Asocialité et honte
Bonjour.
Voilà, j’ai pensé à écrire dans la rubrique demande d’aide personnelle, mais finalement, je pense que ma question pourrait (même si j’espère que non) servir à d’autres.
Voilà, en fait, depuis mon adolescence et jusqu’à aujourd’hui (je vais sur ma fin d’études), je suis asocial. C’est-à-dire que outre la famille, l’école et quelques activité sportives, rien, pas de contacts sociaux.
Pourquoi ? Estime de soi, phobie sociale et interprétations erronées de la réalité.
Ce que j’ai fait contre: aller voir des psys, à qui j’expliquais l’ensemble du problème. Efficacité : 0 (bon, pour être honnête, 3/10 à l’un des 4 que je suis allé voir, mais 0 pour tous les autres et –10 à l’une d’elle : normalement, on fait une dépression nerveuse et on va voir un psychologue. Je suis allez la voir et elle m’a fait faire une dépression nerveuse). Lectures personnelles, dont FTS : le seul truc qui m’ait apporté une vrai aide (mention spéciale pour FTS). Parler à de la famille proche : le souci étant que j’avais assez honte de ma situation, je n’ai jamais eu le courage de leur expliquer en détail mes problèmes. Donc les solutions qu’ils m’ont apporté n’ont pas été utiles, même si d’après les réponses qu’ils m’ont faites, je reste persuadé que dans le cas contraire, ce n’aurait pas été efficace. Ce d’autant plus qu’il existe une exception : mes parents, à qui j’ai tout expliqué. Efficacité : 0.
Aujourd’hui, plusieurs éléments (contexte, maturité, compréhension complète du problème, …) font que je pense être en mesure de clore ces chapitres malheureux de ma vie et d’en écrire de nouveaux, plus sains et plus normaux.
Cependant, un élément casse mes tentatives pour me créer des interactions sociales (qu’il s’agisse de me faire des amis ou de draguer). C’est, comme je l’ai dit plus haut, la honte. Je le répète, si mon enfance a été heureuse, je n’ai pas eu d’adolescence normale. Depuis cette époque, je n’ai pas de vie sociale, donc aucune expérience avec les filles (je n’en ai jamais embrassé, mais je compte remédier à ceci assez vite), je n’ai été qu’exceptionnellement en boîte, rarement en soirées, et je n’ai pratiquement pas d’amis actuellement. Et j’ai peur, à chaque fois que je commence de nouvelles relations, que ceux en face de moi découvrent ce passif. A la base, je pensais le cacher mais je crains qu’à un moment ou à un autre, d'être démasqué.
Je ne demande pas de technique ou de méthode pour me bouger, elles sont sur FTS, et je les ai déjà trouvé. Ce que je veux, c’est en finir avec ma honte. D’ailleurs, cette honte est même ce qui justifie que j’ai mis tant de temps à publier ce message sur FTS. Et pour ça, j’ai besoin non pas de conseil ou de compassion ou autre, mais de vos avis sincères.
Donc je voulais savoir ce que vous en pensiez sincèrement (je sais, je commence à devenir lourd), comment vous réagiriez face à quelqu’un dans mon cas, et à quoi je dois m’attendre pendant mon travail de socialisation (sans en faire étalage ou l’évoquer spontanément, devrais-je nécessairement en parler, faudrait-il mieux qu’au contraire je le camoufle, … ), sachant que j’ai 22 ans.
Voilà, j’ai pensé à écrire dans la rubrique demande d’aide personnelle, mais finalement, je pense que ma question pourrait (même si j’espère que non) servir à d’autres.
Voilà, en fait, depuis mon adolescence et jusqu’à aujourd’hui (je vais sur ma fin d’études), je suis asocial. C’est-à-dire que outre la famille, l’école et quelques activité sportives, rien, pas de contacts sociaux.
Pourquoi ? Estime de soi, phobie sociale et interprétations erronées de la réalité.
Ce que j’ai fait contre: aller voir des psys, à qui j’expliquais l’ensemble du problème. Efficacité : 0 (bon, pour être honnête, 3/10 à l’un des 4 que je suis allé voir, mais 0 pour tous les autres et –10 à l’une d’elle : normalement, on fait une dépression nerveuse et on va voir un psychologue. Je suis allez la voir et elle m’a fait faire une dépression nerveuse). Lectures personnelles, dont FTS : le seul truc qui m’ait apporté une vrai aide (mention spéciale pour FTS). Parler à de la famille proche : le souci étant que j’avais assez honte de ma situation, je n’ai jamais eu le courage de leur expliquer en détail mes problèmes. Donc les solutions qu’ils m’ont apporté n’ont pas été utiles, même si d’après les réponses qu’ils m’ont faites, je reste persuadé que dans le cas contraire, ce n’aurait pas été efficace. Ce d’autant plus qu’il existe une exception : mes parents, à qui j’ai tout expliqué. Efficacité : 0.
