Je ne dépends de personne pour être heureux

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le 23.06.2005 par Phoenix

36 réponses / Dernière par Spike le 16.08.2005, 03h46

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
J'ai l'impression qu'il manque quelquechose. Suis-je le seul ?


Malgré tout ce que j'ai pu apprendre sur la séduction, malgré tous mes progrès, mes succès et la belle confiance que je me suis forgée, je sais que la dernière porte, celle qui ouvre sur l'avenir, me reste fermée.


J'ai souvent lu des phrases du genre : "L'étape ultime : partir" ou "Pour finir, rangez la séduction dans un coin de votre tête".
Je ne sais pas si c'est vraiment ça, la dernière solution. Cela en fait sans doute partie... mais justement, je sens bien que ce n'est que la conséquence d'une notion bien plus complexe.


Je suis sûr que vous aussi, après un PU réussi (ou raté), au cours d'une entreprise de séduction, vous ressentez ce malaise, cette impression de jouer une comédie ridicule, de revenir toujours au point de départ, de tourner en rond sans vraiment parvenir à trouver ce que vous cherchez. La fille, elle aussi est sans doute malheureuse, au fond, même si au mieux elle se laisse séduire.


D'abord, quel est ce but que nous poursuivons ? Le bonheur. Vous pouvez prendre n'importe quel passage de la pensée chrétienne, pas chrétienne, athée, peu importe, vous verrez que le but profond de l'homme, c'est de trouver le bonheur. Vous le savez d'instinct, n'est-ce pas ? Pourquoi faisons-nous tout ce que nous faisons ? Pourquoi se tuer à gagner de l'argent, à apprendre la séduction, à cultiver le plaisir... pourquoi vivre, tout simplement ?!


Or, difficile de savoir si ce pur bonheur que nous cherchons est accessible sur la Terre. En tout cas, pour l'instant, aucun humain ne l'a trouvé, si ce n'est au cours des quelques petits intervalles de joie que nous réserve la vie quotidienne... et encore. Pour ceux qui croient en Dieu, l'homme trouvera le vrai bonheur après la mort...
Mais ce n'est pas la question.


Ce que je sais, c'est qu'il y a un bonheur à long terme, plus proche de nous, plus "terre-à-terre", et que celui-là est accessible à tous.


Quand j'étais enfant, je me souviens, j'étais heureux. Pas tout le monde n'a eu la chance de vivre dans une famille unie, mais moi, je peux vous le dire, j'étais heureux. Je savais que mes parents s'occupaient de moi. Je n'avais aucun souci. Un problème ? Mon père l'homme-tout-puissant était là pour tout régler. C'est lui qui me protégeait, m'apprenait tout, me motivait, me passait un bon savon quand je le méritais. Ma mère, elle, me consolait quand j'étais triste, me racontait des histoires pour m'endormir... bref, je savais que j'étais "en de bonnes mains", que j'étais en sécûrité.
Ce bonheur, je l'ai perdu dès que mon adolescence a commencé, dès que je me suis dressé contre l'autorité paternelle et que j'ai dû acquérir mon indépendance. Un adolescent ne se sent pas en sécûrité, il est malheureux. Je n'ai pas échappé à la règle. Et beaucoup restent malheureux toute leur vie, même après avoir trouvé leurs repères.


Ainsi, nous détenions un certain bonheur pendant l'enfance. Or, après l'adolescence, plus de parents, plus de père-tout-puissant pour nous l'assurer. Une seule solution : devenir soi-même l'homme-tout-puissant. C'est en tout cas ce que moi j'ai décidé de faire. Je ferai tout pour devenir très fort physiquement, moralement et socialement.


C'est certainement ce que cherchent à faire la plupart des hommes. Mais-et nous en revenons au sujet de la séduction-quand nous débarquons sur FTS, nous oublions souvent (en tout cas moi j'ai oublié) une chose primordiale, c'est que pour atteindre la force qui conduit au bonheur, on n'a besoin de personne. Non, on n'a besoin de personne pour faire de la musculation, pour apprendre le Karaté (sauf du maître), pour apprendre un bon métier, pour se cultiver, pour solidifier son moral... on n'a besoin de personne pour devenir puissant et donc heureux. Croire que ce n'est pas le cas fait entrave au développement.


