplement du fait que nous résistons à l'instant présent. Je rejoint parfaitement Tolle sur ce point. C'est à dire que soit je veux avoir quelque chose que je n'ai pas, soit je ne veux pas quelque chose que j'ai. C'est vraiment à prendre au sens égotique, pas au sens des pulsions.

Donc le but ultime, c'est que l'intérieur et l'extérieur s'accordent. Ce que je veux et ce qui est en réalité doivent coïncider parfaitement.

De ce constat, il y a deux écoles.

La société actuelle, qui est celle de l'hyper-contrôle, voudrait que nous influencions nos vie pour avoir ce que nous voulons et pour virer ce que nous refusons. Mais vouloir tout contrôler, c'est se mettre dans un mode de pensée qui va engendrer une quantité phénoménale de peurs, de stress, et de souffrances.
Ton bouquin a écrit :Les frustrations qu'engendre la poursuite de ces buts provoquent de la colère, de la peur, de l'envie, de la suspicion, du souci, de l'angoisse, de la culpabilité et des décisions malheureusement contraires à l'éthique et la morale et leurs conséquences. Les problèmes de long terme font que les gens deviennent émotionnellements instables et insatisfaits de leurs vies et recherchent constamment le changement et/ou l'allègement momentané ou la diversion.
D'autant plus qu'il est impossible d'avoir un contrôle total sur ce qui est en train de se passer là, dehors. Et puis même, on peut pas imaginer un monde avec 6 milliards d'individus qui ont tous tout ce qu'ils veulent. Ça exploserait forcément.

Donc, nous arrivons au deuxième constat.

Si je ne peux pas changer l'extérieur pour qu'il s'accorde parfaitement avec moi, peut être que je peux me changer moi pour pouvoir m'accorder totalement avec l'extérieur, quoiqu'il arrive. C'est ce que toutes les sagesses du monde nous indiquent depuis les débuts de la civilisation.

Toutes mes frustrations, toutes mes peurs, toutes mes souffrances proviennent du fait que je résiste à ce qui est en train de se passer, à ce qui va se passer, ou à ce qui pourrait éventuellement se passer. Je veux absolument que ma réalité soit d'une certaine manière, et pas d'une autre.

Mais peut être que je peux changer.

C'est le sens profond du lâcher prise finalement. Sincèrement, je pense qu'elle est là, la clé. Si je me moque de ce qui m'arrive, alors je suis toujours en accord avec le présent. Ça veux pas dire que je vais pas travailler à améliorer ma vie, ça veux dire que j'envisage toutes les éventualités sans avoir la moindre peur. Ça n'est pas forcément facile, mais je pense que pour être heureux, il faut être capable tout perdre, tout laisser tomber, sans compromis, et sans le moindre regret.

Si je suis capable faire ça, alors j'entre dans un état de paix totale et de bonheur absolu. C'est l'ataraxie des philosophes. Je n'ai plus de besoin vis à vis de l'extérieur, donc je suis toujours parfaitement bien là où je suis, où que je sois.

My 2 cent.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 par okapi
  • [+3] 100% d'accord par Vulcain
Une clé importante est de ne pas confondre :

- besoins du corps,
- envies et désirs de l'esprit,
- aspirations de l'âme.

Nous sommes trois êtres en un ; vivre sans tension interne signifie accorder ces trois parties ici et maintenant.

Une phrase qui a changé ma vie : "nous ne sommes pas des êtres matériels ayant parfois des expériences spirituelles, mais des êtres spirituels vivant une expérience matérielle." - Neale Donald Walsh
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif par Vulcain
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Cela me rappelle un extrait du Zahir:
L'héroïne (journaliste) : Etes-vous heureux
Une personne X : Oui
L'héroïne : Pourquoi êtes-vous heureux?
X : J'ai un travail, une famille, des enfants, et une bonne santé
L'héroïne : Et c'est tout ce dont vous avez besoin pour être heureux?
X : Oui
L'héroïne : Et que ferez-vous le jour où vous serez à la retraite, que vos enfants auront quitté la maison familiale pour construire leur propre vie, serez-vous encore heureux?
X : Ce moment-là, je ferais ce dont j'ai toujours rêvé, faire le tour du monde.
L'héroïne : Mais ne disiez-vous pas que vous aviez déjà ce dont vous rêviez?
Pour moi, cet extrait montre comment l'idée du bonheur est façonnée puis distribué à des milliards de personnes. Pour être heureux, il faut faire des études, pour avoir un bon travail, puis se marier et avoir des enfants. C'est la conception de la vie pour la plupart des personnes. Mais est-ce vraiment comme cela qu'ils sont épanouïs? Tout le monde doit-il suivre cet étique pour être heureux, ou y a-t-il d'autres voies? C'est ce qu'a voulu montrer l'auteur de cet extrait, on a tous un désir enfoui qui sera source d'une grande joie, seulement, on ne se l'avoue pas toujours, le trouvant inadéquat avec l'idée du bonheur inculquée.
Bonjour, je tombe sur ce vieux thread (plus d'un an), et je reconnais automatiquement la deuxième citation.

Pour ceux que cela interressent il s'agit de :

Ex nihilo - Guide du Cold Reading moderne
Angelo Stagnaro

Vous le trouverez dans les bonnes boutiques de magie.

( Après sa lecture vous verrez les médiums d'un autre oeil ^^ )
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