Aujourd’hui, plusieurs éléments (contexte, maturité, compréhension complète du problème, …) font que je pense être en mesure de clore ces chapitres malheureux de ma vie et d’en écrire de nouveaux, plus sains et plus normaux.
Cependant, un élément casse mes tentatives pour me créer des interactions sociales (qu’il s’agisse de me faire des amis ou de draguer). C’est, comme je l’ai dit plus haut, la honte. Je le répète, si mon enfance a été heureuse, je n’ai pas eu d’adolescence normale. Depuis cette époque, je n’ai pas de vie sociale, donc aucune expérience avec les filles (je n’en ai jamais embrassé, mais je compte remédier à ceci assez vite), je n’ai été qu’exceptionnellement en boîte, rarement en soirées, et je n’ai pratiquement pas d’amis actuellement. Et j’ai peur, à chaque fois que je commence de nouvelles relations, que ceux en face de moi découvrent ce passif. A la base, je pensais le cacher mais je crains qu’à un moment ou à un autre, d'être démasqué.
Je ne demande pas de technique ou de méthode pour me bouger, elles sont sur FTS, et je les ai déjà trouvé. Ce que je veux, c’est en finir avec ma honte. D’ailleurs, cette honte est même ce qui justifie que j’ai mis tant de temps à publier ce message sur FTS. Et pour ça, j’ai besoin non pas de conseil ou de compassion ou autre, mais de vos avis sincères.
Donc je voulais savoir ce que vous en pensiez sincèrement (je sais, je commence à devenir lourd), comment vous réagiriez face à quelqu’un dans mon cas, et à quoi je dois m’attendre pendant mon travail de socialisation (sans en faire étalage ou l’évoquer spontanément, devrais-je nécessairement en parler, faudrait-il mieux qu’au contraire je le camoufle, … ), sachant que j’ai 22 ans.
Alors je vais te confier un truc que d'ordinaire, je n'ai pas spécialement envie de mettre en avant : je ne suis pas très sociable / people non plus, et à certains moments de ma vie, j'en ai ressenti une certaine honte (plutôt une culpabilité en fait), l'impression d'être à la traîne car pas aussi extraverti que je "devrais" l'être à mon age; et la honte d'avoir loupé des occasions et des expériences de vie.
Je dis honte, mais ça ressemble davantage à une gene diffuse mêlée de regrets.
Ce n'est pas quelque chose qui m'écrase au quotidien, mais pendant un moment, c'était là dans mon esprit et ça me faisait pas me sentir super bien.
Je pense que ce que tu as ressenti devait ressembler àa ça; probablement plus fort, peut être parce que ton exigence personnelle est plus forte que la mienne (si c'est possible).
Quoiqu'il en soit, je crois que la clé pour te débarrasser de ce fardeau, c'est l'acceptation. Une fois que tu auras accepté que oui, à ce moment de ta vie, tu n'étais pas sociable et renfermé sur toi-même, tu peux aller de l'avant.
Et pour accepter, je pense qu'il faut comprendre; Si je comprends pourquoi, alors je le digère.
Pour ma part, j'ai compris pourquoi j'étais comme ça au moment où j'ai découvert le MBTI et la littérature qui va avec, d'où mon enthousiasme.
La raison pour laquelle je suis comme ça, c'est que ma personnalité me pousse à m'isoler, et à ne pas me sentir naturellement à l'aise dans les situations d'échange social. J'ai compris que ce n'était pas une tare, mais une facette de ma personnalité - certes pas la meilleure. Mais qui n'est pas de mon fait, mais parce que je suis programmé comme ça. Et que je peux travailler dessus.
Du coup, envolée la culpabilité. Le travers reste, mais je l'ai identifié, compris, et je sais que je dois m'en méfier à présent.
Je parle du MBTI parce que c'est monc as perso; le tien est sans doute différent. Mais dans tous les cas, mettre un nom sur les choses aide énormément à les accepter et à les gérer. Tes psys auraient du t'aider à faire ça je pense.
Je dis honte, mais ça ressemble davantage à une gene diffuse mêlée de regrets.
Ce n'est pas quelque chose qui m'écrase au quotidien, mais pendant un moment, c'était là dans mon esprit et ça me faisait pas me sentir super bien.
