Hymne à l'espoir et la paix
Il n'est jamais facile de mettre des mots sur nos sentiments les plus profonds, nos douleurs les plus secrètes. Surement par peur d'avoir à les affronter, ou pire, à les admettre. Mais je sais aussi à quel point ça soulage. Quelqu’un a dit un jour : « Ceux qui ne savent pas qu'ils marchent dans l'obscurité ne verront jamais la lumière ». J'ai bien l'intention de la voir, la lumière, cette lumière que l'on se représente comme le bout du tunnel, celle qu'on associe à la fin de l'épreuve, le signe de la liberté et de la paix.
A vrai dire, je suis fatigué de me battre. Mais après tout, j'étais fatigué il y a déjà un bon moment, et j'ai tenu bon, et ça a payé. Non, je ne suis pas de ceux qui abandonnent, pas de ceux-là. « Never give up ». Alors je me bats. Et je me battrais jusqu'au bout, je sais que je la verrais, cette lumière. La vie n'est pas rose, non. Déçu ? Surement pas. Motivé, je dirais. L'ambition, je ne sais pas si c'est ma plus grande qualité ou mon plus grand défaut. En tous cas, elle me porte de l'avant, tous les jours. Jamais je ne baisse les bras, j'ai un objectif. Je me vois aujourd'hui, et je sais comment je veux me voir demain. Ce n'est pas tellement de changer qui je suis, je m'aime et c'est pour ça que je désir mieux pour moi. C'est légitime, je trouve. Le tout est de le faire avec étique.
Et réalisme. Pas par peur d'échouer mais par envie de réussir. Eh oui, cette lumière est partout. Elle m'obsède parfois, me fuis souvent, mais je ne suis pas lièvre. Je me vois plus comme la tortue. « Lentement mais surement », parfois au désespoir de mes proches. Ceux qui, par amour, me veulent réussite et bonheur. Me voir attendre calmement l'opportunité les inquiète, mais leur vision est tronquée. Non, je ne m'assis pas à attendre que les opportunités me tombent du ciel, car alors je ne les verrais pas même si elles m'étaient mises sous le nez. Non, je provoque la chance, comme on dit. Ou du moins j'essaye, et j'attends de voir ce qui se passe. Qui sait ce qu'une porte fermée peut cacher ? En tous cas, il n'y a qu'un seul moyen de le savoir.
Un seul moyen, oui, mais plusieurs façons de faire. Il y a celui qui va simplement défoncer la porte, celui qui toquera poliment et attendra, il y a même l'artiste qui trouvera une façon plus ou moins excentrique d'ouvrir ou faire ouvrir cette porte. Le style est personnel, je ne sais pas s'il y en a un qui soit mieux que les autres, alors j'expérimente, et j'observe. Certains resteront dans leur confort sans rien déranger, d'autres tenteront de nouvelles façons de faire à tours de bras sans jamais rien en retenir. Moi, je préfère observer. J'essaye, j'en déduis, et puis je regarde les autres aussi, j'essaye de comprendre leur point de vue, pour ne pas tirer de conclusions trop hâtives. Oh, je ne cacherais pas que ça parait plus beau ici en noir sur blanc que ça ne l'est dehors, en couleurs. Ce n'est pas facile, mais j'essaye au moins.
