Un enfant si je veux... et que dis le mec?

Note : 2

le 13.03.2010 par Bouffy

56 réponses / Dernière par Bouffy le 24.04.2010, 22h49

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MaryMorgane a écrit : Et pour ceux qui pronent l'avortement, je leur rappelle juste qu'un avortement peut avoir de graves conséquences pour la mère (stérilité, fausses-couche voir même décès dans les cas les plus rares) sans parler des conséquences psychologiques.
Si tu tombes enceinte accidentellement, et que tu ne désires pas l'enfant, tu ne va pas le garder simplement parce que tu es contre ou n'oses pas avorter .. Soit tu désires vraiment l'enfant, soit tu avortes.
Oui mais quand c'est l'homme seul qui veut l'avortement il faut qu'il garde ça en tête. Prendre le risque soi-même de subir ces conséquences est une chose. Prendre ces risque la sous la pression d'un tiers en est une autre.
Mon mari sait depuis le départ que si je tombe enceinte, vu que ça relève du miracle, l'avortement, sauf raison thérapeutique, est une option a rayer de son esprit. Il le sait depuis que j'ai 16 ans, qu'il assume ou pas cette grossesse, elle se serait faite quand même.
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MaryMorgane a écrit :Oui mais quand c'est l'homme seul qui veut l'avortement il faut qu'il garde ça en tête. Prendre le risque soi-même de subir ces conséquences est une chose. Prendre ces risque la sous la pression d'un tiers en est une autre.
Mon mari sait depuis le départ que si je tombe enceinte, vu que ça relève du miracle, l'avortement, sauf raison thérapeutique, est une option a rayer de son esprit. Il le sait depuis que j'ai 16 ans, qu'il assume ou pas cette grossesse, elle se serait faite quand même.
Quand l'un veut un enfant et pas l'autre la c'est autre chose .. je ne vois pas meilleure solution que de se séparer.
MaryMorgane a écrit :Et pour ceux qui prônent l'avortement, je leur rappelle juste qu'un avortement peut avoir de graves conséquences pour la mère (stérilité, fausses-couche voir même décès dans les cas les plus rares) sans parler des conséquences psychologiques.
J'hésite à intervenir tant il y a un risque de dévier du sujet initial, mais là je pense que ça devient nécessaire, vu la gravité du sujet. D'autant que j'apprécie souvent tes interventions, mais sur cette partie là je suis très sceptique. Peux tu citer tes sources?

J'ai fais quelques recherches de mon coté.
Je conçois qu'un avortement (attention: différent de la "pilule du lendemain") soit un acte plus lourd que prendre la pilule, mais de là à ce qu'il soit plus dangereux que l'acte d'accouchement lui même, je suis très dubitatif. On est (justement!) plus au temps des faiseuses d'anges. En fait, plusieurs études démontrent même que l'avortement est moins dangereux (statistiquement) pour la mère que la grossesse.
(lien en anglais)
http://www.guttmacher.org/pubs/fb_induc ... on.html#13

Le planning familial ne fait pas mention de tous ces risques, au contraire. Il mentionne des saignements et des douleurs, rien de plus. Il mentionne bien que l'avortement peut être douloureux mais qu'il existe des anti-douleurs.
http://www.planning-familial.org/themes ... iche03.php

Les conséquences psychologiques, j'en ai entendu parler, mais ce que j'ai lu mentionne une incidence beaucoup plus faible. En fait, il semblerait que le facteur psychologique ait été exagéré par les ligues anti-avortement, mais ne se baserait pas sur des faits réels.
http://www.svss-uspda.ch/fr/facts/mythe.htm
Même si "une certaine tristesse ressentie après l’IVG est une réaction normale, il n’y a aucune raison de la considérer comme un trouble psychique"
Maintenant, choisir d'avorter est un acte difficile mentalement, et il est évident que si la personne n'est pas soutenue, elle peut culpabiliser, regretter etc.

Pour la stérilité, j'ai trouvé une explication: il semble que par le passé l'avortement était réalisé par curetage et en aveugle, ce qui dans certains cas entraînait des cicatrices de l'utérus (syndrome d'Asherman), qui entraînent à leur tour un risque de stérilité, auquel on peut (mais hélas pas toujours) remédier. A noter que cette méthode (qui date d'avant 1900...) était aussi utilisée en cas de besoin de curetage post accouchement. Il semblerait que le risque soit très fortement diminué si le curetage est réalisé avec échographie ou autre méthode de visualisation.


