[J] Sept jours pour consolider son game

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le 26.08.2009 par ?Anonyme?

6 réponses / Dernière par ?Anonyme? le 02.09.2009, 21h10

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Bonsoir,

Notant un sérieux problème d'estime de soi/confiance qui me suit depuis très longtemps déjà, j'ai décidé, pour le peu de vacances qu'il me reste (je suis lycéen) de sortir sarger chaque jour jusqu'à la rentrée, hormis le WE.
En méditant un peu sur le sujet, je me suis dit que le moyen de progresser rapidement est de sarger et de réécrire tout le soir même, avant que les souvenirs ne partent aux oubliettes.
C'est donc un mini journal que je lance ici, à un but de développement essentiellement de l'IG mais aussi de l'OG.
L'objectif étant d'être fin prêt à la rentrée, pour enfin sortir avec des filles dans mon lycée. Je ne dis pas ne jamais être sorti avec une fille parce que c'est faux, mais je ne suis jamais sorti avec une fille de mon bahut, et ça, c'est bien emmerdant, parce que le bahut, c'est le plus gros réservoir à meufs que je fréquente, et j'y suis à plein temps.
L'inconvénient majeur est que le game en street, en approche à froid est totalement différent de celui au lycée. Car, sur le field, tu peux faire des erreurs, tu peux être incohérent, au pire tu passes à la suivante, mais au lycée, ça ne pardonne pas. La moindre incongruence, et là t'es foutu, ta réputation est en danger.
Donc en street, j'ai l'intention de développer une confiance en moi en béton, que j'ai parfois, mais qu'à des moments de pure énergie, des moments où je suis constamment entouré de gens de mon âge, des situations où le momentum est unique. Ces moments là sont bien trop rares et je rêve qu'ils deviennent permanents.

Ainsi, mes buts au lycée sont multiples cette année, et je dois tout mettre en oeuvre pour les atteindre:

- Sortir avec des filles régulièrement, devenir qqun d'intéressant et d'attirant socialement auprès de la gent féminine
- Acquérir le respect de tout le monde et même développer un charisme, que tout le monde m'écoute et m'apprécie/qu'il y a ait moins de monde qui me ferme la gueule
- Dormir neuf heures par nuits, ce que je ne peux pas faire, étant donné que je souffre de procrastination qui vient empiéter sur mes heures de somme.
- Avoir des bons résultats en parallèle
- Enfin, être bien dans ma peau, mieux apprécier la life.

La sarge, en rapport à ces objectif doit m'apporter self esteem et confiance, conversation intéressante, détruire ma peur bien enracinée du kino (car il est proprement impossible d'embrasser une fille sans kino), expérience, et puis bon, ça fait sortir.

Sans plus tarder, je vais narrer les évènements d'aujourd'hui...