Je pense que ce que tu as ressenti devait ressembler àa ça; probablement plus fort, peut être parce que ton exigence personnelle est plus forte que la mienne (si c'est possible).
Quoiqu'il en soit, je crois que la clé pour te débarrasser de ce fardeau, c'est l'acceptation. Une fois que tu auras accepté que oui, à ce moment de ta vie, tu n'étais pas sociable et renfermé sur toi-même, tu peux aller de l'avant.
Et pour accepter, je pense qu'il faut comprendre; Si je comprends pourquoi, alors je le digère.
Pour ma part, j'ai compris pourquoi j'étais comme ça au moment où j'ai découvert le MBTI et la littérature qui va avec, d'où mon enthousiasme.
La raison pour laquelle je suis comme ça, c'est que ma personnalité me pousse à m'isoler, et à ne pas me sentir naturellement à l'aise dans les situations d'échange social. J'ai compris que ce n'était pas une tare, mais une facette de ma personnalité - certes pas la meilleure. Mais qui n'est pas de mon fait, mais parce que je suis programmé comme ça. Et que je peux travailler dessus.
Du coup, envolée la culpabilité. Le travers reste, mais je l'ai identifié, compris, et je sais que je dois m'en méfier à présent.
Je parle du MBTI parce que c'est monc as perso; le tien est sans doute différent. Mais dans tous les cas, mettre un nom sur les choses aide énormément à les accepter et à les gérer. Tes psys auraient du t'aider à faire ça je pense.
Je pense que FK à déjà dit l'essentiel : tu dois l'accepter et faire avec.
Ensuite, je vais essayer de répondre à ceci, si j'ai bien compris ta question

Ensuite, petit conseil, évite de tendre des perches genre "ça va je te fais pas trop chier?" En général c'est justement ce genre de petite phrase qui irrite ton interlocuteur, et fait qu'il va justement te prendre pour ce que tu ne veux pas être
La solution c'est FK qui te l'a donné : si t'accepte ta condition ça ne sera plus une honte, et personne ne viendra te narguer avec ça. Il faut donc être capable d'en parler ouvertement, mais pas forcément avec n'importe qui. Ne le cache pas, mais pas la peine de le crier sur tout les toits
Ensuite, je vais essayer de répondre à ceci, si j'ai bien compris ta question

Je parle du haut de mes 18 ans, alors même si je pense que ça change pas grand chose, n'hésitez pas à e corrigerDonc je voulais savoir ce que vous en pensiez sincèrement (je sais, je commence à devenir lourd), comment vous réagiriez face à quelqu’un dans mon cas, et à quoi je dois m’attendre pendant mon travail de socialisation (sans en faire étalage ou l’évoquer spontanément, devrais-je nécessairement en parler, faudrait-il mieux qu’au contraire je le camoufle, … ), sachant que j’ai 22 ans.

Déjà ce que je pense : moi je dis juste bravo pour le travail que ta déjà accomplit.Donc je voulais savoir ce que vous en pensiez sincèrement (je sais, je commence à devenir lourd)
Ensuite, petit conseil, évite de tendre des perches genre "ça va je te fais pas trop chier?" En général c'est justement ce genre de petite phrase qui irrite ton interlocuteur, et fait qu'il va justement te prendre pour ce que tu ne veux pas être

Moi, personnellement? Comme avec n'importe qui, à partir du moment où le type est sympa et me fait passer un bon moment, je me fout qu'il ai embrassé qui que ce soit où non, etc...comment vous réagiriez face à quelqu’un dans mon cas
Bon alors, je pense que tu tombera toujours sur des gars qui viendront appuyer là où ça fait mal, c'est malheureux mais ya des c** partout.à quoi je dois m’attendre pendant mon travail de socialisation (sans en faire étalage ou l’évoquer spontanément, devrais-je nécessairement en parler, faudrait-il mieux qu’au contraire je le camoufle, … )
La solution c'est FK qui te l'a donné : si t'accepte ta condition ça ne sera plus une honte, et personne ne viendra te narguer avec ça. Il faut donc être capable d'en parler ouvertement, mais pas forcément avec n'importe qui. Ne le cache pas, mais pas la peine de le crier sur tout les toits

Je ne peux que plussoyer le post de FK. L'important ce n'est pas de fuir cette partie de ta vie mais de l'accepter et de l'assumer, tu as déjà eu du courage pour en parler ici c'est bien.