Je rie toujours quand j'entends certaines personnes dire qu'elles n'essayent pas mais qu'elles réussissent. Je comprends que ça puisse les aider, de voir les choses de façon positive, d'avoir confiance en soi. Oui, ce sont de bonnes choses. Mais une grande majorité n'utilise pas correctement ces outils. Ils en font des œillères bien trop confortables à porter, à tel point qu'ils en oublient ce qui se passe autour, un peu comme l'autruche qui, une fois la tête cachée, se croie hors de vue et en sécurité. Quelle bêtise... L'avenir est tout aussi incertain qu'il l'a toujours été. Certes, le monde n'est pas ce qu'il était, certes nous avons la capacité de prédire plus surement l'avenir. C'est rassurant de le croire, du moins. Qui sait quel désastre naturel peut s'abattre sans crier gare ? Qui sait quelle maladie virale ou météorite peut nous tomber dessus ? Qui sait si demain une entreprise fera fortune ou faillite ? Qui sait quelle technologie incroyable sera découverte bientôt ? Nous n'avons pas la moindre idée de ce qui nous attend. La météo et les journaux rassurent peut être les gens en leur donnant un sentiment de supervision sur le monde, mais pas moi. Je n'en tire aucun sentiment de sécurité, disons que je mène simplement une vielle informationnelle. Le future, je sais que je ne peux pas le construire, mais je sais que je peux le préparer.
Comme dirait Dieudonné, je sais que j'y vais, dans l'merdier. Alors je m'arme pour préparer demain. Mais je n'oublie pas de profiter d'aujourd'hui. J'ai passé trop de temps à m'impatienter, et j'en ai perdu encore plus à me lamenter. Aujourd'hui, je suis à la retraite. J'ai démissionné de Coups D'Blues Corporation pour profiter de la vie, de ma vie. Les gens autours de moi ne comprennent pas mon état d'esprit, mon comportement. Ils doivent me prendre pour un fou, dans un sens. Je crois bien que la seule qui m'ait vraiment compris est ma petite sœur. Elle disait l'autre jour : « Non, c'est pas qu'il ne veux pas prendre parti, non... c'est juste qu'il s'en fou en fait ».
A vrai dire, je suis fatigué de me battre. Mais après tout, j'étais fatigué il y a déjà un bon moment, et j'ai tenu bon, et ça a payé. Non, je ne suis pas de ceux qui abandonnent, pas de ceux-là. « Never give up ». Alors je me bats. Et je me battrais jusqu'au bout, je sais que je la verrais, cette lumière. La vie n'est pas rose, non. Déçu ? Surement pas. Motivé, je dirais. L'ambition, je ne sais pas si c'est ma plus grande qualité ou mon plus grand défaut. En tous cas, elle me porte de l'avant, tous les jours. Jamais je ne baisse les bras, j'ai un objectif. Je me vois aujourd'hui, et je sais comment je veux me voir demain. Ce n'est pas tellement de changer qui je suis, je m'aime et c'est pour ça que je désir mieux pour moi. C'est légitime, je trouve. Le tout est de le faire avec étique.
Et réalisme. Pas par peur d'échouer mais par envie de réussir. Eh oui, cette lumière est partout. Elle m'obsède parfois, me fuis souvent, mais je ne suis pas lièvre. Je me vois plus comme la tortue. « Lentement mais surement », parfois au désespoir de mes proches. Ceux qui, par amour, me veulent réussite et bonheur. Me voir attendre calmement l'opportunité les inquiète, mais leur vision est tronquée. Non, je ne m'assis pas à attendre que les opportunités me tombent du ciel, car alors je ne les verrais pas même si elles m'étaient mises sous le nez. Non, je provoque la chance, comme on dit. Ou du moins j'essaye, et j'attends de voir ce qui se passe. Qui sait ce qu'une porte fermée peut cacher ? En tous cas, il n'y a qu'un seul moyen de le savoir.
Un seul moyen, oui, mais plusieurs façons de faire. Il y a celui qui va simplement défoncer la porte, celui qui toquera poliment et attendra, il y a même l'artiste qui trouvera une façon plus ou moins excentrique d'ouvrir ou faire ouvrir cette porte. Le style est personnel, je ne sais pas s'il y en a un qui soit mieux que les autres, alors j'expérimente, et j'observe. Certains resteront dans leur confort sans rien déranger, d'autres tenteront de nouvelles façons de faire à tours de bras sans jamais rien en retenir. Moi, je préfère observer. J'essaye, j'en déduis, et puis je regarde les autres aussi, j'essaye de comprendre leur point de vue, pour ne pas tirer de conclusions trop hâtives. Oh, je ne cacherais pas que ça parait plus beau ici en noir sur blanc que ça ne l'est dehors, en couleurs. Ce n'est pas facile, mais j'essaye au moins.