Je suis revenu il y a une semaine d'un sejour à la plage et sous le soleil, qui a été très enrichissant, et où j'ai notamment bien sargé, et passé le cap du direct game, et où j'ai #closé pour mes premières fois. Bon certes, je me suis pris plus de râteaux que durant toute l'année entière (j'entends par râteaux sets qui ne hookent pas, bitch-shields à donf, stalls dès le début où encore désintêret total des cibles). Ah oui, ça, mon ego en a pris un coup, mais bon, ça m'a poussé à m'améliorer, et je suis fier d'annoncer que pour une des premières fois de ma vie, j'ai réussi à décoincer une fille qui m'avait bitch shieldé à l'open, j'étais drôlement fier de moi.
Oui, parce qu'avant c'était soit ça hookait, soit je pouvais aller me faire voir. Là j'essaie d'apprendre à détruire la barrière que constitue le BS à la socialisation, par la persévérance et l'inflexion émotionnelle.
Cela dit, j'ai en parallèle constaté que mon répertoire d'openers avait bien diminué, maintenant je me limite à la situation, au direct, et questions (plutôt rares).
En tout cas, quand je suis revenu en France, j'étais tellement dépaysé que je crois que je n'ai pas parlé à un fille depuis aujourd'hui. Et c'est là que j'ai tiré la sonette d'alarme.
Par conséquent, cet après midi, ça a été promenade à but sargistique.
Rien que l'idée de la sarge, ça me foutait la peur au ventre, mais bon, en même temps, j'avais mis ma jolie chemise, donc, il fallait en profiter, me disais-je. Et puis fallait bien tirer qqch des heures inombrables de KJisme sur FTS.
Donc je sors de chez moi...
Qui va être l'heureuse élue, la première à me tirer vers le haut (enfin, j'espère)?
Finalement ça a été un set de trois grand mères qui m'ont gentillement donné l'heure.
Puis ça a été au tour d'une femme a la trentaine de me donner la même direction que j'avais demandée cinquante fois auparavant, bah oui, un sargeur (pas encore un player), ça ne sait jamais où ça va. J'en ai profité pour lui faire remarquer qu'elle avait un accent, en plus qu'elle n'a pas compris ce que j'ai dit la première fois, et que des blondes aux yeux bleus, y en a pas bcp en France, mais non, elle était bel et bien Française. Par contre, pour la direction, elle ne savait pas, elle n'était pas de cette ville. En tout cas je la remercie parce que c'est elle qui ma donné le sourire que j'ai gardé tout le reste du PU.
Quelques mètres plus loin, je redemande à une dame qui m'indique le sens opposé dans lequel j'avance. Zut, je lui précise bien l'endroit mais rien à faire, c'est toujours dans l'autre sens.
Bon, m'en fous je continue mon chemin moi...
Je redemande une autre fois vite fait à qqun d'autre histoire d'entretenir le "momentum", et j'y arrive, une place commerciale, où y a pas mal de monde et où il est agréable de se promener. Je croise une de mes profs de quand j'étais gosse, je discute un peu avec elle, elle me dit que c'est sympa de lui avoir parlé, bah ouais, c'était normal quoi.
Je continue, je passe le bonjour vite fait à une conaissance qui passait par là, j'entre dans un grand magasin qui vend un peu de tout. Je demande à une vendeuse si elle a pas la livre de Napoléon Hill que je cherche vraiment à me procurer:
M: Oui il s'appelle "Réflechissez et devenez riche"
E et l'autre vendeuse: (cherchent)
M: C'est pour devenir riche
E: :D
Comme je vois que le titre a l'air de les faire tilter, malgré le fait qu'elles n'ont pas le livre, je leur précise
M: Mais non, c'est pas pour devenir miliardaire, c'est pour la richesse intérieure vous voyez?
E: Aaah! C'est du développement personnel :(
M: Bah oui, je vois votre déception, vous les femmes vous pensez qu'à l'argent, c'est malheureux
Je discute encore un peu avec elles et m'éjecte.
Je vais pour sortir de magasin, sur la route j'entends un gosse dire à sa mère si tel DVD était bien? Ayant lu le livre, je lui dis en passant que celui-ci n'était pas terrible, mais que pour le DVD, c'est à eux de voir. Ils disent que finalement ils vont pas l'acheter, si je leur conseille pas (hey, vous avez vous comment je m'amuse à pas faire marcher l'économie :mrgreen: )
Sur un grand écran, y a OSS 117 qui est diffusé: la scène où Dujardin se fait piéger et capturer de façon amusante par les Egyptiens, je ne m'en lasse jamais de ce film, même si certains disent que c'est une connerie, il me fait bien marrer, mais en y pensant, faut que je retourne à mes obligations...
Donc, j'essaie d'entretenir le momentum au maximum, je parle avec un vendeur, et au moment où je vais me recoiffer aux chiottes, je croise un groupe de trois filles que je ne distingue pas très bien en train de s'amuser à je ne sais trop quoi faire. N'ayant rien à sortir, je vais me recoiffer comme prévu en réflechissant à un opener. Je pense à ça:
M: Salut, je dois attendre encore cinq minutes avant de pouvoir rentrer chez moi, j'ai pas les clés, et comme je m'emmerde un peu et que mon émission favorite ne passe que dans une demie heure, autant faire connaissance avec d'autres gens, vous pensez pas?
Je m'appelle ?Anonyme?, et j'espère que je ne perds pas trop mon temps non plus avec vous...
Mais, quand je sors des toilettes, je remarque qu'en plus qu'il y pas mal de monde aux alentours (peur du regard des autres), les filles sont beaucoup plus jeunes que je ne le pensais. Bon c'est draguable, mais ça m'a bien refroidi, et je les ai zappées. Zut.
Je rentre chez moi, en espérant trouver qqch à me mettre sous la dent mais que nenni à part une fille devant moi avec son walkman qui a l'air potable et que je me résous à aborder en DG, mais le temps de la rattraper, elle ralentit pour écrire un SMS, et comme je ne peux pas ralentir devant ses yeux, je continue doucement, en espérant qu'elle me ratrappe au prochain feu rouge. Mais que nenni, elle est définitivement égarée. Je suis déçu, y a juste une femme de la trentaine qui venait de quitter un ami à elle que j'ai abordé vite fait mais trente secondes, pas plus...