Pour prendre mon cas j'ai fais une depression vers mes 20 piges pour diverses raisons, échec de ma LTR la plus longue, échec sur le plan des études plus d'autres petites choses qui se sont ajoutées à tout ça. Par extension je me trouvais asocial aussi alors qu'objectivement j'ai toujours eu beaucoup de potes et que je pouvais pas me passer de les voir, mais ce n'était qu'une retombée secondaire de la dépression. J'avais l'égo au plus bas, un besoin de validation des autres constants pour me rassurer partout, j'étais maladroit et mal à l'aise dans des situations sociales que je gérais tranquillement par le passé bref l'horreur. Je ne voulais pas voir de psy parcequ'aussi bizarre que ça puisse etre je ne me considérais pas comme malade, j'étais dans le déni alors que je me laissais couler socialement et professionnellement. J'ai eu de la chance d'avoir des proches qui me soutenaient mais je m'en suis sorti sur plusieurs années seul.
Tout d'abord j'ai eu une période geek/jeux de plusieurs années, qui m'a apporté quelques points positifs, notament celui d'oublier un peu dans un premier temps et de penser à autre chose. Ensuite j'ai fais le point sur moi-même j'ai digéré mon passé et j'ai décidé de changer mon lifestyle, de devenir meilleur et de m'épanouir. Bon ça c'est pas fais comme ça, mais c'était mes lignes directrices. Je me suis mis au sport, car c'est bon de se faire du bien et de s'entretenir, j'ai perdu plus de 15 kilos, j'ai lancé tombé mon kit de métalleux ado et j'ai acheté des fringues, j'ai revu plein de potes que je voyais plus depuis plusieurs années etc...
Je m'en suis sorti aujourd'hui et j'en suis fier, car c'est beaucoup de travail sur soi. Je suis loin d'être totalement en harmonie avec moi même aujourd'hui mais dans l'ensemble je me sens bien, je me sens capable, j'ai des projets et des idées, de l'ambition.
Et surtout, j'assume entièrement ces périodes plus noires de ma vie: je peux parler de mes 20 ans quand j'allais pas bien, je peux parler de ma période MMO sans probleme et même expliquer ce qui m'a plu et pourquoi je trouvais ça interessant etc. Ca fait partie de moi et de mon parcours, c'est interiorisé, assumé. Je n'ai pas de honte.
Voilà un MyLife conséquent, j'espère que mon experience pourra t'apporter un petit plus pour gérer cette situation. En tout cas, ça va prendre du temps, et même si tu as deja fais un bon bout de chemin puisque tu te sens mieux maintenant, il te reste du travail
Pour prendre mon cas j'ai fais une depression vers mes 20 piges pour diverses raisons, échec de ma LTR la plus longue, échec sur le plan des études plus d'autres petites choses qui se sont ajoutées à tout ça. Par extension je me trouvais asocial aussi alors qu'objectivement j'ai toujours eu beaucoup de potes et que je pouvais pas me passer de les voir, mais ce n'était qu'une retombée secondaire de la dépression. J'avais l'égo au plus bas, un besoin de validation des autres constants pour me rassurer partout, j'étais maladroit et mal à l'aise dans des situations sociales que je gérais tranquillement par le passé bref l'horreur. Je ne voulais pas voir de psy parcequ'aussi bizarre que ça puisse etre je ne me considérais pas comme malade, j'étais dans le déni alors que je me laissais couler socialement et professionnellement. J'ai eu de la chance d'avoir des proches qui me soutenaient mais je m'en suis sorti sur plusieurs années seul.
Tout d'abord j'ai eu une période geek/jeux de plusieurs années, qui m'a apporté quelques points positifs, notament celui d'oublier un peu dans un premier temps et de penser à autre chose. Ensuite j'ai fais le point sur moi-même j'ai digéré mon passé et j'ai décidé de changer mon lifestyle, de devenir meilleur et de m'épanouir. Bon ça c'est pas fais comme ça, mais c'était mes lignes directrices. Je me suis mis au sport, car c'est bon de se faire du bien et de s'entretenir, j'ai perdu plus de 15 kilos, j'ai lancé tombé mon kit de métalleux ado et j'ai acheté des fringues, j'ai revu plein de potes que je voyais plus depuis plusieurs années etc...
Je m'en suis sorti aujourd'hui et j'en suis fier, car c'est beaucoup de travail sur soi. Je suis loin d'être totalement en harmonie avec moi même aujourd'hui mais dans l'ensemble je me sens bien, je me sens capable, j'ai des projets et des idées, de l'ambition.
Et surtout, j'assume entièrement ces périodes plus noires de ma vie: je peux parler de mes 20 ans quand j'allais pas bien, je peux parler de ma période MMO sans probleme et même expliquer ce qui m'a plu et pourquoi je trouvais ça interessant etc. Ca fait partie de moi et de mon parcours, c'est interiorisé, assumé. Je n'ai pas de honte.
