Mon journal

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le 19.07.2010 par cloudsandforms

2 réponses / Dernière par Venusian le 19.07.2010, 12h42

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Approches d'une dizaine de filles à Paris - le 17 juillet 10

Aujourd'hui, j'ai pproché une dizaine de filles, avec à chaque fois des approches situationnelles.

j'ai remarqué plusieurs choses:

d'une part, je fais de bonnes approches situationnelles. J'utilise du "cold reading" c'est-à-dire le fait d'observer une personne pour en tirer des conclusions sur sa personnalité, de façon relativement. Il m'arrive naturellement de me planter, mais de façon générale, je vise plutôt juste. Ainsi, aujourd'hui, j'ai fait des openers à base de cold reading. Maintenant, je vais parler d'une approche que j'ai fait aujourd'hui et qui n'a pas débouché sur un "number close". C'est dommage car l'une des deux filles était une brune ravissante, mais en même temps, ce n'est pas grave car j'ai appris des choses.

En effet, à 2 filles brunes, dont l'une était particulièrement sexy (filiforme, avec des cheveux longs et un très beau visage et des joues roses et rouges), j'ai dit : "quelque chose me dit que tu viens de faire du sport". Et c'était effectivement le cas. Et puis, j'ai discerné un accent chez la plus belle des deux et je lui ai demandé d'où elle venait. Elle m'a répondu qu'elle venait du UK. J'ai donc continué la conversation en anglais et je lui ai dit que, moi-même, je passais mon temps entre Paris et NYC. A ce moment là, je lui ai demandé si elle aimait Paris et comment elle pourrait comparer Paris avec Londre. Elle m'a dit qu'elle ne connaissait pas très bien londres, parce qu'elle ne venait pas de là. Je lui ai demandé d'où elle venait au UK et elle m'a dit qu'elle venait de Windsor. Je lui ai demandé si Windsor était au Nord de Londres. Et elle m'a dit que non: Windsor est au sud de Londres. A ce moment là, j'ai dit que je retrouvais des potes au pont des arts. Et que je serais ravi de la retrouver. Elle m'a dit que non, que en fait, elle ne me connaissait pas. Et puis, elle est partie en me disant au revoir.

Alors, la question est la suivante: qu'est-ce que je retire de cette approche? qu'est-ce que j'ai appris? Qu'est-ce que j'ai bien fait? qu'est-ce que j'ai moins bien fait?

Ce que j'ai bien fait:
  • j'ai approché deux filles dont l'une était vraiment belle
    j'ai fait une bonne approche situationnelle, fondée sur l'humour et l'évidence. En effet, il était à peu près évident qu'elles avaient fait du sport.
    j'ai eu un bon niveau d'énergie: j'étais enthousiaste et dans l'humour, avec un sourire en plus.
    j'ai détecté un accent et leur ai demandé d'ou elle venait
    j'ai bien fait de dire que je faisais un travail qui m'amène à voyager fréquemment entre paris et nyc: c'est une façon de dire des choses pour moi
ce que j'ai moins bien fait
  • en fait, je pense que je lui ai trop posé de questions. Et d'une façon générale, je lui ai fait peser sur les épaules la responsabilité de l'interaction. Un truc que je ferai la prochaine fois: lorsque je discerne un accent étranger, au lieu de dire "j'ai l'impression que vous n'êtes d'ici, d'ou venez-vous" (ce qui revient à poser une question), je dirais plutôt : "ah, ah, je viens de faire une autre découverte sur vous !" sans tout de suite dire ce que j'ai trouvé. Et là, l'idée c'est de l'intriguer et de faire quelques répliques autour de ça. L'idée, c'est d'être dans le jeu, et d'utiliser le fait que j'ai compris qu'elle n'est pas de france pour jouer.
    par ailleurs, je pense que j'ai eu raison de dire que j'étais souvent à NYC. Mais ensuite, il aurait fallu que je dise quelque chose de plus personnel. Par exemple: j'aurais pu lui parler d'une différence entre paris et NYC, ou lui parler d'un truc que j'aime vraiment faire quand je suis à paris et un autre truc que j'aime faire quand je suis à NYC. Ce que je veux dire c'est que, la prochaine fois, j'irai pllus loin dans l'échange.
    Enfin, l'autre chose que j'ai moins bien fait, c'est que j'ai cherché à l'inviter voir mes potes trop vite. Le problème, ce n' est pas d'avoir demandé - d'ailleurs, c'est toujours bien de demander - le problème c'est d'avoir demandé trop vite, avant qu'une rééelle relation puisse se créer. Et pour créer cette relation, il faut faire ce que j'ai mentionné plus haut: trouver des prétextes pour entrer dans une sorte de jeu, partager avec elle des choses sur ma vie et une fois que cela est fait, il est possible ensuite de l'inviter à faire des trucs...
Voilà donc pour le débriefing de cette approche.
Field report – pua

En plus de l’approche de la brune anglaise, j’ai également fait d’autres approches.