Là, il se fait tard, je fais le bilan rapide de cette "session" demain si j'y pense...
Good night
?Anonyme?
Bon un rapide topo... Entre aujourd'hui et hier, il ne s'est malheureusement pas passé grand chose, je ne parviens toujours pas à associer la sarge à un sentiment positif, je me force à sortir tous les jours, mais je ne fais que le strict minimum.
Hier, alors que je rentrais chez moi, je vois un groupe de quatre filles assises sur un banc. Prenant bien soin de me cacher à quelque mètres (>peur de manquer de spontanéité, d'ailleurs de façon générale, dès que je suis repéré, je n'ose plus tout aller open) pour réflechir vingt secondes à mon opener, je me décide d'opener avec le direct d'hier que je n'ai finalement pas fait, mais, juste au moment où j'arrive, je les vois partir (c'était pas par rapport à moi, c'était sûrement qu'elles devaient aller quelque part). Heureusement, c'est dans ma direction. Je les suis, mais il y a une dame entre elles et moi, et, j'ai peur du jugement qu'elle va porter sur mon open, ou pire, qu'elle me repnne pour un agresseur ou qqch dans le genre, malgré le fait que je n'ai pas du tout une tête d'agresseur, donc je continue de marcher en espérant qu'elle va se retirer...
Cinq bonnes minutes sont passées, la dame est partie, les filles s'arrêtent, je me dis que c'est l'occasion:
M: Hey les filles, vous avez l'air de vous ennuyer horriblement
Il y en a une qui sourit
M: C'est vrai, elle en train de taper des SMS, vous vous parlez pas, on dirait que vous vous faites la gueule. En général, les filles font un minimum pour montrer qu'elles s'amusent font des blagues connes et s'efforcent de rire, pour ne pas se déprecier auprès des mecs, mais vous rien... Au moins les mecs eux ils s'amusent
Je ne me souviens pas précisément de leur réactions respectives, je sais juste que ça a plutôt été de l'écoute, sans pour autant se désintéresser à ce que je disais, mais j'ai été con, ne voyant pas la suite, j'ai décidé de mettre un terme à l'échange directement par un "bon ben moi en tout cas je regrette pas d'être un mec... Allez salut".
J'aurais tout aussi bien pu continuer sur ma lancée et leur apprendre des blagues connes qu'elles pourraient sortir si elles verraient des mecs intéressants, les teaser et tout, mais non. Argh!

Et sinon aujourd'hui j'ai discuté avec une dame plutôt agée, en essayant de travailler ma spontanéité et ma conversation.
Puis j'ai vu dans le bus une très jolie HB, qui était très certainement plus âgée que moi, mais qui avait les grosses lunettes qui cassent le rapport et des écouteurs aux oreilles. En plus d'essayer de mimer le plus grand désintérêt possible (>ne pas assumer l'intérêt), je n'ai pas osé y aller, bien évidemment, ne trouvant rien à dire. Maintenant que j'y pense j'aurais pu lui faire une remarque sur ses lunettes, superflues, on son attitude typique des filles snob, mais rien, encore une fois...
Lamentable.
Le manque d'openers est ma raison la plus fréquente pour ne pas aborder.

Voilà, c'est le faible contenu du report d'aujourd'hui. A ce rythme-là, je ne vais pas aller bien loin, j'ai tout un tas de croyances sur lesquelles il faut que je travaille en profondeur, l'auto-hypnose et l'autosuggestion marchant très peu chez moi (peut-être que je les fais mal aussi), le seul moyen de changer ça est de me forcer à les affronter.
Mais bon, y a des jours où est motivés pour le faire, d'autres où on l'est beaucoup moins...

