Journal d'un apprenti gamer

Note : 0

le 20.01.2011 par Tarrel

12 réponses / Dernière par Tarrel le 24.09.2011, 13h38

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Début partiel

Cette semaine, je débute deux semaines de partiel, où s'enchaînent des épreuves de façon assez éparse, nous faisant de gros trous dans l'emploi du temps. Loin de moi l'idée de m'en plaindre ceci dit. Sauf que pour le coup, il faut que je fasse attention. Et de façon plus générale, que je redevienne prudent sur mon rythme de sortie, pour pouvoir rester attentif en cours. Prudence que j'ai tâchée d'appliquer cette semaine avec un succès tout relatif qui à la réflexion s'est surtout concrétisé quant à la drague.
Faut dire que se coucher à deux ou trois heures du matin, quand on se lève vers sept heure, c'est pas le mieux à faire, pire si on le fait sans avoir eu le moindre numéro oserai-je dire.

Objectif de la semaine : engager des conversations au supermarché.



Mardi

Soirée jeu de société.
Peu de femme, quelques jeunettes annoncées, mais non venues. En revanche j'ai joué avec une femme que je vois régulièrement. J'ai senti un petit truc, mais elle est déjà avec quelqu'un et ne me plait pas spécialement au point de vouloir la faire rompre. J'ai hésité quelques fois à lui faire un kino. Ce sera finalement aux moments de lui faire la bise pour l'instant (tâcher de lui placer un kino durant une partie, voir la réaction du gars ? histoire de ce faire une idée de la situation).

positif : aucun en terme de drague, si ce n'est un petit rapprochement avec une femme.
négatif : peur de kino.



Mercredi

Cours de salsa.
Seconde sortie que je mets en ligne : arrivé sur place, je salue quasiment tout le monde pour le coup. Habituellement je ne salue "que" une dizaine de personnes grand max, là c'était presque tout le monde. Ca fait bizarre. Me retrouver comme ça en contact avec tant de personne, une sensation étrange. Pas qu'elle soit désagréable, mais avec le recul, avant les fêtes de noël, j'aurai sûrement été en stress devant tant de gens à saluer. Surtout qu'au final je n'ai retenu quasiment aucuns prénoms. Je suis parti relativement tôt du fait d'épreuves le lendemain. Ce qui n'aura pas empêcher que je me couche tard, entre les révisions que un peu (trop) de jeu.

positif : j'ai dû prendre deux-trois level de social-proof (ou en tout cas dans mes skills sociaux).
négatif : pas de réel intérêt (pour preuve je n'ai retenu aucuns prénoms).



Jeudi

Cours de salsa, 2.
Première sortie que je mets en ligne. Encore plus vraie sur celle-ci : j'ai salué une majeure partie des gens présents. Sans doute mis en confiance par le gars qui m'a accompagné à la sortie, qui a commencé à saluer les gens qu'il connaissait. Soit quelques personnes. Avec le recul, je me pose la question de savoir si ça me serait venu tout seul. Néanmoins il m'a donné de précieux conseils sur l'organisation que je compte bien mettre en application pour la sortie que je réorganiserai dans deux semaines. Je n'ai retenu encore une fois quasiment aucun prénom encore que proportionnellement parlant, j'en ai plus retenu (peut-être cinq sur la quinzaine d'inscrit).

Je pensais finir la semaine sans nouveaux numéro. Finalement durant la soirée, je vais aborder une américaine. Je lui propose de danser, ce que nous faisons : c'est la première soirée salsa pour elle. Je lui refais travailler les premiers pas notamment de batchata. J'apprends son prénom et lui demande son numéro. Je lui parle de la sortie du mercredi. Peut-être ne viendra-t-elle pas, bien qu'elle soit de Nice.

Pourquoi partir perdant ? Après avoir eu son numéro, nous avons discuté encore un peu, puis elle a rejoint ses amis. Pour le coup je suis retourné vers la piste et d'autres personnes. J'ai dansé un peu puis suis revenu l'inviter à danser. Elle a refusé, entourée d'amis à elle. Je me suis assis à côté de l'une d'elle et ai commencé à discuter. J'apprends alors que les trois femmes sont chercheuses au CNRS et doctorante en biochimie, venues avec une prof de salsa. Je remercie la femme après lui avoir proposé de danser. Je rejoins la prof pour lui poser des questions sur ses cours et ses tarifs. Finalement nous danserons ensemble. Elle me prodiguera de précieux conseils pour avoir une danse plus intuitive.
Il se fait tard, pas mal de gens partent ou sont en train. Tandis que je danse avec la prof, quatre femmes vont me solliciter pour saluer avant de partir. J'aurai peut-être dû me concentrer sur la danse... Surtout que la prof est HB9 ! Mais au moins je me souviens du prénom de chacune des femmes qui m'a salué.