Voilà un MyLife conséquent, j'espère que mon experience pourra t'apporter un petit plus pour gérer cette situation. En tout cas, ça va prendre du temps, et même si tu as deja fais un bon bout de chemin puisque tu te sens mieux maintenant, il te reste du travail

Merci de vos réponses.
En fait, Frenchkiss écrivait:
Au fond, c'est vraiment la peur d'être vu comme différent, anormal, répugnant ( à cause de l'absence de réel cercle social, notamment quand je drague), et que ce dégoût, en activant un cercle vicieux, m'empêche de créer de nouveaux cercles.
Le pire, c'est que c'est très émotionnelle, donc même si j'en comprend finement les mécanismes, c'est bête, mais je reste prisonnier du regard des autres. Et sur ce point, ça n'a rien de pathologique, mais c'est simplement humain. D'où ce besoin d'avis extérieurs.
En fait, Frenchkiss écrivait:
C'est exactement ça, et même en plus fort. Mais dans mon cas, c'est très précisément ce que Boris Cyrulnik décrit comme la honte (en gros, c'est l'émotion désagréable et facilement violente ressentie quand j'anticipe que les autres auront une vision dégradée de moi). Et c'est pour ça que dépasser cette émotion demande des avis extérieurs.(...) la honte d'avoir loupé des occasions et des expériences de vie.
Au fond, c'est vraiment la peur d'être vu comme différent, anormal, répugnant ( à cause de l'absence de réel cercle social, notamment quand je drague), et que ce dégoût, en activant un cercle vicieux, m'empêche de créer de nouveaux cercles.
Le pire, c'est que c'est très émotionnelle, donc même si j'en comprend finement les mécanismes, c'est bête, mais je reste prisonnier du regard des autres. Et sur ce point, ça n'a rien de pathologique, mais c'est simplement humain. D'où ce besoin d'avis extérieurs.
Hello, je suis globalement d'accord avec les autres sur le fait de t'accepter mais je rajoute mon grain de sel.
Accepte toi et le conseil bonus Stars and Tripes: déménage si tu en as la possibilité et si tu as peur d'être démasqué
Pourquoi?
Parce que si tu déménages, tu te retrouve dans une nouvelle ville, tu "oublie ton passé", tu ne retrouves plus les monuments/personnes/autres qui te rappellent des souvenirs "honteux"... Bref, tu pourras reconstruire quelque chose sur des bases plus solides en étant sur que tes arrières sont couverts.
Tu devras te (re)construire un cercle d'amis (c'est tout à fait normal de ne connaître personne quand tu as déménagé). Hors ces amis ne connaîtront que le nouveau toi, et normalement ils ne vont pas faire une enquête sur ton passé. Si jamais ils te posent des questions, tu peux toujours raconter que ton groupe de pote s'est séparé à la fin des études, chacun à trouver du travail dans son coin... Si tu essayes d'être fun, de vivre +/- intensément, de pratiquer du sport, de faire quelques activités, t'auras pas besoin de parler du passé, tout le monde pensera que tu étais comme ça toute ta vie. Au final, ils auront bien du mal à te "démasquer", sauf si tu leur tends une perche.
Bon les point négatifs, c'est que tu dois vraiment être motivé pour te trouver des potes dans ta nouvelle ville et que tu repars de zéro.
A savoir que c'est une technique que j'ai +/- expérimenté pendant mes études et qui m'a permis de reprendre confiance en moi (en plus de créer des nouveaux contacts à l'autre bout de la France qui ne sont donc pas en relation avec mon passé).
J'ai vécu ça moi aussi, d'ailleurs je me retrouve en partie dans ta présentation. Ma grande peur était (et est toujours) que mes proches (famille-amis-nouvelles rencontres) découvre le "vide" de ma vie. (C'est pas un problème d'acceptation de soi, car j'accepte mon problème, mais je préfère que mes proches me voient comme un battant). Le problème, c'est que cette peur empêche de créer de nouveaux contacts, de nouvelles expériences... ce qui entretient le vide. C'est un cercle vicieux!X a écrit :Et j’ai peur, à chaque fois que je commence de nouvelles relations, que ceux en face de moi découvrent ce passif.
Accepte toi et le conseil bonus Stars and Tripes: déménage si tu en as la possibilité et si tu as peur d'être démasqué
Pourquoi?
Parce que si tu déménages, tu te retrouve dans une nouvelle ville, tu "oublie ton passé", tu ne retrouves plus les monuments/personnes/autres qui te rappellent des souvenirs "honteux"... Bref, tu pourras reconstruire quelque chose sur des bases plus solides en étant sur que tes arrières sont couverts.