?Anonyme?
moi ce que je note en te lisant, c'est que ca transpire la douleur... et pas trop le plaisir. Si tu essayais de t'amuser TOI quand tu game . plutot que penser a dévérouiller tout ce que t'as identifier:)

Bien sur, c'est bien de s'analyser, de bosser ses points faibles. D'ailleurs si tu fais du street seul, j te félicite car c'est pas facile, surtout quand on débute.

Si tu veux bosser ta confiance en soi, c'est un travail de fond qui dure longtemps . Ca veut dire que ce sera dur et que t'auras des bénéfices mais pas avant longtemps. En etre conscient peut deja t'empecher de souffrir sur le court terme.
J te préconise de continuer tes approches et de t'intéresser a tout ce qui est developpement perso. De toute façon c'est aussi une histoire de croyances donc à toi de trouver ta recette avec de multiples ingrédients..
L'erreur aussi a commettre c'est de penser qu'il va te falloir x nombres d'années avant d'être bien pour enfin closer. Vois ton niveau et fais avec, et avec un peu de chance ou de talent tu en trouvera une a qui ca plait!

Voilà j'espère pas avoir été trop dur avec toi.

tiens nous au courant!
Je ne te trouve pas dur Artisitik, il y a surtout des encouragements à lâcher-prise si je ne m'abuse... Je plussoie ! :)
okapi a écrit :Je ne te trouve pas dur Artisitik, il y a surtout des encouragements à lâcher-prise si je ne m'abuse... Je plussoie ! :)
Comme on dit dans mon jeu video du moment " Thanks Partner!".

En fait, je me relis assez peu donc j'entoure mon discours de précaution pour éviter de pouvoir choquer :D
moi ce que je note en te lisant, c'est que ca transpire la douleur... et pas trop le plaisir. Si tu essayais de t'amuser TOI quand tu game . plutot que penser a dévérouiller tout ce que t'as identifier:)
Ca fait plus d'un an que j'essaie, mais je suis tellement embourbé dans ce cercle vicieux de râteau>sentiment de dévalorisation>moins de plaisir au prochain open+SFP>approche râtée>râteau... que je suis tombé à un niveau où c'est devenu une vraie douleur d'aller draguer. Et pourtant, je crois que mon but principal là, en ce moment est de pouvoir faire tomber toute les femmes sous mon charme, et d'avoir une confiance en moi absolue, assorti à une vie sociale épanouie.
Mais ça a toujours été un devoir pour moi d'aborder des gens (pas que des cibles hein, tout le monde), je ne me suis jamais dit un beau jour "ah la la, qu'est-ce que j'aimerais sortir sarger là, je vais m'éclater, me taper des barres, et plein de numéros avec!".
C'est peut être un axe à travailler...
Mais en même temps, pour les closes j'ai toujours misé sur le lycée et les colos, rien d'autre.
Et non, ne t'inquiète pas, tu n'as pas été dûr avec moi, j'en ai besoin qu'on soit dûr avec moi en ce moment.

Bon, c'est pas tout ça, mais après un bon ptit WE à glander, j'ai décidé -non sans souffrance- d'aller un peu aborder hier et aujourd'hui (oui, parce que pour moi, ce n'est pas sarger, c'est aborder).
Il y a pas mal de mes opens qui ont été ridicules et fakes à se plier en deux, j'ai essayé de raconter ceux-là plus précisément, parce que c'est ce qui mérite d'être critiqué et j'en ai bien besoin.
Hier, j'ai commencé par mes traditionnels "quelle heure est-il?", question pour laquelle, je suis tombé sur un femme qui était particulièrement de bonne humeur:
Je la vois, elle approche à grand pas, elle a la trentaine tout au plus, je l'arrête, mais elle a des écouteurs aux oreilles, avant qu'elle ne me remarque, j'ai cru qu'elle me snobait.
M: Excusez moi... Vous auriez pas l'heure par hasard?
Comme c'est une question qui peut être tout à fait légitime mais qui est aussi souvent utilisée par les racailles pour racketter des gens, je prends généralement soin de me tenir à distance, d'avoir le sourire, et de regarder ailleurs quand la personne en question sort son portable. Dans ce cas-là, elle met du temps à le trouver, en attendant, je lui fait un peu la discussion.
M: Tiens... Vous avez l'air de bonne humeur
E: Ouais :D , il le faut, c'est tellement rare ici
On parle quinze secondes, jusqu'à ce qu'elle trouve son portable et me renseigne, je la remercie avec le sourire et m'en vais.

