...Je fais un détour pour une anglaise mignone (vraiment, vraiment pas mal après tatonnements
), assez cultivé (bouquin de géopolitique à l'appui) et pas trop conne, 22 ans, et moyennement open, que j'aborde en DG, en lui disant "qu'il y avait un truc qui m'attirait chez elle".A partir de là, je la baratine et elle semble moyennement open, je la laisse me driver, je l'accompagne étant donné qu'elle était parti cherché une paire de chaussure vers le marais et qu'elle n'était pas compliante pour le café dès le début. Comme j'ai envie de tester des trucs et que je suis en chien de proie je décide de faire des compromis... Une faute dont j'en ai conscience, mais bon on fait pas d'omelettes...
A partir de là je raconte des histoires pour me valoriser, la mythone sur ma vie en lui disant que je taf dans la pub, que mes amis sont des oufs de malade, ce qui passe sans accrocs avec le filtre de la langue... et on continue de faire les magasins avec elle dans le marais. Jusque là c'est plutôt elle qui mène la barque et moi qui la suit. Les emplettes étant faites je lui re-propose un café. De fil en aiguille, on en vient à la fête de la musique et j'essaye de l'inviter chez moi avant d'y aller ce qu'elle accepte dans le café, puis reprend en disant qu'elle préfère rentrer chez elle en rentrant vers le métro. Je laisse toujours filer ses résistances, puis elle me re-propose de l'appeler pour la fête de la musique le soir en se numclosant elle même, feignant en même temps le désinterêt genre "en même temps, je suis fatigué... je ne sais pas encore pour ce soir", ce que je copie.
Elle m'a demandé de la rapeller 1 heure plus tard, ce que je fais avec 15 minutes de retard et feind à nouveau le désintérêt "écoute pour ce soir, je sais pas trop... chui crevé en fait..." elle s'empresse alors de me convaincre et de me motiver donc j'accepte de la retrouver. Jusque là ça sent la friend-zone: rien de très sexué, mais je persiste et me dit que je n'ai rien à perdre (j'avais rien à foutre ce soir et elle valait bien 4 heures à perdre). La suite de la rencontre sera un échange de recadrage plus ou moins vain: elle pour me foutre dans la zone bon pote, et moi pour poser l'échange comme un flirt. A ce moment là, j'en ai conscience même après coup, je fais des erreurs plus ou moins lamentable comme essayer de passer pour le mec idéal, qui sentent malgré la barière de la langue le fake. Je tente au passage de sexué la conversation façon blusher, ce qui me vaut un recadrage significatif: "c'est pas des choses à demander ça!"
Puis, assis au milieu de la fête de la musique, avec une clope, du vin et un blanc interminable qui en dit long sur la différence de nos attentes: ça sent la fin.
Autant porter le coup de grâce: je lui propose de venir chez moi avec un pretexte à la con mais franchement, les yeux dans les yeux. Ce qu'elle accepte toujours franchement (pas genre hésitante, mais un oui décidé)... Pour ensuite tenter de ruiner sur le chemin du retour en voulant aller voir par ici... oh et puis regarde par là! avant de... bref une façon de foutre en l'air, ce qui se prolonge et dont elle reprend parfaitement conscience. Je persiste toujours en la rassurant et on se retrouve chez moi (quelle galère de meubler dans le métro quand je sens que le doute la reprend)
Chez moi, je tente d'escalader physiquement, foire pour une seconde fois mon baiser: Il n'y a pas de fumée sans feu, et ça sentais pas la friend zone pour rien. Mais d'un autre côté, quand je l'embrasse langoureusement dans le cou, qu'elle se laisse faire et s'arrète de parler, qu'elle soupire, pour me re-balancer plusieurs fois, dans un sursaut de conscience: "Will you see me again, tomorrow, after tonight?" puis "Oh no! I have a boyfriend!" ou je me dis que ce n'est pas aussi simple... Elle me suggère également dans ce moment, qu'elle a des talents en lapdance ce que j'avoue ne pas avoir capté, mais tenté d'exploiter... sans résultats.
Bref, n'étant pas enclin au viol, elle reprend fatalement le dessus sur la bête, qui ne l'habite pas totalement encore (malheureusement
) et ne me laisse pas d'autre possiblité que de la raccompagner au métro. Comme j'habite un quartier chaud, je suis toujours content, en plus de repartir les couilles bleus, d'avoir affaire aux humiliations des badauds qui me demandent "ou est passé ma copine" (faut les comprendre aussi, ils doivent pas en toucher tous les jours de ce calibre...)Pourquoi est ce que je raconte tout ça? Parcequ'il faut que je cuve mon vin?
En parti, mais je voudrais aussi savoir:
D'abord comment on arrive à se noyer dans la FZ, même avec un DG et des verbalisations du flirt.
Comment répondre "Will you see me again after this night?" (in the eyes) que je pense avoir foiré royalement, vu qu'il a entrainé le "I have a boyfriend"
Sur le coup j'ai répondu honnètement: que je voudrais la revoir après (elle était cute et intélligente après tout) mais ça devait teeeeellllement correspondre à ce qu'elle demandais pour se rassurer, que s'en est devenu fake pour elle (ce n'est que mon intéprétation). Faut-il jouer aux mec idéal?
Si je me pose ces questions, c'est que j'ai à peu près un scénario similaire en stock, et que je préfère être fixé avant de l'inviter chez moi et d'être incapable d'éscalader (et elle m'a déja mis dans les dents, qu'elle avait un mec...)
EDIT: je me suis planté de section, je voulais poster dans players débutant, milles pardons...