Et combien d'entre vous ont le sentiment qu'ils ne seront jamais heureux s'ils ne réussissent pas à se trouver une femme ? Une femme, certes, peut apporter beaucoup de bonheur... mais on peut finalement s'en passer.


Je crois que c'est ça la clé de la dernière porte : je ne dépends de personne pour être heureux, pas même d'une femme.


C'est cette volonté de "trouver une femme à tout prix" qui est à l'origine de l'impression de manque, de malaise dont nous avons parlé. C'est d'ailleurs une caractéristique qui fait fuir les filles. Elles sentent, malgré tout, que vous avez besoin d'elles. Et vous savez, malgré tout, que vous avez besoin d'elles.


Or, c'est faux ! Pour être heureux, on ne dépend de personne. En plus, si vous adoptez cet état d'esprit, vous verrez que vous n'aurez plus à faire semblant pour avoir l'air sûr de vous, fort et bien dans votre tête... vous afficherez ces qualités naturellement et vous apercevrez que les filles viendront à vous d'elles-mêmes, comme par magie.


Autrement dit, en une phrase : ne comptez pas sur la femme pour faire votre bonheur, vous savez très bien qu'on ne peut compter que sur soi-même.


Je ne sais pas si c'est vraiment la dernière porte. Mais en tout cas, elle ouvre sur... un nouvel horizon !
En tout cas, pour l'instant, aucun humain ne l'a trouvé, si ce n'est au cours des quelques petits intervalles de joie que nous réserve la vie quotidienne... et encore.
C'est faux. Bien sur qu'il y a quand même une petite élite de gens qui peuvent se qualifier comme étant heureux. J'en fais partie. Ca se travaille, c'est un état d'esprit à avoir. J'ai aussi eu la chance d'avoir eu des parents qui m'ont donné tout l'amour dont a besoin un enfant pour se développer correctement.

D'ailleurs je pense que bcp de troubles trouvent leur origine dans la relation qu'on a eu avec nos parents et comment on a réussi à la gérer, cette idée se confirme chaque jour quand je regarde par exemples des copines. C'est marrant parce que toutes celles qui galèrent avec les mecs (en tombant comme par hasard toujours sur des salauds) ont un père qui ne s'est jamais soucié d'elles.


Un adolescent ne se sent pas en sécûrité, il est malheureux. Je n'ai pas échappé à la règle. Et beaucoup restent malheureux toute leur vie, même après avoir trouvé leurs repères.
Là encore se sont des généralités. J'ai très bien vécu mon adolescence, même si tout n'allait pas forcément comme je le voulais.
Ainsi, nous détenions un certain bonheur pendant l'enfance.
L'enfance de certains est une bombe à retardement.
Une seule solution : devenir soi-même l'homme-tout-puissant. C'est en tout cas ce que moi j'ai décidé de faire. Je ferai tout pour devenir très fort physiquement, moralement et socialement.
Oui, devenir un homme, régler ses problèmes d'enfance s'il y en a eu, se débarasser de ces casseroles que certains trainent derrière eux toute leur vie, les empêchant d'être heureux.
Et combien d'entre vous ont le sentiment qu'ils ne seront jamais heureux s'ils ne réussissent pas à se trouver une femme ? Une femme, certes, peut apporter beaucoup de bonheur... mais on peut finalement s'en passer.
Exactement ! Je pense qu'on ne peut réellement apprécier une LTR que si on est capable d'être heureux seul, la relation est alors un partage, un plus dans ta vie, mais en tout cas pas une béquille sur laquelle tu t'appuies.
Je ne sais pas si c'est vraiment la dernière porte. Mais en tout cas, elle ouvre sur... un nouvel horizon !
Ben elle est là la clé du bonheur, faut pas chercher plus loin.
Ouais, t'as raison quand tu dis que je généralise. En fait, je parle de ce que je connais, c'est à dire de mon cas à moi.
Dior a écrit :Citation:

Et combien d'entre vous ont le sentiment qu'ils ne seront jamais heureux s'ils ne réussissent pas à se trouver une femme ? Une femme, certes, peut apporter beaucoup de bonheur... mais on peut finalement s'en passer.