Tu devras te (re)construire un cercle d'amis (c'est tout à fait normal de ne connaître personne quand tu as déménagé). Hors ces amis ne connaîtront que le nouveau toi, et normalement ils ne vont pas faire une enquête sur ton passé. Si jamais ils te posent des questions, tu peux toujours raconter que ton groupe de pote s'est séparé à la fin des études, chacun à trouver du travail dans son coin... Si tu essayes d'être fun, de vivre +/- intensément, de pratiquer du sport, de faire quelques activités, t'auras pas besoin de parler du passé, tout le monde pensera que tu étais comme ça toute ta vie. Au final, ils auront bien du mal à te "démasquer", sauf si tu leur tends une perche.
Bon les point négatifs, c'est que tu dois vraiment être motivé pour te trouver des potes dans ta nouvelle ville et que tu repars de zéro.
A savoir que c'est une technique que j'ai +/- expérimenté pendant mes études et qui m'a permis de reprendre confiance en moi (en plus de créer des nouveaux contacts à l'autre bout de la France qui ne sont donc pas en relation avec mon passé).
Non, c'est pas une vrai solution, c'est un peu un cache-misère et c'est pas vraiment soigner le probleme par la racine. Franchement, démenager puis mentir a tes nouveaux potes en leur faisant croire que t'as eu un lifestyle illusoire etc.. really ? C'est quand même pas terrible comme procédé pour finalement réellement accepter et digérer une partie de ta vie ... Ca va beaucoup plus loin que le fake it until you make it. Enfin peut-être que ça fonctionne pour certain mais je vois pas comment je pourrais vivre en paix avec moi-même si j'avais a fake les 20 premières années de mon existence ad vitam eternam. C'est fuir l'affrontement et mettre une rustine merdique sur un probleme d'ego qui ne trouvera jamais de solution si tu t'attaques pas aux fondements. Et honnetement vu l'original post je vois comment X peut-être congruent avec le genre de frame que tu proposes.
Je suis pas encore a 100% en harmonie avec moi-même mais j'assume la partie de ma vie qui est plus trouble et où j'avais un lifestyle pas tres constructif.
Oui j'ai geeké pendant plusieurs années et alors ?
Oui à une époque j'étais timide et pas avenant, et alors ?
Quand j'en parle maintenant a des relations récentes, on ne me croit même pas. "Nan tu déconnes, toi timide et mal dans ta peau?" Ben ouais. On évolue tous, on est tous capables de le faire. C'est à ça que sert le developpement personnel, c'est à ça que servent les test de personnalité, c'est à ça que sert l'introspection.
Je suis pas encore a 100% en harmonie avec moi-même mais j'assume la partie de ma vie qui est plus trouble et où j'avais un lifestyle pas tres constructif.
Oui j'ai geeké pendant plusieurs années et alors ?
Oui à une époque j'étais timide et pas avenant, et alors ?
Quand j'en parle maintenant a des relations récentes, on ne me croit même pas. "Nan tu déconnes, toi timide et mal dans ta peau?" Ben ouais. On évolue tous, on est tous capables de le faire. C'est à ça que sert le developpement personnel, c'est à ça que servent les test de personnalité, c'est à ça que sert l'introspection.
Je ne suis pas du tout expert en la matière, mais je me suis un peu retrouvé dans ton histoire, mais sans avoir vu de psy (sauf au collège 1 fois mais c'était pour un test de QI) et en ayant "pris le risque" d'embrasser une meuf pour la 1ere fois vers mes 18 ans.
Je pense qu'il faut que tu accepte d'avoir été, et d'être un peu toujours, un associable. Je pense qu'il y a toujours un bon et un mauvais coté dans chaque chose. Tu n'est quasiment jamais sorti depuis 22 ans. Soit. Mais j'ai remarqué que tu avais cité Boris Cyrulnik. Combien de personnes "normales", qui sortent, se bourrent la gueule et ont plus ou moins galéré pour choper connaissent ce type et sont capables de le citer correctement ?
Quasi aucun.
J'imagine que tu as du passer du temps seul, à lire plein de trucs, à te renseigner, à t'informer sur plein de choses pendant que les autres se ruinent les neurones avec la bière bon marché et secret story.
Si tu as un bon bagage intellectuel et culturel comme je le pense, il ne te reste plus qu'a développer ce qui "manque" en toi: le social proof, les techniques de séduction et surtout tenter le plus possible de les mettre en pratique.