PS: toute grossesse entraîne des risques (rares) de décès, stérilité, etc. Faibles de nos jours grâce à la médecine moderne, mais non nuls.
Oups, raté ton post!
MaryMorgane a écrit :Oui mais quand c'est l'homme seul qui veut l'avortement il faut qu'il garde ça en tête.[...]
Mon mari sait depuis le départ que si je tombe enceinte, vu que ça relève du miracle, l'avortement, sauf raison thérapeutique, est une option a rayer de son esprit.
Donc en fait, tu penses que dès le début de la relation, ou plutôt dès le moment où l'on cesse d'utiliser le préservatif, les choses doivent être claires au sein du couple.
Même en cas de préservatif, d'ailleurs, puisque je suppose que tu refuses aussi la pilule du lendemain?
Je ne me sens pas très à l'aise avec tes propos, car ça me rappelle la situation passée, où c'était Monsieur qui choisissait si madame allait avoir un enfant ou non. De même dans tes propos, j'ai l'impression que tu retires à ton homme le droit de choisir s'il veut avoir un enfant ou pas, que c'est toi seule qui prends la décision d'avoir un enfant et du moment où tu souhaites en avoir un. D'autant qu'un homme peut très bien être d'accord pour avoir un enfant, mais pas tout de suite.
La grossesse a certes des risques sûrement plus grands que l'avortement mais te vois tu dire ça a une femme qu'on a contraint a écourter une grossesse qui, a priori, ne présentait aucun risque? Actuellement, en France, entre 0 et 2 femmes meurent chaque année suite a une IVG.
http://www.affection.org/sante/contraception/ivg4.html
Mes sources sont simplement les 3 équipes médicales qui m'ont suivi et en particulier celle qui me suis actuellement pour ma procédure de FIV. Le médecin qui m'a opéré la première fois m'avait clairement mis en garde : dans des cas de fertilité réduite, un avortement peut être désastreux.
http://www.avortementivg.com/pages/Avor ... 84517.html
Je ne suis pas contre l'avortement, loin de la. Chacun devrait pouvoir choisir en connaissances de cause simplement. Lors de ma première hospitalisation, ma voisine de chambre enceinte de 4 mois et demi, venait avorter. Elle a été prévenue de risques graves a poursuivre sa grossesse (paraplégie) et a eu droit a tout un résumé des risques post-IVG.
Bien sur que le planning famillial ne va pas annoncer des risques sérieux dans la mesure ou son but est de lutter contre les grossesses précoces. Tu as souvent vu des laboratoires pharmaceutiques lancer un médicament pour une simple toux annoncer en même temps que ça pouvait provoquer des maladies comme la sclérose en plaques? Non car ça serait contre productif. Et bien la c'est pareil. Pourquoi crois-tu que, lors d'une procédure d'avortement, on te donne rdv avec un psy et un délai de réflexion après t'avoir remis les décharges a signer? Chaque intervention chirurgicale a des risques et l'avortement en est une s'il est pratiqué en France après 5 semaines de grossesse. Même pour une simple hysterosalpingograohie on m'a remis une décharges comportant deux pages d'effets non désirables alors...
J'avais trouvé un site cet après-midi mais je doute qu'il ne soit sérieux car ils disaient qu'un avortement faisait fabriquer des anticorps a la mère car son corps prenait le bébé pour une maladie après l'IVG. Ça me parait bizarre quand même.
Je ne prend pas mal ton message, tu le sais bien. Je pense que tu commence a me connaitre assez pour le savoir ;)

Pour ton deuxième message : non je ne refuse pas la pilule du lendemain car je la prenais déjà chaque jour (c'était le seul traitement possible dans mon cas) et qu'elle ne represente qu'une méthode hormonale de stopper un risque de grossesse. La pilule du lendemain n'est pas un avortement, elle ne fait qu'empecher la fécondation de l'ovule et ne comporte pas les mêmes risques car elle ne touche pas les organes. L'avortement si dans la plupart des cas puisqu'il est chirurgical dès 5 semaines de grossesse.
Mon mari avait le choix : choisir de partir tout de suite, rester et partir en cas de grossesse non désirée, rester mais ne pas reconnaitre l'enfant ou devenir père. A aucun moment je ne lui imposais quoique ce soit, j'ai seulement choisi de ne pas mettre en balance mon éventuel futur désir d'avoir un enfant avec ce que je vivais avec lui.
Mes parents m'ont soutenu dans ce choix et il s'est trouvé que mon mari aussi. Tant mieux. Sinon, il pouvait partir, vu la situation, je ne lui en aurais pas voulu. A sa place, je pense que beaucoup seraient partis avant même le verdict des médecins.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 15.03.10, 21h38 par Bouffy
Ton éclaircissement était utile. Dans ton cas évidemment, avec un risque élevé de stérilité, je comprends ton choix.
J'aime bien aussi la manière dont tu as présenté la chose à ton homme, qui me semble sensée, logique et raisonnable. Je pense que si je devais être confronté à une telle situation, j'aimerai qu'on m'en parle comme cela.
De même, j'apprécie que tu parles de la solution de la pilule du lendemain, et que tu la différencies de l'avortement. Ce n'est pas toujours le cas.
Enfin oui, je suis d'accord, l'acte d'avortement, lorsqu'il fait appel à la chirurgie, est un acte chirurgical dont, comme tout acte chirurgical (qu'il s'agisse d'ôter une dent ou de chirurgie cardiaque) est à risque.