Exactement ! Je pense qu'on ne peut réellement apprécier une LTR que si on est capable d'être heureux seul, la relation est alors un partage, un plus dans ta vie, mais en tout cas pas une béquille sur laquelle tu t'appuies.
Si on attend aprés notre femmes pour notre rendre heureux alors on est needy à fond...

Et de toutes façons les filles aiment les hommes qui n'ont pas besoin d'elles... Un homme à sa vie, sa femme à la sienne, il ne faut pas faire de deux vies l'une mais chacun sa vie de son coté, comme la dit Dior un couple c'est un partage, pas un mélange.
Je me reconnais pas mal dans ton post Phoenix.
Enfance facile, adolescence compliqué et ensuite bof bof ... because ahhh les femmes ...

Mais le bonheur je l'ai eu pendant ma LTR soit presqu'un an 1/2 et je trouve que c'est déjà pas mal. J'étais vraiment bien et pourtant je ne l'ai pas cherché du tout cette LTR elle est venue comme ça.

Bref je sais ce que c'est et ça fait très mal quand ça s'arrête net d'un coup.
Donc ce ne devait pas être le bonheur parfait (et pourtant je l'ai cru) car il dépendait en partie d'elle, sur la fin.

Le problème dans nos societés occidentales chrétienne est que le bonheur nous est vendu comme ne pouvant se trouver qu'à 2 ou chez l'autre, voir même dans la consommation à outrance. Achetez et vous serez heureux, mariez-vous et ce sera le bonheur. Or le mariage n'a été crée que pour des principes moraux et pour controler les gens il y a bien longtemps. Il est utile pour ceux qui veulent fonder une famille et construire qq chose mais n'est pas du tout synonyme de bonheur. Il n'y a qu'à voir le nombre de divorce.

Tout ça me fait penser à une remarque d'Etienne_Bonnard qui disait que la philosophie asiatique se concentre plus sur l'individu, et qu'elle souligne que le bonheur se trouve en chacun de nous et pas ailleurs ce dont je suis aujourd'hui quasi certain.

Mais la "matrice" est toujours très puissante, bizness économique oblige.
Achetez un diamant pour votre belle, elle sera heureuse.
Achetez ce telephone qui fait tout et vous serait heureux ect ...

Le bonheur matériel est superficiel et totalement ephémère.
Trouver le bonheur uniquement chez l'autre est possible mais terriblement dangeureux et donc a déconseiller car on peu se perdre très vite quand ça s'arrête.
c'est marrant, pile quand je commence a comprendre le concept, voila que toi et playbuzz post sur le meme theme :)

je suis tout a fait d'accord avec toi, sur quasiment tout les point (sauf l'adolescence)
mais j'ai encore du mal avec le concept de "Bonheur", qu'est ce qui defini le bonheur? c'est de pouvoir faire ce qu'on veut? jouir de sa pleine liberté?
Prince a écrit :Tout ça me fait penser à une remarque d'Etienne_Bonnard qui disait que la philosophie asiatique se concentre plus sur l'individu, et qu'elle souligne que le bonheur se trouve en chacun de nous et pas ailleurs ce dont je suis aujourd'hui quasi certain.
Cette idée de trouver le bonheur en soi-même vient vraiment de me donner un bon coup de pied au cul.

Pourquoi ? Parce que trouver le bonheur en soi-même ne dépend que de nous, et non de facteurs extérieurs sur lesquels nous n'avons pas toujours d'emprise.

Se dire que le bonheur nous devons le trouver uniquement en nous-mêmes, c'est se dire qu'il est à notre portée. L'accès à ce bonheur ne souffre pas de barrières ni de frustations, à nous de tendre la main et de le cueillir.

Comme dit Prince c'est la "Matrice" qui essaie de nous convaincre du contraire...
Quelques connaissances en éthologie (que j'ai, ca tombe bien), explique un truc assez simple: vous ne serez JAMAIS en paix tant que vous n'aurez pas trouvé femme destinée à être la mère de vos enfants.
Bref, vous ne serez jamais heureux en étant totallement seul (ou mal accompagné).

