[A] Style de vie, études et avenir.

Mr.Smooth a écrit :Je connais un mec brillant ayant fait une thèse sur le plasma, qui s'est rendu compte que ce qu'il aimait plus que tout c'était le contact humain, et il est devenu vendeur; Vive l'orientation.
En France quand t'es bon, on t'envoies en S puis prépa. Résultat je suis un L refoulé, avec 015.6 au Bac, avec 10 en Physique et Maths. J'ai fait Fuck la prépa, je veux un truc plus littéraire , je suis (très bien) tombé dans le droit.
Orientation a chier, mais il y a pas mort d'Homme.

Le système éducatif français n'est pas si mauvais que cela par rapport à d'autres pays européens. Avec les économies que veut faire l'Etat pour les prochaines années, il se pourrait qu'il devienne moins performant. Clair qu'il y a un gros problème au niveau de l'orientation des lycéens. Dans les pays germaniques par exemple, les élèves sont triés assez tôt suivant leurs aptitudes pour les orienter sur des voies plus techniques ou pas. Par contre après le bac, il est à peu près possible de faire n'importe quelles études.
Depuis l'âge de 7-8 ans, j'ai toujours su ce que je voulais faire mais beaucoup en terminale se retrouvent au pied du mur car il faut prendre une décision quant à leur avenir. Certains se retrouvent à essayer toutes les facs ...et de prendre celle où il y a le plus de bonasses

Après des exemples comme tu présentes Mr Smooth, il y en a beaucoup dans mon entourage aussi. Il y a pour certains un problème d'orientation. Mais pour d'autres, le passage de la vie étudiante à la vie professionnelle est rude et se rétractent. Les promesses de carrières faites par l'école ou l'université ne sont pas toujours tenues.

Il faut voir aussi que nous allons travailler de plus en plus longtemps et de plus en plus vieux. Certains ne se voient pas faire le même boulot et en font 2, 3 ou 4 tout au long de leur vie. en fonction de leurs aspirations primaires; c'est-à-dire bien avant que les parents (leur orgueil), l'école, les amis leur bourrent le crâne avec des idées de métier qui ne sont pas les leurs.

Mais je rejoins tout le monde sur le fait qu'il faut faire ce qui nous passionne et ne pas écouter les autres (qui souvent nous tirent vers le bas ou sont jaloux) qu'on veuille faire astronaute, boulanger, président de la République,...
Ce qui compte le plus est la volonté, certains y arrivent sans réseau et sans diplômes, voire sans le bac.

ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait.

Pour les aptitudes de chacun à bien apprendre, cela dépend de chacun. Certains sont plus visuels, d'autres sont plus auditifs. Donc à chacun de trouver sa méthode de travail.

Le réseau fait pas mal de choses suivant les branches (Président de la République?

). Mais de mon expérience (si pas de réseau), le simple fait de se démarquer des autres apporte énormément et rapidement ce que l'on vise.

@hitch2: Purée Hitch, à lire tes posts, je trouve que tu fais preuve d'une grande maturité pour ton âge.

tibdecone a écrit :Mais après le schéma est toujours le même: pour devenir rock-star faut bosser à fond, pour devenir un DJ reconnu c'est la même (du moins si tu veux en vivre), si tu veux intégrer les beaux-arts, pareil.

Bien sur. Mais bosser à fond des maths en prépa si tu détestes ça n'est tout de même pas la même chose que bosser à fond ta guitare si tu adores ça. Proposer la prépa comme parcours standard en faisant miroiter des professions jugées enviables alors que la majorité des gens qui en sortent finiront ingénieurs informatique en SSII, c'est limite. Bon, j'éxagère dans l'autre sens, certes, mais bon.

Il est de première importance de trouver là ou il vous sera le moins désagréable, voire le plus agréable de travailler. Et n'accepter que les compromis acceptables.

Entièrement d'accord avec toi là-dessus

, je suis toujours parti du principe que je ne ferai que ce que j'ai envie de faire, d'où les études que j'ai choisi.

Autrement dit, faire une grande école= avoir un super réseau pour peu qu'on sait l'entretenir (ce qui n'est pas mon cas).

