
------------------------------
2 fois. J’avais essayé par deux fois d’aborder des filles dans la rue, 2 sessions de SPU. Sans succès, impossible d’aller les aborder, même demander mon chemin était devenu impossible. J’ai fais un gros blocage, pourtant je suis largement sociable en temps normal.
Alors, où est le problème? Il parait que ce n’est pas normal de faire ça, parler a des inconnues. Ce n’est pas naturel, et ça fait peur. Peur du regard des autres, du râteau…
Mais je m’en fout, dans les rues de Paris on trouve les plus jolies filles du monde, et je compte bien en profiter!
Je sais que le chemin sera long, les échecs seront nombreux et les premiers résultats concrets pas avant plusieurs mois. Mais je sais aussi que tous sont passés par là. Oui, on peut APPRENDRE à séduire.
Alors j’ai décidé de m’y mettre pour de bon, j’ai contacté un membre du forum FrenchTouchSeduction (FTS) qui pratique avec d’autres membres pendant des sessions de quelques heures, dans la rue. Réponse positive, je suis le bienvenue. Ils sont tous passés par là après tout! Je vais pouvoir commencer a apprendre la drague de rue pure, avec des habitués.
——
Voilà, j’y suis. Au pied du mur.
Fontaine St Michel, 15h30. « Imprime », le membre que j’ai contacté, m’accueille. Il m’explique vite que cet après-midi ils sont une dizaine de players, mais ils sont déjà partis sarguer en petits groupes de 2 ou 3 dans les rues alentour. On est rejoint par Whez, grande expérience et bon pédagogue, puis par Alain. Après les présentation, il est temps de s’y mettre!
J’explique mon problème, Whez me conseille d’aborder une fille en faisant comme si je la rencontrais chez des amis. Bon. J’en laisse passer quelques-unes sans rien oser, pas facile la première fois…
Whez se lance, une jolie fille lit un livre en italien, assise contre une barrière. Il revient au bout de 30 secondes: « d’une, j’ai un copain. Et de deux, j’attends mon père »… Whez n’est pas mort, et il a toujours le sourire. C’est un échec mais c’est un bon exemple pour moi. Aborder une fille, même très réticente, est agréable. Tout est dans l’art de prendre le râteau.
Direction la rue St André des Arts.
Imprime court après une poupoune, taille fine avec sa jolie robe printanière. On le regarde faire de loin. 2 minutes après, il revient avec son numéro. Comment-a-t-il fait? Le secret est là: il n’y en a pas. C’est un mélange de naturel, de spontanéité, de tchatche, de confiance en soi… j’en oublie certainement mais l’essentiel est là je pense. Imprime pense qu’il ne se passera rien d’autre avec elle, d’après lui il a pris son numéro trop vite. Le souvenir de la rencontre ne serait pas assez solide dans l’esprit de la demoiselle pour espérer un day2.
Je n’ai plus trop le choix, il faut que j’y aille moi aussi. Je viens de voir clairement qu’il n’y avait aucun risque. Difficile de faire tomber ces pensées limitantes! Whez me désigne une cible (très bon choix d’ailleurs :-) ). Une jolie brune, peau claire et rouge-à-lèvre bien vif. Magnifique. La rue est bondée sous ce soleil printanier. Elle passe. Il me relance: « c’est maintenant… ». Après tout, je suis là pour ça. Mon cerveau est débranché, je ne pense plus à rien, je cours après elle, je la stoppe:
Moi: Bonjour, excusez moi, je voulais vous dire que j’adore votre rouge à lèvre!
Elle: (avec un sourire jusqu’au oreilles) Merci, c’est gentil!!
Moi: C’est pas gentil, c’est vrai, je le pense! Voilà je voulais juste vous le dire!
Elle: Merci!
Moi: Voila, bonne journée!
Je reviens vers Whez, il a remarqué le sourire de fou qu’elle m’a fait (moi aussi..), d’après lui j’aurai pu continuer la conversation avec elle. C’est vrai, elle avait l’air très ouverte et disponible. Mais j’étais tellement stressé, incapable d’anticiper la moindre chose, alors tenir une conversation… Une chose est certaine, ça fait du BIEN! Je me sentais léger, je l’ai fais bordel!