Je rie toujours quand j'entends certaines personnes dire qu'elles n'essayent pas mais qu'elles réussissent. Je comprends que ça puisse les aider, de voir les choses de façon positive, d'avoir confiance en soi. Oui, ce sont de bonnes choses. Mais une grande majorité n'utilise pas correctement ces outils. Ils en font des œillères bien trop confortables à porter, à tel point qu'ils en oublient ce qui se passe autour, un peu comme l'autruche qui, une fois la tête cachée, se croie hors de vue et en sécurité. Quelle bêtise... L'avenir est tout aussi incertain qu'il l'a toujours été. Certes, le monde n'est pas ce qu'il était, certes nous avons la capacité de prédire plus surement l'avenir. C'est rassurant de le croire, du moins. Qui sait quel désastre naturel peut s'abattre sans crier gare ? Qui sait quelle maladie virale ou météorite peut nous tomber dessus ? Qui sait si demain une entreprise fera fortune ou faillite ? Qui sait quelle technologie incroyable sera découverte bientôt ? Nous n'avons pas la moindre idée de ce qui nous attend. La météo et les journaux rassurent peut être les gens en leur donnant un sentiment de supervision sur le monde, mais pas moi. Je n'en tire aucun sentiment de sécurité, disons que je mène simplement une vielle informationnelle. Le future, je sais que je ne peux pas le construire, mais je sais que je peux le préparer.
Comme dirait Dieudonné, je sais que j'y vais, dans l'merdier. Alors je m'arme pour préparer demain. Mais je n'oublie pas de profiter d'aujourd'hui. J'ai passé trop de temps à m'impatienter, et j'en ai perdu encore plus à me lamenter. Aujourd'hui, je suis à la retraite. J'ai démissionné de Coups D'Blues Corporation pour profiter de la vie, de ma vie. Les gens autours de moi ne comprennent pas mon état d'esprit, mon comportement. Ils doivent me prendre pour un fou, dans un sens. Je crois bien que la seule qui m'ait vraiment compris est ma petite sœur. Elle disait l'autre jour : « Non, c'est pas qu'il ne veux pas prendre parti, non... c'est juste qu'il s'en fou en fait ».
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Présente mieux stp par TheProud
- [0] Quelle patience par Salvadore
- [0] Présente mieux stp par Champion
- [+1] Présente mieux stp par MarioDk
- [+2] Constructif par turn-the-page
C'était Bruce Lee.Quelqu’un a dit un jour : « Ceux qui ne savent pas qu'ils marchent dans l'obscurité ne verront jamais la lumière »

Oula !!!!
Aère et présente mieux ton post, c'est trop compact et difficile a lire là ;)
Aère et présente mieux ton post, c'est trop compact et difficile a lire là ;)
Oui c'est vraiment dommage car j'ai bien aimé ton article 

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bravo pour le courage de ceux qui l'ont lu.. moi un pavé comme ça je peux pas.
J'ajouterais des retours à la ligne si ça peut aider à la lecture. En fait je l'ai écrit comme on écrit du Slam; j'ai lancé un fond de musique et laissé aller ma plume. C'est encore moins facile d'écrire un paragraphe comme ça, sans s'essouffler, mais ça en vaut la peine je trouve. Enfin... quelques lignes vides par-ci par-là ne feront pas de mal. Je m'en occupe plus tard, là je prends la route.
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Dommage que certain n'ont pas lu par-ce que c'est vraiment interessant, ca montre que même une personne qui a tout peut tout laisser tomber et s'en aller ... chacun a sa propre vision du bonheur, et des fois s'en foutre de ce qui arrive peut l'être . ( Ca me fait penser a un film que j'ai vu y a pas si longtemps ( Into The Wild ).