J'en vois déjà qui hurle :D

On ne va pas contre son instinct. Et alors, c'est quoi l'instinct? Loin de cette vision mi magique, mi honteuse qu'en fait la société, il s'agit tout simplement d'un enchainement de réaction neuro-chimique qui n'ont qu'une utilité: assurer la survie de l'individu et de l'espece.

Certains d'entre vous ont peut-être frolé la mort de très très peu. A ce moment, une dose de neurotransmetteur spécifique est relachée dans le cerveau, ammenant à un sentiment du genre "fierté absolue". Il n'y a RIEN de plus jouissif (et je pèse mes mots). Ce simple sentiment (communément appellé instinct de survie) permet de récompenser l'individu pour avoir assuré sa survie (et donc, par extension, celle de l'espèce). On peut ressentir cette sensation, de facon évidemment extremmement plus moderée, dans des situations plus accessibles, comme le saut à l'elastique, ou encore les montagnes russes. Si le danger est excitant, c'est parcequ'il y a une récompense au bout.

Il en va de même pour les relations amoureuses. De bases, ce que l'on cherche, c'est à procreer, et assurer la survie de l'espece. Et on le cherche parceque l'on sait qu'il y a, là aussi, une récompense au bout.

La societé (et sur le coup, j'y crois fermement) nous invites à ne procreer qu'avec une personne que l'on aura jugé exceptionelle (personellement, le critère ultime que je peut appliquer à une nana c'est de me dire qu'elle pourrait être la mère de mes enfants).

La nature croisant la societé, on en arrive à une conclusion très simple:

Tant que l'on a pas trouvé cette personne, un sentiment de frustration existe.

Et si ce sentiment n'existait pas, l'espèce humaine n'existerait plus non plus.

PS: Pour ce qui est du sentiment de fierté après avoir assuré sa propre survie, c'est l'effet procuré par, par exemple, la cocaïne. On a la vague impression de controller le monde, d'être invincible. A l'inverse, le canabis, rend excessivement moins dépendant à cette sensation, ce qui ammène à se désinteresser de ce sentiment, et donc de la survie de l'espèce. Ceux qui ont essayé doivent voir de quoi je parle, et pour les autres, je leur déconseille d'essayer par curiosité :D

[EDIT] J'en rajoute une couche

J'ai lu recemment une étude qui montrait qu'un footballeur ammené à tirer un tir au but dans un évemment très particulier (finale de gros tournoi par exemple), ressent une sensation dépassant de très loin un orgasme en intensité au moment de marquer. Je vous ramène à la recente finale de ligue des champions Liverpool-Milan (gagné au tir au but par Liverpool pour ceux qui l'ignorerait). Des dizaines milliers de spectateurs dans le stade et des centaines de millions de téléspectateur pour l'attribution du trophée le plus important qu'un club puisse soulever. Une pression MONSTRUEUSE doublement renforcé par 1) La mise sous pression permanente d'un staff qui joue énormément dessus pour former une équipe 2) La perspective d'un exploit retentissant (il faut remonter à plus de 40 ans pour retrouver un match du genre).

La peur de l'échec atteind des sommets que peu d'entre nous (voir personne) ne peut imaginer. Cette peur se confond avec l'instinct de survie décrit plus haut. Au moment de marquer, le joueur gagne sa récompense, qui dépasse tout ce que l'on peut connaitre. C'est un héro, un dieu, il est invincible et marche sur le toit du monde. A ce moment là, il pense fermement pouvoir renverser les montagnes du revers de la main.

Réaction stupide pour avoir juste poussé un pauvre ballon au fond d'un but? Non, réaction instinctive après avoir passé une épreuve que la pression lui a fait voir comme une question de vie ou de mort.

Je l'ai dis, on ne va pas contre la nature (sauf "déreglement mental").
Putain, oui je hurle !!!


Tout ce qui fallait pour me remettre un stress dont je venais de me débarasser !


Tu pouvais pas fermer ta gueule ! :D
Mais on peut peut-être essayer de conquérir une satisfaction après l'autre. Ex : la satisfaction de puissance, qui peut compenser pour un temps toutes les autres.
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