Après, il y a eu une femme sur son velo au feu rouge, moi sur le passage piéton:
M: Dites moi, je suis intéressé, on a vraiment le droit d'utilser des vélos en ville?
La catastrophe cet open, premièrement parce que j'avais deux possibilités, soit, passer pour un gros débile qui ne connaît rien, soit pour un gros fake qui trouve un moyen nul de parler avec les gens, et deuxièmement parce qu'elle s'est bitch shieldée et m'a ignoré monumentalement, me prenant sûrement pour un mix des deux personnages ci dessus.

Il y a aussi eu les fois où je demandais mon chemin, et que je profitais de petits détails de l'environnement pour détourner la conversation quelques secondes.
Mais on ne peut pas appeler ça openers à proprement parler, c'était juste des petites infos désintéressées.
Ce jour-là, je rentre donc au centre commercial, je m'asseois et me repose quelques minutes à côté d'un PhotomaThon (ouais ouais, c'est encore une de mes blagues pourraves :mrgreen: ). De ce côté-là, on trouve souvent des filles qui s'asseoient en attendant le tirage (sans jeux de mots) de leur photos.
Un groupe de trois de mon âge est assis à discuter, j'envisage de faire du DG sur tout le groupe (salut, vous avez l'air sympas...), mais j'ai encore une fois pas les couilles. Et quand elles partent je culpabilise une fois de plus.
Deux minutes après, il y a une jolie blonde qui vient faire photographier son petit frère. J'hésite un peu, et après deux minutes, je vais les voir:
M: Hey, mais t'en es encore qu'au début? Regarde, le siège c'est dans l'autre sens qu'il s'ajuste
Le petit frère me fait un grand sourire, le sourire des gosses qui admirent les grands parce qu'ils sont justement plus grands qu'eux. Elle, me répond gentillement, sans pour autant relancer la conversation, je retourne sur mon siège et continue de lire mon journal.
Je ressens la peur dans les jambes. En attendant la sortie de la photo, elle s'asseoie pas très loin et mange des petits gâteaux avec son frère.
M: C'est mignon! Comme à la maternelle dans la cour de récré
Pareil, elle est toujours à peu près compliante mais ne relance pas, et moi j'ai toujours aussi peur. Deux minutes après, ils s'en vont, et moi, la frustration reste encore dans ma tête.

A la station de bus, je discute avec un monsieur, et dans ma tête, j'envisage d'aborder la fille qui attend elle aussi le bus pas très loin, et j'ai peur que le mec avec qui je parle me voie et se pose des questions (bon, j'avoue, cette peur n'était pas très fondée...).
L'opener que je n'ai finalement jamais sorti était:
Salut, j'aime bien tes lunettes, c'est quelle marque, faudrait que ma copine s'achète les mêmes
.
Cette journée d'hier s'est finie comme ça sur un sentiment de j'ai rien foutu aujourd'hui.

Ah, tant que j'y pense, faut que je raconte deux approches datant de vendredi:
Alors que je me trimballais avec une crème solaire à la main, j'ai préparé un opener par défaut que j'ai utilisé à deux reprises. La première, approche frontale:
M: Hey, salut, j'ai besoin d'un petit conseil, en fait je vais chez...
E (avec un fort accent très hésitant): Je ne parle pas français
M: Zut, bon ok, merci alors
Là, c'était clairement pas du BS déguisé, parce qu'on est en août (>touristes), qu'elle avait pas un tête de française, qu'elle m'a interrompu en plein milieu de ma phrase, et que son accent était tout à fait crédible. Donc je ne me démonte pas et je zappe, et même si j'aurais pu le lui dire en anglais, je passe à la suivante, une fille du même âge:
M: Salut, t'es française au moins?
E: Ouais
M: Ok, super, je vais chez une...amie, et elle a une grande terrasse, pour bronzer, mais moi, comme j'ai des petites rougeurs, je les ai un peu maquillées, mais tu lui dis pas hein (elle sourit à un peu à ce moment là), tu penses que le maquillage laisse passer le bronzage ou que vais me retrouver comme un con avec des parties non bronzées?
E: Non non
M: non ça veut dire je peux ou pas?
E: Ouais non, tu peux
M: Ok, pas grave, je comprends pas trop ta réponse de toutes façons.
Le fait qu'elle n'ait pas paru très ouverte, m'a encore bien rebuté et découragé.