On bouge en direction du boulevard St Germain. Ici, Imprime me désigne encore une cible, typiquement St Germain. Elle est debout, lit Closer, elle attend surement quelqu’un. Imprime me propose d’utiliser un opener du genre « alors quels sont les derniers potins? ». Ok, j’y vais:
Moi: Bonjour! C’est quoi les derniers potins?
j’étais tellement pas à l’aise qu’elle a pas compris, et ma montré la couverture du magazine.
Moi: (ne sachant pas quoi dire) Tu attends quelqu’un?
note: ne plus jamais dire cette phrase!
Elle: Oui, mon copain. (forcément..)
Avec le recul, j’ai merdé parce que je n’avais pas la spontanéité de la première fois je pense. Tout est a revoir sur cette approche. Et cette phrase « tu attends quelqu’un? », vraiment c’est de la merde! C’est comme lui tendre une perche au bout de 20 secondes, on est encore une menace pour elle et on lui donne l’occasion de lui laisser répondre « oui, mon copain ». Erreur de débutant!
Retour sur St Michel, je passe sur toutes les approches du groupe sinon on ne s’en sort plus!
Dans les petites rues piétonnes pleines de resto grecs et de bars branchés, Whez aborde un set de 2 HB. L’une en robe blanche juste un peu transparente pour distinguer son tanga dessous, et sa copine plus classique en jean’s. Sexy! Elle sont jeunes mais pas farouches du tout, en moins de 2 minutes et grâce au talent de Whez on se retrouve tous autour d’un pichet de « Sex on the Beach » dans un bar du coin. Whez fait la conversation, et il est fort. Les filles sont sympas, mais un peu intimidées (on est 4…), elles ne parlent pas beaucoup. Whez tiens près de 30 minutes, Alain parle aussi un peu. Imprime et moi avons sorti une phrase ou deux. Mais c’était sympa malgré tout.
A la sortie, échange des facebook de chacun. Elles ne sont pas dispos ce soir mais Whez et Alain les reverront surement. 10 minutes plus tard Whez reçoit déjà un mail (iPhone powa :-) ) de celle en robe qui lui dit avoir pris du plaisir avec nous et souhaite nous revoir une prochaine fois. N’ayant presque rien dit dans le bar, je ne me sens pas concerné.
18h, il va falloir partir. J’annonce, « il me faut une troisième approche pour bien finir la journée ». Imprime me désigne une cible (il va falloir que je me force a choisir moi-même la prochaine fois!). Je me trouve des excuses, pas assez belle etc. Il insiste: « tu auras le sentiment d’avoir accompli quelque chose, sinon tu es venu ici pour rien… ». J’y vais!
Moi: Salut! j’ai pas beaucoup de temps je suis avec des amis, je voulais te dire que je trouve très jolie!
Elle: (Encore un grand sourire :-) ) Merci c’est gentil!
Moi: C’est pas gentil c’est comme ça! Je m’appelle Thibaud et toi?
Elle: Aurélie
Moi: Enchanté :-) ! Tu attends quelqu’un? (foutue phrase..)
Elle: Oui, une copine!
S’en suit une courte discussion, sur ses études, etc. J’étais toujours pas très à l’aise, je suis parti au bout de 2 minutes, ça n’allait nulle part. Avec le recul, j’ai fais l’erreur de rentrer directement dans la discussion plate et sans intérêt, avec des sujets bateau du style: tu fais quoi dans la vie, super moi je fais ça etc. Par exemple, Whez avec les 2 filles n’a posé ce genre de questions qu’après avoir été servi dans le bar. C’est l’art de dire des choses qui n’ont pas vraiment de sens, mais qui rassurent la cible et nous font passer pour un mec cool.
Voilà, c’est déjà terminé, et je l’ai fait. 3 approches dans l’après-midi! Je suis vraiment content de moi, même s’il n’y a eu aucune suite, j’ai ressenti cette excitation quand on avance vers la cible, le cerveau éteint. Et j’en redemande!