La première approche a lieu en sortant du travail. J’ai croisé une magnifique brune aux cheveux longs avec une forte poitrine. Cela fait plusieurs fois que, en sortant du travail, je croise cette magnifique brune. Elle doit avoir entre 20 et 25 ans. Elle doit faire à peu près 1m75. Et elle de très belles formes : une grosse poitrine et une taille très fine. A chaque fois que je la croise dans la rue, parce que ça fait plusieurs fois que je la croise dans la rue et que je n’ose pas l’approcher, je remarque qu’elle me parait d’humeur un peu maussade. Elle parait tendue et elle fronce les sourcils. Quoiqu’il en soit, vendredi dernier, j’ai osé l’approcher. Et il faut dire que je l’ai approché sans même réfléchir de façon totalement spontanée. C’est la première fois que cela m’arrive. Je n’avais pas cette petite voie qui me disait « bon, tu vas l’approcher ou pas ? Ah, c’est tendu ! » Là, je l’ai simplement approché, c’était automatique.

Et je l’ai « openée » en lui demandant si elle faisait de la danse : « mon petit doigt me dit que tu fais de la danse ». Elle a répondu
  • • « non, ce n’est pas vrai »
    • « c’est pas vrai ? tu veux dire que tu n’as jamais fait de la danse de ta vie ? » ai-je dit avec le sourire sur un ton joueur et étonné
    • « ah, si j’ai déjà fait de la danse »
    • « tu vois que tu as déjà fait de la danse ? on ne me l’a fait pas. » ai-je dit avec un air triomphant
    • « comment sais-tu » m’a-t-elle demandé, avec un visage rougissant
    • « bah, ça se voir à ta façon de marcher. T’as du faire de la danse entre 6 et 10 ans, c’est ça ? »
    • « Oui, c’est ça. J’ai fait de la danse classique. »
    • « tu vois, on ne le me l’a fait pas ».
Et là, je ne savais plut très bien quoi dire alors je suis parti. En fait, je ne me sentais nerveux et je ne savais pas sur quoi il fallait enchainer. Blusher me dit parfois que, pendant une approche, il faut parler d’elle, de soi-même, et éventuellement de nous. Pour parler d’elle, il faut partir d’une observation concrète et précise (exemple : « le fiat que tu portes en robe rose ») qui permet de tirer une interprétation et faire une hypothèse sur elle (« me fait penser que tu es très féminine…). Dans cette situation là, je ne sais pas trop ce que j’aurais pu dire. Mais, je peux y réfléchir.
  • Sinon, la prochaine fois, je peux également dire quelque chose sur moi : « moi, je suis très admiratif de la souplesse des danseuses… ». Bon c’est assez foireux comme exemple, mais au moins, c’est une idée.
    Le plus important c’est de trouver une idée supplémentaire à injecter dans la conversation pour relancer l’échange.
    Et puis, après, une fois que la conversation est bien engagée, une fois que le niveau d’énergie a augmenté, il suffit d’ajouter : « ça m’a fait plaisir de te parler. Là je dois partir rejoindre des potes. Mais retrouvons nous plus pour un café. Mets ton numéro ici » Et voilà.
Je vais suivre de près ce journal ! D'une parce que je t'ai cotoyé sur le terrain lors d'un formidable w-e montpellierain, et aussi parce que tu es dans une grande dynamique de pratique et je sais qu'il va s'y passer des trucs formidables.

Sinon pour enchainer dans tes interactions, tu as dû le remarquer, bien souvent il suffit d'être a l'écoute de l'autre et de rebondir.
Et c'est marrant parce que moi aussi d'adore tirer des conclusions sur des observations concrètes de la nana, d'ailleurs je savais même pas qu'on appelait ça cold reading avant que je découvre ça sur FTS.
Le plus fun est quand tu fais ça sur un groupe de nanas, en leur donnant des rôles : "oh toi tu parle beaucoup tu dois être la chef", etc.
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