Je reviendrai en covoiturage avec une femme dont je suis sous le charme. HB6 m'a plu dès que je l'ai vu. Il s'avère qu'elle est venue avec un ami que je vois régulièrement en soirée salsa. J'ai ainsi gratté une place dans la voiture.
Sur le retour, je leur demande les numéros de téléphone pour covoiturer. HB6 me donne le sien et l'ami raconte que sa voiture est en réparation voire morte. J'hésite un instant à lui redemander son numéro. Ce que je laisse couler puisqu'il est en train de dire que ça sert à rien que je prenne son numéro. Etrange de voir un homme faire une telle subcommunication...

positif : deux numéros et encore deux-trois levels.




Résultat de la semaine : FAILED
Le pire étant que j'ai quasiment jamais mis les pieds dans un supermarché de toute la semaine. Si ce n'est ce vendredi, mais toujours ce blocage que je n'arrive pas à réellement nommer.
Je crois qu'il provient pour partie des discussions que j'ai à contre-coup avec une amie. Laquelle me donne son avis sur mes approches. Or une approche à base de : "Je sais jamais quels cookies choisir" c'est comment dire... Un peu pauvre.
(je viens de me rendre compte que je ne pouvais pas éditer mon précédent message, alors que j'ai oublié le point négatif du dernier jour.
négatif : trop peu de kino )


Fin partiel

Durant la semaine, malgré le souhait formulé la semaine dernière, j'ai pris conscience que j'aurai de grandes difficultés à concilier mes sorties, la drague, et les études.

Je passe les écrits dans un mois et j'ai encore pas mal de boulot à fournir. Je vais conserver mon cours du mercredi, et tâcher d'enfin remplir cet objectif de semaine que je traîne depuis quelques messages, peut-être même reprendre des sessions de SPU, mais je vais devoir être moins actifs en terme d'avancée et d'écriture.

Ce message sera donc aussi l'occasion de faire un bilan quant à mon évolution depuis le début, en plus d'être une sorte de pause du journal.

Objectif de la semaine : aborder quelqu'un en supermarché.

Mercredi
Seul jour notable de la semaine. Cours de salsa toujours. J'ai pris l'habitude d'être l'organisateur de l'une des sorties, de fait, j'arrive et facilement cinq personnes me trouvent et se présentent. Soit le travail de mon image en soirée, je salue ainsi à présent une bonne moitié des personnes présentes. J'ose espérer pouvoir récupérer le numéro d'une des filles avec laquelle j'ai pris l'habitude de danser.

positif : je commence à être connu.
négatif : manque d'approche avec la danseuse.



***

Résultat de la semaine : FAILED
J'ai fait mes courses cette semaine, donc je n'ai pas vraiment d'excuse. Toutefois, j'y suis allé vers 14h. Or il n'y a que des cinquantenaires qui trainent à carrefour du coup...




Le bilan

Ce ne sera pas un bilan à l'image du précédent checkup de mes contacts. Je vais plutôt faire l'état des lieux en comparant l'avant et l'après : l'avant FTS, et l'après FTS. Avant et après espacés de près de deux mois.

Avant :
- j'étais quasiment incapable de saluer une inconnue dans la rue, trop peur de passer pour un gars bizarre...
- je n'osais pas aller vers les gens qui me plaisent.
- je passais mon temps à geeker.
- j'étais incapable de lire une communication non-verbale.
- de grosses lacunes à comprendre une communication féminine.
- je me masturbais tous les jours, et j'allais de temps en temps en club libertin.

Après :
- je n'ai pas peur d'aller aborder une fille qui me plait pour lui demander son numéro, à la condition qu'il n'y ait pas trop de monde.
- j'ose aborder des gens pour élargir mes connaissances.
- je n'ai plus de boule au ventre quand j'approche une femme. Par contre, elle est capable de resurgir si je m'attarde trop (testé en imaginant une approche : avant la boule arrivait aussitôt, à présent elle met plusieurs minutes).
- j'arrive à communiquer de façon plus instinctive avec une femme, et perçois certains messages.
- je me masturbe presque toujours autant, mais j'ai cessé d'aller en club, au profit de quelques annonces auxquelles je réponds, généralement en vain.