Complètement vrai.
Aller dans une grande école, ce n'est pas pour l'enseignement. Il y est de grande qualité, bien sur. Mais ailleurs également. La différence ne se fait pas là. Et il est d’ailleurs possible d'être aussi instruit que n'importe quel mec d'une grande école simplement en lisant les bouquins adéquats. ( D'ou l'engouement pour les personal MBA, ect ). C'est une réalité.
La différence se fait au niveau du reseau. Quand on intègre une grande école, on " achète " un réseau.

Mais comment intégrer une grande école pour un petit mec de province pas spécialement doué, et sans le sous ? Tu ira à la fac. Où il te faudra être un des meilleurs ( voir LE ) si tu veux aller au moins aussi haut.

Ca me fait réagir maintenant et je suis entièrement d'accord, mais je ne sais pas si je l'aurais été il y a 6/7 ans

Couillé mon gôô

. Nan, je dis " bienvenue au club "

. J'espère juste que ça marchera pour au moins un mec et que sa lui ouvrira les yeux... Mais c'est pas sur. J'espère, c'est tout

.

Au niveau du passage école-carrière : n'envisages-tu pas que des gens puissent avoir envie de faire autre chose que les métiers accessibles à la sortie de ce genre d'écoles ? Et qu'ils se retrouvent à la sortie d'école quelque peu désabusés d'avoir perdu l'énergie de leur jeunesse à courir dans le rat-lab ?

C'est bien évidement un cas possible, et sa arrive, et arrivera encore. Cependant, pour cet étudiant là, arrivé à ce stade, il a le choix. Il choisit. Chose que son collègue ne peut pas faire.
C'est partir du prétexte que le changement est possible pour ne pas essayer de faire de son mieux ( dans la tête de certains. )
Et avoir le choix, c'est toujours mieux.

Mais je trouve que ça fait quand même un peu peur dis comme ça. Les conseils de Hitch par exemple sont vrais mais j'ai l'impression de voir un code de conduite militaire.

J'ai rédigé la suite, qui est passée un peu inaperçue. Je fais un link en dessus de mon post.
J'y explique qu'il n-y a pas besoin d'y être non stop et tout le temps à fond. Mais qu'écouter en cours est un minimum, alors qu'en revanche, l'organisation et la méthode eux, sont primordiales et permettent d'économiser vraiment un temps fou.

Sauf que y a des gens comme moi, qui on 1h de voyage pour aller à leur établissement, qui font un peu de sport en club, et 2h de travail quotidien quand on vient d'avoir une journée bien chargée et qu'on doit se lever tôt le lendemain ça motive pas trop.

Et j'y explique comment palier à ça justement

.

Pour conclure, je précise que tout est possible, voir même très tôt.
Admettons que je veuille devenir électricien depuis tout petit... C'est simple, directement en 4eme, je m'oriente vers un CAP électricité ou je serais formé avec des artisans qualifiés qui m’apprendront mon métier.
Admettons maintenant que veuille faire Président de la République. Bon, la aussi c'est simple. Tu vises l'excellence tout de suite, les grandes écoles et tu t'investis dans la vie politique étudiante en travaillant peut être à la mairie le plus tôt possible, ect ...

Maintenant, prenons le cas le plus courant : Un jeune étudiant qui n'a pas trop d'idées de carrière, un peu branleur et rêveur... Comme beaucoup le sont, l'ont été ou le serons. Ils sont une majorité, il faut l'avouer. Le conseil que je préconise est de viser également l'excellence directement pour ne pas être frustré et avoir de regrets.
Bien entendu, ce serait complètement utopique d'expliquer ça à un mec de ce type et qui réagirait favorablement. Donc, je lui dit deux choses : Commence à penser tout de suite à ce que tu veux faire. Et surtout, commence à bosser tout de suite pour quand tu trouveras, ce n'est pas perdu.

Surtout qu'on peut bosser bien et peu.

Post très pertinent, avec un débat très ouvert. J'ai même été ému par la qualité des posts de certains, c'est dire.

Il va de soit que le message énoncé est plutôt généraliste. Cependant, dans n'importe quelle voie où vous vous engagerez, vous pouvez réussir.
Tout a été dit ou presque, le plus important je pense, est de prendre plaisir à étudier, faire en sorte que cela devienne un jeu intuitif.