Il ne fait pas croire aux gens qu'ils sont négatifs, il donne des probabilités, des statistiques.Tgaud a écrit :Moi c'est en ton médecin que je crois pas trop.
risquer de faire croire à des gens qu'ils sont negatif, et qu'il couchent à nouveau sans se proteger cest irresponsable. et je pense pas que le medicament passeraient si cetait un placebo.
Ca peut être rassurant pour des personnes ayant eu un accident de préservatif, mais ça ne doit pas déresponsabiliser l'acte. Quand j'ai eu un accident semblable j'ai tout de suite balisé, et avant l'ouverture d'un centre de dépistage j'essayais de trouver le plus d'informations possibles pour essayer de moins stresser. J'étais tombé sur ces chiffres qui, même si ils n'apaisent pas totalement, peuvent rassurer.
Les chiffres sont la, le SIDA, ce n'est pas l'MST qui se transmet le plus facilement. Mais je ne veux surtout pas diminuer la gravité de cette maladie, loin de la.
En ce qui concerne les chiffres (ordres de grandeur) pour la transmission du VIH :
En cas de rapport avec un partenaire séropositif pour le sida :
1 - rapport sexuel anal réceptif (se faire sodomiser), probabilité par acte : 50 à 300 "chances" sur 10000 d'être contaminé.
2 - rapport vaginal réceptif, (femme pénétrée vaginalement) probabilité par acte : 3 à 7 "chances" sur 10000 d'être contaminée.
3 - rapport vaginal insertif, (homme pénétrant vaginalement une femme) probabilité par acte : 2 à 5 "chances" sur 10000 d'être contaminé. L’incidence des règles est peu documentée : moins d’un pourcent de chance»
4 - rapport anal insertif, (celui qui sodomise un homme ou une femme) probabilité par acte : 1 à 18 "chances" sur 10000 d'être contaminé.
5 - rapport oral réceptif avec éjaculation, partenaire masculin ou féminin (celui ou celle qui fait une fellation et qui reçoit le sperme dans sa bouche), probabilité inconnue, très inférieure aux probabilités ci-dessus si elle existe. Y compris avec des petites lésions dans la bouche (risque à peine augmenté)
6 - rapport oral réceptif sans éjaculation (celui ou celle qui fait une fellation sans éjaculation ou un cunnilingus), probabilité inconnue, probablement proche de zéro.
7 - rapport oral insertif (celui ou celle qui bénéficie d'une fellation sans éjaculation ou un cunnilingus), probabilité inconnue, probablement proche de zéro.
Ces probabilités sont encore plus faibles si le séropositif est traité.
Ces risques sont donc infimes comparés à d’autres maladies sexuellement transmissibles.
Le risque de transmission homme vers femme est plus grand que celui de femme vers homme. Même dans ce cas (homme vers femme), la contagiosité du HIV est faible : par exemple, quand les hommes hémophiles ont découvert leur séropositivité (ancienne), seules 8% de leurs femmes étaient contaminées.
Avec un partenaire de statut HIV inconnu, il faut multiplier ce risque par la probabilité que cet inconnu(e) soit HIV positif, soit 1/1000 dans la population générale, mais beaucoup plus par exemple pour un(e) toxicomane intraveineux, ou un homme homo ou bisexuel.
Par exemple, le risque global estimé de contamination HIV pour un rapport vaginal réceptif avec un inconnu présumé non homosexuel non toxicomane est de une "chance" sur un million.