Bon, je vais finir par l'open d'aujourd'hui qui est pour moi une avancée par rapport aux autres.
Au passage piéton, je remarque à ma droite deux filles de mon âge putôt jolies, j'ai une baguette de pain à la main, je décide de m'en servir, je réflechis deux secondes puis, dans un élan de courage, vais à leur rencontre:
M: Hey!... Vous vous êtes déjà fait abordées par un mec, comme moi par exemple dans la rue?
Fille 1: Euh ouais...
M: Bon, alors je vais essayer d'être original... (leur tend ma baguette de pain comme un micro): Comment vous sentez-vous alors qu'il y a bientôt la rentrée des classes?
Je précise que j'ai un peu bégayé sur cette phrase, ça n'a pas trop joué en ma faveur. Et puis je, me demande si elles ont compris l'histoire du micro... Peut-être qu'au lieu de trouver ça amusant, elles ont trouvé ça envahissant. En tout cas y a fille 2 qui a un léger sourire aux lèvres (va savoir pourquoi c'est toujours celle à qui on ne parle pas qui a l'air le plus intéressée), fille 1 sort un léger "euuuuh". Et là, m'ayant promi de jouer calibré la veille, je la neg en conséquence de son manque d'implication:
M: Hé c'est bon, c'est juste une question, c'est pas la peine de me regarder avec cet air débile (je l'imite en train de faire "euuuh"), en général, les filles elles sont ouvertes, et voilà que j'essaie de faire un peu connaissance avec vous, et vous vous montrez pas très disposées
Fille 1: Bah si t'es pas content tu peux partir
M: Bonne idée
Je suis plutôt fier de cet open parce que, malgré le fait ce ça n'a pas hooké (comme d'habitude me direz-vous) j'ai été plus présent que d'habitude et mieux calibré aussi. J'attribue surtout cet échec à l'utilisation du mot "débile" qui peut être un peu insultant, au bégayement, au fait que je ne parle qu'à la plus jolie des deux, et que en me mettant à leur place, je devais plus avoit l'air de qqun de bizarre qu'autre chose, qu'en y repensant, elles ne devaient pas trop savoir quoi dire non plus, et dernièrement, le coup de la baguette n'a pas du être compris et, de façon générale, le roleplaying dès l'open, ça ne doit pas trop marcher non plus.
Autre chose, je pense, que dès que j'avais vu que l'autre souriait, j'aurais du me concentrer sur elle et même negger Fille 1 par son intermédiaire


Bon pour le bilan de tout ça, je ne suis pas très fier de moi: pour le peu de filles de mon âge que j'ai faites, je n'en ai pas retenue une seule, j'ai pris très peu de risques, et de manière générale, ce n'était pas terrible. Faut dire que j'ai l'habitude de lire des FR de players qui ont entre cinq et dix ans de plus que moi, et qui ont par conséquent une clientèle plus ouverte, agréable, habituée à ce qu'on les aborde, et qui calibrent bien différemment.
J'ai également noté que les questions/renseignements sur les filles de mon âge ne marchaient pas non plus et ne menaient à rien. Par contre, je devrais essayer les opinion openers en essayant d'être le moins fake possible.

Autre chose, depuis quelques jours, j'ai décidé d'approfondir un autre axe de travail très important et qui me fait d'ailleurs cruellement défaut: la calibration. Il faut que j'analyse la situation pour que je réagisse en conséquence. C'est très difficile car ça demande d'être au minimum en confiance, et la confiance, j'en ai de grosses carences en ce moment.