Je pense que la 1ere chose à faire est d'essayer pour toi d'embrasser une meuf. Si tu y arrive (tu y arrivera, n'importe qui le peut) tu aura dejà fait un long trajet sur le chemin de la confiance en toi, et si tu continue tes efforts, tu sera alors dans ce qu'on peut appeler une "spirale virtueuse".
Si on te pose la question de ce que tu as bien pu foutre jusque là, répond-leur que tu bossait, et qu'il n'y avait rien d'autre pour toi que le travail ou la découverte de nouvelles choses. Mais que maintenant t'en a marre et que tu veux voir autre chose, la vie, la vrai, celle où on s'éclate. J'imagine que ça devrait passer.
Si jamais des gens se foutent de ta gueule, te prennent pour un blaireau, tu les emmerde. Car le jour ou tu aura "rattrapé" ton retard, si on peut dire que c'est un retard, tu sera grâce à ton bagage intellectuel et culturel, une personne bien plus accomplie que la plupart des personnes dites "normales".
Ton évolution est chez toi peut-être plus lente que chez les autres car plus complexe, et ne suivant pas les schémas habituels. Rome ne s'est pas construite en un jour.
Je pense qu'il faut que tu accepte d'avoir été, et d'être un peu toujours, un associable. Je pense qu'il y a toujours un bon et un mauvais coté dans chaque chose. Tu n'est quasiment jamais sorti depuis 22 ans. Soit. Mais j'ai remarqué que tu avais cité Boris Cyrulnik. Combien de personnes "normales", qui sortent, se bourrent la gueule et ont plus ou moins galéré pour choper connaissent ce type et sont capables de le citer correctement ?
Quasi aucun.
J'imagine que tu as du passer du temps seul, à lire plein de trucs, à te renseigner, à t'informer sur plein de choses pendant que les autres se ruinent les neurones avec la bière bon marché et secret story.
Si tu as un bon bagage intellectuel et culturel comme je le pense, il ne te reste plus qu'a développer ce qui "manque" en toi: le social proof, les techniques de séduction et surtout tenter le plus possible de les mettre en pratique.
Je pense que la 1ere chose à faire est d'essayer pour toi d'embrasser une meuf. Si tu y arrive (tu y arrivera, n'importe qui le peut) tu aura dejà fait un long trajet sur le chemin de la confiance en toi, et si tu continue tes efforts, tu sera alors dans ce qu'on peut appeler une "spirale virtueuse".
Si on te pose la question de ce que tu as bien pu foutre jusque là, répond-leur que tu bossait, et qu'il n'y avait rien d'autre pour toi que le travail ou la découverte de nouvelles choses. Mais que maintenant t'en a marre et que tu veux voir autre chose, la vie, la vrai, celle où on s'éclate. J'imagine que ça devrait passer.
Si jamais des gens se foutent de ta gueule, te prennent pour un blaireau, tu les emmerde. Car le jour ou tu aura "rattrapé" ton retard, si on peut dire que c'est un retard, tu sera grâce à ton bagage intellectuel et culturel, une personne bien plus accomplie que la plupart des personnes dites "normales".
Ton évolution est chez toi peut-être plus lente que chez les autres car plus complexe, et ne suivant pas les schémas habituels. Rome ne s'est pas construite en un jour.
@Permafrost
Sois j'ai pas été très clair, soit tu m'as mal compris. Je développe:
Ca m'est arrivé, draguer une fille et qu'un pote me dise:"c'est bien que tu traînes avec une fille", devant elle. En 1, j'ai perdu mes moyens, en 2, c'était pas congruent avec mon image, donc la fille m'a envoyé quelques shit test en plus, et ...
Ce que je lui propose c'est une idée pour se trouver dans un environnement différent sans lien direct avec son passé. Pas pour couper les ponts pour toujours, mais pour grandir à l'écart de sources de perturbation potentielles et pour revenir plus fort.
Après c'est sûr que c'est une solution lâche, mais comme au foot, quand tu joues à l'extérieur, tu n'as pas la pression, et si tu mets la balle au fond ta confiance en toi remonte à bloc.
Je ne lui demande pas de mentir, sauf en ultime recours. Ni de s'inventer une vie, mais d'en construire une. C'est là toute la différence.
Au final on est d'accord, on a eu un lifestyle pas constructif, mais c'est plus facile d'en parler quand tu en es sorti que quand tu essayes d'en sortir, surtout quand tu cherches à draguer. Assumer et dire à une fille que c'est la première, quand tu as 22 ans, que tu n'en as jamais touché/embrassé d'autres avant, ca peut passer. Mais si la fille t'envoie un 'NEXT' pour ca, ben ca te fais pas avancer non plus.