On peut noter que le tiret sur la masturbation n'a rien de réellement relatif à FTS, si ce n'est une démarche d'ouverture plus qu'une démarche de pétage de cul.

Ceci dit, j'ai peut-être un wing qui se profile. Sans doute aurons-nous bientôt l'occasion de pick-up. L'avenir nous le dira.

A bientôt cher journal !
Un retour en touriste

Les vacances
L'été est passé. J'ai profité cette année de mes vacances pour me faire une petite virée en autostop. J'imaginais draguer comme un fou sur la route, je me suis contenté d'être agréable. Habituellement peu bavard, tenir 6 heures de route en discutant, ça relève déjà pour moi de l'exploit.

Je note avoir été pris plusieurs fois par des femmes seules, mais un peu âgées.

La Bretagne était ma destination : j'ai fait du sud-est au nord-ouest, un voyage que j'ai bien aimé. Le retour a été plus laborieux, mais j'avais une contrainte de temps. Cela dit, j'ai été amusé de revoir un mec que j'avais rencontré un jour en Bretagne sur un festival. On va l'appeler Robert.
Je m'en suis rappelé après coup et surtout, pas sûr de mes souvenirs, je lui en ai pas trop parlé. Une anecdote où un mec demande à Robert :
-Mais t'es breton ?
-Bah ouais, pourquoi ?
-Je pensais que les bretons parlaient le breton.
-Ouais mais quand y'a des étrangers je fais un effort.

Je me souviens encore la tête du mec qui demandait ça à Robert : son air trop choqué et impressionné de savoir Robert en plein effort !

En Bretagne, parti rencontrer des amis, est venu un moment pour faire des courses. Un moment que j'ai saisi pour remplir l'un des objectifs que je m'étais fixé depuis un moment. Aborder dans un supermarché. En fait, j'ai eu la chance de rencontré une femme un peu folle. Elle dit énormément de conneries qu'on remarque à son intonation de voix. Un truc un peu enfantin : "moi, moi, bah quand je vais à la plage, je mouille partout..." enfin c'était pour illustrer l'intonation surtout, que je me souvienne elle n'a jamais dit un truc pareil. Encore que...

Je note ne pas avoir encore le déclic des 3s. Il me faut encore bien dix minutes pour prendre mes couilles mais j'ai croisé une fille pendant les courses. Que j'ai revu après aux caisses. J'ai failli faire un fail de mon objectif au final, c'est-à-dire partir bêtement du supermarché en pensant à elle.
Je suis allé la voir. Elle portait un sarouel. "Salut, je voulais te dire, j'aime beaucoup ton pantalon..." dis-je en hochant le tête pour appuyer mes paroles prononcées avec cette intonation enfantine. Elle m'a remercié et me suis éloigné.
Je devais prendre quelques souvenirs pour le retour, alors on est parti après dans une boutique dans la galerie.
La fille est rentrée dans la boutique avec une copine à elle.
J'ai senti mon coeur s'emballer me donnant un grand coup de chaud. Un gros coup de stress surtout. Je les ai observé longuement. Faisant remarquer à mon pote qu'elles avaient suivi dans la boutique.
J'ai hésité un moment, avant de retourner les voir.

La discussion était bien partie, demandant d'où elles venaient, leur prénom (que je me rends compte voir oublié depuis), puis un blanc est venu, parce que les questions commençaient à mal s'enchainer. Que surtout j'étais en train de mener un interrogatoire et non de partager un conversation... J'ai introduit mon pote vers ce moment en invitant les filles à me suivre pour que je le présente. Le pauvre était rouge vif devant les filles. Dix fois pire que moi, osant à peine parler.
Puis j'ai posé une question vraiment pourrie sur la fin : je venais d'apprendre qu'elles étaient soeurs.
-Mais vous êtes soeur soeur ou juste soeur ?
-Bah oui, on est soeur, on est de la femme famille...
-Euh... C'est que des fois, certaines ne sont pas vraiment soeurs.
Elle m'a lancé un regard de ceux qu'on lance aux fous furieux qui parlent tout seul dans la rue avec leur bière à la main, un regard éloquent qui dit "mais qu'est-ce qu'il raconte celui-là".