Le pire, c'est qu'à chaque fois que je me prends un râteau, je me sens moche et inintéressant pour les filles. En plus de remettre en question mon approche, je remets en question mon physique à moi, et c'est ça qui est terrible et qui ne me donne pas du tout envie de partir à la chasse.
Qu'est-ce qu'il se passe, c'est ma coupe de cheveux qui ne va pas? Ou alors mes fringues? Peut-être que c'est mon bouton là...
Enfin bon, je me décourage tellement et je n'arrive tellement pas à cibler la source du problème que je ramène tout à mon physique. Je me dis qu'un vrai mannequin n'aurait pas ces difficultés et c'est ça qui me laisse un goût amer de la sarge...

?Anonyme?
Aujourd'hui, ça a été la rentrée, au début tout allait bien, je me suis retrouvé avec les mêmes personnes que l'année dernière, et il s'est avéré que par hasard, en classe, un mec que je n'aimais pas et qui ne m'aimait pas non plus s'asseoit à côté de moi.
Évidemment pour commencer il me charrie un peu, et moi, me défendant, il dit tout haut pour faire son intéressant:
Mais arrête de me saouler, c'est bon, laisse moi tranquille
Au final, c'est lui qui s'est pris une remarque de la prof, mais bon, moi, j'ai été très mal à l'aise durant tout le reste du cours, parce qu'en plus, il y avait tout le monde qui avait entendu qu'il se plaignait de moi, et là tout l'enthousiasme de la rentrée est retombé, je me suis pourtant juré de ne pas épargner ceux qui oseraient me charrier, ça commence mal...
Si je pers toute ma confiance à cause d'un petit con qui me fait un peu chier, que je suis (très) mal à l'aise, ça promet, je risque de faire une année très médiocre sur le plan social comme celle qui précédait, d'autant plus que ma classe a déjà une image de moi qui va être très difficlement changeable...
Le truc, c'est que dès que je ressens que mes camarades (et en particulier les filles) sont susceptibles de me percevoir comme LV, je me renferme complètement et ne parle plus à personne. Et ça me dérange vraiment parce qu'en y réflechissant, je pense qu'il faut plus que ça aux gens pour me percevoir comme LV.

Autre chose, étant donné que j'ai de très mauvais résultats sur le plan drague, je me sens de plus en plus moche, j'ai l'impression d'intéresser personne (oui oui, je vous fais part de ma LSE sur ce forum), je me suis dit qu'il devait y avoir qqqch sur mon visage qui clochait, et pourtant durant ces vacances, je n'ai eu que des améliorations, donc je me suis dit qu'à coup sûr, il fallait que j'aille faire un tour chez le coiffeur, même si j'étais très hésitant. Sur le chemin, j'ai dû aborder sept personnes pour leur demander si j'avais besoin de me couper les cheveux, il n'y en a qu'une seule qui m'a répondu oui, et encore, elle avait l'air pressée, bitch-shieldée, et aigrie, tous les autres m'ont dit que ce n'était pas la peine. Tant mieux, parce que ça me faisait chier d'y aller et d'être rempli d'hésitations puis de regrets une fois que j'en serais sorti, mais tant pis aussi, parce que j'ai beau abimer le miroir à force de chercher, je ne vois vraiment pas ce qui cloche sur mon visage (ndlr: je ne veux pas faire mon Mickael Vendetta à exposer un ego surdimensionné, mais c'est juste pour décrire mon incompréhension totale de ce qu'il se passe). De façon générale, quand j'ai un look horrible, je ne le remarque qu'une fois que je l'ai changé en regardant les photos (tain quelle coupe de merde j'avais, et regarde comme j'étais blanc comme un c...achet d'aspirine). Mais quand même, j'ai réussi par le passé à intéresser des filles avec cette coupe de cheveux, et je viens de passer deux mois à faire le farniente sous le soleil, qu'est-ce qu'il me faut de plus?
Alors, ça ne peut être que mon game, et plus particulièrement mon inner game, qui, à force de ne rien faire, tend de plus en plus vers le pourri. Ce qu'il me faut ce serait un contact quasi-permanent avec les filles, et faire tout le temps des rencontres, comme ça mon inner game tendrait vers la haut plutôt que le contraire.

Cependant, un petit détail qui m'a quand même un peu remonté le moral c'est d'être allé me ballader avec un pote, et quand on est pas loin de la déprime, c'est toujours agréable.

?Anonyme?
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