Bon après c'est mon avis, je t'en veux pas si tu penses autrement
Sois j'ai pas été très clair, soit tu m'as mal compris. Je développe:
La manière dont je l'ai interprété, c'est que X possède maintenant les armes pour surpasser ses problèmes. Cependant, il a peur que d'autres découvrent son passé. Ce que je lui propose, déménager, ne lui apporte pas de nouvelles armes (et ca semble lâche en effet). Tu remarqueras que cela évitera aussi à ce que ces connaissances trahissent son passé.X a écrit :Aujourd’hui, plusieurs éléments (contexte, maturité, compréhension complète du problème, …) font que je pense être en mesure de clore ces chapitres malheureux de ma vie et d’en écrire de nouveaux, plus sains et plus normaux.
Ca m'est arrivé, draguer une fille et qu'un pote me dise:"c'est bien que tu traînes avec une fille", devant elle. En 1, j'ai perdu mes moyens, en 2, c'était pas congruent avec mon image, donc la fille m'a envoyé quelques shit test en plus, et ...
Ce que je lui propose c'est une idée pour se trouver dans un environnement différent sans lien direct avec son passé. Pas pour couper les ponts pour toujours, mais pour grandir à l'écart de sources de perturbation potentielles et pour revenir plus fort.
Après c'est sûr que c'est une solution lâche, mais comme au foot, quand tu joues à l'extérieur, tu n'as pas la pression, et si tu mets la balle au fond ta confiance en toi remonte à bloc.
Je ne lui demande pas de mentir, sauf en ultime recours. Ni de s'inventer une vie, mais d'en construire une. C'est là toute la différence.
Au final on est d'accord, on a eu un lifestyle pas constructif, mais c'est plus facile d'en parler quand tu en es sorti que quand tu essayes d'en sortir, surtout quand tu cherches à draguer. Assumer et dire à une fille que c'est la première, quand tu as 22 ans, que tu n'en as jamais touché/embrassé d'autres avant, ca peut passer. Mais si la fille t'envoie un 'NEXT' pour ca, ben ca te fais pas avancer non plus.
Bon après c'est mon avis, je t'en veux pas si tu penses autrement

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas faux le 10.08.11, 21h30 par Permafrost
Il y'a du vrai, oui c'est plus facile de repartir à zéro, dans une nouvelle ville, avec des nouvelles relations. Oui, tu vas pas te faire amog par tes potes qui vont te lacher le genre de remarque nucléaire que tu t'es prise (sympa ton pote d'ailleurs
).
Maintenant ce qui m'avait fait réagir dans ton post c'est le champs lexical violent du mec qui assume pas sa vie, ie "ton passé honteux" "te faire démasquer" + le fait de faker un lifestyle qui n'est pas réel. La démarche va dans le mauvais sens, ne s'attaque pas réellement au problème.
Repartir de zéro dans le sens laisser derrière toi un cercle d'amis toxiques et une vie qui t'amène pas grand chose pour te reconstruire, oublier un temps le passé et revenir plus fort je dis oui à 100%, et donc je plussoie ton dernier post. Mais recouvrir ton histoire avec une poignée de terreau et essayer d'adopter un lifestyle de cool pua alors que ça ne correspond probablement pas du tout à ta personnalité, là je suis plus, et c'est ce que j'avais compris de ton premier post.
Concernant ton exemple sur le fait d'assumer, evidement tu vas pas aller dire a une nana que c'est ta première fois et bla bla ... L'idée c'est pas d'en être fier et de le crier aux toits, l'idée c'est juste de pas avoir honte de toi.

Maintenant ce qui m'avait fait réagir dans ton post c'est le champs lexical violent du mec qui assume pas sa vie, ie "ton passé honteux" "te faire démasquer" + le fait de faker un lifestyle qui n'est pas réel. La démarche va dans le mauvais sens, ne s'attaque pas réellement au problème.
Repartir de zéro dans le sens laisser derrière toi un cercle d'amis toxiques et une vie qui t'amène pas grand chose pour te reconstruire, oublier un temps le passé et revenir plus fort je dis oui à 100%, et donc je plussoie ton dernier post. Mais recouvrir ton histoire avec une poignée de terreau et essayer d'adopter un lifestyle de cool pua alors que ça ne correspond probablement pas du tout à ta personnalité, là je suis plus, et c'est ce que j'avais compris de ton premier post.
Concernant ton exemple sur le fait d'assumer, evidement tu vas pas aller dire a une nana que c'est ta première fois et bla bla ... L'idée c'est pas d'en être fier et de le crier aux toits, l'idée c'est juste de pas avoir honte de toi.