Maintenant, quelques critiques...
0 et 2 décès par an, c'est beaucoup si ça nous concerne... et c'est très faible comparé à tout un tas d'autres causes de décès. Je crois que la foudre occasionne plus de décès, sans parler de la rupture d'anévrisme, par exemple. Pour un chiffre aussi faible, il faudrait vérifier que cela n'est pas du à des facteurs autres que l'acte d'avortement en lui même.
Quand à ce que dis le site avortementivg.com, je suis méfiant à leur égard... Il s'agit d'un site anti-avortement, contrairement à ce que leur nom indique, non pas d'un site d'information objective. Plusieurs des arguments mentionnés sur la page que tu indiques sont sujets à caution, exagérés ou basés sur des études/opinions dépassées. D'autres sont intéressants, mais servent d'appuis à des arguments faux, c'est dommage. Et les sources citées sont deux ouvrages anti-avortement (Même si l'auteur du site dit que ceux ci se basent sur "112 publications scientifiques [...] de haut niveau", les sources en question ne sont pas citées: il est impossible de connaître la date des publications ou mieux de pouvoir les lire afin de juger de leur pertinence et de leur fiabilité). je suis prêt à en discuter en mp si tu le souhaites, ici je crains que ça parasite le sujet

Au fait, le planning familial n'est pas un laboratoire privé: il n'a pas d'intérêt commercial dans l'affaire. Et il s'occupe aussi d'"accompagner le désir d’enfant"(http://www.leplanning13.org/spip.php?article55)

Ceci dit, je crains d'égarer le sujet, qui n'est pas êtes vous pour ou contre l'avortement, mais quel sont les possibilités de contrôles de l'homme sur le fait d'avoir un enfant ou non.

En bilan, je dirais que ce qui ressort, c'est que nous autres hommes avons un contrôle limité sur le fait d'avoir un enfant. Donc attention quand on décide de ne plus sortir couvert, et comme tu le dis Mary Morgane, il est alors nécessaire de bien avoir discuté avec Madame des conséquences possibles, et éventuellement des méthodes à mettre en oeuvre, et pas seulement du risque IST.
D'autant que dans tous les cas, c'est Madame qui aura le dernier mot.
C'est un vide juridique qu'il est malheureusement impossible de combler tout simplement car on aurait les extrêmes dans l'autre sens (des hommes qui abandonneraient des enfants désirés juste a cause d'un coup de chaud ou autres avortements commandés en justice par vengeance). La seule solution serait que les tarées qui mettent des enfants au monde en dépit de toute considération du bien-être de celui ci ou les pères qui disparaissent un jour sans un regard pour l'enfant a qui ils ont infligé ça n'existent pas. Mais dans un monde utopique...
Les gens qui prennent les enfants comme moyen de pression, marchandise ou outil de vengeance sont nombreux.
Le pire que j'ai vu était un mec qui, mis face a la grossesse imposé par son ex, écumait les sites juridiques en criant a qui voulait l'entendre qu'il allait demander et obtenir la garde juste pour faire chier son ex car il ne voulait pas de la gamine (la "petite bâtarde" comme il disait) et allait la laisser a sa mère (a lui).
Des filles qui oublient (sincerement) leurs pillules j'en connais plein!

Cela dit pour moi une fille qui fait un mome "parce que" ou pour garder un mec devrait etre sterilisée ça me depasse quand on voit les enjeux du travail parentale que certaines veulent faire
un mome comme on achete un clebard et c'est de plus en plus courant en ce moment... Qu'elles foirent leurs vies je m'en fous mais que les momes trinquent apres je trouve cela parfaitement inadmissible. Pour bosser avec des ados/jeunes adultes on entend des histoires a prendre une batte de base ball et a aller faire coucou aux parents...

Bref je n'ais aucune sympathie et ne trouve aucune mais aucune excuse aux nanas faisant un enfant dans le dos c'est de l'egoisme et de la betise a l'etat brut...
Comme quoi, que ce soit monsieur qui se sauve ou madame qui fait un enfant dans le dos, c'est très moche, à commencer pour l'enfant à venir.
Qu'il est dommage qu'un moment de plaisir puisse être conséquence de tant de dégâts...

Heu, et aucune autre piste sur des moyens sur monsieur d'être fécond? Les gels spermicides, quelqu'un a testé?
J'ai aussi lu que ceux qui subissaient une vasectomie pouvaient mettre de leur, heu, semence dans une banque de sperme pour plus tard, mais ça suppose fivete par la suite, donc c'est un peu plus lourd qu'une pilule...
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