Ça m'a fait réfléchir ta remarque HarryZo, en fait je ne capte pas ce qui est aussi "robotique"... Ce terme me perturbe. Ma période "social robot" est passée si c'est ce que tu crois.
* Je revois la prof de Yoga
Rappel : Elle a bientôt 39 ans
Je la rappelle le lendemain vers 13h47 en lui demandant de me rappeler. Elle rappelle vers 15h23
(tu sais ce qu'il te dit le robot ?
). Je lui demande de venir
Place de Clichy. Il n'y a pas grand chose à voir par chez moi à part le Sacré Coeur et je suis un peu en panne d'inspiration pour trouver une sortie originale. Et de toute façon elle refuse.
Alors elle me propose d'aller au Parc Floral à Vincennes, voir des groupes de jazz. J'accepte parce que l'idée me plaît et que j'ai envie de découvrir le coin (je n'ai jamais mis un pied au Parc Floral), même si ça ne m'aide pas du tout pour la séduire.
(De là c'est bien plus rapide d'aller chez elle que chez moi).
Je la rejoins chez elle, mais elle ne me propose pas de monter alors que j'ai un peu d'avance. On prend ensuite le bus ensemble et on arrive dans le parc Floral qui est franchement agréable. C'est payant (certainement à cause du concert). Je décide de l'inviter. On regarde le concert, puis on part s'allonger sur la pelouse au bord d'un étang et de canards qui nous regardent avec leur air con (c'est con un canard quand même). On s'embrasse, parle yoga un peu...
On parle de pas mal de choses. On a parle beaucoup de nos enfances respectives. Ça vire peut être un peu à la confidence. Je lui parle aussi d'un livre expliquant comment ne plus être victime de manipulateurs que je lisais avant dans l'après-midi.
(je me suis longtemps demandé avant si c'était une bonne chose de lui révéler quelque chose que j'allais peut être appliquer sur elle).
A ce moment elle me dit, pour justifier une forme de "bonne manipulation" :
"Par exemple, si on vit ensemble et que toi tu veux rester à Paris et moi dans le Sud..."

Oublions le but de ce qu'elle voulait expliquer. C'est surtout l'exemple qu'elle a choisi m'a fait tilté. Comme si j'avais prévu d'aller vivre avec elle... Elle pose la frame
"relation sérieuse"
Plus tard, nous revenons sur Paris, dans le Marais (aussi une idée à elle). Je la sens plus distante, à moins toucher. Elle a l'air de moins assumer le décalage d'âge que moi. Ou alors je n'ai pas fait suffisamment d'
attract. Ou est-ce que je suis collant à souvent lui prendre sa main qu'elle lâche. En tout cas, l'idée d'aller au Marais est bonne. Je ne connais pas si bien ce quartier, et je n'ai jamais eu l'occasion de manger de falafel par le passé.
Pour m'orienter vers chez elle (pour baiser), je lui demande :
"Quel est le chemin le plus simple pour que je te raccompagne jusqu'à chez toi ?"
Elle vient avec moi jusqu'à une station de métro. Ensuite elle enchaîne ce genre de questions :
* "Tu aimes les parisiens ?"
* "Tu comptes vivre à Paris toute ta vie ?"
* "Pendant combien de temps ?"
* "Tu serais prêt à aller vivre dans un autre pays ?"
Elle m'avait aussi dit quelque temps auparavant :
"Tu sais en Uruguay il y a du travail dans l'informatique"

Véritable interrogatoire préambule à une
relation sérieuse
Avant de monter dans le métro elle me dit :
"Je dois parler sur Skype avec mes parents"
:arrow : C'est la deuxième fois qu'une latina me sort cette excuse alors je n'y crois plus. C'est simplement pour éviter que je vienne chez elle. Et me tenir par le sexe. Pour une
relation sérieuse.
Juste arrivés à son arrêt elle interrompt la conversation et me dit :
"Toi tu peux descendre la station après pour revenir chez toi. Salut

"
+piou avec le sourire. Je trouve ça drôlement expéditif et ça ne me plait pas, alors je descends aussi après elle et la rattrape dans le couloir. Je lui demande pourquoi elle a l'air si triste, distante, que ces questions ne me paraissent pas innocentes...
(ça fait peut-être "AFC" mais j'assume)
Elle me sors des :
* "Je suis comme ça"
* "Tu inventes ça pour venir chez moi"
Je l'embrasse, et elle me dit :
"Ok, tu viens jusqu'à ma porte, mais ce sera tout, je suis comme ça moi. ça n'a rien de religieux ou quoique ce soit"
Elle dit aussi :
"On ne se connaît pas"
Ce qui est agaçant à entendre quand on passe presque toute une après-midi avec la personne qui vous dit ça.
Je viens jusque devant chez elle et elle me dit :
"Je n'aime pas que l'on s'embrasse dans la rue"
Peut être pour encore éviter de me faire monter chez elle, ou peut être l'ASD devant son voisinage ou peut être de peur qu'un ex passe. Je lui réponds alors, pensant que plusieurs petits "oui" valent mieux qu'un grand "NON" :
"Et bien on à qu'à continuer dans le hall de ton immeuble"
On rentre dans l'immeuble, je l'embrasse de façon caliente, elle me fait remarquer que je suis "chaud", "caliente"... Et elle n'arrête pas de dire aussi "je vais te laisser", "je dois y aller", etc...
Elle : "Tu ne monteras pas aujourd'hui... on se reverra un autre jour, peut être"
Moi : silence accompagné d'un sourire.
J'ajoute : "si tu le mérites"
Elle : "oui et comme tu dis, si tu le mérites toi"
C'était vraiment une sorte de conflit de pouvoir. Je suis suffisamment poussif dans les
kino mais je ne veux pas la "violer". Au bout d'un moment elle me dit un truc qui m'a un peu secoué :
"C'est juste que tu ne me donnes pas assez envie"
Après ça, je sors du hall un peu précipitamment car refroidi et rentre chez moi.

Soit je n'avais en effet pas fait assez d'
attract , soit
(quelque chose de probable) c'est la manipulation classique pour retarder le sexe, soit les deux. Je ne le saurais jamais.
Ce soir je cause de ça avec goofy83, qui a pris le numéro et presque emballé une MILF de 38 ans. Il pense, et je le pense aussi, qu'une femme qui a presque 40 ans cherchera en général une relation stable. Et qu'elle fera tout pour tester son futur conjoint potentiel, notamment en retardant au max le sexe.
Comment produire un ONS facilement avec une quadra qui a certainement des aspirations différentes?