On s'est un peu esquivé après ça.
Ma plus grosse erreur durant cette interaction a été de ne pas les inviter à une soirée. On avait le caddie rempli de packs de bière et j'ai même pas pensé à les inviter... J'ai pensé à demander leur numéro par contre, avant de me faire refouler poliment.

C'est devenu une petite blague sur le retour, où mon pote n'en revenait pas. Je lui ai expliqué que je m'étais un peu entrainé avant à base de "bonjour, vous êtes ravissante, c'est quoi votre numéro ?". Il a encore plus éclaté de rire. C'est devenu une private joke entre lui et moi...

Un peu comme le "bonjour, vous allez peut-être me prendre pour un psychopathe..." que j'ai tenté un soir. Et dont je garde un souvenir très marrant, souvenir que j'ai partagé avec quelques amis.

positif : j'ai enfin rempli un objectif de semaine que je traine depuis longtemps.
négatif : très peu d'activité. (J'allais dire pas de numclose, mais en fait j'ai eu un numclose en Bretagne, une fille que je dois revoir début octobre si tout va bien, mais j'ai quelques doute : elle a déjà annulé un rendez-vous).


La rentrée
J'ai eu mon diplôme avant les vacances et fait les démarches d'inscription à l'université. Avec bien 5 ans de retard, je vais découvrir la vie étudiante. Une découverte qui sera "brève", je n'ai qu'un an à faire avant de continuer mon projet professionnel qui doit me mener loin de l'université.

J'ai le sentiment d'être l'un des plus sociable de ma section. Je suis en informatique et mes camarades sont des geeks. Le propre d'un geek, c'est entre autre la peur de l'autre et un énorme manque d'assurance. Encore que là, je décris plutôt un nerdz. Quoiqu'il en soit, je suis quasiment le seul à chercher à me lier aux autres sections. Ce qui contraste énormément avec le comportement que j'aurai pu avoir il y a encore un an.

D'ailleurs, j'ai abordé une fille à l'arrêt de bus. On attendait un bus, mais tous étaient complets. Elle est allée interroger un chauffeur. J'ai saisi l'occasion pour l'aborder "il a dit quoi le chauffeur ?". On a discuté ensuite tout le reste du trajet. Elle s'appelle Asma. Elle me plait beaucoup. HB7 je dirai. J'adore ses petits seins. Je n'ai pas pris son numéro, je voulais avant tout de profiter de sa compagnie, plus que de draguer. Et surtout, je sais que je vais la recroiser. La preuve, je l'ai recroisé la semaine d'après, une conversation assez succincte à la revoyure : elle allait manger. J'espère la revoir ce lundi, ou le prochain. Et lui demander son numéro.

J'ai fait plusieurs soirées d'intégration mais relève un constat : il n'y a qu'une seule fille à qui je fasse la bise quand je la croise. C'est bien loin de ce que j'espérais en allant à ces soirées. Par contre les poignées de main, je pourrai presque finir par avoir des cloques à force d'en faire (notez l'exagération typiquement marseillaise je crois).
La dernière soirée fut dans un cadre de boite de nuit. Un cadre où je ne me suis pas entrainé du tout et pour lequel je ressens un malaise. Je rappelle que je suis sur la côte d'azur et dans cette région, les boites sont des gouffres à thune où la moindre boisson coûte 10€ et où il faut avoir une mercedes pour ne pas faire tâche. Heureusement, je suis là dans un cadre étudiant, l'optique est donc largement différente. Il n'en reste pas moins mon blocage : le contexte boite de nuit.
J'ai laissé des amis aller danser, en me disant, seul, je vais surmonter mon blocage et aller voir d'autres groupes. J'étais un peu alcoolisé (deux verres). Pas moyen. Je regardais les gens autour, prêt à me lever. Au final je me suis affalé sur le canapé en osier. Vaincu.
Quelques instants après, un pote est venu me tenir compagnie. Gros merci à lui...
Je me suis senti nul, terriblement nul. Et très en colère contre moi-même.

D'autres soirées viendront. Il faut absolument que je passe outre mon blocage !

positif : l'université !
négatif : gros blocage dans un contexte de boite de nuit.
Répondre